Mois : mars 2013

La nuit je mange une fille aux cheveux oranges

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Envie de robes, de sandales, de sweats, de bijoux qui claquent. Envie d’avoir CHAUD bordel. Non ? A part ça hier soir, le concert de Benjamin Biolay était tout simplement merveilleux. Il semblait un peu fatigué, ce n’était peut-être pas sa meilleure prestation, mais peu importait, il était LÀ. Je crois que c’est ce qui m’emporte avec lui, sa présence palpable, sa vérité. Les paroles, aussi, de ses chansons, qui m’emmènent dans un ailleurs fantasmatique. La nuit, il mange une fille aux cheveux orange, dans une orgie haut de gamme, padam, padam, padam. Profite, a murmuré Vanessa P., agaçante de beauté. En lire plus »

En vrac et pas dans l’ordre

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Un petit billet du vendredi, après avoir passé la soirée hier comme probablement tout un tas de gens à regarder notre président de la République tenter de récupérer quelques points de popularité à la télé. Personnellement, je l’ai trouvé plutôt bon, mais il faut dire que je ne suis pas très objective, je suis du genre à vouloir laisser sa chance au produit avant de le balancer (j’ai même tout un tas de fringues trop grandes ou trop petites depuis des années dans mon armoire, c’est dire si j’ai du mal à renier mes coups de coeur). J’aurais aimé un soutien plus appuyé à la loi sur le mariage pour tous mais à part ça, compte-tenu de la situation de crise actuelle, je ne suis pas certaine que l’on puisse attendre des miracles, et encore moins que le fait qu’il parle à Pujadas pendant une heure puisse infléchir le cours des choses.

Pendant qu’on regardait, le churros a dit « il est bon ». Le machin a répondu: « L’oeuf en chocolat ou Hollande ? ». A l’heure où j’écris ce billet je ne suis toujours pas certaine de la réponse.

Faut dire que l’oeuf en question, celui-ci, était drôlement bon (c’est un cadeau Monoprix). En lire plus »

Jean-Philippe Zermati: « Comment se « défusionner » de ses pensées négatives »

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Récemment, certaines d’entre vous
m’ont demandé où j’en étais avec la nourriture, ce qu’il me restait des principes
hérités de ma thérapie avec Zermati, etc. Une question à laquelle
il m’est difficile de répondre à vrai dire, tant désormais j’ai la
sensation que tout ceci est devenu assez naturel. Niveau poids, j’ai
du reprendre 2/3 kilos depuis deux ans. Ce qui ne
m’a pas vraiment étonnée, j’étais descendue trop bas pour moi, mon
« set point » est clairement celui auquel je suis
aujourd’hui et il me convient. Ce n’est pas celui d’une top model, ni même
d’une fille « gaulée », mais il me permet de m’habiller
comme je l’entends, de ne pas être essoufflée au moindre escalier
et de me sentir en phase avec moi même.

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Octave et Cie: résultats du concours

Le churros et sa "main" magique ont parlé: Les gagnantes du concours Octave et Cie sont les suivantes:

Commentaire 79: Lily, qui recevra donc le bandana liberty lucy daisy rose

Commentaire 112: Steph, pour la trousse petites chinoises

Commentaire 13: DOMINIQUE, pour le bandana Beth's Flowers

Merci de m'envoyer un mail à cfrancfr(at)yahoo.fr avec votre adresse postale et le nom de l'objet que vous avez choisi. Merci à toutes pour votre participation et les commentaires adorables que vous avez faits, je sais que Nicole a bu du petit lait toute la journée, vraiment, merci pour elle.

Top five très énervé

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J’avais juré qu’on ne m’y reprendrait pas, que je ne parlerais plus de quoi que ce soit qui me vaille l’arrivée furieuse de redresseurs de torts et parangons de vertu. Mais l’actualité de ces derniers jours m’escagasse tant que je replonge, grande bouche que je suis. Un petit top five, ça faisait longtemps non ?

1 – L’oscar de l’évanouissement à Christine Boutin, pieta des hétéros, sacrifiée sur l’autel du mariage gay et GAZÉE, oui messieurs dames, gazée par les vilains CRS. Ou comment tout un tas de gens qui n’avaient jusque là jamais été de ce côté là du pavé ont découvert que les forces de l’ordre ça n’aime pas bien qu’on essaie de forcer les barrages dans les manifs. Je ne sais pas vous mais moi du coup je suis toute tourneboulée. Est-ce que trouver qu’ils ne l’ont pas volé fait de moi quelqu’un de droite ? En lire plus »

A l’arrache

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Week-end studieux, il a fallu rattraper ma semaine de post-vacances pendant laquelle j’ai été d’une improductivité assez spectaculaire. Récemment dans les commentaires, l’une d’entre vous me demandait si je pouvais donner quelques « trucs » d’écriture, expliquer comment je procédais pour la rédaction de mes articles. Hum. Je crains de n’avoir pas grand chose à apprendre à qui que ce soit, tant ma méthode est la même depuis la petite enfance.

A savoir: me torturer mentalement durant des jours en m’auto-flagellant en mode « grosse feignasse, tu devrais déjà avoir terminé ce boulot, tu n’es qu’une merde sans volonté, est-ce que tu vas finir, oui ou non par t’y mettre ? »

Et ce jusqu’à ce que la deadline soit tellement imminente qu’il n’y ait plus aucune autre alternative que de me – poliment – sortir les doigts. A ce moment là, et parce que ça urge comme c’est pas permis, je suis en effet assez rapide. Tout du moins si l’on ne compte pas les deux heures qui précèdent l’écriture de la première phrase et pendant lesquelles je vais fumer trois cigarettes, boire deux thés, pisser mes deux thés, passer un coup de fil, checker mes mails, regarder s’il n’y a pas un nouvel épisode en ligne de ma série du moment, éventuellement regarder l’épisode en question pour me donner du courage (mais sans en profiter une seconde vu que je suis à ce moment là une vilaine, très vilaine fille), etc. Et puis soudain, sans que je ne comprenne vraiment le pourquoi du comment, « ça » vient. Et là, en général, je « ponds » mon papier. Ou j’en accouche douloureusement, ça dépend. Bref, je travaille assez rapidement, mais il me faut néanmoins une période de gestation incompressible. Longtemps, je m’en suis voulu de ne pas être capable de faire l’impasse sur la phase ultra culpabilisante de « l’avant ». Jusqu’à ce que je réalise qu’en fait, je suis très certainement déjà en train d’écrire, sauf que ça ne se voit pas. En lire plus »

Perfect mothers: les résultats du concours

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Oyez, oyez, voici donc les heureuses gagnantes. Vous gagnez chacune deux places pour aller voir "Perfect Mother". En espérant que le film vous plaise et que vous passiez une bonne soirée ! Merci de m'envoyer le plus vite possible votre adresse postale dans un mail à l'adresse suivante: cfrancfr(at)yahoo.fr pour que l'on puisse vous faire parvenir les tickets !

Et un grand merci pour votre participation à tous, c'est chouette que le ciné aussi déchaine les passions !

 

Commentaire 95, Bérangère

Commentaire 149: La fille du 16è

Commentaire 166: Angelikk

Commentaire 12: Nina

Commentaire 198: Béalacigale

Perfect Mothers (10 places à gagner)

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Je crois que parmi les actrices américaines auxquelles j’aurais voulu ressembler, il y a ces deux là. Sachant d’ailleurs que Naomi Watts est australienne, ce qui ruine un peu ma percutante intro. Robin Wright, je l’ai découverte – en dépit de mes 29 ans au compteur – en Kelly Capwell dans Santa Barbara et pour moi c’était la plus belle femme du monde. Puis dans Princess Bride, puis Crossing Guards, puis She’s so lovely. Et puis ce couple avec Sean Penn…

Quant à Naomi Watts, la claque dans Mullholland Drive – ou la scène d’onanisme la plus bouleversante de l’histoire du cinéma – et récemment, dans un film catastrophe que j’ai eu le bon goût de regarder juste avant de partir en Guadeloupe: « the impossible », où elle survit au Tsunami en mode wonder woman. (moi par contre je ne me suis quasi pas baignée dans la mer des Caraïbes, merci Naomi).

Bref, ces deux actrices jouent bien et vieillissent bien. Je me doute qu’elles ont un bon dermato mais le fait est justement qu’il est meilleur que celui de certaines de leurs consoeurs. Pas d’étonnement constant, pas de sourire figé, pas de sourcils au plafond et pour Robin, surtout, des rides (pardon my gros mot). Au delà de ces considérations assez superficielles, elles m’emmènent avec elles, à chaque fois. The impossible, par exemple, honnêtement, n’avait pas grand chose pour lui. Sauf que je me suis littéralement noyée avec Naomi, j’ai grimpé sur un cocotier avec ma cuisse arrachée et j’ai cherché mes enfants dans toute la Thailande avec elle. Et Robin, et bien Robin parvenait à rendre Santa Barbara presque cinématographique. Je ne me suis toujours pas remise de la mort de Joe. En lire plus »

Livres pour enfants: la chronique de Marje #9

 

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Voici venu le temps de la neuvième chronique de Marje. Une nouveauté dans cette édition, si vous cliquez sur les titres des livres conseillés, vous atterrissez sur AMAZON. Les plus perspicaces d’entre vous remarqueront qu’il s’agit de liens affiliés. A savoir que si vous achetez le livre par ce biais, je touche une commission d’environ 5%. Ce qui ne change rien au prix affiché, c’est Amazon qui reverse la commission, pas vous.

Pourquoi avoir décidé de mettre en place ce dispositif ? Parce que je me suis dit que ça pouvait être un moyen de rémunérer Marje pour le temps passé à rédiger ces chroniques. Je n’ai absolument aucune idée de ce que ça peut rapporter, l’affiliation j’en fais peu et à vrai dire pour l’instant les sommes récoltées restent modestes. Mais je me dis que ce sera toujours ça, au moins de quoi rembourser les achats de livres. Si d’aventure ça ne marchait pas, je trouverai un autre moyen – il se trouve, vous l’aurez remarqué, que j’ai un peu plus de pub ces derniers temps, ça servira – parce que je suis partisane du « tout travail mérite salaire ». Et quoi qu’on puisse en penser – mais est-ce encore un débat ? – écrire ce type d’article c’est un travail. Qu’on prenne du plaisir à l’accomplir ne change rien à l’affaire, c’est un bonus, évidemment, mais c’est un travail. En lire plus »