Mois : janvier 2013

Tu as fait quelque chose ?

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Hier dans les commentaires on m'a demandé – outre la possibilité de supprimer la pub mais je ne vais pas revenir là-dessus aujourd'hui, tout a été dit je crois – si j'avais "fait quelque chose" parce que j'étais je ne sais plus quel adjectif mais en gros, plutôt pas trop mal.

Le genre de question que tu ne sais pas tellement si c'est un compliment. Voire que tu te demandes si tu l'as bien comprise parce que tout de même, est-ce qu'on est bien en train de te demander ce que tu crois qu'on vient de te demander ?

Est-ce que c'est cool d'avoir l'air d'avoir fait un truc et du coup de ne plus avoir la fucking sale tête d'avant les vacances ? Est-ce que si j'avais "fait quelque chose" je viendrais en parler ici ? Vous me faites vraiment réfléchir, bande de petit chatons.

Bon, la réponse c'est que je n'ai rien fait, non. Je ne dis pas que je n'y ai pas pensé très fort ces derniers temps, surtout depuis que j'ai croisé une amie qui elle a justement "fait" quelque chose au niveau de ses sillons naso-géniens. Et que je n'aurais jamais su le dire mais qu'en revanche je me suis dit toute la soirée que bon sang, comment elle faisait pour rester aussi jolie ?

J'y ai pensé, donc, d'autant que chez moi les sillons naso-trucs ainsi que la ride du lion m'ont été livrés avec générosité par mère nature, qui dans sa grande mansuétude a d'ailleurs programmé ces mignonneries pour qu'elles apparaissent dès la fin de l'adolescence. Je défie quiconque s'être entendue dire à l'âge de 21 ans par un chauffeur de taxi délicat que "dites donc ma petite dame, il va peut-être falloir songer à en faire des enfants, parce que passé 35 ans c'est plus compliqué".

Merci qui ? Merci les sillons.

J'y ai pensé, donc, (ceci n'est pas une énième répétition mais un effet de style), mais je ne suis pour l'instant pas passée à l'acte et ce pour plusieurs raisons: 1) dans ma to do list il y a tout une quantité de choses à faire un peu plus urgentes, au nombre desquelles faire ma mammo des 28 ans dont j'ai perdu il y a deux ans l'ordonnance, passer un petit coup de fil de courtoisie à ma gynéco, vérifier mon cholesterol et aussi payer l'orthodentiste (ce qui devrait repousser aux calendes grecques nos projets de vacances hivernales). 2) j'ai quand même un peu peur d'être ratée (en réalité c'est à mettre en 1) parce que bien sûr que ce ne serait pas logique d'aller d'abord faire combler ses sillons plutôt que de vérifier que tout se passe bien au niveau de ce qui est cancer du sein. Sauf que si le monde marchait ainsi je ne serais pas en train d'écrire ce billet sans queue ni tête alors que j'ai trois deadlines d'ici la fin de semaine et que je suis loin d'avoir terminé mes papiers. 3) j'ai en fait très peur d'être ratée et de me retrouver les sourcils au plafond et l'air constamment étonné de cette pauvre Nathalie Baye après l'injection de trop.

Voilà, en réalité je n'avais pas du tout l'intention de vous parler de ça, ce que je voulais vous faire remarquer c'est que non je n'ai rien fait si ce n'est changer de lunettes. Et que je ne vous félicite pas parce que personne ne l'a vraiment noté (pas même mon mec au départ). Ce qui est savoureux quand on pense que j'ai probablement permis avec à mon opticien de creuser enfin le trou de sa piscine à Marbella. Sans blague, elles sont assez proches des précédentes mais je ne sais pas, peut-être qu'elles sont un peu plus légères ou gaies, en tous cas pour une fois je me supporte presque sur ces photos prises à la volée par Zaz chez mister Kenzo.

Tombée au fond de la piscine…

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Alors pour commencer, ce matin dès potron minet nous avons le churros et moi tiré la gagnante (d'habitude on est plus portés sur la sieste mais on s'adapte aux aléas professionnels). Il s'agit de Lunabella, qui remporte donc une chemise noire très rock qui j'en suis sûre rendra son compagnon chaud comme une baraque à frites.

Merci pour votre participation, j'ai reçu près de 350 mails – et suis donc désormais perdue pour tous les contacts ayant eu la drôle d'idée de tenter de me joindre hier – et autant de belles idées d'associations de couleurs. Je ne vous dis pas à quel point ma création fofolle (coquille d'oeuf et bleu marine, vive les punks) me parait soudain assez réactionnaire.

A part ça, hier j'étais invitée avec Zaz par un ami – qui n'a rien à voir ni de près ni de loin avec la bloguerie – à une soirée qui se déroulait dans l'ancienne maison de Kenzo. Un lieu hallucinant comme il en existe quelques uns à Paris et auquel mes photos ne rendent absolument pas justice. Il faut imaginer une baraque de 1000 mètres carrés cachée au fond d'une cour à deux pas du boulevard Richard Lenoir. Les murs sont en bois et à l'intérieur, on n'est plus en France mais à Tokyo. Piscine intérieure, jardins japonais, salle traditionnelle avec table basse pour manger les sushis, cheminées dans les salons gigantesques, lit grand comme deux fois ma cuisine qui pourrait accueillir DSK et ses copines sans que personne ne se gêne, etc. Je n'avais jamais rien vu de semblable. Vendue avec tous ses meubles ainsi que quelques croutes de Bacon ou Cocteau au mur à des particuliers, la maison est habitée – si si – et louée pour des événements. Elle semble néanmoins être restée en l'état depuis le départ de l'artiste et si elle m'a tant touchée c'est parce qu'il n'y a rien de surfait, les murs sont craquelés par endroits, les vitres pas forcément impeccables et le parquet un peu usé. J'aime les choses imparfaites et un peu usées, on se demande pourquoi.

Avec Zaz on était un peu là comme des petites souris, mais ça ne nous a pas empêchées de goûter au planteur et autres accras. Et de presque tomber dans la piscine une fois minuit passé.

J'aime bien, parfois, avoir accès sur un malentendu à des lieux dont la lourde porte se referme ensuite derrière moi sans possibilité de retour.

Merci Christophe…

Bonne journée

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Mood by me ou l’avènement de la chemise parfaite

2013-01-15

EDIT DE 10H59: LISEZ L'EDIT EN FIN DE BILLET SI VOUS PARTICIPEZ AU CONCOURS !

 

La chemise. Attention, énorme dossier.

Je veux dire, la chemise, objet de fantasme, allure garçonne, chic en toute circonstance.

Sur le papier.

Sur moi, merci mère nature la tepu, la chemise c'est avant tout un bouton qui s'ouvre sur mes seins dès que je suis assise. Voire même debout, genre, j'ai baillé, pof, bonjour vous.

C'est aussi un autre problème, merci bis madame nature – trainée – à savoir le dernier bouton. Celui que si tu le fermes, on voit que ta chemise te serre aux fesses. Mais que si tu le laisses ouvert en réalité c'est pire parce que ça fait donc que ta chemise tu n'arrives pas à la fermer. Un peu comme le perfecto ou la parka que tu "préfères laisser comme ça" (ET NON IL NE FAIT PAS SI FROID) (traduction: mon cul est gros mais by the way, il t'emmerde).

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Je passe rapidement sur le dernier gros cas de conscience que provoque en général la chemise: "dedans ou dessus le pantalon ?". Parce qu'on sait bien que la plupart du temps, comme justement on n'a pas pu fermer le bouton du bas, mettre la chemise à l'intérieur relève de la mission impossible, à moins d'avoir envie, en plus d'ouvrir le bar à nichons, de faire prendre l'air à son nombril.

Vous l'aurez compris, j'y ai beaucoup réfléchi. Et souffert, aussi.

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(on parle des manches toujours trop longues quand on a comme moi les bras de Dédé Manoukian ?)

J'ai hésité des dizaines de fois à me commander l'une des fameuses "Equipment", les chemises en soie les plus chères du monde, qu'avec une seule tu rembourses la dette grecque. Mais la raison l'a emportée. Claquer plus de 400 euros dans un modèle qui n'empêchera absolument pas mes seins de s'exprimer librement, non.

Et puis j'ai découvert Mood by me, ce site où on customise ses vêtements. A savoir qu'on a un modèle de base et puis ensuite on peut y rajouter de tas de petits détails, intervenir sur les couleurs, les matières, les formes. Moi ce que j'y ai vu, j'avoue, ce n'est pas vraiment la possibilité d'y exprimer mon moi profond, parce qu'en gros mon moi profond est aussi créatif que Jean-Marc Ayrault est expressif. Vous remarquerez d'ailleurs le côté totalement foufou de mon modèle. Je crois qu'on peut saluer cette mise en danger par d'énormes applaudissements.

Non, moi j'y ai surtout vu la possibilité de commander une chemise vraiment adaptée à ma morphologie. Si vous voyez ce que je veux dire. (95 C). Parce que oui, sur ce site on ne se contente pas d'indiquer sa taille (40 pour moi) mais on donne aussi son tour de poitrine et SA HAUTEUR. Ce qui a manifestement résolu le souci du dernier bouton, qui ne se place plus à l'endroit où mes hanches sont les plus larges. Et qui évite aussi d'avoir une liquette quand on fait moins d'1m70. (va rentrer un mètre de tissu dans un slim, hein).

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Bref, j'ai enfin ma chemise – en soie, madame – et je la kiffe, même si les esprits chagrins ne manqueront pas de me faire remarquer qu'elle est déjà un peu froissée. C'est de la soie, c'est comme ça et en se forçant on peut trouver ça sexy.

Et vous savez quoi ? L'une d'entre vous peut gagner la même – enfin la même mais pour elle, avec sa propre personnalisation qui ne pourra être que plus intrépide que la mienne, mais aussi ses propres mensurations, don't panic. Pour cela, il va falloir être un peu plus attentif qu'à l'ordinaire, parce que c'est un poil compliqué (j'ai mis deux semaines à comprendre exactement le principe du concours mais en même temps je n'ai pas fait des études juridiques).

Première étape: vous allez sur mood by me . Vous pouvez créer un compte mais ça n'est pas obligatoire.

Deuxième étape, vous choisissez de personnaliser une chemise en soie, peu importe le modèle, avec ou sans col/poches/manchettes, etc.

Troisième étape, une fois le modèle terminé, vous cliquez sur la petite enveloppe mail en bas à gauche. Et là vous me l'envoyez à moi: cfrancfr(at)yahoo.fr

Attention, dans le corps du mail, il faut qu'il y ait à un moment ou à un autre la mention "mood by me" (j'ai filtré les mails pour qu'ils aillent dans un dossier spécial).

Demain, le churros et moi tirerons la gagnante (on a décidé de pimenter un peu notre vie sexuelle) (seize ans, quoi).

Allez, une petite dernière pour la route parce que j'aime beaucoup cette pose très "Là bas !" (manu manu reva…)

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(quand je pense que j'ai expliqué à la jeune femme qui coordonne ce concours que j'avais un peu trainé parce que je voulais faire de "belles photos quali") (pardon)

EDIT: DANS VOTRE MAIL METTEZ VOTRE ADRESSE MAIL À VOUS ! PARCE QUE SINON JE N'AI AUCUN MOYEN DE VOUS RETROUVER, LE MAIL M'ARRIVE AVEC L'ADRESSE DE MOOD BY ME !

Ce sera toujours de mon âge… ou presque

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Il n'y a pas si longtemps j'avais écrit un billet dans lequel j'affirmais de manière assez péremptoire qu'en quelque sorte, "tout serait toujours de mon âge".

Ok, je me dois de rectifier.

Certaines choses ne sont plus de mon âge.

Comme de décider après une soirée déjà bien arrosée de "continuer" encore un peu, "ailleurs". Très mauvaise idée dans l'absolu, ceci étant dit. Ce fantasme de la "poursuite de la fête" quand les bars sont fermés se conclut toujours sur une lose d'enfer, ponctuée de vigiles désagréables qui te font passer l'examen le plus humiliant qui soit, à savoir celui de l'entrée en boite. Dans l'absolu, donc, bad idea. Mais à 28 ans et des poussières, très très bad idea. De celles qui te font te retrouver dans la cale d'un bateau branché entourée de gamins dont les plus âgés ont réellement 28 ans (sans les poussières), les pupilles complètement dilatées par un abus de mdma et se secouant hystériquement au son d'une techno que même à 28 ans (au sens légal du terme) je n'ai jamais pu souffrir.

Bref, quand j'ai enfin regagné mon lit sur les coups de 6h du matin il m'a semblé que la dernière fois que j'avais ressenti plus de soulagement c'était probablement quand ce connard d'anesthésiste avait enfin daigné me faire la péridurale après 6h d'agonie.

Plus sérieusement, je ne sais pas s'il existe à Paris des endroits où il est possible d'aller danser quand on est né dans les années 70 (je préfère l'écrire comme ça en réalité, ça fait moins mal), sans se sentir aussi vieille que Claude Sarraute ? Hormis les thés dansants de la Coupole, je veux dire.

Quoi qu'il en soit, on ne m'y reprendra pas. 1) en réalité dans une péniche, même quand celle-ci est amarée, ça bouge. 2) même dans le noir, les gens te regardent avec une sorte de commisération parce que ça se VOIT. (que toi tu as regardé Santa-Barbara lors de sa première diffusion sur TF1 par exemple). 3) J'ai vécu hier plus humiliant que d'être refoulée à l'entrée d'une boîte: s'entendre dire que non, ton sac à toi, pas plus que celui de tes copains qui t'accompagnent, n'ont besoin d'être fouillés, parce que ce sont surtout "les petits jeunes dont on se méfie". "MAIS MÉFIEZ VOUS DE MOI, PITIÉ", j'ai eu envie de crier.

Bref, samedi soir c'étaient les 29 ans de Zaz (la pauvre, j'ai pas hâte, personnellement) et à part ça ce fut une soirée comme je les adore, avec de belles personnes, des bulles et des chansons qui font danser.

Pour information, nous avions privatisé une partie de l'Âge d'or, le seul endroit qui "bouge" dans notre quartier. Un super compromis quand on n'a pas un appart assez grand pour recevoir 30 personnes (=99% des parisiens). L'endroit est hyper chaleureux, on peut mettre sa musique super fort et on nous sert à manger et à boire. Pour un coût par tête de pipe qui ne revient pas plus cher qu'un bon restau. Et surtout la liberté de jouer les DJ comme on l'entend et donc, en ce qui me concerne, de foutre le FEU avec "pour un flirt avec toi". Ben si. (quand je serai vraiment grande je ferai DJ). (j'ai des photos qui prouvent ma sobriété dans l'exercice de ce métier mais elles ont été prises avec l'appareil du frère ou du père de Zaz – ce qui va m'obliger à porter une cagoule désormais lorsque je recroiserai le propriétaire de l'appareil – et du coup je ne peux HÉLAS pas vous les montrer).

Seul regret, que ça ferme à 2h et qu'on soit alors encore tellement dans le mood de la night qu'on ait cette idée saugrenue de partir en quête d'un impossible Macumba qui passerait de la vraie musique (dans cette dernière phrase s'est glissée la preuve qu'hélas je n'ai plus 28 ans).

Edit: rien à voir mais j'ai écrit un nouvel article dans l'Express Style. Sujet: "comment se protéger d'un manipulateur". Je remercie au passage les personnes qui ont répondu à mon appel sur Facebook et m'ont envoyé leurs témoignages. Je précise que ce papier est à lire après un autre écrit par une consoeur, qui explique ce qu'est un "pervers narcissique". Et que bien sûr, les manipulateurs ne sont pas si fréquents, qu'il ne faut pas tomber dans la paranoia. Mais quand on est confrontés à ce genre de personnes, peut-être peut-il être utile d'avoir quelques clés… Je voulais aussi remercier ceux et celles d'entre vous qui avez la gentillesse de "liker" mes articles, ça me touche beaucoup.

J’aime #29

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En marchant dans les rues de Tours au petit matin, j’ai croisé une dame un peu âgée qui portait ce parfum. Celui de ma prof de français de 6ème. J’en étais je crois un peu amoureuse, en tout cas ça y ressemblait. Je voulais tout savoir d’elle, je trouvais qu’elle ressemblait à Lady Di. Et puis il y avait ce parfum, donc, que je n’ai jamais réussi à identifier mais que parfois encore je reconnais et alors tout me revient, l’atmosphère de cette classe, l’excitation de la 6ème, la joie de découvrir cette matière, le français, que j’ai aimée toute ma scolarité, l’amour des rédactions et des dictées, les compliments de Mlle R. J’ai lu récemment que pour les personnes souffrant d’amnésie, la thérapie par les odeurs est l’une des plus efficaces. Je veux bien le croire tant certaines effluves me transportent et me mettent dans un état second. L’été de ma cinquième, mes émois se sont dirigés cette fois-ci vers le professeur de poney – on n’est pas obligé de ricaner – de ce petit centre équestre où j’avais passé une semaine avec ma soeur et ma regrettée cousine. Il mettait, lui, du Printil. Je ne suis pas sûre que ce déo bon marché existe encore mais des années durant j’aurais pu sauter sur le premier homme exhalant cette odeur. En tous cas à 12 ans j’étais un peu bi-sexuelle. Mais ça n’est pas le sujet. En lire plus »

Billet sans soldes

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Donc
hier j’étais à Tours, l’occasion d’apprendre LA blague du coin,
« t’habites à combien de kilomètres de Tours ? ». Confession: quand on me
l’a faite la première fois j’ai ri parce qu’il me semblait l’avoir
comprise (kilomètres, tours, tours de kilomètres, hin hin hin). En fait,
non. C’est seulement hier en marchant dans cette charmante cité que
j’ai saisi l’essence de la plaisanterie. Pas mal, j’avoue.

A
part ça, j’ai bien aimé Tours, même si je l’ai arpentée au pas de
course, d’un site universitaire à l’autre. Mais une fois de plus,
l’atmosphère si particulière des bords de Loire m’a donné l’envie de m’y
promener. Les ruelles du vieux quartier saint Martin (je crois ?) sont
adorables et d’une manière générale, on se sent aux frontières de
l’ouest, avec ces constructions qui n’excèdent pas deux ou trois étages,
comme à Bordeaux ou La Rochelle. (Je suis un peu géographe).

J’ai
tout de même trouvé le moyen, à une demi-heure de reprendre mon train,
d’entrer dans le Printemps pour patienter. Forcément le Printemps de
Tours pour les soldes c’est un peu plus friendly que celui des grands
boulevards parisiens. Pof, craquage sur trois mignonneries American
vintage. Sans essayer bien sûr, pourquoi faire ? (c’est pas comme si je
pouvais échanger ailleurs qu’au Printemps de Tours, filialisé,
figurez-vous).

Résultat
des courses, le premier haut est un peu juste, je ne le mettrai pas. Le
second est parfait mais la caissière a oublié un antivol et en essayant
de l’arracher j’ai commencé à déchirer l’étoffe (prosternation devant
la qualité American vintage). Il me reste la robe pull/tee-shirt qui
fera l’affaire pour une chemise de nuit. Je n’avais en effet pas bien
regardé, elle a une sorte d’ouverture un peu sexy sur le devant, qui sur
une femme sans poitrine laisse deviner la naissance des seins sans
envoyer de messages obscènes. Sur moi, ça donne l’impression qu’il est
écrit « tu la veux ta branlette espagnole ? ».

En somme j’ai bien fait d’entrer dans le Printemps de Tours.

En
revanche merci à celle qui m’a conseillé dans les commentaires de ne
pas louper La briocherie à côté de la gare. J’ai cru m’évanouir de
plaisir tant la petite boutique sentait bon. Et alors quand la vendeuse
m’a annoncé le prix de la brioche pour cinq que j’avais choisie, j’ai
comme qui dirait vraiment failli rendre l’âme.

2,90 euros.

C’est à dire qu’à Paris c’est parfois le prix d’un pain au chocolat.

Bref,
je vais peut-être m’installer à Tours, moi. Comme ça en plus je pourrai
changer mes supers achats de solde. Et me nourrir de brioches. Deux
motivations qui en valent bien d’autres non ?

Edit:
j’ai donc bien compris que les sélections, bof. Okay, okay, okay ! Bon,
Cela ne signifie pas que je vais laisser se perdre à jamais cette
nouvelle compétence en moodbord difficilement acquise. Peut-être que
parfois j’en bricolerai un, pour le plaisir. Mais j’ai entendu que ce
n’était pas ça que vous veniez chercher ici. Parfois je me dis que vous
me surestimez, je suis aussi une fille futile, tu sais.

Edit2:
Ce mois de janvier est pire encore que celui de décembre en terme de
charge de travail. Jamais l’expression « avoir trop de fers au feu »
n’aura été si parlante. Pardonnez-moi donc si je ne suis pas super
présente ici ces prochains jours, mais comme il est désormais acquis que
je ne vivrai pas de l’affiliation, je suis bonne pour débiter des
articles au kilomètre. (on la sent la boucle qui se boucle, bite,
kilomètres, tours ?)

Pour un petit Tours de soldes ?

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Il parait que "c'est les soldes" aujourd'hui. Il parait. Personnellement cela ne va rien changer au fait qu'à l'heure où vous me lirez je serai dans un train pour la ville de Tours. Train partant très exactement à 7h16 de la gare Montparnasse et que j'aurai surtout envie de mourir parce que me lever avant 7h45 revient pour moi 1) à ne pas dormir de la nuit de peur de ne pas entendre le réveil 2) avoir une tête de lapin mixomaté pour la journée. Mais si ça se trouve, vous, vous avez trop envie de faire les soldes.

Ou pas.

En ce qui me concerne, je suis une adepte de l'achat en ligne, sauf pour H&M et Monoprix, où je vais en général à la toute fin des soldes, récupérer ce que personne n'a voulu et qui par conséquent ne coûte quasiment plus rien. D'une manière générale je n'achète pas grand chose à part des boots, de toutes façons. Bref, histoire de vous occuper pendant que je pars en reportage (j'adore écrire ça, surtout quand ledit reportage consiste à visiter une université, tout de suite ça calme un peu le côté baroudeuse, même si je dois vous avouer un truc, je kiffe les universités, je ne sais pas, mon amour des college book ou alors mon déni de vieillesse) (en même temps à 28 ans je ne devrais pas non plus trop m'en faire).

Bref, donc, j'ai passé environ 4h56 à vous pondre ce montage de quatre malheureuses boots et il a fallu pour cela que Violette use de toute sa pédagogie légendaire (ça mène à tout les études juridiques).

La vérité c'est que j'en avais repéré beaucoup plus des boots. Mais déjà que coller quatre liens et faire ce collage m'a fusillé une demi-journée de travail, je crois que ma carrière dans l'affiliation est morte dans l'oeuf. Il n'empêche que maintenant j'ai envie de toutes les acheter ces chaussures, pas sûre du coup que ce soit une bonne affaire. (en réalité je possède déjà les Ann Tuil en rouge et je les adore et les Vanessa Bruno pour la Redoute en noires, là aussi très bonne affaire). Mais ces noires, là, à sequins, retenez-moi…

Edit: plus sérieusement, est-ce que ça vous intéresse que je vous fasse parfois ce genre de sélections ou pas du tout ? répondez-moi franchement, parce qu'en réalité je n'en sais rien. Et comme ça n'est pas tout à fait ce que je fais le plus facilement, si vous n'en avez que cure, je ne réitèrerai pas !

#1 Boots Ann Tuil – #2
Boots Vanessa Bruno pour La Redoute – #3 Boots Asos #4 Boots Asos

Tribute to my machin

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Samedi soir alors que nous venions de rentrer chez nous, je reçois un texto de mon amie C. : "j'ai embarqué par erreur la brosse à dents du machin, ne le fâche pas".

"Le truc pervers consisterait à attendre de voir au bout de combien de temps il s'en rend compte", j'ai répondu.

Oh wait…

Je suis perverse.

A l'heure où j'écris ces quelques lignes, toujours pas le moindre signe d'étonnement de sa part. N'était-ce le respect du corps enseignant et de ses voisins de table, je ferais durer le plaisir.

Je tairai bien sûr le nombre de fois où j'ai eu droit en revanche depuis samedi à son fameux "tu n'aurais pas vu ?"… sa PSP/son DVD d'Amazing Spiderman/son chargeur de PSP/son jeu Naruto".

Je vous rassure, je n'ai absolument rien vu de tout cela, pour la simple et bonne raison que j'ai décidé une bonne fois pour toutes de ne plus consacrer une once de mon cerveau ni de mon temps à chercher ses affaires disparues. Il se peut que son chargeur soit sous mon nez, sa PSP dans mon sac, son DVD sous mes fesses. Ce qui ne m'empêche absolument jamais de lui répondre que non, pas vu, avant même que sa phrase soit terminée. C'est mieux que "dans ton cul", en même temps.

Je me demande si l'instinct maternel ça n'est pas comme les ovules. On a un capital au départ. Et au bout d'un certain temps, il s'épuise sans pouvoir être renouvelé.

A part ça, je crois que mes enfants arrivent eux aussi au bout de leur réserve d'amour filial. A savoir que désormais dès que je dégaine mon Nikon (placement produit inside), j'ai donc droit à l'attitude ci-dessus. Et que dernièrement, le machin m'a méchamment clashée devant TOUS MES AMIS au motif que soit disant je pipote grave leur vie, juste pour faire rigoler mon lectorat.

Je crois que le moment où il va falloir que je réponde de mes actes devant "quelqu'un" arrive à grands pas. En même temps ça ne pourra jamais être pire que cette fois où justement j'avais emmené mon machin "voir quelqu'un", parce qu'il avait comme qui dirait des terreurs nocturnes. Je n'était pas très inquiète, l'enfant étant par ailleurs du genre bonne nature.

Jusqu'à ce qu'on s'installe dans le cabinet de la psychologue (l'autre mot pour désigner un "quelqu'un").

Genre il avait fait ça toute sa vie. Limite s'il n'a pas direct demandé où il devait s'allonger pour parler de ses rêves. Qu'il avait nombreux et terrifiants. Pas terrifiants au sens "tchoupi a fait un cauchemar".

Terrifiants au sens de l'Exorciste.

Une fois son inventaire bien flippant terminé, il s'est mis, à l'invitation de la dame, à dessiner. Au départ, je ne me suis là non plus pas trop inquiétée, sa spécialité étant jusque là les couchers de soleil plantés d'un arc en ciel très gay pride like.

Pas là.

Au fur et à mesure de ses coups de crayon, une sorte de monstre est apparu, dont la tête, fendue en deux, crachait des flammes. Tout ça dans un dégradé de noirs très Soulages spirit.

C'est à dire que j'ai été tentée de lui arracher sa feuille avant que la dame nous expédie fissa aux urgences psychiatriques, mais j'ai senti que ça pouvait paradoxalement agraver notre cas.

L'air de rien, je tentais du coup de lui fourguer les crayons de couleur, glissant subtilement qu'à la maison il ADORAIT ÇA LES COULEURS, HEIN ?

Plus le tableau prenait forme et plus la dame semblait captivée.

Le coup de grâce fut l'explication fournie par l'artiste une fois son oeuvre terminée: "c'est batman qui s'est divisé en deux personnalités. Elles s'entretuent et pour l'instant je ne sais pas laquelle va l'emporter. Mais la gentille est mal barrée". Puis après un temps de quelques secondes, pour ménager son auditoire sans doute: "Ma soeur aussi".

"Hin hin hin, ils sont marrants à cet âge là", j'ai croassé.

La dame n'était pas d'humeur à rigoler (je crois même qu'elle sanglotait).

Autant vous dire qu'on en a pris pour quelques séances.

Au terme desquelles mon cher enfant allait beaucoup mieux et redessinait dieu merci des drapeaux gays (il aurait peint des orgies de mecs à poil que j'aurais applaudi, tout sauf le batman à deux têtes). Quant au diagnostic, il fut le suivant: j'avais visiblement pondu un gamin "intellectualisant un peu trop les choses et verbalisant à sa manière l'angoisse due à sa géméllité". "Faites lui faire du sport pour qu'il évacue ses émotions", m'a recommandé la gentille dame.

Je peux vous assurer qu'on l'a fait courir.

Depuis tout va bien, sauf qu'il ne se lave donc pas régulièrement les dents. Et que mon instinct maternel est sur la jauge.

De belles vacances

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J’ai donc passé une semaine au Pouliguen, petit village en bord de mer à quelques encablures de La Baule. Je ne connaissais que très peu la région et j’ai été réellement émerveillée par ces paysages escarpés, ce sentier des douaniers qui court sur des kilomètres, longeant des petites criques peuplées à marée basse d’étoiles de mer, de bigorneaux et autres huitres. La Baule ne m’a pas séduite plus que ça – la plage, réputée pour son immensité, est en effet magnifique mais la ville en elle même n’est pas très chaleureuse et le front de mer évoque ce qui a pu se faire de pire en matière d’immobilier à une certaine époque

En revanche, le petit port du Croisic est absolument charmant, d’autant plus qu’il compte une crèperie au mètre carré. Que dire de la cité médiévale de Guérande et de ses tentations qui s’égrènent au fil des ruelles: chocolateries, échopes spécialisées dans le kouign-aman ou les cornets de caramel au beurre salé et bien sûr crêperies en veux-tu en voilà…

J’ai adoré comme à chaque fois m’inventer une vie là bas, m’imaginer m’installer au Pouliguen et devenir l’une des meilleures clientes du poissonnier Michel, monter ma propre fabrique de niniches à la cerise ou incarner pour les gens du cru la mystérieuse écrivaine à succès ayant fui la capitale et ses tourments. Je sais bien que cela restera du domaine du fantasme, comme celui de ma résidence à l’île Maurice, mon châlet dans le Briançonnais, ma masure en Corse ou ma ferme en Afrique. Mais après tout, peu importe, seuls les rêves comptent, si ça se trouve.

Et puis il y a eu tout ce qui est si difficile à retranscrire sans en perdre l’essence: les chants des enfants dans le minibus loué pour l’occasion, les clopes face à la mer emmitouflés dans nos gilets, un verre de Bourgogne à la main. Les étreintes salées le 31 à minuit. Les équipées à deux, trois, neuf ou seize, les appartés dans la cuisine, les gâteaux de l’une, le gratin de l’autre, les poissons « fanés » de Rose, la mayo qui ne prend pas, le bourguignon jamais trop cuit, les bulots qui parfois crissent sous la dent, les treize huitres à la douzaine, le chou feur qui sent le prout, le cri de la langouste, les parties de belote, les « tu te souviens », les « ça fait déjà 20 ans », les batailles d’écume, les « ça suffit la Wii », l’heure du calva, le marathon du petit déjeuner, les couchers qui n’en finissent pas, les lits partagés à trois parce que parfois dans ces grandes maisons, il fait un peu peur. Les uns qui partent en milieu de semaine travail oblige, les autres qui sur un coup de tête décident de rester trois jours de plus. Les footing des plus courageux, les promesses de s’y mettre des autres. La certitude d’être à sa place, l’oubli de soi, le même jean tous les jours, le fond de teint qui reste au fond de la valise, le vernis qui s’écaille mais on s’en fout, les bottes de pluie en guise d’escarpins, la mer chamallow et le ciel si bas. Les chagrins des petits, les doudous qu’on cherche sans jamais les trouver, les conflits qui se règlent à coup de croco haribos, les chansons douces fredonnées pour endormir les plus réfractaires au sommeil, les silences partagés parce qu’il n’y a plus de mots.

De belles vacances envers et contre tout, des souvenirs fabriqués, encore. Un pas devant l’autre, sur ce sentier des douaniers comme une leçon de vie, une invitation à continuer, pour eux, pour nous, pour lui.

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Dis-moi, un enfant, comment ça marche ?

Loudessin
Passer une semaine avec une dizaine d'enfants âgés de 2 à 14 ans, est un formidable moyen de saisir la substantifique moëlle de la nature humaine. Je crois que dans ces moments là, on peut vraiment dire que Darwin avait raison. Il suffit de regarder la façon dont dès le plus jeune âge le petit d'homme manoeuvre pour obtenir une cuisse de poulet quand les neuf autres la convoitent, la manette de la Wii ou la dernière niniche à la cerise – tueries bauloises de la famille des carambars -, pour comprendre comment on en est arrivé au bordel israelo-palestinien.

Par ailleurs, je crois que je vais définitivement pouvoir écrire un manuel d'éducation, parce que très franchement je crois avoir compris quelques clés pour comprendre ce drôle d'animal qu'on appelle enfant:

– Quand vous achetez des sucettes, des yahourts ou des niniches, n'essayez SURTOUT pas de panacher les parfums. Parce qu'à l'arrivée, ils veulent tous Cerise. Au pire, coca. A quand les packs de douze de Fruix à la cerise, bordel ?

– Lorsque vous souhaitez que votre chérubin cesse de jouer à la Wii/PSP/DS ou autre, n'entrez pas en fusion nucléaire s'il n'obtempère pas immédiatement. Ce n'est pas qu'il joue avec vos nerfs ou qu'il ait subitement perdu l'ouïe. C'est simplement que dans le processus d'interruption d'un jeu vous n'avez pas pris en compte une phase incontournable: la SAUVEGARDE. Qui peut prendre au bas mot un bon quart d'heure. Sachez que si dans un geste d'agacement vous décidez unilatéralement d'appuyer vous même sur le bouton off, vous vous exposez à ne plus jamais être regardée comme avant par la chair de votre chair. Désormais vous ne serez plus que ce monstre ayant sapé dix heures de boulot intensif. Parce que oui, pour eux, passer une demi-journée sur "Inazuma Eleven Strikers", c'est aussi important que l'est pour vous la préparation de votre panier pré-soldes sur Asos. Imaginez si dans un élan d'autoritarisme, votre époux débranchait votre ordinateur avant la validation de votre liste. Voilà. (je pense en avoir pour dix ans avant que mon fils me considère à nouveau comme sa mère).

– Par essence, un enfant souhaite toujours attirer l'attention d'un plus grand que lui. Et méprise de toute sa hauteur (93 cm ce n'est pas rien) quiconque étant né ne serait-ce que trois jours avant lui. Par définition, donc, dans un groupe de dix, chacun court après son aîné, lequel, lui, fuit le cadet, parce que bien sûr, ça marche dans les deux sens. Bref, c'est souvent la merde.

– Vous pouvez bien avoir choisi comme lieu de villégiature un des plus beaux coins de France avec des panoramas à tomber, des rochers en veux-tu en voilà pour monter dessus et manquer se casser un tibia ou à minima plonger dans une eau à 9°, par principe, un enfant à qui vous annoncez qu'on va "sortir prendre l'air" va immédiatement adopter la posture du condamné. Le couloir de la mort à côté ? Disneyland. Rendez-vous compte, vous allez interrompre une partie de Naruto à 50 000 points. Et non, "à Paris il ne peut pas y jouer". Pourquoi ? "Parce qu'à Paris y'a école". Ce qui ne l'empêchera pas, bien sûr, finalement, d'adorer la balade. Sans jamais l'admettre, cela va de soi.

– Inutile de prévoir un menu enfants au motif que donner de la langouste à des moins de 15 ans c'est tout de même un peu gâcher. Au bout du compte, vous allez vous coltiner le surimi pendant que votre gosse trempera consciencieusement sa langouste dans du ketchup. Solution: crevettes pour tout le monde.

– Jouer à Just Dance avec votre fille de 12 ans qui pratique depuis un an le hip-hop une fois par semaine, c'est s'exposer à des moments de grande solitude. Et à la possibilité d'avoir envie de mourir. Si votre coeur n'a pas lâché pendant la partie. Ce qui est peut-être la meilleure façon d'éviter la dépression.

– Les réponses à vos injonctions d'aller se laver/mettre le couvert/débarrasser/éteindre la Wii sont en général de cet ordre là: "T'inquiète pas" ; "c'est bon" ; "je vais le faire" ; "j'allais le faire" (coefficient d'agacement maternel maximum) ; "je l'ai déjà fait hier" (pire) ; "deux minutes" ; "attends, je sauvegarde". Sachez qu'il ne faut prendre AUCUN de ces mots au premier degré. Ce qu'il faut entendre en réalité ? "Va chier".

– La probabilité qu'un enfant se mange un gond de porte et s'ouvre l'arcade sourcillière un 1er janvier est beaucoup plus élevée qu'on ne le pense. Et que cet accident survienne la SEULE fois où l'enfant en question n'était pas justement en train de faire le poirier sur la tranche du canapé, également.

Voilà…

A part ça la chérie dessine de mieux en mieux, non ?

Loudessin2