"Après avoir bossé pendant deux mois chez Fauchon au rayon viennoiserie, j'avais pris cinq kilos. Il faut dire qu'un pain au chocolat par jour, c'est fatal, personne ne peut s'en sortir sans grossir".
Cette confidence m'a été faite récemment par une charmante jeune femme, professeure de cupcakes de son état, je vous reparlerai d'ailleurs sans tarder de son savoir faire démoniaque.
Je n'ai rien répondu, je ne suis pas l'attachée de presse de Zermati, ni un gourou de la nutrition qui chercherait à répandre la bonne parole un peu partout. Mais en moi même, j'ai souri.
Tous les matins en effet, depuis bientôt un an, je déguste mon pain au chocolat ou mon croissant au beurre, acheté dans la meilleure boulangerie du monde, détentrice de je ne sais combien de médailles d'or pour ses viennoiseries. Je les mange avec un plaisir intact, vingt ans de moratoire sur la pâte feuilletée, ça laisse des traces.
Tous les matins, donc, je défie les lois du bien manger inculquées avec obstination aux enfants depuis des générations.
Et tous les matins, je constate sur ma balance qu'on peut tout à fait boulotter un pain au chocolat sans prendre un gramme. Mieux, on peut se permettre cette douceur et maigrir. Beaucoup. Parce que le docteur Zermati m'a mise en garde il y a de ça déjà quelque mois, sur les risques pour mon équilibre personnel d'afficher ma perte de kilos, je ne m'étendrai pas sur les chiffres. Mais ce que je peux dire, c'est que cette méthode me convient manifestement mieux que toutes celles éprouvées jusque là.
Je ne sais pas ce qu'il en sera dans un an, je ne sais pas ce que la vie me réserve, la seule certitude à vrai dire c'est que je ne diabolise plus le carré de milka à la fin d'un repas, que je fais parfois la razzia des pringles onion and sour à l'apéro, que je m'achète, le mercredi, fréquemment, ma part de flan. Et que tout ça ne me rend pas malade de culpabilité. Je sais aussi que je mange moins, rassasiée beaucoup plus vite, que les jours de gros cafard, quand rien d'autre ne me tente qu'une douceur, je m'assieds et je cède à la pulsion, en me concentrant sur le réconfort que ça m'apporte.
Je sais aussi que d'autres jours, quand les enfants ne sont pas là, que j'allume la télé et que je décide de faire mon repas devant comme avant, je me surprends à avaler sans goûter, sans compter, à me remplir comme une oie que je voudrais gaver. Je suis alors saisie d'un angoisse terrible que "ça" recommence, que les vieilles habitudes reviennent insidieusement, que tout le chemin parcouru débouche sur une voie sans issue.
Et puis je me rappelle ces mots du docteur Z, sur l'amaigrissement qui n'est pas une fin en soi, sur le fait que je ne verrai pas ma vie changer du tout au tout si d'aventure je reprenais du poids. Je me souviens que c'est cette terreur qui risque de me perdre, ce dégout de moi.
Alors le lendemain, j'attends la faim. Quand elle vient, j'entends ce qui est devenu mon credo: "ce qu'on mange quand on a faim ne fait pas grossir". Et je demande mon croissant à la boulangère.
Voilà où j'en suis aujourd'hui, pas totalement détachée, plutôt détendue mais pas prête à renoncer malgré tout à ce mieux-être savouré quotidiennement, parce que c'est peut-être là mon seul désaccord avec le docteur Z, en tous cas pour l'instant: être plus mince me rend vraiment plus légère. Je sais qu'il ne serait pas ravi-ravi si je le lui confiais de visu, je sais pourquoi aussi. Mais je me demande si docteur Z a déjà eu les cuisses qui frottent sous une jupe au point d'en saigner. Je suis presque sûre que non. C'est probablement ce qui lui permet d'affirmer avec autant d'assurance que regrossir ne serait pas si grave.
Histoire à suivre, en somme…
C’est malin, maintenant j’ai la chanson de Joe Dassin dans la tête et envie d’un pain au chocolat. Juste avant d’aller coucher, ça m’arrange moyen cette histoire :-).
Merci en tout cas de continuer à nous faire partager tes réflexions et ton cheminement. « To be continued » comme on dit par chez moi.
Et sinon, on peut avoir le nom et l’adresse de la meilleure boulangerie du monde?
Bonjour !
Mon hymne à moi, c’est plutôt : tout ce qui est mangé avec plaisir ne fait pas grossir. Efficacité moyennement prouvée, autant l’avouer de suite ^_^
Mais c’est rigolo ton histoire de petit pain au chocolat tous les matins. Lors de mon apprentissage en restauration, j’ai eu la chance d’intégrer une prestigieuse brigade dans un restaurant étoilé d’un palace à Paris. Les deux premières semaines, c’était disneyland de la goinfrerie ! Le chef il avait dit « surtout, ne vous privez pas hein, vous pouvez gouter et manger absolument TOUT ce qui vous fait envie ». La journée était rythmée par les différentes sorties de four des différents postes : en arrivant le matin, s’assurer que le petit pain au chocolat doré au miel avait le même gout que la veille, faire une priorité de la dégustation des pains, se dévouer à rerereretester le risotto à la truffe… bref,une dévotion sans faille, passion du métier oblige et obéir aux ordres du chef, je ne vois pas d’autre raison.
Au bout de ces 15 jours, j’étais gavée, remplie, les dents du fond qui baignent, bref, plus du tout envie de gouter à quoique ce soit. Mission du chef réussie : j’avais TOUT testé, et maintenant, je considérais les plats uniquement comme un outil de travail à sublimer.
En tous cas, le chemin que tu as parcouru fait plaisir à voir. Je pense qu’au delà du rapport faim/nourriture, tu as surtout beaucoup avancé sur la relation que tu avais avec ces deux là. Reconnaitre que l’on a peut être un comportement pas des plus normal vis à vis de l’alimentation n’est pas chose aisée, l’admettre, encore moins. Mais alors, prendre le problème à bras le corps, et pousser la porte d’un toubib pour verbaliser à voix haute tout cela, chapeau bas madame. Comme tu l’écris, c’est une démarche personnelle, et même si chacune en te lisant peut essayer de l’adapter à sa sauce, je reste persuadée que le grand vidage de sac avec remise à zéro des compteurs est la clé de voute de tout ce chemin parcouru.
Bonne journée !
J’aime beaucoup cette façon de voir le régime. Ça me paraît très sain. Le fait est qu’en se privant de tout, on se frustre plus qu’autre chose et le résultat à long terme n’est pas terrible, ni pour le corps ni pour le moral.
Et ce qui est très vrai, c’est que les variations de poids ne changent pas une vie. Et que le secret du bonheur n’est pas là. Heureusement, d’ailleurs… Cela signifierait que nos vies se résument à pas grand’ chose. 😉
Un boulanger pâtissier chez qui j’avais travaillé l’été dans ma jeunesse avait appliqué la même méthode, tout à volonté, ben les gâteaux en 2 jours je ne pouvais plus envisager d’en manger une bouchée, les viennoiseries ça a pris plus de temps mais je n’ai jamais calé sur les croissants et brioches, faut dire nous étions logés par le patron, au-dessus de la boutique et qunad tu commençait le matin à 6h00 tu étais réveillée par les effluves des fours à viennoiserie, je ne connais pas de meilleur réveil matin, on prenait le petit déjeuner dans le jardin, avec vu sur la plage, pain frais, beurre confitures maison et viennoiseries à gogo, je m’étais goinfrée cet été là, mais vu le rythme soutenu travail/fiesta je n’avais pas pris un gramme, miracle 😉
les pringles onion and sour oh mon Dieu ! je les mange 2 par 2 et pourtant ils sont pas faciles à faire entrer en entier dans la bouche :-DD
moi je trouve que ta détente fait plaisir à lire, malgré tes problèmes matériels par ailleurs. on dirait comme un ilôt de zénitude au milieu d’un océan d’incertitude. j’aime rencontrer des ilôts comme le tien, c’est ce que je me suis choisi comme crédo: me créer un satellite stable au milieu de la Supernova. je te souhaite de le conserver, je nous le souhaite à toutes et tous.
J’ai perdu 2 kilos rien qu’en arrêtant de goûter avec les enfants ! Le pain au chocolat quotidien chez moi, c’est la mal. Mais l’essentiel est de ne pas en faire une fixation et maintenant, quand je craque, je le savoure ce pain au chocolat !
Je pense que la méthode du docteur Z m’aurait convenu si j’en avais eu connaissance avant de te lire, mais je crois que c’est instinctivement celle que j’ai appliquée sans le savoir. 18 kilos à perdre après arrêt de tabac, 18 perdus aujourd’hui, tranquillement sur un an. Je n’ai pas voulu de régime au vrai sens du terme, je savais que je ne tiendrai pas, j’ai donc régulièrement craqué pour un rocher Su…ard ou quelques cacahuètes, mais grillées à sec hein ! lol
La vigilance reste de mise bien sûr, mais comme toi je me sens tellement plus légère et dans mon corps et dans ma tête. Actuellement je fais des travaux de rénovation dans ma maison, et il faut bien avouer que l’exercice, ça aide aussi.
Belle journée Caroline !
zalapabelle, le pain au chocolat n’est pas le mal en soi. Il l’est quand il est mangé alors qu’on n’a pas faim, en somme. or moi, le matin vers 9h, j’ai une faim de gueux ! Par contre au gouter, pareil que toi, redoutable !
Nep, c’est si vrai ce que tu dis, dans la tourmente, se trouver un ilot, c’est essentiel…
delicesdevanessa, c’est un des trucs les meilleurs du monde, non ?
Cécile, je veux aller travailler chez ton boulanger !
C’est clair que nos vies se résumeraient à pas grand chose…
Gloups, j’adore ton histoire et son épilogue !
NineUSA, c’est ne boulangerie sur l’avenue d’italie, j’ai mis le lien, j’avais fait un billet !
bon j’ai pas mis le lien je retrouve pas le billet, c’est avenue d’italie, au 117 si je ne m’abuse boulangerie vacavant.
Bon alors, moi aussi, c’est Joe Dassin..
Mais ce matin j’ai entamé la confiture de figue que ma belle-soeur m’a faite avec amour pour mon petit noël. Et gràce à toi, je ne vais même pas prendre une deuxième tartine parce que je sais qu’elle sera meilleure demain matin.
Mais gràce à vous deux (Z et toi), je me suis remise à acheter des noix de cajou. Même si autour de moi, tout le monde est d’accord pour affirmer que c’est une drogue dure. Et même que des fois, je ne mange pas après l’apéro.
c’est vrai que c’est vraiment agreable de lire autant de zenitude comme dit Nulle en Pseudos. J’ai 23 ans, et je me demande bien si un jour j’arriverai a atteindre cette serenite que tu as devant beaucoup de choses…
Il a raison Zermati : ce n’est pas si grave de regrossir…. non pas parce que lui n’a jamais eu les cuisses qui frottent au point d’en saigner, mais parce que toi tu ne connais pas la géniale crème NOK qui empêche les frottements :))
Plus sérieusement…. je suis enceinte de 8 mois et même si je n’ai pas la chance de pouvoir consulter M. Zermati, grâce à ses bouquins et aussi tes explications, je m’entraine fort, et sans avoir le même genre de résultat, c’est quand même encourageant.
Bien malgré moi je me retrouve au régime depuis un moi grâce au diabète de grossesse – j’arrive à ne pas devenir folle en pensant que ce n’est pas pour mon poids mais pour la santé de ma fille, et que je retournerai à un équilibre Zermatien dès que possible… moi qui m’étais juré qu’on ne m’y reprendrai plus c’est atroce de compter les glucides, rêver de tartines de pain à volonté…. arghhhhhh….
Merci encore une fois pour ce billet Caro, même si encore une fois il me tire les larmes. Je suis une vraie fontaine en ce moment. Je crois que lire le Bottin même pas mondain me ferait pleurer…
En partie grâce à toi, je suis allée « voir quelqu’un », qui m’aide beaucoup, j’ai changé de pseudo, attaqué un nouveau blog, libérateur, mais le chemin est long et parfois le découragement me talonne…
Je me sens cependant plus légère moi aussi et cette voie vers la légèreté, même si elle n’est pas toujours pavée que de roses, loin s’en faut, s’annonce pleine de promesses…
J’ai posée nue pour ta mosaïque, je n’en reviens toujours pas! Alors encore merci pour tout…
Sincèrement, merci de partager tout ton parcours sur le chemin de la zénitude alimentaire avec nous Caro. J’ai compris tellement de trucs grâce à toi (et Zermati par procuration), et même si tout n’est pas acquis de mon côté, j’entrevois enfin la porte de sortie de toutes mes compulsions et mauvaises habitudes de grosse gourmande!
Par contre maintenant je rêve de goûter ces fameux meilleurs pains au chocolat de Paris !
(Je commente jamais, je suis souvent trop timide mais tu peux pas savoir le plaisir que j’ai à parcourir tes posts quasi quotidiennement, alors pour ça aussi, merci!)
le problème, c’est que si on déboule toutes chez ton magicien d’Z, il va être submergé le pauvre homme… alors tant pis, je ne lui ferai pas ça, je reste avec mes kilos qui montent, qui montent, qui montent… et je rêve devant tes billets !
bizz
moi je me pose une question : qu’est ce qu’il répond Monsieur Z. qd on lui dit que qd on trouve un aliment bon, on n’arrive pas à s’arrêter juste parce que c’est bon, genre les crêpes !!
je crois qu’un jour je vais passer le pas…allez chercher les réponses à la source…mais ca fait qd même un peu peur !! Il est gentil ?????? (je sais c’est une question de petite fille !)
En tout cas te voir en photo cela donne envie d’essayer, bravo !
Chère Caro
j’adore quand tu zermates. ça fait un bien fou de te lire.
bises
Aaaaargh, moi aussi, j’ai Joe Dassin !!!
Hier soir, j’étais au théâtre et, en sortant, on s’est fait un petit resto (oui, on nous a appris qu’il ne fallait pas manger après 22h… Mais, mon déjeuner était très loin !) et j’ai pris des travers de porc.
Quand ça a été mieux dans mon estomac (je n’ai pas pu finir mon assiette tellement c’était gargantuesque !), j’ai commencé à culpabiliser en me disant qu’un soir tard, manger si gras, si lourd, c’était la pire bêtise et puis j’étais trop fatiguée pour continuer à culpabiliser et, finalement, ce matin sur la balance, ça n’avait pas bougé…
Bon, ceci dit, je ne le referai pas tous les soirs mais c’était bien chouette cette soirée Opéra National de Bordeaux/ resto !
Moi aussi je les savoure mes pains au chocolat, mes chaussons aux pommes, mes brochettes au canard , mes risottos, mes coupes de champagnes, mes macarons et …. Plus deux kilos sur la balance et là, c’est le drame !!!!
J’en ai tellement bavés pour les perdre mes kilos que personnellement je le vis très mal ! Ok je n’ai pas « fait Zermatti » alors peut-être que je ne peux pas comprendre la philosophie du brave Docteur. Moi ça a vraiment changé ma vie, ces kilos en moins : une meilleure image dans le miroir m’a donnée une confiance en moi, une gaité et une joie de vivre toute nouvelle. Je sais que ça va paraitre irrationnel mais j’ai l’impression que même ma famille en profite de mes kilos perdus et que tout nous réussit , fou, hein ??? Et pourtant je n’en ai perdu que 10, enfin 8 vu que j’en ai repris deux . Du coup je me remets au régime, car je refuse de les reprendre. Zermatti n’avait qu’à habiter en Savoie.
Ps : Caroline, j’apprécie vraiment de te lire chaque jour.
Qui veut mon pain au chocolat ?
C’est bon de te lire sur le sujet, encourageant je trouve.
Mais sinon, pour les cuisses qui frottent il y a la merveilleuse crème NOK d’Akiléine. Miraculeux.
Et ça sauve aussi les pieds qui frottent dans les nouvelles jolies sandalettes estivales.
Mes étés en sont allégés de cloques depuis 3 ans.
Et s’alléger de cloques ou autres souffrances, c’est s’alléger aussi 🙂
The Zermati’s story, ou l’histoire qui fait écho en chacune de nous, plus ou moins… les cuisses qui frottent, ce serait pratiquement la seule vraie raison qui me donne tellement envie de m’amputer de 10, voire 20 satanés kilos! C’est comme si ça représentait tout ce qu’on a de « moins » (mais en fait de plus!) que les minces, tout ce qui représente cette espèce de handicap…
Ah ben Cec en a parlé avant moi… on est copines de NOK…
Juste pour dire que je suis une fan de la Nok depuis trèèèèès longtemps. Mais que même si elle est trèèèèèèèèèèèès efficace, si on n’en remet pas toutes les deux heures, genre, c’est mort. Enfin pour moi.
Par ailleurs, je tiens à préciser que zermater ça ne veut pas dire manger tout ce qu’on aime avec plaisir et donc sans grossir. ça veut dire reconnaitre sa faim et manger quand elle est là, la faim. ca veut aussi dire réfléchir au pourquoi de ce qui nous donne envie de manger sans faim ni fin…
Aaaaargh !! Demain je suis en France et je veux MON pain au chocolat !!!!!!
Depuis que je te lis avec Z j’ai arrêté les tartines du petit déjeuner, je ne bois que mon thé et parfois un jus d’orange (c’est á dire quand il y en a dans le frigo). Parce que je mangeais ces tartines sans faim, juste parce qu' »il faut manger le matin, c’est le repas le plus important ». Quand j’en ai envie je les mange. Du coup moins 10 sur la balance et je rentre dans pleins de vêtements que j’avais gardé mais qui étaient trop petits.
Le seul souci c’est que j’ai faim á midi pile, et ici on mange plutôt vers 13hrs30 (pour le plus tôt), donc souvent je grignote en attendant le repas (et pas du light en général). Mais bon ça me convient, il ne me reste plus qu’á faire un peu de sport pour faire disparaître mon pneu Mich*elin, mais le sport c’est le Mal !!
En tout cas merci Caroline, de partager avec nous ton ressenti Z. et de nous laisser nous exprimer.
A toutes : que chacune trouve son équilibre…
j’avais écrit un petit texte au tout début du blog, sur les cuisses qui frottent, je l’ai mis en lien sur mon billet, mais le voilà, si vous avez envie: http://www.penseesderonde.fr/2006/02/sous-les-jupes-des-rondes.html
c’est comme ça que j’avais découvert la crème nok qu’on m’avait alors conseillé !
Aaaah, les cuisses qui frottent… Un problème qui m’empêche depuis toujours de mettre les gambettes à l’air…
J’ai cru à un miracle quand j’ai lu sur plusieurs blogs que la crème Bariéderm pouvait rompre la maladiction qui cuissent qui frottent… Mais une journée de canicule, une jolie jupe et un tube de crème plus tard, mes cuisses avaient gonflé dangereusement à l’endroit du frottement…
Me voila de retour en pantacourt…Mais je vais peut-être essayer cette crème NOK…
Moi j’aime bien les efforts de volonté, mais je suis du genre control freak…Je ne sais pas perdre du poids sans devenir psychopathe. J’ai besoin d’être psychopathe. Et comme ma perte de poids souhaitable, chaque fois après grossesse, est de l’ordre de la plusieurs dizaines de kilos, je préfère les méthodes qui m’ont fait leurs preuves à moi.
Mais ça fait quand même bien chier.
En revanche, je suis pleinement d’accord avec le fait qu’on peut (mais pour moi une fois le surpoids posé) manger de tout et ne pas grossir; voire même manger des trucs inouïs d’addictivité potentielle sans tomber dans l’addiction. Je m’en suis rendu compte avec la clope: finalement, une ou deux par mois, en société, ça ne tue personne, et surtout ça ne remet pas à zéro les compteurs de la tête, ceux qui comptent les jours depuis l’arrêt, et les ours qui restent sans clope jusqu’à la mort…
Ah les cuisses qui frottent.. Moi c’est plutôt Barierderm et ça marche pas mal du tout… Depuis, je peux porter des robes une semaine entière 😉 Ca change la vie.
La méthode Zermati me semble super convaincante, mais je crois que je ne suis pas encore prête…
Il faut avoir ton courage pour remettre en question ses habitudes de vie, même si c’est pour le meilleur.
Juste un truc pour les cuisses qui frottent sous les jupes.
Bariderm, Nok ou encore la crème anti frottement de Décathlon.
je n’ai qu’à en mettre le matin perso et ça marche toute la journée.
POurtant Caro je suis beaucoup plus grosse que toi même avant que tu perdes tous tes kilos.
%ais c’est sans doute une histoire de peau.
C’est une histoire de peau, tu as raison. J’ai des amies trèèèès grosses, comme moi, dont les cuisses ne s’échauffent jamais quand elles sont en jupe. Et on vit au sud où il fait quand même assez souvent trop chaud.
Moi, ça s’échauffe même en pantalon…
…ou en pantacourt aussi je suppose mais je n’en mets jamais, vu que le mollet et la cheville ne sont pas plus montrables que le cuissot/cuisseau…
Et le gentil Docteur Z il a pas prévu de venir s’installer dans la pampa ? Non parce que mes névroses et moi même on aurait de quoi l’occuper 😉
Et je te comprends, se sentir plus légère donne un tel sentiment de bien être …
Les cuisses qui frottent jusqu’à saigner pour moi c’est le pire inconvénient du surpoids… En plus, pour moi c’était devenue une honte, un tabou dont je n’osais quasiment pas parler. Je m’accepte mieux depuis…
Et le pire c’est que même lorsque j’avais perdu énormément de poids, et bien les cuisses se frottaient toujours l’une à l’autre de façon douleureuse.
Ma solution à moi c’est le cycliste ou le legging sous la jupe/ robe. J’ai acheté la crème NOK mais je l’ai pas encore essayée.
Merci Caro de continuer à nous livrer tes impressions tout au long de ton parcours zermatien; je lis tous tes billets mais ceux-là avec encore plus d’avidité!
Il n’y a rien de meilleur qu’un croissant ou un pain au chocolat de la boulangerie pour la fringale du matin quand on se balade en ville… J’ai la chance de ne pas avoir de problèmes de poids et d’avoir perdu un chouïa en rab après ma grossesse (en revanche je paie l’addition assez cher aussi : deux bonnets de soutif en moins, dur dur, mais ça aussi on ne choisit pas, j’ai pas fait exprès !), et je pense que même si j’avais quelques kilos en trop je ne me priverais pas de ce plaisir là. Tu as bien raison.
Rien que ta photo est une incitation en soi…miam!!!!! J’ai faim 😀
Ah que j’aimerais manger un pain au chocolat par jour… En y réfléchissant, je suis incapable de me souvenir du dernier pain au chocolat que j’ai mangé (ou même un quelconque gâteau de boulangerie), ça doit dater d’un an… J’en suis encore au stade de la culpabilité, celle qui te fait penser « 3km de marche rapide pour un croissant ».
C’est un peu le risque quand on « applique » aussi une méthode pour maigrir, celle de monter de docteur au stade de gourou. Je suis inscrite sur un forum pour le régime que je suis, et ça m’horripile de voir des messages de personnes illuminées. Le docteur nous donne le chemin à suivre, tranquille dans son fauteuil, nous on se le coltine le chemin semé d’embuches! Donc le mérite nous revient, et il faut vraiment se l’attribuer cette perte de poids, sinon c’est la catastrophe assurée le jour ou on décide de ne plus vivre gourou, manger gourou, penser gourou, dormir gourou!
Biduline, j’avais avant les cuisses qui se frottaient, et je te donne LA solution miracle, la seule qui fonctionne sans devoir te mettre un short sous une robe : barie*derm d’u*riage. 10 euros le tube, tu en as pour longtemps (je ne l’ai jamais fini). Je l’ai testée il y a un an, à Barcelone, avec des températures à mourir, la crème tient, au pire, faut en réappliquer 1 fois en milieu de journée!
Caroline, un simple, sincère et entier MERCI pour ce billet qui va m’accompagner longtemps comme m’accompagnent encore nombre de tes articles, ils sont bienfaisants, déculpabilisants et efficaces – un peu comme l’a été Zermati pour moi à un moment donnée, une révélation. Dis-moi, j’aurais une petite question mais pas de souci si tu n’as pas le temps de développer: j’aimerais savoir ce que tu veux dire par: « Parce que le docteur Zermati m’a mise en garde il y a de ça déjà quelque mois, sur les risques pour mon équilibre personnel d’afficher ma perte de kilos, je ne m’étendrai pas sur les chiffres. » Parce que justement, j’ai remarqué qu’il suffit que je montre ou que quelqu’un repère ma démarche de perte de poids, même si elle est simplement guidée par l’écoute de ma faim et le refus de la « restriction cognitive » dont parle Zermati (c’est relativement discret ça normalement!), eh bien ça fout tout en l’air, ou presque, ça devient plus dur.
Voilà j’espère avoir su m’exprimer clairement et surtout j’arrête de monopoliser l’espace comms de ton blog! Merci d’avance!
Voilà, c’est dit, c’est vrai, c’est juste! ô combien j’aimerais que toutes les personnes en surpoids qui s’affament et se contraignent arrivent à ce degré de réflexion et sortent ainsi un peu de leur douleur quotidienne, ô combien j’aimerais que les donneurs de leçons à l’encontre de ces mêmes gens te lisent et changent un peu leur point de vue…
j’adore, j’adhère!
mais putain ca va descendre quand???
Caro, d’habitude j’adore lire tes billets sur zermati qui me sont super utiles pour ma propre progression, mais aujourd’hui ça me fout le blues. Neuf mois que j’essaye d’appliquer les principes du Intuitive Eating et je n’ai pas perdu un gramme. Je commence à désespérer un peu. Je ne sais pas où je me plante. Faut-il forcément être suivie par le Maître Himself pour arriver à bien appliquer la méthode?
Pour ce qui est de l’amaigrissement qui n’est pas une fin en soi, je suis plutôt d’accord avec toi: c’est plus facile à dire quand on n’a pas les cuisses qui frottent et autres désagréments type les gentilles remarques de tes collègues et autre.
Bon, et pis maintenant j’ai envie d’un pain au chocolat moi! 🙂
ben voilà, une heure que je chante du Joe Dassin (je ne te dis pas merci)
Bonjour Caroline, pas le temps de lire les commentaires (collègues à rejoindre pour manger !) mais un merci en vitesse pour cette nouvelle pierre à l’édifice « Z ». Il se fait que, depuis 8 jours, je zermatte sans y penser vraiment mais parce que, un peu patraque, la faim m’a désertée la plupart du temps, en même temps que l’envie de manger (évidemment distincte, et qui d’habitude chez moi fini par gagner). Donc je ne mange que quand j’ai vraiment faim, sans me priver de chips ou d’une bière ou d’un cookie, d’ailleurs. Et ma balance est tout étonnée. Donc ouaip. Évidence évidence. Mais prouvée !
Je ne commente d’habitude jamais sur ce blog que je suis pourtant depuis des lustres, mais une fois n’est pas coutume, je sors de mon mutisme pour un petit commentaire trèèèèès important.
Venons-en au fait. Les cuisses qui frottent. L' »irritation de la honte » chez les rondes?
J’ai beau ne pas être plus ronde que ca, et avoir été beaucoup plus mince (voire maigre) il y a quelques années, j’ai toujours eu les cuisses qui frottent, éventuellement jusqu’au sang. Je me rappelle clairement des scènes d’horreur de cuissot sanglant empiré par le sel post-baignade dans la mer, du haut de mes 12 ans et 40 kilos!
Le point était, heu, ben que le cuissot sanglant, c’est pas réservé aux « grosses », et que c’est surtout une question de forme de la cuisse (et de sensibilité de la peau, accessoirement). Et oui, la crème Nok, c’est le bien.
Merci de votre attention, à vot’bon coeur m’sieurs dames.
Bon je vais aller siffler sur la colline en rêvant de p’tits pains au chocolat ! Ça fait une éternité que j’en ai pas mangé tiens !!!
Je t’offre le bouquet d’églantines pour te remercier pour tous tes billets.
Je suis toujours étonnée de la sérénité qui ressort de tes billets zermatiens.
Je suis en train de finir la lecture du livre de Zermati et Apfeldorfer et ça m’angoisse beaucoup, car je me pose de plus en plus de questions lorsque je mange ou quand il faut passer à table.
Je ne sais absolument pas comment reconnaître la satiété. En effet, si je m’arrête trop tôt, j’ai faim au bout d’une heure… Je suis un peu paumée, en fait, je l’avoue. Sûrement la faute aux nutritionnistes que j’ai consultées qui m’ont refilé des listes avec le poids des aliments (100g de féculent, 200g de poisson, j’en passe mais bon…), les écarts autorisés 2 fois par semaine, etc.
Je suis à fond là-dedans, je pèse tous mes féculents avant de les manger.
En fait, la question que j’aurais envie de te poser, Caroline, c’est comment gères-tu tes repas au quotidien ? Comment cuisines-tu ? A quoi ressemble une semaine type? Non pas pour « contrôler » ce que tu fais, mais juste pour que je m’en rende vraiment compte que mon mode de fonctionnement est aberrant… C’est une lutte quotidienne, la nourriture, pour moi. Et j’aimerais tellement arriver à avancer sur ce chemin de la sérénité…
Merci de partager cela avec nous, en tout cas, et bravo pour le chemin parcouru.
il y a t-il des Zermati lyonnais? j’aimerais bien essayer après tant d’années passées à faire des régimes
C’est malin, j’ai envie d’un pain au chocolat maintenant…
Si on a les cuisses qui frottent mais une bonne peau, on s’en sort…mais….pas nos pantalons!!!!
Je suis au désespoir de voir mes pantalons favoris devenus importables car usés jusqu’à faire un trou béant…et par ailleurs dans un exellent état pour le reste….
ça, c’est HYPER frustrant!!!!!
Pareil! Tous mes pantalons finissent comme ça.
Ce que je comprends mieux quand je porte une jupe; et j’aurais même jamais pensé à mettre de la crème. Quelle patate!
Bonjour Caroline,
L’autre jour une amie me demandait pourquoi je portais un legging sous ma jupe par cette chaleur…
J’ai toujours fait une taille 36 et puis un jour je me suis reveillée en taille large. Comme ça, en 16 mois!!(travail/nervosité). Il m’arrive encore de me diriger vers des tailles S, comme si je ne m’étais pas encore habituée à cette nouvelle peau…mais maintenant je connais la douleur de porter des robes…Je comprends ce désir de se sentir plus légère face au quotidien…Cela ne me touchait juste pas avant…maintenant, c’est en effet très palpable tout ça 😉
Bien à toi.
Complètement d’accord avec toi ! Je suis toujours étonnée d’entendre « ça ce n’est pas possible, ça fait grossir » alors que tout dépend de quand et comment tu le manges.
De toute façon ce qu’on mange le matin est forcément éliminé pendant la journée, non ? Je ne sais pas, autant un pain au chocolat tous les jours au goûter j’aurais tendance à penser que ça doit finir par se faire sentir sur la ligne, autant le matin j’ai toujours l’impression que ça ne compte pas 😉
En tout cas je le répète, ça fait plaisir de te lire aussi épanouie et zen. Et ta robe bustier te va super bien. Ce n’est pas Comptoir des cotonniers ? Car elle ressemble énormément à celle que je viens de m’offrir en soldes.
Moi c’est pareil, avant les bustiers c’était no way (trop petits seins!) et depuis l’acquisiton d’un soutien gorge sans bretelles (pour mon mariage) qui tient la robe, je me lâche ! Je n’ai plus la hantise que la robe tombe car soutenue par rien du tout :-s
Bonjour et merci pour ce billet joli, plein de bonnes ondes chaudes et odorantes et de sérénité.
Je rejoins la question de Céline, j’ai du mal à comprendre comment se compose une journée, une semaine, comment tu gères ça dans ta vie familiale ou amicale (un exemple : tu es invitée à dîner, après l’apéro si tu es constituée comme moi tu n’as plus faim. Tu fais quoi ?? tu restes devant une assiette vide – mal élevé et désagréable – tu refuses une invitation ? tu ne manges pas pendant les 48h précédentes pour être affamée ?) et il y a une chose dont tu n’as jamais parlé. L’alcool. On fait quoi de l’alcool là dedans ? parce qu’on peut voir du vin, pas mal de vin (j’adore le bon vin) et ne pas être rassasié pour autant ! en revanche c’est pas mal calorique…
Peut-être que tu es « contre » raconter les détails pratiques de ce suivi parce qu’ils ne peuvent pas se ressembler d’une personne à une autre, mais je suis très intriguée !
(pour les cuisses qui frottent, moi j’ai un truc qui marche super bien pour moi le déo bille antitranspirant sinon c’est plaques rouges assurées puis marche en canard pendant 1 semaine !)
Mais il faut boire du champagne, ma chère, et du Corbon!
J’aime beaucoup le commentaire de fin!
Y’a pas de bons pains au chocolat chez moi, là-bas très loin 🙁 Bouh 🙁
youhou c’est le retour de la part de flan 😀
Je m’étais fait la même réflexion en lisant les différents articles sur Zermati.
J’ai l’impression en lisant Caroline que soit on mange parce qu’on a faim (et c’est bien) ou on mange parce qu’on est mal dans sa peau et qu’on veut compenser quelque chose, se remplir…(et c’est mal).
Alors quand on a juste envie de se faire plaisir en mangeant quelque chose de bon, c’est quoi ?
C’est vrai en réfléchissant des fois on se dit qu’on n’a pas vraiment faim mais c’est tellement bon, qu’on a juste envie de se refaire un peu plaisir en en reprenant.
Cela dit je pense que chaque cas est personnel, qu’il est difficile de comprendre la « méthode » Zermati de l’extérieur et de généraliser.
Caroline, en lisant ton post sur les cuisses qui frottent, j’ai eu la curiosité de découvrir tes premiers posts. C’est très intéressant de constater la maturité du style gagnée en 4 ans et demi.Ce qui confirme l’adage : « c’est en blogant qu’on devient blogueuse »