L’armoire des robes oubliées, de Riikka Pulkkinen

DSC_0239.jpg_effected-001

En vacances je lis. Mais beaucoup. A tel point que parfois je me demande si j'ai vraiment besoin de partir aussi loin pour finalement fusionner avec un transat, une pile de bouquins à mes côté. La réponse est oui, je crois que mes livres auraient tout de même moins de saveur si je les avalais dans mon canapé. Il n'empêche qu'en une semaine j'en ai donc éclusé cinq, dont trois gracieusement donnés par ma dealeuse de bouquins.

Celui dont il sera question aujourd'hui n'en fait pas partie, je l'ai payé de mes deniers après avoir lu plusieurs bonnes critiques à son sujet. Je n'ai pas regretté. Il est écrit par une Finlandaise et c'est fou parce que je trouve que cette écriture des pays du Nord a une vraie singularité. Je ne saurais vraiment l'exprimer, mais il y a une façon de décrire les tourments intimes, de parler des corps, de l'amour mais aussi de la nature qui est très particulière, crue sans être brutale, avec une sensualité un peu abrupte. Une économie de mots aussi, des phrases souvent assez courtes, qui rendent la lecture très fluide.

C'était mon quart d'heure masque et la plume, en vous remerciant.

"L'armoire des vieilles robes oubliées", puisque c'est de ce livre qu'il s'agit, avait tous les ingrédients pour me séduire: une histoire de femmes, de grand-mère, de mère, de filles et d'amantes, une réflexion sur le couple, la fidélité, la famille que l'on se construit mais aussi celle qu'on choisit sciemment ou non de mettre en danger. Une réflexion enfin sur la vieillesse, le renoncement et les adieux.

Elsa, pédiatre de renom, est en train de mourir d'un cancer. Alors qu'elle lui rend visite, Anna, l'une de ses deux petites filles, découvre une robe dans l'armoire de sa grand-mère, dont elle ne se souvient pas qu'elle l'ait jamais portée. Elsa lui confie que la robe a en effet appartenu à une autre, qui fut, durant un temps, la maitresse de Martti, l'amour de sa vie. Un secret enfoui qu'Anna n'aura de cesse d'essayer de comprendre, au point de partir à la recherche de la mystérieuse propriétaire de cette robe que son grand-père chéri aima donc alors qu'elle n'était pas encore née.

C'est mélo mais pas tant que ça, grâce à une écriture puissante et sans fioriture. Et puis l'auteur aime profondément ses personnages, avec leurs faiblesses et leurs failles. Elle les aime tant qu'on rêve de tenir la main de la flamboyante Elsa, d'aider Anna à se relever de sa propre rupture, de consoler Martti de cette perte qui s'annonce et de retrouver nous aussi l'enigmatique Eeva, celle qui un jour dit à Marrti: "Ne me demande jamais d'aimer raisonnablement, tu pourrais tout aussi bien me demander de me changer en pierre".

Un vrai coup de coeur pour un livre qui reste en mémoire et qui interroge longtemps après qu'on l'ait refermé.

Edit: L'ouvrage s'ouvre sur une très belle citation de Karen Blixen: "On peut supporter tous les chagrins s'ils font partie d'une histoire ou si l'on en écrit une à leur sujet". A méditer…

62 comments sur “L’armoire des robes oubliées, de Riikka Pulkkinen”

  1. mammouth a dit…

    Joli édit. En effet y’a matière à méditer. Mais veut-on méditer sur le chagrin? Enfin, pouvons-nous méditer sur le chagrin ou est-ce simplement des émotions qui ne peuvent que se vivre?

    Ouf. L’insomnie m’a ratatiné le cerveau.

    Je crois que je vais aller faire des scones.

    Répondre
  2. Claire Drôle-de-Mère a dit…

    Le résumé de l’histoire donne vraiment envie. Le seul truc (j’ose pas trop le dire), c’est que moi, la littérature du nord (enfin la nouvelle, celle dont on parle beaucoup actuellement) ne m’a jamais emballée plus que ca (pas taper). Oui, même Millenium… 🙁
    Mais là, tu en parles tellement bien, que je le lirai un de ces jours (influencable moi?). Et puis rien que pour la beauté du titre…

    Répondre
  3. zézé a dit…

    Oh… C’est un livre que j’ai pris, reposé, repris… Finalement comme souvent , je me dis : attends un peu la sortie en poche! Et au vu de la pile de livres qui tient en équilibre précaire sur la table de nuit, c’est plus sage!
    Mais si tu t’y mets!!!
    J’ai aussi un faible pour cette  » littérature du NOrd » et ce après avoir dévoré tous les Herbjorg Wassmo. La trilogie de Dina et les autres… J’adore! Et je découvre en ce moment Anne B.Ragde, à suivre donc, L’armoire des robes oubliées…
    Bonne journée!

    Répondre
  4. venise a dit…

    eh bien voilà encore une fois ton conseil de lecture me touche en plein coeur 🙂
    les histoires de secrets familiaux enfouis, ça me connaît.
    Et je crois bien que la phrase de karen Blixen va retentir en moi très longtemps…
    bises douces du sud, ouf c’est presque le week-end !

    Répondre
  5. Geneviève a dit…

    Me débattant toujours avec pas mal de chagrin (ou d’émotions, j’ai lu le commentaire de Mammouth), l’édit me parle beaucoup…
    Le livre, tu donnes envie de le lire une fois encore.
    Mon dernier coup de coeur, je l’ai déjà dit, c’est « Le journal d’un corps » de mon cher Pennac.

    Répondre
  6. Pascale a dit…

    Armalite (qui a fait un post sur ce livre il y a quelques jours) et toi n’avez donc aucune pitié pour ma carte bleue!
    En même temps, en ce moment je lis peu et relis beaucoup, ça me changera…

    Répondre
  7. Dijo du Gard a dit…

    Tout comme Zézé, j’ai découvert Anne B. Ragde et j’ai dévoré la Trilogie des Neshov, une histoire de famille qui se déroule en Norvège. Je le conseille fortement.
    Voilà, mistral dans le Sud, c’est pas le printemps encore !!! Bonne journée à toutes.

    Répondre
  8. marje a dit…

    J’aime aussi la littérature scandinave (Varto Paasilinna par exemple). Je sélectionne mes lectures et la jeunesse me ravit toujours le coeur en premier. Hir soir, j’ai commencé la Douante volante de François Place, élu meilleur livre jeunesse : affaire à suivre. Je note tt de mm la référence pour mon transat cet été. Merci pour ce conseil.

    Répondre
  9. DOMINIQUE a dit…

    Geneviève, je viens de finir le « journal d’un corps » de Daniel Pennac, que je n’ai pas pu lâcher. Il résonne encore en moi. Très bien écrit, récit original, profond, vraiment à lire.

    Répondre
  10. la chouette a dit…

    Merci pour le conseil, Caro, je suis si débordée en ce moment que je n’ai même plus le temps de commenter…et pire que tout, j’ai loupé ton billet d’hier ! (Qu’on me lapide…) Mais bon, j’en ai eu deux d’un coup ce matin!
    J’aime bien cette littérature Nordique, particulièrement Anne B. Ragde et Paasilinna…
    Pas de transat prévue avant longtemps, mais un voyage éclair du côté de Montpellier la semaine prochaine…je trouverai bien le moyen de caser ce bouquin dans mon sac!
    Un bon week-end à toutes, (tous) et des zondes zondoyantes pour Geneviève et Venise…

    Répondre
  11. Kyra a dit…

    Je ne connais pas bien cette littérature du nord, mais j’ai beaucoup aimé « Les chaussures italiennes » de Mankell et surtout surtout « Rosa Candida » de Audur Olafsdottir… mais peut être en avez vous déjà parlé ici… sinon je les conseille vraiment vraiment. Bonne journée

    Répondre
  12. Geneviève a dit…

    Kyra, 2 livres que j’ai recommandés, offerts bref, aimés !
    @Marje, tu tapes plus vite que ton ombre… Tu parles bien sûr de la DOUANE volante de Fr. Place (Un auteur, un illustrateur exceptionnel et EN PLUS, très sympa)

    Répondre
  13. serendipity a dit…

    Hiiiiiiiiiiiiiiiiiii, joie, joie, joie, « L’armoire des robes oubliées » a été mon coup de coeur de janvier, je le pousse depuis infailliblement, et j’ai le bonheur de voir les clientes revenir en me disant qu’elles ont adoré. Je l’avais déjà dit ici je crois mais la littérature nordique explose d’inventivité et explore comme peu d’autres les recoins de l’âme humaine, si vous cherchez à vous régaler encore « Les oreilles de Buster » (passé à la trappe malgré le prix Page des Libraires) est un excellent choix. Merci Caro pour cet article, ce sera mon plaisir de la journée !

    Répondre
  14. Muriel a dit…

    Eh bien voilà, j’ hésitais à le lire: il sera sur ma pile de livres en attente. Comme toi j’aime ces écrivains du nord de l’Europe qui ont une écriture singulière, toujours au plus près des corps et de l’esprit. Je retrouve dans ton post cette joie qu’apporte une caisse de livres qui prend, comme nous, la route des vacances: un délice!

    Répondre
  15. Marie-Genève a dit…

    J’aime aussi la littérature scandinave, mais ce que j’aime encore plus, c’est la Scandinavie elle-même. La première fois, nous y sommes allés par curiosité et maintenant c’est probablement notre destination de vacances préférée: une lumière à couper le souffle, une nature et des paysages splendides, des gens serviables et pas envahissants. Je ne sais pas très bien décrire les sensations, mais je dirai que c’est très émotionnel, très profond pour moi, l’impression d’y être à ma place (et je ne suis pas scandinave, et je hais les moustiques 🙂
    Belle journée

    Répondre
  16. la belette a dit…

    Bravo pour cette critique du bouquin, moi, quand j’aime, je ne peux dire davantage que « j’ai adoré » ou « c’était super » (j’ai pourtant fait des études de lettres, et plein en plus).

    Répondre
  17. Vanou Vaness a dit…

    Oh, je note, je note

    D’autant que j’ai découvert depuis peu, enfin si quand même, sans doute avec « le mec de la tombe d’à coté », la litterature Nordique et que je l’aime de plus en plus (elle a un coté ciselé mais aussi une façon assez directe et froide de présenter les choses qui me plait beaucoup).
    Je viens d’ailleurs de finir « Sincères Condoléances » d’Erling Jepsen que je recommande pour son coté « Festen » (pour celles qui n’ont pas vu le film on peut dire que c’est réglement de compte à Ok famille)…
    J’avais été particulièrement marquée par « Je suis un ange venu du nord » de Linn Ullmann magnifique dans sa description des cruautés adolescente et du poids de la culpabilité…

    Répondre
  18. Nanou a dit…

    Comme toi les vacances sont pour moi synonyme de lecture intense et de prière de ne pas déranger… En tout, 12 livres aux dernières, un record ! Dans ses 12 livres, beaucoup de tes recommandations et je n’ai pas été déçue je vais donc de ce pas en parler à ma mienne de dealeuse (en l’occurrence « my mum » dont j’ai hérité la passion de la lecture)qui les achète, me les offre et discute pendant des heures après que nous les ayons lu toutes les 2… J’aime lorsque tu évoques ces personnages qui restent en nous longtemps après la fin de la lecture, qui d’une certaine manière nous hante et font ressortir certaines interrogations enfouies… Tout ce blabla pour te dire merci encore pour ces judicieux conseils !!

    Répondre
  19. Mysukalde a dit…

    Merci, une fois de plus ! Un auteur finlandais, j’apprécie d’autant plus que c’est un pays que j’affectionne. D’ailleurs si je peux vous recommander une destination… allez-y !!!

    Répondre
  20. midlifegirl a dit…

    Mouais…. pour la citation de Karen Blixen. Les mots sont beaux mais ne veulent pas dire grand chose transposés dans la vraie vie. Bien sûr que les chagrins font partie d’une histoire et c’est bien ça le plus dur!

    Répondre
  21. Val Làô a dit…

    Bonjour,
    Ah ! la lecture des vacances ! Elle a une autre saveur que celle du quotidien, je crois… J’aime aussi !
    J’aime beaucoup comme tu parles de livres ; silencieuse la plupart du temps derrière mon écran, depuis des années, j’ai pourtant souvent relevé des titres dont tu as parlé (et découvert grâce à toi Claudie Gallay, un vrai coup de foudre littéraire pour moi, mais aussi Siri Hustvedt !).
    Alors simplement merci, aujourd’hui encore j’ajoute ce roman à ma liste !

    Répondre
  22. AnneduSud a dit…

    Je te suis, comme d’hab! Je suis en train de terminer « Rien n’est trop beau » et je me laisse prendre par cette ambiance et ces personnages.
    Merci à chacune pour les conseils, je note, je note, avec avidité, mais ma carte bleue va détester…

    Répondre
  23. Summertime a dit…

    Très jolie citation de Karen Blixen que j’aime tant . Bien sûr qu’elle fait sens cette phrase, Midlifegirl ! Si tu désires creuser un peu la question tu devrais lire Nancy Huston qui explique admirablement comment nous nous construisons tous à partir d’histoires dans son livre « L’espèce fabulatrice » que je vous recommande à toutes chaudement.
    Et un gros bisou à Caro au passage !

    Répondre
  24. Elosyia a dit…

    Dis donc, elle me parle bien cette citation.
    Toi tu es une fantastique livrovore, 5 livres en vacances wouah je sais pas comment tu fais, mais c’est impressionant.
    Je verrais si chez mon dealer officiel de bouquins (ma biblio de quartier)s’il n’est pas dispo.
    Des bisous !

    Répondre
  25. insofa a dit…

    Cette citation résonne vraiment pour moi qui pensait écrire l’histoire de mon frère, histoire si differente de la mienne alors que nous sommes de la même famille et je me disais que peu être je pourrais apprivoiser mon chagrin…

    Répondre
  26. DOMINIQUE a dit…

    Je n’aime pas la citation de Blixen. Trop loin de mon chagrin, qui fait partie de toutes les histoires, et que je n’écrirai jamais.

    Répondre
  27. Magadopte a dit…

    Rien que le titre…
    Bon bah je vais l’ajouter à ma liste de livres-à-acheter-quand-ils-seront-sortis-en-poche.
    C’est un loisir qui revient vite cher, surtout pendant les périodes de boulimie de lecture ! Mais je préfère les acheter pour mieux les prêter à ceux que j’aime. Alors vive les poches !

    Ca n’a rien à voir, mais cette nuit j’ai rêvé de mon bébé (à naître dans 2 mois environ) et ce n’était ni angoissant, ni culpabilisant, c’était doux. Et je crois que c’est la première fois. J’avais envie d’en parler à quelqu’un et ici vous êtes nombreuses à être à l’écoute. Bon après-midi, moi je retourne sur mon nuage…

    Répondre
  28. Plum' a dit…

    Bonjour ou bonsoir..

    Merci Caroline pour ce coup de coeur. J’aime ces histoires qui parle au coeur. Je note donc dans ma playlist de lecture 😉

    Comme je le disais une autre fois, j’ai toujours eu un rapport particulier avec la lecture. Étant extrêmement timide enfant, c’était ma bulle-mon cocon. Cela n’a pas changé réellement en devenant ado mais ça avait l’avantage de m’ouvrir un peu plus aux autres car je découvrais que d’autres aimaient lire sans que l’on soit catalogué(e)s comme ‘lunetteux(ses) sociopathes’!

    Adulte, j’ai continué à lire avec frénésie et je remercie encore les bibliothèques car je crois qu’une déco faite exclusivement de livres ne parle pas forcément à mon mari 😉 (A moi non plus en fait, car je lis peu une deuxième fois le même livre..sauf peut-être « Replay » de K.Grimwood)

    Depuis deux ans j’ai abandonné le papier au profit de livres lus sur une tablette.
    Au départ je pensais que je n’apprécierais pas et bizarrement la lecture la nuit sans gêner l’autre m’a parut simple et fluide.

    Vous allez me dire que rien ne vaut le toucher papier, l’odeur de l’encre, mais ce qui m’importe est plus le contenu que le contenant en fait 😉

    Bonne fin d’après-midi.

    Répondre
  29. marje a dit…

    Effectivement, j’ai tapé trop vite et ma phrase est incompréhensible. En vérité, je commentais en ayant mon fils sur les genoux et je combattais ferme pour qu’il me lâche la souris … (Je suis comme Sarkozy, je profite de mon entourage pour excuser mes erreurs …). Un peu strange la Douane volante mais je ne suis qu’à la moitié. Quel soleil dans le Centre, j’ai sorti les tongs.

    Répondre
  30. DOMINIQUE a dit…

    Magadopte : à 20 euros le livre, c’est sûr, si on est papivore… Avec ce montant, tu t’offres à peu près 3 ou 4 livres de poche. A part le dernier Pennac, j’achète « plein pot » environ 1 livre par an. Sinon, on farfouille et on trouve très souvent son bonheur.
    Plum : qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ! Je tourne autour des tablettes depuis un moment. Un avantage méconnu, que j’ai découvert : on peut agrandir les caractères. Ce qui permet aux presbytes (hé oui,faut assumer son âge) ou aux mal voyants de pouvoir lire (de 1 à 8). D’autant qu’elles ne sont pas en « rétroprojection », et que la « page » ressemble à une page papier. Autrement dit, je suis tentée.
    Et les dernières parutions, bon, on attend.

    Enfin, une dernière chose. On critique un peu la lecture des tablettes par le fait qu’il y a des fautes d’orthographe. Quand je lis, dans le dernier Pennac, publié par Gallimard « il lui sert la main… », ben je me dis qu’il faudrait d’abord balayer devant sa porte.

    Répondre
  31. Marie a dit…

    vous me donnez bien plus envie que le masque et la plume, même si j’écoute leur émission tous les dimanche,je préfère votre générosité et votre humour!!

    Répondre
  32. chrisssine a dit…

    comme souvent, je note, je note. je suis charmée par cette histoire et ai très envie de lire ce livre.
    le seul problème est que je lis moins vite que les idées de lecture ne se fusent ici. donc ma pile de livres à lire, non seulement ne stagne pas, mais s’élève (je sais, il y a pire comme problèmes…).

    PS : merci pour les commentaires sur la trilogie norvégienne – disponible en poche c’est parfait – d’Anne B.Ragde, mise dans mon panier. elle colle bien avec mes rêves de Norvège.

    Répondre
  33. Edith a dit…

    Mon livre préféré de François Place reste quand même « Siam », ce si bel album grand format qui raconte l’histoire d’un éléphant au destin peu banal. Je m’offre toujours un joli succès en le présentant aux classes dans ma bibliothèque.

    Répondre
  34. Covima a dit…

    J’aime bien la littérature scandinave (Camilla Läckberg, Katarina Mazetti… mais Millenium j’ai été incapable d’aller au bout du 1er), Caroline tu l’as décrite comme je le ressens, une façon particulière d’aller au plus simple (à mon sens) très agréable à lire. 5 livres dans la semaine, tu dois avoir une sacrée vitesse de lecture 🙂 Tu nous feras part des 4 autres ?
    L’armoire des robes oubliées, je l’ai repéré en jetant un coup d’oeil au détour du rayon culturel du supermarché, l’autre jour, en faisant les courses… La couverture et le titre (je fonctionne au visuel) m’ont attirée, et je l’ai mis dans la liste en attente de sortie en poche, comme dit plus haut.

    Répondre
  35. mammouth a dit…

    Et pourtant, l’écriture peut aider à apaiser les souffrances et nous permettre d’aller de l’avant. On parle d’écrire, pas de publier. Écrire pour soi, écrire ses émotions, même pas nécessairement une histoire.

    Je me souviens d’un livre de Paulo Coelho « Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j’ai pleuré » dans lequel vers la fin du livre la protagoniste écrit pendant des jours et des jours, et, de ce fait, se libère de son chagrin. Je ne suis pas une grande fan de Coelho, mais à l’époque j’avais goûté ce livre; elle jette tous ses écrits dans la rivière une fois terminé.

    Bon weekend. Ici c’est ensoleillé. Ça réchauffe le coeur.

    Répondre
  36. Geneviève a dit…

    J’aime ce moment dans l’après midi où je repasse par ici… Je lis vos commentaires, je souris aux gentillesses et aux zzzzooonnnndes, je suis contente de voir Midlelife, de découvrir Magadopte et d’autres. Vos avis (différents) sur la lecture, l’écriture m’intéressent.
    Une journée très « Bisounours » pour moi en somme, ça fait du bien.
    @Edith: Pour moi ce sont les atlas des géographes d’Orbae…. Et lui (François Place himself) est un type adorable.

    Répondre
  37. Edith a dit…

    Bien sûr, Geneviève, les atlas des géographes, et « Les derniers géants » ! Je n’ai encore jamais rencontré cet auteur, tu donnes envie…

    Répondre
  38. DOMINIQUE a dit…

    Mammouth : pour moi écrire, ce serait « raviver mes plaies », plutôt que de m’apaiser. C’est un chagrin normal, une mort prévisible, donc rien à dire d’extraordinaire. Juste une amputation, en quelque sorte.
    Il faut laisser faire le temps.
    Non, ce qui m’a un peu agacée, avec cette phrase de Blixen, c’est l’affirmation, comme quand dans une recette de cuisine on te dit « 125 grammes de farine ». Ben non, la quantité de farine dépend de sa qualité. C’est plus ou moins 125 grammes. Et avec le chagrin il n’y a pas de recette infaillible. Autrement dit, plus ou moins 125 grammes.

    Répondre
  39. marje a dit…

    Edith, Geneviève : François Place vient d’être primé à La foire de Bologne du livre jeunesse avec son livre Le secret d’Orbae : l’avez vous lu ? Je pense l’acheter mais à à 33 €, je réfléchis car il est déjà emprunté pour un millénaire à la bibliothèque. Merci pour vos conseils ! Bonne nuit, moi je pars avec La Douane Volante. Je vous ai déjà dit que je suis tombée sous le charme de Vango : de Fombelle. J’ai 13 ans et je suis amoureuse de ce héros et de ces aventures : à lire les yeux fermés.Ce livre est un roman jeunesse et aussi un roman adulte ou peut être que justement il est juste un excellent roman.

    Répondre
  40. venise a dit…

    des bises et des zondes insofa…
    Ecrire aide , je le confirme, je suis sûre et certaine des vertus thérapeutiques de l’écriture… C’est bien pour ça que je tiens un blog !
    Merci pour vos zondes , je suis désolée que mon comm ait laissé entendre le contraire, ça va plutôt bien en ce moment après un début d’année très difficile
    mais les zondes c’est toujours bon à prendre, c’est comme des câlins gratuits, les petits signes d’amitié et de chaleur humaines tout simplement, qui font que ce blog est ce qu’il est par delà le talent de son auteure
    que je ne remercie qu’à moitié car à midi j’ai craqué et acheté le livre objet du billet ! 😉

    Répondre
  41. Edith a dit…

    Ah Vango ! Un pur délice… et dire qu’il a fallu attendre des années pour la parution du deuxième tome. Mais cela valait le coup d’attendre, sans conteste. Pas encore lu « Le secret d’Obae », mais cela ne saurait tarder.

    Répondre
  42. Alake a dit…

    Bonjour, j’aime votre blog que je lis chaque jour. J’aime le mélange de sérieux (découverte de livres) et de « déconnade ».
    Seul petit reproche que j’aurais à faire c’est l’oubli de celui/celle qui vous permet de découvrir toutes ces littératures étrangères, autrement dit le traducteur. Etant donné que vous écrivez, vous devez savoir l’importance de la reconnaissance du travail abattu, du temps passé à choisir tel ou tel mot. Le traducteur passe un temps fou à travailler ses phrases, à choisir une expression plutôt qu’une autre pour être fidèle à l’auteur original, pour que le lecteur puisse apprécier le mieux possible l’oeuvre originale.

    Répondre

Vote commentaire

  • (ne sera pas publié)

Vous pouvez si vous le souhaitez utiliser les balises HTML suivantes: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>