Hier plusieurs questions m'ont été posées dans les commentaires qui appellent des réponses assez développées. Hélas, je dispose environ de trois minutes et 12 secondes pour écrire ce billet, donc je ne saurais que trop vous recommander, pour plus de précisions, d'aller farfouiller dans mes billets zermati et moi dans lesquels j'ai déjà abordé nombre de ces topics. Ce billet là résume plutôt bien tout ça.
– Comment fais-tu chez des amis, c'est impoli de ne pas manger si tu n'as pus faim après les pringles ?
Réponse: je ne sors pas tous les soirs, loin de là. Par conséquent, lorsque que je suis invitée, je bannis toute notion de restriction. Je me dis que ce soir là est particulier et que tout est permis. J'y vais en ayant faim, parce que l'idée c'est d'apprécier ce que je vais manger. Si je cale au dessert, je ne me force pas non plus. Et le lendemain ? Le lendemain, je ne me pèse pas, parce que je sais que j'ai probablement pris un kilo – en cas de gros lâchage – et que ça va me miner. Et je fais donc confiance à la REGULATION. A savoir que naturellement, je vais avoir faim plus tard et probablement moins que si je ne m'étais pas enfilé une fondue au fromage ET un vacherin la veille. L'objectif de cette thérapie, me disait à chaque séance le docteur Zermati, n'est pas de se désocialiser.
– Et l'alcool ? Qu'est-ce que t'en fais de l'alcool ?
Réponse: Un peu la même que la précédente, je ne picole pas tous les soirs. Par ailleurs, en ce qui me concerne mais là c'est peut-être une curiosité de la nature – cette truie -, l'alcool me coupe l'appétit. Qui boit dine, en gros. Mais encore une fois, à moins de boire un litron par jour – et là je crains que votre problème ne soit pas spécifiquement celui de la nourriture – l'alcool n'est pas un problème, justement.
– Mais quand on a envie de manger simplement pour se faire plaisir ? Pas par faim mais pas non plus pour se gaver ?
Réponse: Et bien on le fait. Le docteur Zermati est formel là dessus. Il faut aussi savoir manger quelque chose sans faim et sans culpabilité. Pour ce faire, il faut DECIDER de ce qu'on va s'offrir, s'asseoir en face de son petit plaisir et le déguster. A savoir, le manger lentement mais sûrement, en savourer toutes les subtilités de goût. C'est dingue mais en général, la moitié de l'aliment choisi suffit.
– Mais dans la journée, tu manges quoi exactement, alors ?
Réponse: ça dépend, ça dépasse. Un croissant le matin, une assiette de pâtes à midi ou un club sandwich/frites, ou une salade, bref, ce qui me fait ENVIE. En général, pour clore mon repas, un carré ou deux de chocolat. Le soir, ce qu'il y a dans mon frigo, riz, pâtes, courgettes, quiche, que sais-je. Avec un morceau de fromage, un yahourt ou un fruit. Et mon carré de chocolat, pour finir sur la note sucrée dont je ne me passe pas. En gros, je mange comme avant, mais moins, parce que plus jamais ou presque devant la télé ou en lisant. (le mal).
Voilà pour aujourd'hui !
C’est clair ! …. Clair aussi que cela te réussit.
Je pense que cela me conviendrait mais j’attends des jours meilleurs pour « tester ma faim »
Ah les jours …. MEILLEURS …..
Merci Caroline pour ces conseils.
Pour la petite histoire, j’ai vécu une adolescence un peu similaire à la tienne je pense, au niveau des réflexions, du mal-être. Sauf que cela n’a jamais été pris au sérieux par mon entourage et que je n’avais pas rencontré de nutritionniste avant l’année dernière (suite à une très grosse prise de poids) qui ne me convenait absolument pas.
Et puis tu as raconté ton expérience avec le docteur Z. Et j’ai emménagé à Paris pour le travail. Et j’ai à mon tour poussé la porte du docteur Z. Tes récits m’ont rassurés à chaque étape sur mes doutes.
Alors encore une fois : MERCI !
Merci pour ce billet, Caroline…
Je constate que j’applique en grande partie tous ces principes, mais je ne perds pas… C’est la vie comme on dit ! 😉
Manger en lisant, c’est le mal?…Bon alors mon p’tit dèj doit aller directement dans mes fesses!C’est pas faux en plus, je sens bien que je me sens moins vite rassasiée quand je fais autre chose en même temps que je mange mais depuis que je suis en âge de lire, je lis tout ce qui me tombe sous la main…!
Sinon ils me semblent très sains et finalement assez simples ces principes, ça change de la chronobiologie et tous ces autres trucs!
Bonjour,
Tout ça paraît simple et plein de bon sens. Même si moi aussi j’aurai le plus grand mal à lâcher mon libé au petit déj, voire mon Elle – ou ma radio, ou rarement la téloche – lors des déj solitaires !!!
Mais pourrais-tu (sans te commander !!!) aborder aussi les conséquences de ce changement physique dans ta vie : c’est quand même un sacré bouleversement, non ? Ou pas, en fait ? Ou que joyeux, que positif ? Si j’en crois mes expériences passées, l’ampleur de ce changement peut faire peur au point de faire très vite machine arrière et de regrossir pour redevenir la fille qu’on a été si longtemps ?… (bon j’avoue, je suis en analyse !!!). Je suis de plus en plus tentée d’appeler le Dr Z, mais j’aimerais savoir si son accompagnement se fait « jusqu’au bout »…
Merci,
Caroline.
P.S. Tu as arrêté tes séances ? Si oui, l’absence du regard de Zermati ne t’a pas fait déraper du tout ?
J’aime bien ce terme de régulation. Même si je n’avais que 4 kilos à perdre depuis des lustres, c’est à toi que je dois de les avoir perdu ! Cette notion de manger quand on a faim m’a permis de supprimer la deuxième tartine du matin que je mangeais par habitude !
Et puis c’est important aussi cette notion de désocialisation ! Par conviction je ne mange plus de « mammifères », mais justement pour ne pas me désociabiliser complètement je continue à manger un peu de volaille, difficile de dire non rien !
T’aurai vu la tête de ma copine dimanche quand j’ai dit non à sa côte de boeuf ! Je ne parle jamais de mes choix, justement pour éviter que l’on me dise « et alors le cri de la carotte qui agonise ! »
Bonjour !
Alors moi j’ai juste une dernière question : quand le petit plaisir, c’est justement de laisser fondre un carré de chocolat sur sa langue, les pieds dans une grosse couette, le nez dans un super bouquin, au coin de la cheminée ? Un peu comme la clope qui accompagne la fin d’un bon repas entre amis .. une mauvaise habitude à perdre ? Mais, et le plaisir bordel ^_^ ou plutot, les plaisirs … si le plaisir c’est d’en associer plusieurs justement … tous les plaisirs ne sont ils donc pas compatibles ? Je te taquine bien sûr ! un moment de plaisirS sera régulé par ma suite, si j’ai bien compris ?
Et sinon, cette petite tatin m’a l’air très sympa … tomates et tapenade ?
bonne journée !
Salut Caroline bis,
Je ne suis pas Caroline mais comme j’ai une expérience similaire à la tienne : moi aussi en analyse je me demandais si ce bon Dr Z. un tantinet comportementaliste conviendrait à mon parcours… qui plus est je me disais que je me débrouille toujours pour regrossir afin de ne pas être trop bien dans ma peau (et ça selon moi c’était du ressort de l’analyse avant tout)… et puis je me disais que 2 thérapies en même temps c’était beaucoup! et pourtant j’ai poussé la porte de dr z. et je n’ai pas été déçue… je n’en suis qu’à 3 rdv mais chaque visite est différente, adaptée à la problématique de chacun (certes il y a des points communs entre ce que Caroline raconte et ce que j’expérimente mais beaucoup de différences). Ce qu’il semble me proposer c’est un accompagnement avant tout… à mon avis jusqu’au bout car l’idée c’est de trouver un équilibre à vie! C’est de découvrir ce qu’il y a de comportemental dans notre dysfonctionnement vis à vis de la bouffe tout autant que ce qui est psychologique…
Merci encore pour toutes ces informations!
Moi aussi je me demandais si ta thérapie avec Doc Z était terminée ou si tu le voyais encore…
Biz
Je lis ton blog chaque matin … Un vrai régal !!! Merci à toi :o)
Hier tu m’as donné envie avec ta fameuse boulangerie… Ce matin, je me suis achetée un pain au chocolat ET une petite brioche. BONHEUR ! Mais il faut préciser que j’avais faim, et pour cause, je n’avais pas encore eu le temps de prendre mon petit dej…
100 % d’accord avec ce Zermati, qui n’a pas l’air d’avoir volé sa notoriété, il faut manger à sa faim, selon sa faim et quand on a faim. Ecouter son corps c’est la clé, je pense, pour garder un poids stable. Et en +, psychologiquement, on se sent beaucoup mieux que lorsqu’on est obsédé par la bouffe (ce qu’un régime me provoque à tous les coups pour ma part…)
Hmmm te lire chaque matin, c’est mon petit plaisir quotidien ! D’où vient cette divine photo? De quel mets s’agit-il? Très belle journée !
Bonjour!
Je suis cette méthode depuis 1 semaine, dans le but de me réconcilier avec la nourriture. Mon souci, c’est que je ne réussis pas à me détacher de la balance, à ne plus me focaliser sur ces chiffres! J’espère que le Dr Z. parle de ça dans son livre!
Pour l’alcool tu me rassures, j’ai la même sensation.
Les questions qui te sont posées, laissent penser que ces personnes sont en restriction cognitive, notamment la dernière. Parce que le plus important n’est pas ce que tu manges. Ce n’est pas ça le « secret ». En plus ça ne peut pas être applicable à quelqu’un d’autre puisque chacune doit garder ses habitudes alimentaires.
Ton blog m’aide vraiment beaucoup en tout cas, parce que tu donnes des notions pratiques qui n’apparaissent pas dans le livre. Tu as des réponses concrètes du Dr. Z. à des questions que je me posais aussi. Genre le repas de Noël (même si j’ai le temps lol! Mais ça s’applique aussi aux autres évènements comme un anniversaire).
Bonne journée!
Depuis que je teste plusieurs restos par semaine les kilos s’accumulent et maintenant (sûrement un peu grâce à tes posts sur Z) je m’écoute. Tout simplement. J’ai faim ? Je mange. J’ai pas faim ? ben je mange pas. Et quand j’ai envie de me faire plaisir hop une part de fondant comme à l’instant. Résultat : – 4 kilos en 6 mois sans aucun effort (un titre à faire pâlir les rédac de ELLE ahahaha) biz à toutes !
Finalement, peut être que prendre le temps est une des solutions. Prendre le temps de s’écouter, de manger. De ne pas faire 2 choses en même temps… Moi qui adore lire en mangeant…
tu veux dire que tu ne te nourris pas de légumes, poisson bouilli? ))..ça change !
Juste pour apporter une pierre à l’édifice Zermatien.. Grâce à toi Caroline et au bouquin de Zermati, j’ai adopté la « méthode » depuis quelques mois – le 20 décembre exactement, il y a des dates importantes dans la vie :-)) – et je me suis délestée de 11 kg sans me faire mal, en mangeant mon Milka et tout ce dont j’ai envie QUAND J’AI FAIM.. Cela semble si évident pourtant.. Mais pas simple au départ de ressentir la satiété.. et même si on la ressent de la respecter !
Bref, s’écouter, écouter son corps et lui faire confiance, c’est bien les enfants !!!
J’en apprends beaucoup sur la façon de faire du Dr Z. depuis que je lis ton blog (et ça fait un baille!) et j’adhère totalement!
J’aime aussi ton ton décalé, ne change pas!
Je me demandais, elle a été prise où la photo qui illustre ton post? Car c’est drôlement alléchant!
Bonjour Caroline .
Tout d’abord je tiens à te féliciter pour ton blog . Des mois que je te lis , tu es une bouffée d’oxygène , un rayon de soleil …pétillante , amusante , .. bref j’arrête , non je ne veux pas de chèque rassure toi !!!
Moi je voulais juste savoir si tu avais fait un peu de sport pour accompagner ton parcours zermatien ?
Merci à toi pour ta réponse et surtout pour ta bonne humeur contagieuse .
@ Naf
Merci de ta réponse à mon comm. Décidément, c’est convaincant. Je crois que je sauterai le pas à la rentrée… (je ne me sens pas du tout capable de suivre la « méthode » sans encadrement).
Bonne journée à toutes.
@ Caroline bis
Avec plaisir! néanmoins tu peux éventuellement commencer à appeler son secrétariat maintenant car ce n’est pas facile d’avoir une place (perso j’ai dû relancer plusieurs fois pour enfin avoir un rdv)…
Moi si j’avais la chance d’habiter Paris , je sauterais le pas tout de suite .
Mes finances devraient s’améliorer sous peu et j’espère pouvoir aller le voir . Je suis prête à faire le trajet en train de ma campagne profonde et affronter le monde cruel de la SNCF et des changements de train et des attentes interminables dans les gares …
En attendant je vais essayer de me débrouiller par moi même …
Merci beaucoup pour toutes ces précisions et pour le temps que tu nous consacres
Pour ma part et ce que j’en ai compris, je ne pense pas que cette méthode puisse donc être appliquée à tous. Je me vois mal en tant que Maman au foyer, ne pas manger avec mes enfants à midi ! Or je n’ai jamais faim à midi car comme j’écoute mon rythme naturel de faim, je prends mon petit-déj vers 9h30/10h même si je suis levée à 6h30.Du coup d’après Zermatti, je ne devrais pas manger à midi avec mon mari et mes enfants et déjeuner vers 16 h quand mon ventre crie famine : parmentier de canard pour moi et tartine de nutella pour ma Pupuce. Trop compliqué quand on partage tous ses repas avec sa famille.
Mais bon ravie de voir que ça marche pour certaines.
allez je répète, les protéines sont mes amies 😉
C’est exactement ce que je me disais ce midi quand j’ai fait manger mes filles à 12h et que moi j’ai mangé à 14h car pas faim avant .
C’est vrai , c’est pas facile de « subir » la pression familiale mais je pense honnêtement que si j’arrive à passer outre les réflexions du zome et de la meute , cela ouvrira la porte à d’autres prises de positons de ma part .
Car après tout , je vois pas en quoi cela les gênerait !!!
Ca ne fera pas de moi une mauvaise mère , ni une mauvaise épouse !!!
Par contre , ça j’en suis sûre , cela fera de moi une femme plus épanouie si j’arrive à « imposer » mes envies et mes désirs .
Valérie,
je ne suis pas encore très forte en zermatage mais l’idée est dans un premier temps d’expérimenter la faim (quitte à se décaler du reste de la famille) puis peu à peu naturellement les quantités ingérées pour chacun des repas permettront de se réguler au moment des repas… donc pour toi c’est peut-être, à terme, d’avoir un petit déj. moins consistant qui te permettra d’avoir faim en même temps que tes enfants…
Ben au contraire, je pense qu’en tant que femme au foyer c’est plus simple. Manger du parmentier de canard à 16h en expliquant « je n’avais pas faim à midi » à ces enfants (et ainsi montrer aussi que c’est pas parce qu’on ne mange pas ou peu à midi qu’on baffre des cochonneries toute la journée pour compenser) … alosr que sortir son barboton d’agneau en pleine réunion de boulot c’est plus compliqué (à mon sens)…
Merci de ces réponses (by the way c’est moi qui avais posé la question sur l’alcool je dois passer pour une grosse pochetrone ! lol !) en fait le truc c’est qu’on m’a tellement mis dans la tête que 1 verre de vin (ou de champagne !) = 1 dessert que je me demandais comment la gastronomie (et donc les vins associés, même si ce n’est pas tous les jours !!) pouvaient être compatibles avec cette approche. Surtout que moi ça ne me coupe pas trop l’appétit 😉 Bref, je comprends que le Zway est une route personnelle où il faut plus s’écouter que suivre des règles… reste à savoir s’écouter…
La grosse question que je me pose en fait en vrai, c’est pas l’alcool c’est plutôt « mais tu fais quoi à la place ». Parce que la vérité c’est que je mange pour m’occuper. Et pourtant je pourrais être du genre overbookée… Va comprendre. Mais le soir dans ma cuisine, c’est une occupation. Comme descendre acheter une pomme. Pff.
Rhoooo je pars m’occuper un peu, repassage , litière du chat et remettre(tenter de remettre) la chaine du vélo de ma fille , bref que du GLAMOUR , hein et voilà 3 réponses à mon com’
D’abord merci ça me touche( suis sensible, moi). Mais ma maison ne va t’elle pas se transformer en self( enfin self, je m’entends c’est bibi qui cuisine et nettoie) si chacun mange uniquement lorsqu’il a faim ? Parce qu’après tout si c’est valable pour moi( pour vous), pourquoi cela ne le serait-il pas pour les autres membres de la famille ? Et le partage du repas ? Je sais c’est démodé, mais le principe me plait bien ( surtout avec un ado qui commence à vivre sa vie). C’est un peu ma valeur refuge.
Sinon, réponse à Nathilou, je rigole encore de t’imaginer avec ton gigot en réunion !!!
Vous me faites du bien, les filles !!!
Contente de t’avoir fait sourire !
D’expérience :
– petit à petit les choses se régulent d’elles-même et on finit par manger à des heures « sociales » donc le côté SELF ne dure qu’un temps somme toute très court
– il m’arrive TRES souvent de ne quasi pas manger le soir, ça ne m’empêche pas de m’assoir avec tt le monde et de discuter en ne mangeant que le 1/4 de ce que mange les autres, ou même rien.
ENFIN des billets Zermati! Je les attendais avec impatience! Merci de repondre a nos questions et notre curiosite. Encore un billet, avec des reponses aux questions ci-dessus, yes pleaeaeaease!!, car j’ai les memes questions pour toi…
Désolée je n’ai pas pu venir avant vous répondre et je n’ai pas de temps pour le faire maintenant. Si ça vous va, je vous fais un billet avec vos questions et mes réponses vendredi. Demain, vous saurez d’où viennent ces mignonnes tatins ! Teasing teasing…
laetitia, nos grands esprits se sont rencontrés !!!
Hum… Les exemples de ce que tu manges m’intriguent…
Je croyais qu’avec la méthode Zermati, le corps, libéré de la notion de culpabilité et sûr de ne plus être privé à l’avenir, allait naturellement vers les aliments dont il avait besoin. En gros, qu’après 5 jours de chocolat/frites, on risquait d’avoir naturellement envie de steack haché ou fruits ou que sais-je.
Mais là, si les quantités ont diminué (ce qui explique ta perte de poids, au final), tu dis manger « comme avant ».
Donc ton corps ne t’envoie pas de signaux différents? Tu as toujours envie des mêmes choses qu’avant, même si elles ne sont plus « diabolisées »?
En gros, tu manges ce qui te fais envie sans grossir. C’est génial, mais je me demande : et au niveau santé? Quand bien même on ne grossit pas, est-ce vraiment une bonne chose de ne manger que ce qui nous fait envie? L’équilibre alimentaire, d’un point de vue santé, et non poids, serait-il donc un concept inutile? Et les carences, toussa toussa?
Je suis curieuse de savoir si tu as eu l’occasion de parler de ça avec Zermati… Je ne suis pas une gourou du bien-manger, loin de là, mais quand même, ça me titille ce côté « no control » des aliments, hormis de leur quantité… (ou alors je me trompe complètement?)
Je pense que l’on peut partager autres choses qu’un repas dans une famille . Moi perso les miens sont toujours une source de stress alors …
Mais sinon je pense que le « décalage » ne dure qu’un temps et qu’on finit par se « recoller » au reste de la famile . Comme les bébés qui finissent par se caller avec leurs repas .
Génial!!!!!
« mais tu fais quoi à la place »
Si tu trouves , tu me le dis , c’est mon gros problème . Snifffffffff
Le pire , c’est que souvent , j’ai envie de rien sauf de manger . Et c’est là que Zermati en vrai il me manque , parce que trouver la solution toute seule , ben pas facile
Salut la racaille!
Heu, je voulais dire « mes ptites cailles! »…
Bon, je reste silencieuse depuis 2 ou 3 jours, mais c’est que… pas d’inspiration… en fait, je crois que ce probloc de bouffe et d’image de soi est encore trop compliqué pour moi…
D’un côté, je suis super contente de voir Caro s’éclater avec son look – voir une femme se mettre à s’apprécier, c’est vraiment agréable!
D’un autre côté, pour moi (et je l’ai déjà dit, donc moyen envie de répéter), les kilos de l’hiver et de son stress sont restés accrochés en grande partie, ce qui ne fait rien pour améliorer mon désamour de ma petite personne…
J’essaie de « dédramatiser », car je me dis que, voilà, c’est moi, et que, vraiment, le 1000e régime, pas possible, et fuck les gazelles – ou plus exactement, fuck le diktat qui dit qu’elles seules ont droit à la considération…
Mais quand je vois mon paquet de cellulite, je me trouve – désolée du terme – inbaisable, ce qui ne fait qu’alimenter (oui oui) ma trouille de la rencontre…
Et, rien à faire, quand j’achète par exemple mes tartelettes choco-noisettes de chez Casinoche, vendues par 2, et bien il y a extermination généralisée… Impossible d’en garder une pour le lendemain. Et mes « ptites douceurs », c’est loin d’être uniquement le mercredi…
Alors je me dis que, quand je serai installée dans mon nouvel appart, oui, peut-être qu’il faudra que je songe effectivement à aller voir un pote à Zermatoche (moins cher)… mais rien que l’idée de faire tous ces « exercices », ça m’énerve…
Y a du boulot…
(et de la tartine à lire!! Allez, je me tais)
NB: par contre, pour le petit-déj, pas de problème – un bon jus d’orange et j’ai plus faim!! Sauf quand je vais avoir un rencard genre banque ou autre et que je sais que mon ventre va se mettre à grouiller méchamment en plein milieu… alors je mange un truc quand même…
Eh bien tu vois Rondelette, j’avais ce genre de souci avec les cochonneries style Nutella, ou la crème glacée Haag bidule. Le pot y passait dans la journée. Sur ce coup-là ce n’est pas Zermati qui m’a aidée, mais Apfeldorfer. A la base c’est la même méthode, mais Apfeldorfer appuie beaucoup plus sur le côté psy. Il dédiabolise les aliments.
Alors moi je te déteste Caroline, parce qu’enthousiasmée par cette nouvelle sérénité face à la bouffe (un Graal pour moi) me suis décidée à appeler le secrétariat du gros pour avoir des adresses de patriciens et pas un chez moi, le seul qui était là par à la retraite…alors je trouve que c’est déjà difficile si en plus on n’est pas aidé… 🙂 En réalité j’aime beaucoup tes billets zermatage et tu as l’air d’être tellement bien dans ta peau en ce moment que ça donne envie.
Ma Rondelette, je vais tenter de dédramatiser avec toi vu que j’en suis quasi au même point.
Malheur…mes 4 paquets de pim’s (vive les promos et la caution du « j’ai 3 enfants moi madame ») ont fait 2 jours…et mes enfants n’aiment pas les pim’s.
Bon voilà quoi, c’est super de voir que ça marche et de comprendre comment ça marche le zeratage, mais nom de nom, quand est-ce qu’il va viendre ce putain de déclic qui me fera arrêter de noyer mon chagrin dans la génoise couverte de marmelade orange sous chocolat noir hein?
En attendant, j’ai plus grand chose pour me saper sans ressembler à une caillette dans sa crépine (très ardéchois, très bon, mais pas très glamour), et j’ai rien trouvé de mieux que de revenir des soldes avec…DES CHAUSSURES.
Je suis incurable.
Rondelette, you are beautiful in every single way, comme a dit la grande philosophe Christina A. (ou son parolier, je sais pas).
je suis évidemment très séduite par la méthode Zermati, qui semble fonctionner et être frappée au coin du bon sens et de la nature. cependant, je me pose deux questions, en espérant que caroline, ou quelqu’un d’autre,pourra m’y répondre.
La première, bassement matérielle mais quand même: combien ça coûte une séance chez Zermati?
la deuxième, rapport à la question des repas familiaux. Pour moi, c’est un gros problème, car si je ne mange que lorsque j’ai faim, je ne mange pas le midi. Si je mange à 15h, je n’ai pas faim le soir pour dîner en famille. La tête de mon mari si je lui dis, vas-y mange, je te regarde, je n’ai pas faim… Comment on fait?
Je dois dire que j’ai déjà tenté, toute seule, le conseil zermatien, manger quand on a faim: résultat, je me rends compte que j’ai rarement faim, en fait, et 4 kilos perdus en 2 semaines…Mais, intenable en famille, surtout pendant les vacances scolaires…Et si jamais mon mari se met en tête de s’y mettre aussi, je vois d’ici le bazar! Quelqu’un a-t-il des suggestions?
Caroline a aussi ecrit la-dessus, Ce’Nedra – elle-meme se posait les memes questions, et finalement elle s’est rendu compte qu’elle mangeait aussi beaucoup de fruits et legumes, voire plus qu’avant. Et Apfeldorfer dit que notre corps a une grande tolerance pour les trucs pas 100% dietetique. Le truc c’est q’il faut absolument passer par ‘ne pas se priver, manger ce qu’on aime’ avant de pouvoir ensuite manger plus equilibre. Ca se fait sur plusieurs mois, mais pas de panique, on mange quand meme sain par moments, et ca suffit a notre corps. Pas de carences mortelles tout d’un coup!
Ca faisait longtemps que je voulais ecrire un commentaire et surtout que je voulais te demdander ‘comment ca va avec Zermati?!’! Tu m’as devancee!! (De qqs jours – j’allais le faire, oui oui!) Je lis 2 livres d’Apfeldorfer car le livre principal de Zermati n’est plus en stock chez Amazon (j’habite en Angleterre), ils sont super aussi, mais cela fait des annees que j’essaie cette facon de manger intuitive. Le seul progres (mais pas des moindres j’en conviens) est que je ne suis plus obsedee par la bouffe. La perte de poids, elle, bof – j’ai reussi a perdre 4 kg sans efforts, puis suis tombee enceinte, et meme si j’ai tout reperdu tres vite (je n’avais pris que 10kg, un exploit en soi vu mon passe!) (nos filles n’ont que 3 mois d’ecart) j’ai bcp de mal a me ‘remettre dans le bain’. La maternite m’a bouleversee, bcp de choses a penser et regler avec le passe. Maintenant je me sens plus forte, et je dois absolument te dire que tes billets sont ce qui m’ont decidee a m’y remettre serieusement – car OUI ca marche!! Et une de mes amies, une certaine Caroline aussi, en est la preuve aussi. Vivent les Carolines!
Enfin je voulais aussi te dire que souvent je me demande ‘mais comment fait-elle pour gerer tout cela avec 3 enfants, un boulot prenant etc.’ Eh bien c’est fort gentil a toi de nous avoir eclairees l’autre jour en nous disant La Verite – tu fais bcp de sacrifices, tout n’est pas parfait. C’est bien cela la vraie vie, malgre les blogs et les apparences. On fait tous ce qu’on peut, on fait aller, et rien n’est parfait (un autre probleme avec lequel je me bats regulierement, en plus des emotions et du passe!) Merci Caro!!!!!!! Et continue de partager tes experiences Zermati. Tu n’as pas idee de combien de personnes tu aides et encourages indirectement!
moi aussi, tes articles sur zermatti m’ont interpellée, une intuition que c’est la bonne méthode, mais dur de venir à bout des mauvais réflexes! j’ai le livre sur ma table de nuit, un n° d’un psy du GROS tout près de chez moi…reste à prendre le tel! en tout cas merci
Coxinell, pourrais-tu dire quelques mots sur l’approche d’Apfeldorfer ? Je suis vraiment intéressée…
Merci 🙂
Moi je dis: mieux vaut acheter et lire le livre, Celine. C’est tres dur de resumer l’approche d’Apfeldorfer car c’est qd meme tres proche de ce que dit Zermati et, donc, ce que raconte/resume ici Caroline. Il faut apprivoiser la nourriture, passer par une consommation ‘consciente’ de tous les aliments qui te font plaisir (dont tu PENSES que tu ne peux te passer! L’experience peut ensuite te faire prendre conscience qu’en fait tu n’aimes pas! C@est fou mais c’est vrai!), les uns apres les autres, jusqu’a ce qu’ils soient tous ‘apprivoises’, ‘legalises’, jusqu’a ce qu’un morceau de chocolat soit l’equivalent d’une pomme, c’est-a-dire que tu penses au chocolat en termes de nourriture point, comme tu penses aux haricots verts ou a la pomme en termes de nourriture. Ni mal ni bien, juste de la nourriture. Me trompe-je, Coxinell, Caro?
Et Caro, encore une question STP: sans que tu te sentes obligee d’afficher les chiffres, continues-tu a perdre du poids? Il me semblait que tu avais atteint un pallier, et maintenant tu as l’air de dire que tu as encore perdu? Et surtout, te peses-tu encore tous les jours? Je suis surprise que tu fasses cela, car il me semblait qu’une des premieres choses a faire qd on suit une pareille methode etait de jeter la balance. Moi je l’ai mise au grenier en avril (j’ai des periodes ou elle reste au grenier et des periodes ou elle reste sous mon lit, utilisee environ 1 fois par semaine, mais maintenant je crois bien qu’elle va rester au grenier pour de bon!) et me porte bcp mieux depuis. Car en fait, 1 kg de plus ou de moins, ca ne change rien. C’est plutot la dizaine qui compte. (Pour info, je fais environ 74kg, donc je ne suis pas obese, mais j’ai bel et bien environ 15-18kg de surplus.) Et comme on ne perd pas 10kg tous les 2 jours, ca ne sert a rien de se peser.
Enfin, ma derniere question, car c’est la que le bat blesse chez moi: je me suis rendu compte qu’en fait au fond de moi/au niveau inconscient, je ne VOULAIS pas perdre de poids, car ca voulait dire acquiescer a ce que pense la societe, mais surtout a ce que pensent et veulent mes parents. Du coup des que je perds, je panique inconsciemment et je reprends en 2 jours en mangeant comme une affamee (tout en etant consciente que je n’ai pas vraiment faim et que ce n’est que la compulsion qui parle!)! J’ai *l’impression* (peut-etre me trompe-je!) que ca a ete pareil pour toi a une periode de ta vie mais que maintenant tu as surmonte le probleme. Comment as-tu fait?!?!? Suite a une petite gastro, je trouve que j’ai un peu maigri ce matin en me regardant dans le miroir, mais tout de suite je me suis dit ‘On s’en fout, on ignore, tu es bien de toute facon, quelle que soit ton apparence, quel que soit ton poids.’ Est-ce la le genre de commentaires que tu as du te dire, te repeter, pour ‘oublier’ que tu maigrissais et ne pas saboter tes beaux efforts?
Voila, c’est tout, je m’arrete!!
@ Coxinell, MaLulu @ NeP: merci, les filles, je ne suis pas repassée par ici hier soir, because chaleur, ma soeur (et tartelettes choco-noisettes x 2 après tortilla chips, yes!)… une looooque humaine!! Vous êtes cool!
C’est vrai, j’ai oublié de dire que je ressentais ça quand même: la part de liberté face à la nourriture que j’avais perdue au fil des ans!! Du coup, des effluves d’insouciance me traversent parfois, j’ai l’impression par moment d’être à nouveau étudiante (douce époque à laquelle je bafrais sans prendre le moindre poids!) – et oui, je peux manger une pizza ou des frites, youpi! Même que certains commentaires hier m’ont rappelé l’esclavage, du genre « tu bois de l’ALCOOL?? », « et les repas de famille??? », « comment faire ci… » Ces questions-là me font ressentir toute la violence qu’on a pu associer au fait de manger (au point qu’une fois, une collègue, me croisant dans le couloir une pomme à la main, me pointe du doigt et dit « PRISE EN FLAG' »!! Elle avait beau plaisanter, j’ai trouvé ça très symptomatique de ce nouvel interdit alimentaire!!)…
Donc, bref, je sais pourquoi je mange trop – d’une part, j’ai toujours pas mal mangé, ce qui pourrait illustrer le fait que, oui, on est un peu « programmé » dans un sens; d’autre part, je suis gourmande, mais je sais aussi que la bouffe constitue une forme de « douceur » et d’apaisement… Je vis seule, pas de câlins, gros dégoût de moi, grosse difficulté à avancer dans ce domaine et à m’affirmer à tous les niveaux… Bref, pas de gros mystère pour moi, mais voilou… alors, oui, se bouger… ça prend du temps…
My Lulu, pour ma part, eu égard en plus à ma blafarditude, j’ai l’air d’une grosse poule plumée!! Et je connais bien le coup des shoes!! (d’ailleurs, il m’en faut!)… c’est quand même moins confrontant à essayer que le reste!! Mais j’ai envie de nouvelles sapes quand même, parce que j’en ai marre de mon éternel look… Allez, on peut le faire!! (je dis ça tant qu’il y a pas de miroir en pied en face de moi)
NB: oui, enfin, « liberté face à la nourriture » – effectivement, réaliser qu’il n’y a pas d’interdits, c’est libérateur!! Le bémol, c’est quand même pour l’instant ma récurrente incapacité à me fixer des limites!! Même si, oui, j’ai régulièrement envie d’autre chose – crevettes, fruits, etc. Et si parfois, il m’arrive de trouver le Nutella trop gras (cela dit, je n’en ai pas racheté depuis des semaines)…
La lecture de son livre « maigrir c’est dans la tête » m’a fait changer mon rapport aux aliments tabous. Je l’ai lu il y a très longtemps (2 ou 3 ans) et je me surprends encore aujourd’hui à avoir 4 tablettes de chocolat dans mon placard non entamées, qui sont là depuis au moins 3 mois! Avant, je mangeais le chocolat par moitié de tablette.
La clé, je crois, c’est qu’il te fait prendre conscience que demain tu en auras encore du chocolat. Selon lui (si mes souvenirs sont bons), c’est la peur du manque qui fait qu’on se jette dessus.
Je me rappelle qu’à l’époque, je trouvais le discours d’Apfeldorfer plus doux, moins « rentre dedans » que celui de Zermati. A mon avis, l’approche de l’un parle mieux aux unes, et l’approche du 2nd parle mieux aux autres. A mon sens, ils sont complémentaires.
Là je relis Zermati et ensuite, je relierai Apfeldorfer.
La peur du manque a l’air d’être profondément ancrée, chez moi… :S
Oui, tiens, je vais râler, il aurait fallu une rubrique spéciale pour le docteur Z ! 😉
Plus sérieusement, je suis persuadée que le docteur Z, c’est LA réponse à pas mal de mes questions et de mon passé de ronde, plus ou moins ronde… Carrément ronde. J’avais maigri avec lui, sans souci. J’ai repris des kilos en l’oubliant un peu…
Faut que je recommence. N’empêche, merci de cet bel article.
Kalispera,
Alors je n’ai pas vraiment l’habitude de poster ici mais en tant qu’ex grosse, ex obèse même on peut dire, mais je voulais partager mon expérience avec Rondelette et vous toutes toutes.
Je peux dire qu’avec X régimes faits depuis mes 18 ans (j’en ai 44 aujourd’hui), j’ai perdu – et repris- des quintaux. Je ne les détaillerai pas puisque j’ai repris ce que j’avais perdu à l’époque.
C’était lié à une histoire familiale un peu compliquée, avec une peur de l’abandon et du vide énorme. Je mangais pour me remplir, pour ne pas ressentir, pour me calmer, me consoler… J’ai mis des années à comprendre ça, je continue à y travailler d’ailleurs et j’avance, je m’apaise.
J’ai appris aussi à me nourrir d’autre chose que de Nutella, de speculoos ou de fingers au chocolat blanc : une « vraie » discussion, une chanson qui me touche, un coucher de soleil sur la Seine… Quelquefois j’en oublie même de manger, c’est pour dire !
Et si je vais moins bien et que je me tape un paquet, voire deux, de gâteaux et bien je me dis que c’est aussi ma manière de tenir le choc ce soir là et j’arrête de penser au nombre de calories que je viens de m’enfiler. C’est la fameuse régulation dont parle si bien Caro.
Je m’accepte mieux aujourd’hui qu’il y a 20 ans, des fois il m’arrive de même de m’aimer, c’est dingue, non ? 😉
Oui, ça prend du temps mais qu’est-ce-que bien de grandir…
Hauts les cœurs les filles et belle soirée à vous,
Cathy