Hier soir, j'écoutais l'émission de Kathleen Evin sur Inter en faisant mes crêpes (45 au final et pas une de plus) (d'autant que je ne saurais expliquer pourquoi mais à chaque fois que je fais des crêpes je suis au bord du malaise vagal) (littéralement, je veux dire). C'était une rediffusion. Ce dont on se fout, d'ailleurs, mais j'aime bien être précise.
Il y avait cet écrivaine,Christine Montalbetti, dont je n'ai jamais rien lu mais qui a une voix incroyablement douce. Elle parlait de son dernier livre, "Une journée américaine", une sorte de road trip entre l'Oklahoma et le Colorado, d'un homme allant visiter un ami. Le bouquin a l'air bien, mais ce n'est pas de ça non plus que je voulais vous parler. C'est de ce qu'elle disait de l'amitié. Plus précisément du rapport au temps qu'entretient l'amitié. Le fait que qu'elle se nourrisse du temps qui passe, se solidifie, se stratifie (stratéfie ?) à l'usage.
Rien de bien révolutionnaire, mais ses mots ont résonné. D'autant plus que le week-end dernier fut fort en amitié et que les propos de Christine Montalbetti sont venus confirmer à postériori ce que j'ai ressenti alors. J'aime passionnément l'idée de l'amitié, j'aime aussi viscéralement cette magie que représente la possibilité d'une nouvelle amitié, quelque âge on ait.
Je me souviens d'une rentrée scolaire en CM2, où on m'avait séparée de toutes mes amies. J'en avais souffert du plus profond de mon être, parce que déjà, tout sauf une âme solitaire, j'étais heureuse en meute, avec un besoin presque pathologique d'être entourée. Je me souviens aussi de ma mère me consolant, m'expliquant que je me referais des copines, que j'étais encore petite, que la vie était longue et pleine de surprises. A l'époque je trouvais ça insupportable, l'idée même que l'on puisse remplacer des amies par d'autres. Et je n'y croyais pas, non plus, à vrai dire.
Aujourd'hui, je ne peux que constater à quel point elle avait raison, comptant parmi mes proches des copains vieux de vingt ou trente ans et d'autres tous neufs. Si je pouvais aller parler au creux de l'oreille de cette petite fille en larmes que j'étais alors, je lui dirais d'écouter sa maman. Je lui dirais aussi qu'en effet, la vie est pleine de surprises, des mauvaises, bien sûr, parfois, et puis des bonnes. Je lui dirais aussi que dans plus de trente ans, la belle Hélène, chérie puis passée directement en sixième et par le même coup perdue de vue, lui écrirait un mot par un drôle de canal qu'on appellerait mail, l'ayant retrouvée par le truchement d'un média encore plus étrange que le mail, un "blog".
"Te souviens tu de moi, ta première meilleure copine ? Ok, nous étions en maternelle, mais justement, ça compte double, non ?".
Je lui dirais aussi qu'on ne se choisit jamais par hasard, même à 4 ans. Parce que dans ce mail, elle décèlerait tant de points communs trente ans plus tard, qu'elle comprendrait qu'on ne fait jamais que devenir ce qu'on a toujours été.
Bonne journée.
Ben ce billet est magnifique. L’amitié est un sentiment tellement important. Moi je remercie chaque jour internet de m’avoir permis de retrouver mes amis d’enfance. Et comme toi, une amitié nouvelle me rend folle de joie. Merci Caro et bonne journée
Prem’s ??? wèèèèèèèèèèèèè
C est mignon commebillet! Emouvant aussi…
L amitie c est vital! Vivant a l etranger, je compte sur les doigts d une main les amis restes au pays. Certaines amities se sont finies et c est triste, mais d autres que je ne soupconnais pas si fortes ont emmerge, grace a ces media magiques qui aident a rellier les continents.
Et dans mon pays d accueil, c est tres drole de directement sentir si une amitie va naitre ou non des rencontres faites! Mais les liens crees avec les gens que je rencontre sont tres fort, parce que nous partageons des choses particulieres ensemble… Ca nous relie!
Ton billet me touche fort Caro car vendredi est nee une petite fille que j ai pu aller voir a la maternite. C est la premiere fois que je peux visiter une amie a la maternite (tout le monde a eu ses enfants apres que j ai quitte la Belgique)… Et cette petite fille que j ai tenu dans mes bras, elle etait le signe de l amitie qui me lie a sa maman. Une amitie fragile, particuliere et qui se cherche encore!
Parfois j aimerai deja savoir ce que toutes ces ebauches d amitie deviendront…
ah les prémices d’une nouvelle amitié ! c’est aussi bon que les débuts d’une histoire d’amour non ?
Et j’ai remarqué que c’était souvent (systématiquement ?) basé sur l’humour.
Superbe billet ce matin… Très émouvant!
Soit je ne commente pas, soit je fais un roman sur le thème « la perte d’amitié chez l’enfant ». Avec comme conclusion : « ne sous-estimons pas les conséquences, elle peuvent être bien plus grandes et traumatisantes qu’on ne dit, quand d’un revers de pensée d’adulte on se dit « Ils se feront d’autres copains » ».
Et en même temps, c’est vrai que cela peut permettre aussi de développer une vraie capacité de contact.
Et le fait que je me débatte avec ce sujet depuis plusieurs jours n’a évidemment rien à voir avec le fait que je ne commente pas ce matin… 😉
Eh bien voilà, d’habitude tu me fais rire et ce matin tu m’as fait pleurer… Mais c’est bien quand même. Merci Caro.
J’aime ces histoires d’amitié, ça me fout des frissons.
Je les aime encore plus que les histoires d’amour je crois…
J’ai aussi essayé de reprendre contact avec ma première meilleure amie, mais mon message est resté superbement ignoré. Je devais pas être inoubliable… 🙂
Au fait, bravo pour les 45 crêpes! Je déteste en faire, parce qu’on est obligé de rester devant la cuisinière au lieu de mettre la pâte une bonne fois pour toutes dans le four et d’aller lire un bouquin pendant une heure.
Respect!
Étrange… je viens de taper trois commentaires différents, et je ne me décide pas à en envoyer un…bon, je commente donc pour dire que je ne commente pas: ton billet du jour, comme le disait Claire, ouvre les vannes, et on aurait des milliers de choses à dire…
Merci en tous cas pour cette belle page, qui sera un de mes bonheurs de cette journée.
Un autre merci hors sujet: j’ai lu dimanche « Un long weekend » et j’ai beaucoup aimé.
Comme Cupicake… j’ai eu des déceptions. La pire ? une réponse de ma « meilleure amie de 3ème » pour me dire « je pars en vacances, promis promis je te réponds à mon retour ! » Ca fait 6 mois…
Aujourd’hui, j’ai appris à entretenir les amitiés, car malgré toutes leurs forces, elles ont besoin d’un petit coup de fil, d’un signe de temps en temps. Et depuis, j’ai certains amis depuis bientôt 10 ans 🙂
Il faut dire aussi qu’avec deux divorces/séparation en deux ans, on voit les choses autrement et un grand « ménage » se fait automatiquement, d’un côté ou de l’autre…
Un bien joli billet ! Moi j’étais plutôt exclusive et plus à l’aise dans des relations duelles avec mes ami(e)s. Et comme tu dis, il y a des amitiés vieilles de 20 ans et d’autres plus récentes.
Sans voix.
c’est tellement vrai !!!!! J’avoue que ce billet m’émeut, car l’amitié pour moi est quelque chose de très important et de tellement fort ! les relations humaines en général me passionnent, mais quand « l’essai se transforme » et qu’on sent qu’avec cette autre personne « y’a un truc », ça peut parfois être un bouleversement !!!!!!! J’aime ces rencontres, et parfois plus, que la vie nous offre de temps en temps !
Y’a un peu plus de 3 ans maintenant que j’ai retrouvé ma Meilleure Amie d’enfance, et après 15 ans de « séparation », j’ai d’abord été très contente de la retrouver, mais j’avais un peu peur de la revoir et de constater qu’on aurait plus rien en commun, que nos vies auraient pris des chemins trop différents,… J’ai vite compris tu as raison Caro, on ne se trompe pas sur les amis qu’on se fait, même à 4 ans ou à 6 ans et je n’aurais pu imaginer de meilleure Meilleure Amie d’adulte que celle de mon enfance !!!!!! je l’adore !
Merci encore pour ce billet, vive l’Amitié !
Joli texte !
Il m’a fait repenser à un bon moment : j’avais une super copine de maternelle, puis on a déménagé à une vingtaine de bornes et plus de nouvelles bien sur. (Je précise qu’il y a trente ans (hum voire plus), les moyens de communication n’étaient pas les mêmes, ça aide pas)
Au lycée, je me retrouve en seconde dans une classe plein de têtes inconnues et lorsque le prof fait l’appel et qu’il prononce nos deux noms, ces deux têtes qui se cherchent, c’était marrant !
BOn, c’est pas redevenu ma super meilleure copine pour autant, mais on s’aimait bien quand même !
Je viens de raccompagner une amie de 15 ans á l’aéroport avec sa famille…J’ai le coeur lourd après cinq jours passé avec eux (mais d’un autre côté on va pouvoir dormir cette nuit…).
J’ai été très déçue, lorsque nous sommes partis, de la vitesse á laquelle certains liens se sont distendus. Mais heureusement d’autres amitiés sont arrivées, beaucoup ont avortés du fait du départ des gens car une fois rentrés en France ils ont tôt fait d’oublier ceux sur place.
Mais c’est je crois ce qu’on appelle la vie.
Si ma meilleure copine à la maternelle me fait un signe maintenant, je sauterais littéralement au plafond ! Elle me manque tellement, son amitié me manque …
Un si beau billet …
Déménagements, exils, décès, font que quelquefois les longues amitiés sont chaotiques. Et puis, il y a la découverte de nouveaux amis.
La dernière découverte fut… ma cousine germaine, avec laquelle j’ai passé ma petite enfance et le début de mon adolescence. On s’est perdues de vue pendant 30 ans.
Et puis, elle est ici en vacances avec son mari, un petit miracle d’amitié. Comme si ces 30 années n’avaient pas existé. Bien sûr il faut mettre le disque dur à jour, mais on s’est retrouvées avec un réel bonheur. Les petits noms qu’on se donnait (non non pas question que je les dévoile), les fous rires, et puis nos maris sont copié-collé. Résultat, un rayon de soleil pour nous quatre !
Vive l’amitié retrouvée.
Et bien moi, ma meilleure amie était…un garçon.
On s’est vu, il y a peu, 18 années étaient passées par là.
On a retrouvé la même familiarité, les mêmes fou-rires mais pas la même sincérité ni la même profondeur. Tu as raison, Caro, une amitié ça se construit au fil du temps.
CQFD PDR
J’ai été une enfant solitaire, l’effet meute des enfants m’a toujours effrayé…J’ai un souvenir glaçant de ce que le groupe peut avoir de communautaire et de cruel: si tu es différent on se moque ou on t’ignore. Donc enfant, j’étais seule, l’amitié ne comptait pas bref à la limite de la sociopathe comme gamine, en fait j’avais un côté flippant certainement.
Mais ce long préambule pour dire que: l’amitié est surprenante because au cours de ces années pendant lesquelles la vie n’était que sombre chemin vers l’inéluctable, des enfants devenus ados puis adultes m’ont accompagné et illuminé cette vie que je trouvais si tiède voire insupportable.
Et malgré mon tempérament ronchon (mon mari dira casse-couilles), je dois admettre que sans ceux et celles (pff en fait, ma bande quoi!)qui font mes éclats de rire la vie serait vraiment plus triste.
Quel beau billet…
Quand j’ai quitté la France pour partir en Allemagne (où je vis toujours), je n’avais pas encore tout à fait 12 ans, j’étais heureuse de partir, car je m’étais faite des tas de nouveaux amis en 6ème. Dans cette classe il y avait également ma meilleure amie depuis la maternelle, qui jalouse, a fait en sorte que plus personne ne m’écrive où me donne des nouvelles.
Je me suis sentie tellement abandonnée…. Alors apprendre que ta meilleure amie t’a recontactée, ça m’émeut.
Moi, ma meilleure amie est mon amie de toujours connue à la plage de la Barre de Monts en Vendée alors que nous avions 3 ans….
Ce que tu dois être contente de la retrouver. Il va falloir maintenant apprendre à se connaître après 30 ans de silence…
Moi aussi pour le malaise durant les crêpes. Je crois que c’est le fait d’être debout, la tête penchée ebn avant qui me fait ça.
Ce qui est formidable avec les amis (je veux dire les vrais) c’est que l’on peut passer plusieurs années sans se voir, quand on se retrouve, c’est toujours pareil.
Personnellement, j’ai beaucoup de mal à me lier aux autres. Et ça a toujours été ainsi. Aussi, quand je me « laisse aller » c’est pour que ça dure.
J’ai peu d’ami(e)s ou copains/copines. Mais ceux que j’ai, je les aime d’amour (j’adore cette expression chuchotée au creux de l’oreille par ma petite dernière il y a deux jours ^^). Ma plus « vieille » amie est entrée dans ma vie en CE1. La plus récente, ici, à Djibouti. Cela faisait une éternité que cela ne m’était pas arrivé.
C’est pour cela peut être que je n’ai pas oser dire à ma grande, très malheureuse de laisser ses amies derrière elle, qu’elle allait sans nul doute s’en faire de nouvelles ici.
Le fait est que oui, elle s’en est fait de nouvelles. Elle a toujours été plus sociable que moi, je le reconnais. Mais magie d’internet, elle est restée en contact très étroit avec ses trois grandes amies, là bas en France. Et toutes les quatre se sont entendues et organisées (merci aux mamans géniales des copines) pour passer toute une semaine ensemble au mois de juillet.
Et ça me plait bien qu’elle chérisse ses amies comme moi les miens.
C’est bizarre, votre post m’a fait monter les larmes aux yeux, alors que je ne suis pas vraiment d’accord avec ce que vous dites. Pour ma part en tous cas, mes meilleures copines de « quand j’étais petite » ne le sont plus, et malgré des retrouvailles, je sais qu’elles ne sont plus mes amies, qu’elles ne sont qu’un témoignage de mon enfance. Ceci dit j’accorde également une immense valeur à l’amitié et ai été également très malheureuse de devoir quitter mes amis en CM1… puis en CM2, en 3ème, au bac et au DEUG…Maintenant je suis triste pour mes enfants car je vais sans doute leur imposer la même chose et les séparer de leurs copains de Grande section : la 3ème séparation en 3 ans…Est-ce vraiment une bonne idée? Même si je sais qu’à cet age là on se refait vite des copains, les quitter c’est tout de même un déchirement.
A demain!
Joli billet !
Perso ma famille et moi avons déménagé quand j’étais en CE2, on est resté dans la même ville mais on a changé de quartier. Qui dit changement de quartier dit changement d’école. Un véritable déchirement pour moi parce que j’avais l’impression de perdre mes copines à jamais. Effectivement plus de 20 ans après, il y en a beaucoup que je ne vois plus. Il y a une copine que j’ai revu après 25 ans (merci facebook) avec de l’appréhension et surtout la peur de ne pas savoir quoi se dire après toutes ces années. Au final on s’est parlé pendant des heures et des heures comme si on s’était quitté la veille. Un très beau moment. Enfin il y a une amie avec laquelle on ne s’est pas quittés depuis toutes ces années. Et ton texte me fait penser à elle que je connais depuis tellement de temps que je ne vois pas comment notre amitié pourrait se terminer un jour.
C’est bien que vous vous soyez retrouvées avec ton amie de maternelle. Je suis sure que vous aurez plein de choses à vous raconter si vous vous revoyez.
La bise !
Sympa ton billet !
Beaucoup trop de choses à dire pour pouvoir l’écrire, l’amitié c’est formidable mais au fond assez compliqué pour moi.
Même si j’ai vécu en meutes et que j’ai des amis de 30 ans comme de nouvelles amitiés, je trouve en avançant dans la vie qu’on est finalement bien seul face à soi même…
Bonne journée et bonne semaine !
L’amitié… Petite, je crois que je ne désirais rien de plus que de connaitre ce truc merveilleux, complètement idéalisé. Le genre Montaigne et La Boétie sinon rien. Sauf que j’étais prête à subir n’importe quoi pour parvenir à mes fins. Ce qui n’attire pas que des personnes bien intentionnées.
Aujourd’hui, j’ai quelques amitiés profondes et d’autres relations plus superficielles, que j’ai fini par prendre pour ce qu’elles étaient, sans chercher à aller plus loin. Mais la gosse esseulée, là, tout au fond, ne me quitte jamais.
On verra où j’en serai dans 20 ans ! 🙂
Merci pour ce beau billet…
Et puis parfois ça beugue.
Les hasards de la vie, les déménagements, le caractère peut etre… font qu’on ne compte que quelques copines sur les doigts d’une seule main.
Il est de celles (ou ceux) qui ne sont « pas douées » pour ça.
Bien qu’on les trouve sympas, droles, généreuses, « intelligentes »… Mais la mayonnaise ne prend pas.
Elle est douloureuse cette solitude. D’autant qu’elle ne rentre pas dans les normes…
y a vraiment des matins où tu me colles les poils. (merci pour eux)
Mon Dieu, comment cela raisonne pour moi …
Et pour le passé et pour le présent.
Par internet j’ai retrouvé une copine d’enfance, nous formions un « carré ». Nous nous sommes retrouvés, tel que nous nous étions quittés et la complicité est revenue, malgré la distance et les années … Nous complétons nos mémoires d’enfance et il me tarde de pouvoir aller la voir « en vrai » depuis 43 ans que je ne l’ai pas vue …
Pour le présent, l’une de mes filles vient de partir de l’autre côté de la France pour du boulot. Elle a un super boulot (sa passion), un appartement adorable en bord de mer, dans une station balnéaire comme elle les aime …
Sauf qu’elle a laissé derrière elle « sa tribu » elle qui n’a jamais vécu qu’en bande en fait (internat, sport …) et elle le vit très mal. Je lui ai dit les mots que ta mère t’avais dits, en lui précisant qu’elle n’était peut-être pas en l’état de m’entendre ou de me croire, mais que c’était pourtant vrai …
Ses amis lui envie sa « vie de rêve » et elle, elle regrette son clan malgré les galères …
Je suis une lectrice assidue de ton blog que j’ai découvert depuis peu, mais je peux dire que ton blog est pour mois une une page de bonne humeur chaque matin pour démarrer ma journée! J’ai souvent hésité à laisser un post mais ce sujet me parle particulièrement. L’Amitié vaste sujet! En te lisant j’en ai des frissons, je suis parfois partagé par ce beau sentiment,surement tout aussi fort et noble que l’amour. Mais il peut aussi être amère, décevant et infidèle. Il faut savoir donner, y consacrer du temps, l’entretenir et ne rien attendre en retour. J’ai quelques fois le sentiment d’en vouloir trop et pourtant je ne pourrais pas me passer de ce lien unique, particulier et riche avec chacune de mes vrais amies (que je compte sur les doigts d’une main)! C’est précieux et il faut le présever … surtout avec nos vies de dingue où tout va trop vite et malgré les chagrins d’amitiés.
c’est malin, j’ai des larmes qui coulent ! sur l’amitié, je suis tout à fait d’accord. Sur les mots précieux d’une maman, je ne peux pas retenir mes larmes, la mienne est partie quand j’avais 21 ans et justement depuis toujours, elle m’avait emmené partout avec elle et ses amies, et j’ai pu partager plein de moments d’amitié, des moments tristes, des moments drôles, des moments inoubliables .J’ai 50 ans, maintenant faudrait que j’arrive à retenir mes larmes, non ?
je chougne…
et je suis au bureau… (où on a la facheuse habitude de travailler toutes portes ouvertes)…
Je te dos donc merci !!!
Bises (et quel style !)
Beau billet, et conclusion envoûtante.
Amies anciennes et nouvelles se complètent et nous complètent, j’adore ce principe que l’on pioche chez les unes et les autres ce dont on a besoin.
Très beau ton billet. Et en effet, l’amitié ce n’est hélas pas toujours pour la vie mais c’est dans tous les cas un beau voyage…
Que rajouter après ça… Ce billet me va droit au coeur, d’autant que ça fait peu de temps que je suis revenue dans la ville qui m’a vue grandir, pour y reconstruire ma vie, et qu’à ce jour je n’ai pas véritablement réussi le challenge de la reconstruction du réseau d’amies…
Peut-être aussi parce que l’âge aidant, on est moins spontané, peut-être aussi parce que j’ai choppé le syndrôme de ma mère qui n’a toujours vécu que pour nous, et que du coup, il m’est difficile de faire tomber certaines barrières, qui me permettraient d’être plus entourées…
Beaucoup de déceptions aussi, mais ton billet donne vraiment envie d’y croire…
Merci pour ce joli moment, et bravo pour les 45 crêpes !!!
C’est marrant, j’ai eu ce type de discussion avec P’tite Louloute hier soir !
Et je lui disais : « je sais que, pour l’instant, tu ne crois pas mes mots mais, je te promets, fais moi confiance. Il y a beaucoup de choses que je ne sais pas mais CA, je le sais ! »
Je ne suis pas sûre de l’avoir convaincue et pourtant…
Elle est peut-être un peu petite pour que j’appuie ma démonstration par la lecture de ton billet du jour…
C’est très joli…
Effectivement, l’amitié n’est pas linéaire…
Je repense souvent à une ancienne meilleure amie perdu de vue..
Un peu comme un ancien amoureux de primaire…
Parfois, je crois qu’il ne faut pas essayer de reprendre contact mais juste chérir les souvenirs.
Encore un très joli billet comme je les aime. Merci Caro.
Moi aussi Internet m’a permis de retrouver ou de rester en contact avec des amis d’enfance et parfois donc la technologie ça a du bon !
Touchée!
Ça parle fort à la solitaire que j’ai cru être pendant des années! Et qui découvre à 43 (hein? c’est une blague?!!!!) piges, que l’on peut passer comme ça, chez une amie, lui piquer un peu de temps et ressortir de là, le coeur léger et le sourire aux lèvres… Merde! Il m’en aura fallu du temps!
Mais que c’est bon!
Moi aussi j’aime avoir beaucoup d’amis. Des anciens, les premiers, des moins anciens, des nouveaux et des futurs. Et même, des que je retrouve.J’adore la nouvelle relation qui s’installe et que parfois on mixe avec la trèèèèès ancienne. Parfois ça prend, parfois moins, mais j’avoue, j’aime être le trait d’union.
Mais, c’est surtout quand le monde s’écroule, comme ça vient de m’arriver, que l’amitié prend toute son ampleur. Je ne remercierai jamais assez mes amis de ce qu’ils nous donnent, aux enfants et à moi.
Merci Caro.
Les amitiés se font et se défont au fil des années qui passent.
Il faut du temps avant que les « copains », les « copines » deviennent des « amis », des vrais, ceux avec lesquels ce doux mot d’amitié prend tout son sens.
Ce profond sentiment d’amour, de solidarité, de respect et de partage… je l’aime.
Très joli billet. Je considère toujours avec tendresse tous ceux et celles avec qui j’ai une semaine, un mois, un an partagé des moments forts. Ils sont, ou ont été, mes amis et rien que pour ça ce sont des gens ttb!
j’aurai aimé offrir à mon fils des amis, je sais aussi que ce n’est pas possible; il les trouvera tout seul. on lui a offert un frere, du coup!
bravo pour ce post plein de douceur !! tu arrives très bien à nous retranscrire ce que l’on pense tous (plus ou moins…).
j’ai vraiment adore célui-ci.. bonne journée !!
C’est super émouvant ce billet. Et tellement vrai ! 🙂
Comme toi, j’ai toujours eu le besoin de me sentir entourée de gens en qui j’ai confiance et avec qui je me sens bien. Mon entrée dans la vie active a été un terrible bouleversement, à ce niveau-là. Parce que mes amis, que je voyais tous les jours à l’unif, sans faire d’effort particulier, n’étaient plus dans mon univers de travail. On ne se voyait plus tous les jours. Je déteste ça ! (Heureusement que j’ai des collègues sympas !)
ça me fait penser à ma fille… nous avons déménagé lorsqu’elle avait 6 ans, à son grand désespoir car elle devait quitter son école, et ses 3 grandes copines depuis la crèche. nous avions hésité à entretenir ces amitiés, mais finalement, d’une part du fait de la distance, et d’autre part parce que finalement elle ne semblait pas en demande, nous ne l’avions pas fait. elle a eu du mal à se faire de nouvelles amies solides à sa nouvelle école. mais semblait avoir oublié les premières, ou en tout cas ne les réclamait pas. moi, je me disais quelque chose du style « à cet âge-là, ça passe vite! ».
et puis, 3 ans plus tard, j’ai croisé la maman d’une des anciennes amies. par hasard, c’était l’anniversaire de sa fille une semaine plus tard. elle a donc été invitée à cet anniversaire, où se retrouvaient bien sûr les 2 autres demoiselles de la troupe, plus plusieurs enfants connus de l’époque.
j’étais un peu inquiète que la sauce ne prenne plus. mais à l’instant où elles se sont retrouvées – c’était dans un parc – c’est comme si elles ne s’étaient pas quittées depuis plus de 2 jours! j’étais extrèmement émue…
ce qui est très beau dans cette histoire, c’est que cet épisode a plutôt renforcé les amitiés que ma fille avait pu construire dans sa nouvelle école. elle n’a plus vu ses anciennes amies, sauf une, retrouvée récemment par hasard de nouveau (3 ans plus tard encore!) et avec qui elle entretient un correspondance par sms intense – et elles se voient dès que c’est possible!
Très beau billet, merci!
Je ne suis pas une personne de « bandes » et j’ai toujours plutôt été dans des amitiés à peu, mais comme je dis pour beaucoup de choses : « si ça doit se faire, ça se fera ». Et les vraies grandes amitiés restent, même si on ne se voit pas, on ne s’appelle pas, pendant pas mal de temps.
Pour moi, quelqu’un entre vraiment dans la catégorie ami (pur et dur, les vrais de vrais) quand on se rend compte qu’il a pleins de défauts, vraiment… et qu’on s’en moque, on l’aime quand même !
Merci pour ce bel article sur l’Amitié avec un grand A. Je suis en train de préparer une grande fête dans mon jardin (because la maison ne sera pas assez grande) pour que tous mes nouveaux amis rencontrent ceux de 30 ans ! J’imagine déjà les présentations de ces mondes différents, et je m’en réjouis d’avance.
Tres beau, et probablement vrai.
Je n’en sais rien des amities profondes, je n’ai jamais vecu ca, je suis pas faite pour je crois. Ou mes copines ne s’investissent pas beaucoup dans moi, restant des connaissanses ou au plus copines, ou bien je ne cherche pas assez a les connaitre, etant assez solitaire et a la recherche des relations de qualite…(Dans le genre mieux vaut etre seule que mal accompagnee). Au plus, les copains d’enfance et jeunesse, m’ont permis de ne pas etre seule, mais au fond de moi je l’ai toujours ete.
Estimez vous heureuses si vous vous reconnaissez, et cherissez vos amies. Moi, ca me manque.
En ce moment, je suis en train de vivre une grande phase de départs. Ça fait partie de la vie d’expat: une fois tous les deux ans, la moitié de tes potes se cassent, et tu te sens bien bête quand tu es la seule à rester.
L’amitié sous toutes ses facettes, je suis en plein dedans. Celle qui ne tient pas la distance, celle qui ne tient pas les années, celle qui tient les deux. Celle qui est faite de petits quotidiens, et celle qui est faite de toute éternité. Les amis qu’on ne peut jamais, jamais, jamais remplacer, et ceux qui quand même, arrivent à se faire une place malgré tout. Si bien que deux ans plus tard, on a À NOUVEAU le coeur qui se brise pour de NOUVEAUX au-revoirs, alors qu’on croyait avoir perdu jusqu’à la faculté d’aimer, mais en fait non.
Bref, merci pour ce beau billet, je crois que j’en avais bien besoin aujourd’hui.
Les chagrins d’amitié peuvent être aussi durs à vivre que les chagrins d’amour.
(soupir nostalgique)
très beau billet ainsi que les commntaires qui suivent
magie d’internet maintenant on peut retrouver les personnes plus facilement !
coïncidence, j’ai revu ma meilleure amie de nourrice (!!!) puis maternelle samedi dernier ! nous avons continué de nous suivre de loin en loin et nous savons toujours ce que devient l’autre, même si nous ne nous voyons pas souvent
Ce billet est très touchant, même si je ne m’y reconnais pas forcément (j’ai beaucoup déménagé petite et, pour me préserver peut-être, n’ai jamais vécu les séparations comme un déchirement, sauf une fois peut-être, et encore! j’étais de plus une « âme solitaire »). En revanche, je suis également d’avis que la vie est pleine de surprises et qu’on peut encore nouer des amitiés très fortes à plus de 40 ans!
ça valait le coup d’attendre.
Magnifique billet Caro, mille mercis…
J’ai la chance d’avoir des amies que je compte sur la main gauche du Baron Empain. Elles m’ont sauvée la vie quand j’étais au plus bas et se sont réjouies avec moi quand je tutoyais les étoiles et là j’ai juste envie de les avoir auprès de moi et de les serrer dans mes bras…
touchant …ayant beaucoup déménager durant mon enfance et adolescence, j’ai été marquée par le fait de ne pas pouvoir conserver mes amis.J’en ai souffert et ma maman me disait aussi que j’en rencontrerai d’autres.
Cela fait maintenant 10ans que j’ai ma bande d’amis et surtout un meilleur ami et c’est vrai que l’on ne se choisit pas par hasard.
Merci 🙂
Merci
Très jolies pensées…
L’amitié chez les enfants, c’est une chose infiniment plus sérieuse que chez les adultes. Elle se stratifie, et elle nous construit avec le temps.
Je suis une très grande fille maintenant. Mon meilleur ami a choisi de s’en aller il y a un an, et il laisse un vide que je ne comble pas.
Je ne pense pas que l’adulte que je suis devenue pourra un jour partager une amitié aussi complète, aussi totale, aussi franche, aussi confiante que celles que j’ai pu nouer dans mon enfance.
Mon fils s’est marié en fin d’année à l’autre bout du monde. Ils avaient lancé les invitations mais au fond de moi je pensais que nous serions peu nombreux. Erreur ! Leurs amis d’enfance respectifs étaient là ; pas tous mais les principaux. Au delà de l’émotion que peut procurer un mariage, surtout quand il s’agit de ses enfants, j’ai été encore plus émue de les voir partager ces moments de joie et j’ai replongé entre les larmes dans un passé bien lointain.
Parfois la vie est belle !!!
Quant à moi j’aimerais tellement retrouver Pascaline qui est mon amie de pallier….
mdr sas
Je me permets de partager ce post sur FaceBook, parce que tu (d)écris tellement bien ce que représente l’amitié et la vie pour moi…
Mes amis, mes amis proches (que je compte sur le doigt d’une main) sont devenus ma famille, au même titre et parfois même plus que celle du sang…
Ah merci pour ce billet ! Pour moi aussi l’amitié est un lien très important. Je tiens vraiment énormément à mes amis et lorsque rien ne va, je sais que je peux au moins me dire ça : que j’ai des amis et que j’en suis fière. Comme toi, j’ai les 2, des anciens et des récents. J’aime que « ça brasse » autour de moi. Et pour ma meilleure amie, je sais que je pourrai aller loin, du genre lui donner un rein !!
Pour les enfants, ta remarque me fait réfléchir : mon aînée a vu sa meilleure amie déménagé il y a 2 ans, elle en parle encore et je me rends compte en te lisant que je traite un peu ça « avec mépris »…
Merci pour ce moment de réflexion et de partage !
J’ai des amis très anciens (plus de 30 ans ) et de nouvelles amitiés qui durent, faites sur mes lieux de vie différents (aussi bien dans le Nord qu’aujourd’hui dans le Sud).
Je suis toujours étonnée et satisfaite de pouvoir créer de l’amitié quelque soit mon âge.
je ne peux pas vivre sans amis même si certains sont éloignés, nous sommes toujours en contact et nous nous retrouvons facilement même après un long moment sans se voir (merci quand même Internet et le téléphone).
Ton post m’a beaucoup touché sachant que ma vrai bande de copains sont ceux que je connais depuis la première année de maternelle soit nos trois ans et soit depuis 23 ans sur 26, depuis toute la vie quoi.
Et qu’on a en effet tous du devenir ce qu’on a toujours été, sincères, honnêtes, pas rancunier et fidèles à nous mêmes et à nous autres
Bouh, ça remue les tripes ça ! Quel joli billet !
lol
Que c’est vrai et beau cette conclusion :
« On ne fait jamais que devenir ce qu’on a toujours été. »…
Ma blessure d’amitié à moi date du lycée et 15 ans après ça saigne encore….
L’arrivée des enfants a modifié beaucoup de choses, dans ma gestion de la relation amicale : c’est la famille d’abord pour moi. Et si certains savent gérer les 2 en parallèle, ça n’est pas mon cas. Je donne tout quand je donne, et je ne peux pas donner « tout » à tout le monde en même temps.
Oh, salut Despé.
Super billet. C’est la première fois que laisse un commentaire et pourtant je commence à être une lectrice assidue…
C’est précieux de retrouver une amie ou même de se faire un(e) nouvelle amie. Cela me touche d’autant plus que je suis loin de mes amies en ce moment et qu’il faut « entretenir » ces liens.
Si nous pouvions faire un retour dans le passé et parler à l’oreille de l’enfant que nous étions dans ces moments de souffrance…
Je trouve ça très bien formulé, et faute de pouvoir faire une petite promenade dans le passé, c’est dans l’oreille de nos enfants qu’il faut dire les bons mots et leur transmettre notre optimisme! L’amitié est certainement l’une des choses les plus précieuse que nous puissions leur souhaiter pour l’avenir!!
Très bel article… 🙂
Merci pour ce joli billet…
Comme beaucoup, j’ai parois l’impression d’avoir des « morceaux de vie », des amis de différents moments de mon parcours, qui ne se connaissent même pas, alors qu’ils sont très chers à mon coeur…
Très joli billet Caro.
C’est bizarre, tout dernièrement je pensais à un ami proche, qui est parti vivre à Paris depuis plusieurs années, et nos relations se sont effilochées…
Pourtant, il y a 3 ans, au détour d’un couloir de métro parisien, nous nous sommes revus (le vrai coup de bol, y a pas à dire).
S’en est suivi un SMS que j’ai reçu de sa part, dans le train qui me ramenait en Province, où il me disait que ce coup du sort était trop magique pour ne rien en faire, qu’il souhaitait reprendre le fil de notre amitié…
J’étais évidemment d’accord, et depuis…aucune nouvelle.
J’y pense souvent, et pas plus loin que le week end dernier, je disais à un ami, que j’aimerais bien recontacter cet ami devenu parisien…mais que je n’osais pas!
Je crains sans doute de forcer un peu les choses, et que la mayonnaise ne reprenne plus.
Pourtant, il me manque (surtout la complicité que nous partagions à l’époque).
Par contre, il est vrai que j’ai revu deux amies d’enfance, et qu’au delà de l’émotion (nous étions dans les souvenirs), nous n’avons pas pour autant gardé ce lien actuellement.
De l’eau a passé sous les ponts, je crois.
Et surtout je pense que nos raisons d’être amies à l’époque (nous partagions les mêmes rêves et les mêmes fous rires) ne sont plus les mêmes aujourd’hui.
Quick et Flucke, Joey et Chandler, crêpes et suc’…
« on ne ferait jamais que devenir ce qu’on a toujours été » voilà, c’est tout dit.
Caro, je t’aime.
J’en ai les larmes aux yeux ! Moi qui suis si fidèle en amitié que je compte parmi mes amis beaucoup de personnes que je connais depuis plus de 20 ans (j’en ai 38) mais aussi la magie de l’amitié qui fait que l’on rencontre quelqu’un, et qu’immédiatement on SAIT qu’on sera amis, et que tout de suite, c’est comme si ça faisait des années qu’on se connaissait ! (je l’expérimente en ce moment !)
Mes amies… de 20 ans ou de quelques mois. Il y aurait tant à dire, entre celles qui restent silencieuses plusieurs semaines, réapparaissent et tout est comme si on venait de se quitter; celles qu’on soutient, celles qui me soutiennent, celles qu’on a perdue, celles qui se sont perdues, celles qu’on voit trop peu (commenter sur le même blog n’est pas se voir, hein Fractale?), mais dont l’amitié est aussi précieuse que les autres… Plus je vieillis, plus mes amies prennent d’importance dans ma vie. Merci pour ce beau billet Caro, un de plus qui m’a émue, fait réfléchir, et donné un sens différent à ma journée.
Première fois que je commente même si je lis beaucoup. Je suis d’accord et émue comme souvent…Et juste pour dire que moi, ce que je dis aux enfants pour les consoler, c’est que s’ils sont si tristes de quitter leurs amis, c’est que leur relation est belle et précieuse et que c’est une chance. Et que les vrai amis on ne les perd pas si on fait des efforts et si on veut vraiment les garder (là il faut c’est sûr que les parents jouent le jeu)
Mes amis ma vie ;-)… Ils sont mon tout, ma force, ma joie, mes bonheurs… je les aime d’amour… Il y a ma famille de sang et celle de cœur… merci Caro pour ce beau billet…
dur a lire ton billet, vraiment dur
enfin tu m’as comprise dut pour moi je voulais dire, ça remue pein de trucs recents pas tres tres gaie sur l’amitié
Oh les beaux cadeaux que tu te permets en couchant les mots par ici…chouette!
j’ai retrouvé il y a quelques mois une amie d’enfance ; nous ne nous étions pas vues depuis 20 ans !!chacune de nous a vécu une vie bien mouvementée….nous nous sommes retrouvées comme si nous ne nous étions jamais quittées;que de larmes versées sur ce quai de gare où je suis venue l’attendre, allions-nous nous reconnaitre ?qu’allions-nous nous dire ?
Nous n’avons pas changé, nous avons les mêmes souvenirs, nous avons comblé un vide, il nous manquait quelque chose, nous l’avons trouvé et c’est magnifique…et j’ai hâte de prendre le train ce WE pour aller encore partager des souvenirs, et aller de l’avant ensemble.
Très beau billet, Caro…
J’ai la chance folle d’avoir gardé des amies (pratiquement que des filles !) rencontrées à chaque âge de ma vie, de la maternelle à mes années d’étudiante. J’ai plus de 30 ans et ces amies sont disséminées dans le monde (j’avoue que ça s’entretient, mais j’aime ça). Je les aime toutes et mes affinités sont différentes avec chacune. Je me suis reconnue dans Desperate Housewives quand l’un des maris (je ne donne pas trop de détails, c’est la saison 7 un peu avancée) dit à sa femme de choisir entre son amie et lui et qu’elle choisit… son amie 🙂
Comme certaines ici, je ne suis pas très « bande de potes » mais les amitiés qui ont survécues à des changements de vie et à l’éloignement géographique sont précieuses pour moi.
Elle est belle la photo qui illustre l’article…
Je choisis mal, parfois, et je prends des baffes…
une belle dernièrement, qui chauffe encore la joue virtuellement tellement elle a claqué…
mais à côté de ça, de réelles et belles amitiés de plus de 40 ans aussi, oui, ça compte, et ça réchauffe le coeur…