Mois : mars 2013

L’angoisse du sac cabine

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Je suis à proprement parler fascinée par ces personnes dont le sac est aussi organisé qu’un paquetage militaire. Outre le fait d’avoir bavé devant les instagrams guadeloupéens de Cécile ces dernières semaines, j’ai également été – très – impressionnée par ses photos de valise au carré et plus globalement de ce qui visiblement est une tendance, le T.O.N (Things Organized Neatly). Ou comment agencer quelques objets pour en faire une oeuvre d’art décorative.

Je vous jure, j’essaie. Tous les ans, à chaque déplacement j’essaie. Et au départ, mon sac idéal « cabine » (on ne va pas parler aujourd’hui de la valise, c’est un autre roman), ressemble à ça: En lire plus »

En vrac et pas dans l’ordre

Sexy
Hier, après avoir écrit mon billet, au moment de le sauvegarder, je me suis dit que cette fois-ci je n’allais pas me faire avoir. Un bon vieux copier coller et comme ça, en cas de bug, rira bien qui rira le dernier.

Et bien c’est mon ordi qui a rigolé. Parce qu’au lieu de faire pomme A – pomme C, j’ai ripé et j’ai fait pomme A suivi de pomme V. Et j’ai donc collé à la place de mon billet une recette de cuisine copiée 5 heures avant. Pas moyen de revenir en arrière, évidemment. Une vraie championne.

J’en aurais eu je me les serais mordues. En lire plus »

Beauty, fashion et miasmes

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Je pense assez sérieusement être la cible du Malin. Alors que la grande commence à aller mieux, c’est Rose qui me refait une angine, à peine deux semaines après la précédente. Elle geint sans discontinuer depuis deux jours et parvient à avoir une mine encore plus lamentable que celle de sa soeur. Bien sûr, du coup, la fratrie n’est toujours pas partie à Lyon et mes parents sont tout bonnement retenus en otage chez nous, attendant de pouvoir transférer tout ce petit monde dans leur maison, nettement plus adaptée que notre appartement parisien à la surpopulation carcérale.

J’avoue, j’ai honte, mais je ne peux plus les saquer. Pas mes parents. Les autres. (les contaminés). En lire plus »

24h aux urgences

Lou1
Tout a donc commencé mardi soir vers 22h. Je revenais d’une petite dinette bloguerie au demeurant fort sympathique. A peine arrivée, le churros m’informe que la grande a mal au ventre. Forte de ma sérénité légendaire, je pense gastro, je pense puberté, je pense: pas grave.

Par acquis de conscience, je vais tout de même vérifier de moi même la bête. Que je trouve agonisante dans son lit, le teint aussi frais qu’un cheval roumain prêt à partir en barquette.

Disparue ma sérénité légendaire, je pense alors appendicite, je pense hépatite, je pense GRAVE.

Et je suggère gentiment au churros d’appeler SOS médecins.

TOUT DE SUITE.

Une heure après, arrive ledit médecin, que je catalogue immédiatement dans la catégorie des incompétents quand, alors qu’il demande à ma fille de venir dans le salon pour qu’il l’examine et que je lui réponds qu’elle en est incapable, il me toise de manière ultra condescendante sur le mode: « cessez d’exagérer, elle ne va sûrement pas si mal ».

Il finit malgré tout par se déplacer jusqu’à son lit et l’examine en trois minutes, pour déclarer que cette enfant souffre… de constipation. « Je veux bien, docteur, mais elle est constipée depuis sa naissance et jamais je ne l’ai vue souffrir de la sorte », lui dis-je, aimablement, mais fermement. Trop tard, le gars est déjà en train de remplir son ordonnance de Forlax, il est pressé. C’est qu’il a d’autres vies à sauver, aussi.

Je tente un timide « et l’appendicite, non ? », qu’il ignore superbement. Il ordonne à la chérie de se lever, elle obtempère, pliée en deux. « Vous voyez bien qu’elle peut se mettre debout », applaudit-il victorieux. Et puis il part.

Le churros, dont la perspicacité est sur la jauge quand il s’agit d’urgences médicales se range à l’avis du médecin, d’autant qu’il a envie de dormir. Peut-être aussi parce que je l’ai envoyé une bonne trentaine de fois aux urgences en pleine nuit pour rien et que chat échaudé, bla bla bla.

Je me range à la majorité et recouche ma fille, moyennement tranquille.

A deux heures du matin, j’entends les vomissements. Je nettoie (= je demande au churros de nettoyer) et décide de garder la chérie à mes côtés, histoire de voir comment ça tourne. C’est au moment où elle me dit dans un râle: « maman, assomme moi, comme ça je n’aurai plus mal » que je décide d’appeler le Samu. Un peu radical ? Pas pour moi, je les ai déjà dérangés il y a une dizaine d’années parce que mon fils avait pondu une crotte bicolore, puis quelque temps plus tard parce que ma fille avait la migraine (je vous épargne les multiples coups de fil au 15 pour cause de palpitations. « Mon coeur bat très vite, j’ai peur ». « Ce qui serait inquiétant c’est qu’il ne batte pas, madame. Prenez un lexomil et laissez nous travailler »). Qui n’a jamais eu de crises d’angoisses me jette la première pierre. En lire plus »