Jean-Philippe Zermati: « apprendre à se présenter à table en ayant faim »

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Vous vous souvenez, cet été le docteur Zermati avait répondu à pas mal de vos/mes questions concernant sa méthode et sa mise en application à travers le portail Linecoaching, initié par ses soins et ceux du docteur Apfledorfer. Il restait quelques interrogations, et il avait promis de revenir pour tenter d'éclairer vos/mes lanternes. J'ai listé ce qui me semblait revenir de manière récurrente, étant entendu qu'il est impossible de faire du cas par cas et d'entrer dans tous les détails des troubles du comportement alimentaire. Mais je pense que vous devriez malgré tout y trouver votre compte. Nous avons prévu de réitérer cet exercice dans quelques semaines sur un thème qui mérite une interview à lui tout seul: "comment gérer l'impulsivité, mère de tous nos vices alimentaires". En attendant, je vous laisse avec ce long billet qui je l'espère vous plaira.

J'ajoute que le docteur Zermati me charge de vous informer qu'il met en place avec le docteur Apfledorfer une thérapie de groupe qui se déroulera "en vrai" (pas en ligne) et qu'il reste des places, au cas où certains d'entre vous seraient intéressés. Pour en savoir plus, cliquez ici. 

Enfin et ce sera tout, je tiens à redire, même s'il me semble que c'est évident – mais l'expérience du net m'a appris qu'en réalité, RIEN n'est évident – que je ne suis en aucune façon partie prenante de Linecoaching. J'entretiens une relation de confiance avec monsieur Zermati et ayant pu constater que sur moi en tous cas sa méthode portait vraiment ses fruits, c'est tout naturellement que je continue d'en parler. De façon totalement désintéressée, donc.

Je laisse la parole à ce bon docteur Z.

 

Pensées de ronde:  Votre méthode est-elle compatible avec la vie de famille ou de bureau ? Parce que manger quand on a faim, par définition, ça ne se programme pas, si ? Comment ça se passe si l'appétit vient à 16h ?


 Jean-Philippe Zermati: Il est vrai que le but d'une alimentation familiale ou sociale, c'est que tout le monde puisse manger en même temps. Les repas sont en effet organisés en fonction de conventions sociales, voire physio-sociales. La preuve, c'est qu'en Espagne, on s'arrange tous pour avoir faim à 22h, quand aux Etats-Unis ce sera beaucoup plus tôt ou en France autour de 20h. La définition d'un repas, cela pourrait être celle-ci: c'est le moment où l'on décide de partager sa faim. Mais les gens qui souffrent de troubles du comportement alimentaire ne savent pas ou plus faire venir leur faim lorsque cela les arrange. C'est pourquoi il faut leur enseigner cette compétence: maitriser leur appétit prévisionnel. Cela demande un entrainement et une phase transitoire qui peut impliquer un décalage avec l'entourage. Mais l'objectif est bien que cela soit transitoire, pas de vous faire vivre à un rythme différent de vos proches ! Le but, c'est d'apprendre à se présenter à table en ayant faim.

 

Pensées de ronde: Mais alors comment peut-on maitriser sa faim pour qu'elle coïncide avec celle communément admise dans la société dans laquelle on vit ?

 

Jean-Philippe Zermati: Le principe de base, c'est dans un premier temps d'accorder la priorité à sa faim et non aux repas. Sachant donc qu'au départ en effet, la faim peut apparaître à une heure qui ne correspond pas à celle du repas de midi par exemple. S'offrent alors à vous plusieurs solutions. La première, c'est de décider de prendre son déjeuner à 11h, parce qu'on ne peut pas attendre, qu'on est trop affamé et qu'on ne sait pas le gérer. Certaines personnes opteront pour ce choix au début de la thérapie.

 

La seconde, c'est de décider d'attendre, en se disant qu'on ne va pas tomber d'inanition et qu'on est capable de patienter. Mais ça, certaines personnes ne peuvent pas, parce que la faim déclenche en elles des angoisses trop fortes. Reste alors une troisième solution, qui est celle de l'en-cas. A savoir la possibilité de manger quelque chose en quantité assez petite pour que la faim revienne une heure plus tard. Là aussi, cela peut-être compliqué en présence de troubles du comportement alimentaire. Certaines personnes ne savent pas s'arrêter lorsqu'elles commencent et sont incapables de manger un petit morceau de pain, de chocolat ou tout autre aliment sans arriver à satiété. C'est pour cela que le processus prend un peu de temps et nécessite que l'on travaille parallèlement sur tout un tas de difficultés qui expliquent cette mauvaise gestion de la faim: la peur de manquer, des émotions qu'on ne sait pas gérer, etc. La pratique de la dégustation va également aider à se satisfaire d'un petit en-cas qui ne mettra pas en péril l'organisation sociale des repas.

 

 Mais l'objectif final, c'est bien d'être en mesure de gérer son appétit prévisionnel et de parvenir à manger parfois suffisamment pour ne pas être dans un état inconfortable mais pas assez pour arriver « gavé » au repas.

 

Pensées de ronde: En somme, c'est un petit peu comme si on avait un portefeuille de faim et qu'on décidait de « placer » des actions à certaines heures de la journée ?

 

Jean-Philippe Zermati: Oui, c'est un peu ça ! On va choisir le moment où l’on souhaite avoir faim. Mais ce n'est pas un contrôle visant à perdre du poids, attention !

 

Pensées de ronde: Est-il possible de suivre votre thérapie en ligne lorsqu'on souffre de pathologies particulières comme des troubles de la thyroïde, un déséquilibre lié à la ménopause ou encore du diabète ?


Jean-Philippe Zermati: Je vais répondre pour chacune de ces affections, sachant que l'un des trois exemples que vous me donnez n'est pas une pathologie mais une évolution physiologique normale !

 

Mais parlons en premier de la thyroïde. Pour commencer, je voudrais déjà préciser que contrairement à certaines croyances, on ne grossit pas tant que ça à cause des problèmes de thyroïde. D'ailleurs, une fois le trouble équilibré par les médicaments, on ne maigrit pas tant que ça non plus. Quoi qu'il en soit, une fois le désordre thyroïdien équilibré, il n'y a absolument aucune contre-indication à suivre notre méthode.

 

S'agissant donc de la ménopause, qui n'est, j'insiste, pas une maladie, il faut déjà savoir une chose: la ménopause n'implique théoriquement pas de prise de poids physiologique mais plutôt un déplacement des graisses du bas du corps vers le haut. C'est un processus dépendant des hormones contre lequel on ne peut pas lutter et contre lequel il n'existe aucune solution miracle. Mais il est vrai que c'est une période qui peut être difficile à vivre. En raison de cette transformation du corps, bien sûr, mais aussi de tout un tas de choses qui surviennent lors de ce passage (départ des enfants, cessation de certaines activités, etc). Forcément, pour certaines femmes qui souffraient déjà de troubles alimentaires, cela peut les aggraver. Et en faire apparaître chez d'autres qui jusque là n'en avaient pas. Notre méthode est donc adaptée à cette phase de la vie, puisqu'elle se concentre justement sur la façon de gérer nos émotions. Mais il faut garder à l'esprit qu'on ne pourra rien contre les transformations naturelles engendrées par ce bouleversement hormonal.

 

Enfin, le diabète. Là, c'est un peu plus complexe. Nous précisons en effet dans les contre-indications de l'abonnement à Linecoaching qu'un diabète nécessitant un traitement est une contre-indication. En réalité, la seule contre-indication réelle concerne les personnes dont le diabète est traité par les sulfamides. Parce que dans ce cas, les expérimentations sur la faim sont impossibles, ces personnes là pourraient en effet faire un coma diabétique. Mais pour les autres cas de diabète, la prise en charge, par les diabétologues, a énormément évolué. Il y a quelques années en effet, on prescrivait aux diabètes des régimes très stricts, avec des interdictions totales des sucres rapides. Petit à petit, on a réintroduit les sucres rapides et aujourd'hui, certains diabétologues décident de ne plus imposer de régimes alimentaires aussi stricts et d'adapter la prise d'insuline à l'alimentation plutôt que l'inverse. Pourquoi ? Parce qu'ils se sont rendus compte comme nous que les patients diabétiques développaient des troubles très fort du comportement alimentaire à force de multiplier les interdits. Des troubles qui pouvaient les mettre en danger physiquement. Cela les a donc amenés à faire évoluer leur façon de soigner leurs patients. Pas par idéologie mais par pragmatisme. Un nutritionniste, si son régime échoue, son patient regrossit. Un diabétologue, si son traitement n'est pas adapté à son patient, il meurt. Forcément, cela pousse à se remettre en question !

 

Il y a des expériences qui sont donc menées actuellement consistant à suivre des diabétiques en les laissant manger en fonction de leurs sensations alimentaires. Les résultats semblent très positifs. La diminution de la glycémie est identique à celle obtenue avec un régime hypocalorique et corrélée à la perte de poids qu’on espère plus durable qu’avec les techniques restrictives.

 

 Vous aurez donc compris, le diabète en soi n'est pas un obstacle à cette thérapie. Excepté pour le cas d'un diabète traité aux sulfamides. Donc si des personnes souhaitent s'inscrire mais souffrent de cette pathologie, il faut qu'elles nous écrivent pour que nous examinions leur dossier.

 

Pensées de ronde: Quid des personnes souffrant d'obésité massive ? Quel espoir peuvent-elles nourrir en suivant votre méthode ?


Jean-Philippe Zermati: En préambule, il faut tout de même rappeler que lorsqu'on parle d'obésité massive ou morbide, on parle d'un IMC à plus de 40. On ne peut pas faire espérer à ces personnes là de pouvoir revenir à un IMC « normal » de 25. Ce qui ne signifie pas qu'on ne peut rien faire. La première chose, c'est qu'on peut les empêcher de continuer à grossir. Parce que lorsqu'on a atteint une obésité de ce stade, il ne faut pas croire que le processus s'arrête. Si on ne fait rien, on continue à prendre du poids et même de manière exponentielle, parce qu'à force, les cellules de graisse se sont multipliées (cf billet dans lequel j'avais expliqué ça). Première phase, donc, stopper la prise de poids. Ensuite, une partie de ces personnes sont malgré tout au dessus de leur set point (le poids d'équilibre). On peut donc les aider à redescendre au niveau de ce poids d'équilibre. Un poids qui, j'insiste, a forcément évolué au gré des régimes que ces personnes là ont multiplié dans leur vie. Leur set point peut être donc très élevé et rester handicapant. Ils peuvent alors prétendre légitimement à la chirurgie gastrique. Mais là aussi, nous pouvons les aider, parce que cette chirurgie se prépare. Il vaut mieux arriver à l'opération en ayant un comportement alimentaire normal. Après l'opération, il y a toujours une phase euphorique qui accompagne la perte de poids. Les compulsions disparaissent parce que la personne est portée par sa perte de poids, exactement comme au début d'un régime qui fait maigrir vite. Mais lorsque la perte de poids s'arrête, si on n’a pas fait un travail sur son comportement alimentaire en amont, les troubles réapparaissent et mettent en péril la chirurgie gastrique. D'où l'intérêt de se préparer et c'est ce que nous proposons.

 

Pour lire le premier épisode de cette interview, cliquez ici.

69 comments sur “Jean-Philippe Zermati: « apprendre à se présenter à table en ayant faim »”

  1. marykos a dit…

    J’ai triché,je n’avais pas lu !
    Levée à 5h,j’ai déjeuné ( j’avais faim ) et dans l’attente de l’article du jour,j’ai lu tous les commentaires sur celui d’hier.

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  2. insofa a dit…

    Je fais linecoaching depuis juillet, pas de perte de poids mais pas de prise non plus et des expériences intéressantes…Pour compliquer la tâche, j’allaite ma puce de 6 mois et je suis une accro au choc, je me dis que c’est déjà pas mal si je grossis pas…En tous cas, c’est grace à toi que j’ai découvert linecoaching et aussi quand je suis démotivée, je me raccroche à ton exemple.

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  3. Léa a dit…

    Bonjour, je me suis inscrite début Septembre sur le site linecoaching, j’en avais entendue parler sur ton blog. Pas mal de découvertes, des choses très bien, d’autres un peu moins.
    C’est vrai que le fait que ce soit une méthode « en ligne » est relativement compliquée par moment… L’assiduité n’est clairement pas au rendez-vous. Et c’est plus dur de se confier à un ordinateur ! On est façe à soi-même et personne en « chair » pour nous guider !
    Les résultats ne sont pas aussi rapides qu’escomptés, mais bon ça ne fait que un mois et demi, 1kg en moins, et j’espère juste que ça continuera !
    je te remercie d’en avoir parlé sur ton blog, car au moins je suis plus sympa avec moi-même et plus détendue face à la nourriture, ce qui est déjà pas mal !
    Bonne journée !

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  4. Geneviève a dit…

    Merci Venise… Je viens de me « nourrir » de cet article bien interessant. Je crois que c’est à chacun d’entre nous de trouver sa solution face auX problèmeS de surpoids.Pour moi cet été, la « chrono-nutrition » arrangée à ma façon m’a aidée vraiment, j’ai perdu 11 Kgs (j’ai encore de la réserve 😉 ). J’ai marché, nagé, retrouvé des amis, fait des fêtes.
    J’étais aussi dans une certaine euphorie à retrouver mon futur ex avec une allure, une silhouette qui me plaît plus. Comme j’ai un très « mauvais fond », j’espère que lui à l’inverse aura grossi et aura mauvaise mine. Enfin voilà, nous y sommes, 6 mois que je ne l’ai pas vu, c’est tout à l’heure…

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  5. mammouth a dit…

    Merci Caro.

    Phew! Geneviève. Bon courage. J’espère qu’après ce passage chez le notaire, vous pourrez enfin vous libérer du poids de la séparation et passez à autre chose de plus positif dans votre vie.

    Ça n’en a pas l’air au début et on aime avoir des pensées vengeresses, mais lâcher prise sur l’autre nous apporte un bénéfice réel et tant de légèreté. Je vous souhaite de pouvoir y arriver. Bonne journée.

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  6. beatrice a dit…

    c’est curieux que juste ce matin tu ai fait ce billet sur Zermatti, j’ai reçu hier soir une jeune femme qui désire maigrir et n’y arrive plus et je lui ai conseillé de lire ton expérience avec le docteur 2.

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  7. Tobaspoon a dit…

    J’aime beaucoup cette démarche que tu as prise de continuer à parler de Linecoaching et du Docteur Zermati, et je peux dire maintenant que tes articles personnels et les interview Zermati commencent à changer progressivement des habitudes alimentaire chez moi. C’est fou mais cette histoire de « manger quand on a faim » c’est un principe de base mais qu’on applique pas du tout, et c’est difficile de changer ses habitudes. Ce n’est pas une question de « maigrir » mais vraiment « mieux contrôler comment on mange ». J’ai hâte de lire les questions/réponses sur l’impulsivité.

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  8. meelü a dit…

    Je ne commente jamais mais là le dernier paragraphe me laisse dubitative… ça veut dire que le Dr zermati pense que la seule solution pour les obèses (obésité morbide j’entends)est de passer par la chirurgie gastrique? Que notre seule espoir est de se faire enlever un bout d’estomac?
    J’ai consulté le Dr Zermati il y a 2 ans et la méthode n’a pas fonctionné, certes depuis je n’ai pas pris de poids, mais c’est une maigre victoire…
    Mince, j’étais de bonne humeur aujourd’hui, et là…

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  9. Laëtitia a dit…

    Je ne sais pas quoi dire mais j’ai envie de réagir et de vous dire foncez les filles!

    Parce que même si aujourd’hui je suis moins concernée, j’ai un peu connu les « troubles alimentaires ».

    Pour moi, le Dr Zermati a raison et j’ajoute qu’on ne peut guérir l’assiette que quand on a compris (à défaut d’avoir résolu) ce qui n’allait pas dans notre comportement (une mauvaise façon de s’alimenter depuis l’enfance, des problèmes psychologiques même bénins etc..)

    Moi à part les grossesses où je prends beaucoup de poids le reste du temps je suis slimissime parce que j’ai retourné le problème dans tous les sens!

    Mangez peu, mais du bon et du beau!

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  10. Caroline a dit…

    Non, il n’est écrit cela nulle part il me semble. Il est écrit qu’une personne souffrant d’obésité massive peut espérer retrouver son poids d’équilibre mais que ce poids d’équilibre peut se situer, à cause des régimes, plus haut que celui qu’on aurait souhaité. Tellement haut qu’il peut être handicapant. Et dans ce cas, en effet, la chirurgie peut être une solution envisageable ou envisagée. Il ne dit nulle part « Pour les obèses, il n’y a que la chirurgie ». Personnellement je préfère ce discours plutôt que celui de certains charlatans qui jurent à des personnes pesant plus de 100 kilos qu’elle peuvent retrouver un petit 40 en trois mois de sachets protéinés.

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  11. Caroline a dit…

    ah et le fait que tu n’aies pas pris de poids depuis deux ans et demin montre peut-être que la méthode a plus fonctionné que tu ne le penses, non ? Enfin je n’en sais rien, je sais juste que tous les régimes que j’avais faits jusque là avaient fini par me faire regrossir.

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  12. leyleydu95 a dit…

    Tout d’abord : plein d’ondes pour Geneviève !! je pense bien fort à toi !

    Ensuite,j’ai pris mon courage à 2 mains pas plus tard qu’hier et j’ai pris RV avec la diététicienne affiliée au G.R.O.S de mon département;je la vois lundi prochain.
    Nous avons un peu échangé au téléphone et elle a l’air très à l’écoute et disponible.
    Bref,cet article me donne de nouvelles pistes et m’aide à préparer notre entretien !Merci !

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  13. StefdeToulouse a dit…

    Pour ma part, j’ai démarré la méthode il y a deux mois.
    Je me sens moins légitime car je n’ai pas réellement de problème de surpoids, mais par contre un rapport désastreux à la nourriture dû à une maman trèèèèès control freak sur ça.
    Et après deux mois, c’est une libération totale !!! encore merci Caroline de m’avoir fait découvrir ce docteur Z .
    Mon mari te remercie aussi, pour la paix du ménage 🙂

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  14. Mag a dit…

    Manger quand on à faim! En ce qui me concerne j’ai très rarement faim! Et depuis que tu parles de cette méthode, j’ai encore plus conscience qu’il y a quelque chose qui merdouille dans mon alimentation quotidienne… C’est vrai j’ai tendance à grignotter, mais même quand je ne grignotte pas, j’ai rarement la sensation de faim. Cela signifie t il que je mange de trop pendant les repas? Si quelqu’un peut m’éclairer… merci

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  15. KAREL a dit…

    Bonjour Caroline,

    Tout d’abord merci pour cet article, c’est à la découverte de ton blog que j’ai vraiment découvert la « méthode Zermati », j’ai lu son livre et j’ai commencé tout doucement cet été, résultat -2.5 kg, hélas le stress de la rentrée qui a été plutôt éprouvante pour moi a complètement réduit mes efforts à néant.
    Quand les vieux démons refont surface, quand les bonnes vieilles compulsions alimentaires se pointent dur dur de maintenir le cap. C’est une « philosophie », un « art de vivre » qu’il faut réapprendre, ça prend du temps et le chemin est sinueux, mais je suis convaincue que malgré les difficultés ça vaut la peine de le vivre.

    Bonne journée à toi et au plaisir de te lire 🙂 !

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  16. Joelle a dit…

    @Geneviève : Toutes mes pensées vont vers vous ce matin ! cela me rappelle un certain jour de 2007; j’étais dans le même sentiment que vous. Et puis, on finit par lacher prise, et finalement, c’est la meilleure solution. Courage !

    Merci Caroline pour cette conversation avec le docteur Z ! Votre expérience et tout ce qu’il nous dit, m’aident chaque jour.

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  17. Lise a dit…

    Je trouve tout le travail des Dr Zermatti et Apfledorfer absolument passionnant et je me suis également beaucoup intéressée au G.R.O.S. Je suis moi même diététicienne et de plus en plus convaincue qu’ils tiennent la clé en matière d’amaigrissement mais surtout de rapport à la nourriture (les troubles du comportement sont à 80% de mes consultations la cause du surpoids)… j’essaye de plus en plus souvent d’orienter mes consultations dans ce sens là!
    Merci à eux de nous avoir ouvert de nouveaux horizons et à toi de les faire connaître 🙂

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  18. Mona a dit…

    C’est rigolo Caro, ma meilleure amie va justement participer à ces réunions, elle a pris sa décision la semaine dernière ! Je place beaucoup d’espoir pour elle dans ce projet et je suis curieuse qu’elle me raconte comment ça se passe !!!
    Je pense que je me serais lancé si je n’avais pas déménagé en province cet été !!!!
    En attendant j’ai commencé la lecture du bouquin depuis 1 mois et je suis épatée : il l’a écrit en M’observant c’est pas possible !!!! 😮 😮
    Bref, j’ai l’espoir, elle a l’espoir..; et tout ça c’est un peu bcq grâce à toi Caro…

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  19. Elosyia a dit…

    J’adore le docteur Z. Je trouve qu’il sait vraiment bien communiquer et qu’il sait parler à mes oreilles de nénettes ayant de bon gros troubles alimentaires.
    Grâce à ses conseils et ses livres, j’arrive à manger plus souvent avec faim, une sensation que je pensais à jamais perdue qui est contre toute attente revenue vers moi. Actuellement c’est plutôt la sensation de satiété qui me fait cruellement défaut. Je ne pensais pas pouvoir dire ça un jour, mais maintenant je me rends vraiment compte que je souffre de ne pas ressentir cette fucking satiété et de m’apercevoir qu’à cause de mon impulsivité je perds parfois les pédales par rapport aux aliments. Je souffre d’être dans un repas et de constater que mon ventre est déjà (trop rempli) mais que cela ne suffit pas à m’arrêter. Je souffre aussi de ce poids de la culpabilité pris en l’espace de quelques mois. Je souffre d’avoir vu mon corps totalement changé et d’avoir aussi du changer ma garde-robe parce qu’à un moment, il faut être lucide et changer sa taille de vêtements même si ça fait mal. Je souffre aussi des remarques venant parfois de ma mère, qui voudrait tellement me voir maigrir « pour mon bien ». Toutefois, je sais que cela aurait pu être pire car je pourrais encore me trouver dans une spirale de régime, de restrictions et de privations excessives. Ok, je ne me sens pas encore en paix avec mes comportements alimentaires mais ça aurait pu être pire et c’est bien grâce au docteur Z et à son collège le docteur Apfeldorfer. Car je ne remercierais jamais assez la providence de ce soir de novembre où par une nuit d’insomnie, je suis tombée par hasard sur un article de Gerard Apfeldorfer où il parlait de la culpabilité des régimes, de leur inaction et de l’intérêt de retrouver les sensations liées à son corps. J’en ai pleuré car c’était la première fois qu’une personne extérieure mettait des mots sur mes problèmes. Je me suis sentie moins seule. Et aujourd’hui quand je lis les commentaires de Pensées de Ronde sur le sujet, je me réconforte en me disant que oui je ne suis vraiment pas seule. Donc voilà, pour l’instant tout ce travail de remise en place alimentaire est laborieux mais je suis sure qu’un jour je pourrais venir à bout de cette impulsivité qui me bouffe. Car moi et mon corps sommes enfin sur la voie de réconciliation. Bizarrement c’est maintenant que j’ai sérieusement pris du poids que je commence tout juste à apprécier mon corps. Alors maintenant que je l’aime celui-là, je ne le lâche plus.
    Bonne journée !
    @Geneviève : big up tout va bien se passer 🙂

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  20. Mel a dit…

    Merci pour cet entretien fort intéressant. Je sais bien que le bon Dr Z. ne peut pas répondre à chaque cas perso, mais j’ai une question qui concerne sans doute d’autres personnes, et je n’ai encore trouvé la réponse nulle part : quid du syndrôme prémenstruel qui décuple parfois l’appétit pendant huit à dix jours et provoque une prise de poids qui semble inexorable, surtout à l’approche de la quarantaine ?
    D’autre part, je veux signaler, car cela entre en résonance avec le thème, l’existence d’un blog (découvert via celui d’Olympe) intitulé le corps de femmes. Ce sont de témoignages de femmes qui racontent leur relation avec leur corps ou une partie de leur corps, et cela met en évidence le poids de la pression sociale, du regard des autres…
    Je reviens tout de suite avec le lien.

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  21. Cathrine en Norvege a dit…

    Zondes pour toi Genevieve!

    Interessant tout ca – mais ca m’enerve un peu que M. Zermati parle de IMC, vu que c’est une notion a la con defini par des assureurs americains. Comme je vends des assurances de temps en temps, j’ai vu plusieurs clients tres en forme avec des IMC tres eleves – ce sont des body builders…
    Perso je fais a peu pres 35 – et je sais que j’ai un poids trop eleve – mais j’arrive neanmoins a rester tres active, je fais du velo, du basket, des longs randonnes a pied et si je suis objectivement trop grosse, je ne suis point obese..J’ai d’ailleurs toujours ete une sportive « lourde », et meme mince et en super forme (pour une rugbywoman, pas une topmodel, je vous laiss le choix duquel est le plus sain) je ne suis jamais descendu en dessous de 25, donc hors de la normale. Il faut pas oublier que le muscle pese aussi 🙂

    Finalement, moi qui n’aie pas reussi a te suivre dans la demarche Zermatienne, ressens maintenant que je suis moins obsessive envers la nourriture. Ce que j’ai fait? Il y a un mois j’ai commence a prendre un cocktail vitamine de tonnerre tous les matins. Une cuilleree de concentree de plantes, de la vitamine k2 et d3 en gelule, et des capsules de nucleotides et omega3. Bah.
    Terrible – et moi qui ai toujours eu du mal meme a prendre les cachets de fer que me donne la clinique quand mes niveaux sont en baisse (je donne du sang 4 fois par an). Je m’etais donne jusqu’a noel pour decider si je continue ou pas, je suis deja decidee. Moi qui en automne suis tres fatiguee meme parfois deprime, cet annee ou je me suis sentie sapee d’energie tout l’eteet ou l’automne a ete particulierement gris, je pete la forme. Et je passe devant les etageres de chocolat sans le moindre reaction. Vive les vitamines 🙂

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  22. fab a dit…

    Je n’ai aucun problème de poids, une relation plutôt normale à la nourriture, mais j’ai souhaité lire son livre, notamment pour apprendre cette relation à la nourriture qu’ont certains, et être capable d’éviter à ma fille de tomber dans certains travers.

    Et bien j’adore ! Du coup, beaucoup plus cool à la maison sur ce que mange ma fille ou non (et pareil pour nous). Tu n’aimes pas ça, tu manges moins ce soir ? je lui fais confiance, elle s’écoute. Un apréo avec du monde, elle grignotte toute la soirée, pas grave, il n’y a pas mort d’homme.

    Bref, je ne sais pas si je suis claire, mais la démarche m’aide vraiment beaucoup, même sans avoir de problèmes de poids.

    Merci à ce bon docteur et à toi

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  23. 'tine a dit…

    Big up pour Geneviève…

    Et big up aussi pour Mister Z pas facile d’aller à contre courant en la matière et de dire des choses qui pourtant semblent tomber sous le sens mais sont tellement enfouies sous les tonnes de charlatanisme… ou de vieilles croyances qui n’ont pas encore fait long feu…

    « fini ton assiette ! Tu vas ME laisser ce petit morceau ! Je ne vais pas jeter cela à la poubelle… !… » Ben non t’as raison vaut mieux se forcer un peu et avaler quelque chose qui va te faire du mal au corps et finira de toute façon…

    Pour ensuite entendre les mêmes personnes… « tu sais tu serais quand même mieux avec quelques kilos en moins ! » ou encore « tu devrais faire attention quand même…!!! »

    Pffffffffffffff comment dire !?!?!… Allez des années d’éducation à déprogrammer quelle aventure 😉

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  24. Anne la belge a dit…

    Bonjour Caro, hello les filles,
    Ondes et pensées pour Geneviève,j’espère que ce ne sera pas trop pénible. Personnellement, 8 ans après, je ne le vois plus depuis des années mais quand je l’aperçois lorsque je reconduis ma cadette, j’ai encore (!!) le coeur qui se serre…et une vague de douleur qui me submerge..pffff ce que je suis bêtate quand même…

    Sinon, j’aimerai appréhender la méthode Zermati par un de ses bouquins (pas dans mes moyens l’inscription au site). Lequel, Caroline et les autres rodées, me conseillez-vous pour commencer?
    Bonne journée pour tous, ce soleil c’est une merveille…

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  25. Elosyia a dit…

    Par rapport à mes problèmes de comportement alimentaires, j’avais commencé par « Maigrir c’est dans la tête » de Gerard Apfeldorfer (confrère du docteur Zermati et co-fondateur de Line coaching). Un très bon livre qui a été une bonne entrée en matière pour comprendre mon propre comportement alimentaire et ce que je peux faire en pratique pour travailler là dessus.
    Bonne journée !

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  26. Reine a dit…

    D’abord un grand merci à toi Caroline, d’avoir pris en compte nos questions!!et un grand merci à Docteur Z de prendre le temps d’y répondre!Quelle générosité et altruisme tous les deux ! c’est tellement rare aujourd’hui que vraiment RESPECT!
    En tant que ménopausée hypothyroïdienne c’est évident que maigrir relève du pratiquement impossible et la fatigue permanente difficile à gérer… mais c’est vrai aussi que depuis que je suis équilibrée , je ne grossis plus , et comme Catherine , j’ai opté pour un pack vitamines+oligoéléments qui non seulement me donne la pèche mais m’empêche de me nourrir exclusivement de chocolat.
    Et du coup , je zermatite sans y penser…

    Et puis , Gene , on est toutes avec toi par la pensée!!
    Et tu n’es pas la seule à avoir mauvais fond, t’inquiète : je vais revoir mon ex pour une réunion familiale dans quelques mois ,et je suis entrain de réfléchir à ce que je vais porter et faire pour mes rides , juste pour l’impressionner alors que c’est moi qui l’ai largué!!

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  27. Blonde paresseuse a dit…

    Merci pour ces précisions, toujours enrichissantes. Je suis dans la phase où j’essaye de ne pas grossir (et accessoirement de perdre les 3 kg pris cet été).

    Mais, y’a rien à faire, à chaque fois que je lis un article où tu parles du Dr Z, et les dizaines de commentaires qui suivent, je pleure.

    Ce n’est pas en si bonne voie que ça, je le crains…

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  28. Carson a dit…

    En vrac et dans le désordre :
    – des zondes pour Geneviève plein plein
    – un merci infini à Caro pour la découverte du docteur Z. que j’ai le bonheur et le privilège de voir en vrai depuis le début mai
    – plein de courage pour toutes celles qui ont des rapports compliqués avec la nourriture parce que ça peut pourrir la vie et j’en sais quelque chose… mais on peut s’en sortir meme à 30-15 ans 🙂
    – des pensées pleines de soleil pour Zaz et sa puce
    – des bisous a celles qui viennent ici tous les jours ou pour la première fois

    Ouh là, je deviens un peu niaiseuse quand je suis amoureuse, non ?

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  29. Mel a dit…

    J’ai fait comme toi quand je l’ai découvert, et je me suis dit que vraiment cela faisait écho à certaines choses que Caroline a écrites ici. Et ça illustre une nouvelle fois à quel point la contrainte pèse sur le corps des femmes.

    Petite précision à toutes : pour le lien vers le blog d’Olympe, c’est plafonddeverre avec deux « d » qu’il faut taper.

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  30. Biduline a dit…

    Merci Caroline pour cette 2e interview.
    Moi, je trouve ça dingue, mais je n’éprouve la faim à quasiment aucun repas… Je trouve donc ce sujet extrêmement intéressant.
    Et pour le coté plus pratique, je me demandais si toi, maintenant que tu as fait cette thérapie avec Doc Z tu as faim pour chaque repas -ou presque?
    Ca me semble fabuleux ce concept de gérer son appétit prévisionnel. Alors, dis, c’est vraiment faisable quand on a été plus ou moins longtemps éloigné de ses sensations de faim -en supposant que c’était ton cas?
    Je me rends bien compte que je suis un peu comme St Thomas qui ne veut croire que ce qu’il voit! et je me doute bien que tu as autre chose à faire que répondre à toutes nos questions, mais bon…

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  31. naf a dit…

    Je dirais « Maigrir sans régime » de JP Zermati. J’en ai lu plusieurs (de lui et de son confrère Apfeldorfer) et celui-ci me parait le plus intéressant à lire en premier.

    Des zzzooondes pour Geneviève…

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  32. Fmior03 a dit…

    Pleins de zondes pour Geneviève, oui!!

    Et merci à ce blog, grâce auquel je me suis intéressée à Zermati après en avoir vaguement entendu parler…
    J’ai commencé par la lecture de « Maigrir sans régime » et j’y ai trouvé enfin ce discours de bon sens que phagocytent les principes diététiques auxquels j’ai adhéré comme tout le monde. C’est un livre à effet lent, tout cela s’est installé doucement et m’a permis de doucement mieux me sentir par rapport à la nourriture et à mon corps. Et depuis août, la courbe est à la baisse, tout doucement, sans difficulté et sans culpabilité…
    Je suis inscrite à Linecoaching, cela n’est pas évident tous les jours d’écouter sa faim, mais je m’accroche, persuadée que je suis que c’est la bonne manière de faire 🙂

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  33. Geneviève a dit…

    Je ne vais pas citer tout le monde mais vraiment MERCI, MERCI à vous pour vos commentaires si gentils, vos encouragements, votre soutien…
    J’étais bien préparée, je n’avais pas ma « robe EESSSSSSPéciale » pour cause de 28° le matin et un soleil radieux mais j’étais bien.
    J’ai quand même eu le coeur battant (vite) quand je l’ai vu arriver mais j’ai assuré (je trouve). Ma robe, ce sera pour le divorce !
    Ce soir, je suis soulagée, même si je crois toujours en un immense gâchis.
    Voilà, commentaire ABSOLUMENT HORS SUJET mais je tenais à vous remercier.
    Merci Caro de permettre ces « rencontres » chez toi…

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  34. ludi a dit…

    Merci caro pour cette interview. Perso j’ai été suivi par zermati pendant 4 ans, il a complètement changé ma vie, je peux meme dire qu’il m’a sauvé du nauvrage dans lequel l’hyperphagie m’avait englouti. Alors je trouve super que sur ton blog tu continues de parler de sa méthode aussi souvent.

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  35. DOMINIQUE a dit…

    @ Geneviève : bravo, la belle. Tu as assuré, et, bon signe, tu es soulagée. Même sans ta robe qui tue !
    Tout le mérite te revient, tu sais. Nous, on n’a fait que t’encourager, mais les ondes marchent bien ici.
    Et puis, je suis sûre que tu as un tout petit peu pensé à nous, aussi, comme on a pensé à toi.

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  36. Mimizen a dit…

    Je ne peux qu’adhérer…. j’y vais, je suis bien ,je retrouve mes sensations, ma faim , ma soif: c’est du bonheur.
    Reste à bien assimiler les exercices mais la voie s’ouvre et je vis enfin dans l’espoir.

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  37. la chouette a dit…

    C’est pas gagné pour moi..
    Hier, j’ai essayé moult robes (je me rends à un mariage demain,il me fallait absolument un truc portable!)et j’avais envie de pleurer, dans cette cabine d’essayage, sous le néon blafard… le pire, je crois, c’était ces vendeuses qui m’ignoraient superbement, du haut de leur taille 36…je maudissais le délicieux sandwich au roquefort savouré en faisant des mots croisés à midi…je suis rentrée à la maison en disant à toute ma petite famille que « j’avais trouvé la robe, mais que j’étais un gros thon et que je supporterais pas le moindre commentaire désobligeant. »
    Ma taille? 40.
    Je sais, c’est grave.

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  38. mammouth a dit…

    @Geneviève tu dois te sentir mieux d’avoir assuré le tout et tu peux être fière de toi. Je peux m’imaginer ton coeur battant la chamade. Ce n’est pas facile tout ça. Je suis bien contente pour toi que tu sois soulagée. C’est bon signe, comme le dit Dominique.

    On assurera pour les ondes le jour du divorce.

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  39. Lilith a dit…

    J’aime la philosophie de Zermati, mais ses conseils et sa « révolution » en matière de bien être alimentaire, c’est grosso modo la même chose de ce dont traite Dominique Loreau dans « Volupté et Frugalité » (ou un truc comme ça)
    C’est d’ailleurs un très bon bouquin, qui m’a appris deux trois petites choses. Malheureusement, le ton général est un peu bourgeois, bobo (« j’ai passé ma vie au japon et ils sont tellement plus forts que les gros français ») et misogyne (« c’est avec parcimonie que la CUISINIERE.. » « combien de FEMMES rêvent de mieux manger » « ce sont les MENAGERES qui décident… »)

    Mais une fois qu’on retire ce qui est indigeste, très bon bouquin, quasi une petite bible !

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  40. Lily59 a dit…

    A Cathrine : La cocaïne, ça marche aussi !! Nan… je blague… d’autant que je fais la même chose : j’ai toujours mes réserves de Vitamine C et de Guronsan pour éviter de manger par fatigue, ou de manger pour me donner du courage… mais je sais que c’est une leurre, une sorte de placebo. De toute façon, on ne peut pas prendre ça tous les jours toute sa vie ! Sérieusement, j’en connais qui ont fini accro aux emphétamines avec une telle logique… !
    Merci en tous cas pour cet entretien. J’attends avec impatience celui sur l’impulsivité alimentaire, où l’on va parler, j’en suis sûre, de notre terrible intolérance aux inconforts émotionnels…
    Après quelques années de Pensées de ronde et 4 mois de Linecoaching, je suis devenue une pro 😉
    Cela dit, de la théorie à la pratique, il me reste du chemin…
    Bon, bilan quand même encourageant de 4 mois de Linecoaching : moins 4 kilos, reprise du sport, et pas mal de remises en cause sur mon fonctionnement (et pas seulement alimentaire). En tous cas : mille fois merci au bon Docteur Z. Grâce à lui, je remange des glaces, je déguste du bon vin, et j’ai repris mes soirées « dégustation de fromages », que j’avais arrêté depuis de nombreuses années par culpabilité !! Bref, la vie est juste un peu plus belle, et ça, c’est vraiment précieux !!
    Petit mot quand même pour dire que j’ai relativisé mes difficultés face à la nourriture en participant aux forums sur Line coaching : on y trouve des témoignages poignants de la souffrance des femmes en surpoids. J’ai lu des récits qui m’ont tordu les tripes. Toute cette souffrance provoquée par une société où la restriction alimentaire devient quasiment la norme… ça me rend encore plus révolutionnaire qu’avant !

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  41. Fmior03 a dit…

    Je plussoie sur les livres de D. Loreau, même si celui-ci est celui auquel j’ai le moins accroché. Je suis davantage fana d’approches plus générales comme dans « L’art de l’essentiel » 🙂

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  42. La chikitine a dit…

    C’est où la photo ? Parce que si c’est à Paris j’y fonce ! Mais mon petit doigt me dit que seul l’Espagne peut nous proposer une si belle table 🙂

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  43. The speculoos'mum a dit…

    Merci Caro pour cet article…
    De retour de 7semaines en Europe, ma balnce crie « au secours » quand je pose le pied dessus. Plus 5kg au compteur : je n entre plus dans mes pantalons! Tout avait pourtant bien commencé. Forte de mon bouquinage sur le docteur Z, j avais decidé de me laisser porter par ma faim, de l ecouter un maximum! Mais les deux dernieres semaines (et l arrivee de mon mari) que j ai passé a manger dans la famille, chez les amis… PARTOUT et TOUT LE TEMPS ont eu raison de mes bonnes resolutions! J y ajoute, cette peur de ne pus avoir, d etre privé des gateaux, des biscuits, du chocolat, du foie gras… c est comme si je devais faire mes reserves gustatives pour un an!
    Et puis pt dereglement hormonal en surplus!

    Je suis vraiment deprimee ce matin… mais finalement je me dis que tout n est pas perdu! Merci pour tes articles qui redonne tres souvent confiance!
    Bon week-end!

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  44. Sosso a dit…

    Je n’avais pas lu ce dernier billet sur le sujet, et pourtant je fais partie du premier groupe de Monsieur Z 😉

    La lecture des livres ne suffisait pas à m’aider et je trouvais l’expérience via le net un peu » abstraite », donc je me suis lancée même si je suis plutôt du genre timide et j’ai un peu de mal avec « l’effet groupe ». Mais rien ne nous oblige à parler, et écouter, c’est intéressant aussi 😉

    Cela vient de commencer mais certaines choses changent déjà, doucement!

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  45. Stéphanie a dit…

    Merci pour cette petite piqure de rappel. J’ai rencontré Zermati une petite dizaine de fois l’année dernière… puis arrêté parce que ça devenait trop lourd financièrement parlant.

    Du coup, mon problème n’est pas résolu ! Et j’ai toujours le même « blocage » : quand la satiété est atteinte, certes, il y a moins de plaisir à manger, mais il y en a encore ! Donc je n’arrive pas à m’arrêter à mi-plaisir :-).
    Pour les filles qui suivent la méthode, ou même toi Caro si tu as le temps, comment vous arrivez à gérer ça ? Quel a été le déclic qui vous a décidé à laisser ce plaisir de côté ?

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