Mois : mars 2013

My heart belongs to all of you

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Un immense merci pour vos messages d’hier, le soir j’avais le coeur menthe à l’eau, à force.

Surtout que la journée avait commencé comme dans une série américaine, avec petit déjeuner au lit apporté par mon amoureux, bracelet de perles confectionné par Rose et cerise sur le gâteau, mes grands et leur père me chantant « Hey Jude », one of my favorite songs, a capella. J’adore quand mes twins chantent, ils font partie du glee club de leur collège (en vrai ça s’appelle la chorale mais avouez que ça le fait moins), ce qui n’est pas nécessairement un signe de rébellion et fait sûrement d’eux de gentils enfants encore -trop ? – tendres, mais à chaque fois que je vais les écouter, c’est le même cinéma, larmes qui coulent et fierté chevillée au corps.

Voilà, une belle journée, avec les voix de mes chers amis sur mon répondeur ou en direct, le coup de fil annuel de ma vieille Béa, ma BFF de l’enfance, première règles, premiers baisers, première fois, etc, tout ça main dans la main ou presque, que j’appelle tous les 24 octobre et qui me rend la pareille tous les 20 mars. Un chirashi saumon qui tabasse à midi, au japonais du coin avec les twins. Un sweat La Superbe qui venait contredire ma petite mine de lendemain de soirée mojito avec Zaz. Ma mamie, fidèle au poste. Des tulipes from Kuala Lumpur et des roses de Lyon, avec toujours ce petit mot de ma maman, « à ma fleur du printemps ». En lire plus »

La blogueuse de diamants

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La dernière fois, alors que nous avions rendez-vous pour un dèj chez Rose Bakery (c’est un peu le KFC des blogueuses), Violette m’envoie un sms: « si tu veux que je te fasse un shooting moderie, c’est avec plaisir ».

Je crois qu’elle a un peu pitié du churros qui n’arrive pas toujours à faire le point sur moi (ou alors elle me kiffe ?). En tous cas je ne me suis pas fait prier parce qu’en vérité je crois que j’ai toujours voulu faire mannequin.

Du coup, j’ai pris au vol ce manteau zara acheté en dernière démarque sur le site internet de l’Espagnol pour 20 euros. Alors qu’on déjeunait, Violette m’a demandé, un peu gênée, si c’était voulu qu’il y ait encore l’étiquette. Pas vraiment, j’ai dit, mais en fait, rapport à l’absence de boutons, je n’avais pas encore eu l’occasion de le porter. (un vrai concept, le manteau sans bouton, un peu comme les doudounes sans manches).

Après, quand ce fut le moment du shooting, Violette m’a gentiment expliqué que peut-être, le combo manteau à diams/slim à fermeture éclair dorée/sac clouté/foulard panthère, c’était un poil « surligné ».

Bonjour, je m’appelle subtilité. En lire plus »

Lectures de vacances

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Je n’ai pas énormément lu durant cette semaine de vacances, en tous cas moins qu’à l’accoutumée, forcément lire ou conduire, il faut choisir. Trois bouquins seulement, donc, ce qui est un petit score. En général, qui dit plage/transat/bruit des vagues, dit en ce qui me concerne un livre par jour. Je n’en tire aucune fierté, il en va pour moi de la littérature comme du chocolat, je suis incapable de m’arrêter si c’est bon. En lire plus »

Guadeloupe, mes dix coups de coeur

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Rentrée hier après une nuit blanche en avion – toujours cette application à rester éveillée en cas de crash – (je préfère être en pleine possession de mes moyens dans l’éventualité d’un bain impromptu au beau milieu de l’Atlantique). Officiellement, je suis ravie d’avoir retrouvé mes enfants et je suis regonflée à bloc pour affronter les nombreux défis qui ne manqueront pas de se présenter à moi dans les semaines qui viennent. En d’autres termes, j’ai la grosse patate.

Officieusement ? Je suis au bout du rouleau et il a fallu rassembler tout ce qui me restait d’instinct maternel pour monter dans l’avion à Point à Pître.

Je ne m’étendrai pas plus, j’ai bien conscience que mes plaintes ne trouvent que peu d’écho parmi mon lectorat pourtant si magnanime. Il n’empêche que j’ai eu bien du mal à être convaincante hier soir lorsqu’il a fallu remotiver les troupes à la perspective de la rentrée. Bizarrement, j’avais une certaine difficulté à croire moi même à cette phrase si chère à tout parent qui se respecte: « si c’était tout le temps les vacances on finirait par s’ennuyer ferme ».

Grosse mytho. En lire plus »

Guadeloupe, carte postale #4

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Lorsque je pars en vacances, je suis de
celles qui commencent à trouver que ça sent le sapin dès que la
moitié du séjour est dépassée. Ce qui correspond, pour un périple
d’une semaine, au mercredi. Impossible, passée cette date butoir, de
ne pas avoir dans la bouche un goût un peu amer, celui de la fin.
J’essaie de me raisonner, de me dire qu’après tout, en pleine
conscience et tout ce qui peut avoir un lien avec l’idée de cultiver
son jardin, le premier ou le dernier jour ont la même valeur, rien
n’y fait. Tout ça pour dire que depuis hier midi environ, je me
traine une légère angoisse, celle du retour. La seule perspective
qui ne me rend pas complètement dépressive, est celle de retrouver
mes trois choux. Mais sinon, sachant qu’à chaque fois que je
consulte mes mails – le moins souvent possible – je me retrouve
avec un papier en plus à écrire – pour avant-hier -, difficile de
ne pas entrevoir ce à quoi ressembleront les semaines à venir. En lire plus »

Guadeloupe, carte postale #3

Très émue par vos commentaires, par leur tonalité adorable et l’amour de cet endroit que certaines expriment. Je suis en amour de cette île, je vous ferai un plus long billet demain, mais hier la pointe des châteaux nous a soufflés, nous avons mangé un court bouillon de poisson chez Jo et Christophe, nos amis d’ici, qui nous a enchantés et les meilleurs maracudjas du monde, cueillis dans leur jardin. La plage de saint anne, à la tombée de la nuit, a conclu la journée en beauté. Je pense à ceux qui sont sous les congères et je vous embrasse… En lire plus »

Guadeloupe, carte postale #2

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Trois jours déjà que nous sommes
arrivés en Guadeloupe. Je ne vais pas y aller par quatre chemins,
c’est un énorme coup de coeur. L’année dernière, pour notre voyage
de noces – en retard – nous avions eu la chance de découvrir
l’Île Maurice. C’était une première pour moi, le plan île
paradisiaque et hôtel luxueux. J’avais adoré, mais j’étais revenue
un peu frustrée de ne pas avoir découvert grand chose de plus que
les quelques mètres aux alentours de mon transat. Je ne doute pas
que Maurice recèle de trésors autres que ses plages de rêve, mais
le fait est que sans voiture de location et sans grande énergie,
nous avions fait le service minimum de la visite.

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Miss Carlota: et le temps suspend son vol

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Hier, alors que je me remettais difficilement de ce que l’on peut raisonnablement appeler une cuite, je me suis rendue à l’institut Miss Carlota de la rue Princesse, dans le 6ème arrondissement de Paris. Egalement appelée rue de la soif en raison des nombreux pubs qui la jalonnent. Mais hier matin, donc, je n’avais comme qui dirait ZÉRO envie de remettre ça.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que je me suis donc pointée chez Miss Carlota avec une mine de déterrée. Entre mes trois semaines quasi allitée en raison de mon sacrum brisé, le stress occasionné par l’appendicite de ma fille, l’acharnement viral dont la famille dans son entier a fait les frais – je vous ai dit que je sors d’une otite carabinée ? – et ma misère dentaire – je vous ai dit qu’en réalité j’ai deux carries ? -, c’est simple, je ne ressemble plus à rien. Difficile pour pas mal de monde de croire que j’aurai 29 ans dans quelques jours.

Pas vaillante et pas au top de ma féminitude, donc. Et sans illusions quant à la capacité d’une esthéticienne à faire des miracles (qu’on me donne 32 ans grand max).

Mais ça c’était avant. Quand je ne connaissais pas Pauline. Ma dulcinée. En lire plus »

Journée des droits des femmes: tenez-bon !

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Non, m’étais-je dit, je ne vous ferai pas de billet sur la journée des droits des femmes parce qu’en soi cette journée me plombe le moral. D’autant qu’elle est chaque année l’occasion pour les médias et instituts de sondage de nous rappeler que les gonzesses gagnent moins d’argent que les hommes à compétences égales. Ce qui est bien sûr une info de première importance, mais qui, non suivie de mesures pour mettre fin à cette injustice, ne sert à rien. Ou si, peut-être, à se donner bonne conscience. C’est bon les gars, on en a parlé, on les a bien plaintes, passons à la journée de l’omelette norvégienne.

Je ne comptais pas en parler, donc, et puis un mot en entrainant un autre, je suis donc en train de l’écrire, ce billet. Vous savez ce que j’en pense, le féminisme revêt des visages variés, pour moi il signifie avant tout se battre pour que les femmes aient accès à leur autonomie, ne dépendent pas de leur conjoint et aient la liberté d’exercer le métier qu’elles souhaitent. J’essaie à mon petit niveau d’élever mes filles – mais aussi mon fils – en ce sens, et comme je crois que l’éducation par l’exemple est probablement la plus efficace, j’espère qu’elles grandiront avec cette certitude: faire ce que l’on aime est la meilleure façon de s’émanciper et d’accéder à une certaine idée du bonheur. En lire plus »