Mois : mai 2013

Brèves du vendredi

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A nouveau en goguette ce week-end, pour notre traditionnel Noël en juin dans le midi. Chaque année on se dit que ce sera la dernière, que la maison familiale sera vendue, et puis non, on a encore un peu de rab. Cette fois-ci je suis, avec ma chère Steph, censée organiser le raout, ce qui laisse, je crois, songeur le reste de l’assemblée. Et je dois bien l’avouer, moi aussi. Mais avec un peu de chance, sur un malentendu, ça va bien se passer. Ou pas !

En attendant, je vous laisse avec quelques brèves en vrac et pas dans l’ordre… En lire plus »

Littérature jeunesse: les chroniques de Marje #10

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Et voici donc la 10ème chronique de Marje. Comme beaucoup d’entre vous l’ont noté, ces billets que j’ai pourtant rendus plus visibles sur le blog (en haut à droite) ne sont pour l’instant plus consultables dans leur intégralité, la faute à un export qui s’est mal passé (nous pensons Frédéric et moi que cela tient à la longueur un peu exceptionnelle de ces notes). Rassurez-vous nous n’allons pas laisser cela en l’état, Frédéric est en train de travailler là dessus, je vous tiens au courant dès qu’il est à nouveau possible de les voir. Comme pour la dernière fois, en cliquant sur les titres vous avez un lien vers l’ouvrage sur Amazon. Je pense à ce sujet que nous avons déjà bien débattu du sujet il y a un mois. Je suis d’accord qu’Amazon n’est pas la panacée, que ce sont des bouffeurs de libraires, etc etc etc. Seulement voilà, j’ai eu beau chercher je n’ai pas trouvé de sites de libraires indépendants proposant le même service et surtout un pourcentage sur les ventes. Parce que vous l’aurez compris, le but en insérant ces liens est bien sûr de vous faciliter la vie mais aussi de rémunérer – un peu – Marje, ne serait-ce qu’en la dédommageant de ses achats de livres. Pour info, la dernière fois cette chronique a généré environ 50 euros de commissions, ce qui n’est pas le Pérou mais qui n’est pas non plus complètement négligeable. Bref, je ne vais pas y aller de mon laïus à chaque nouveau billet, mais juste, s’il était possible de ne pas à nouveau monopoliser les commentaires sur le sujet, ce serait formidable. Non pas que cela me gêne plus que ça, c’est surtout que Marje passe un temps fou à lister ses lectures, qu’elle se rend disponible le jour de la publication pour pouvoir vous répondre dans les commentaires et que cela me rend chafouin de me dire qu’à l’arrivée les commentaires en question dévient du sujet pour se transformer en débat sur pour ou contre Amazon. Sachant qu’il est une fois encore évident que personne ne met de flingue sur la tempe de qui que ce soit pour acheter sur ce site. Sachez juste pour ceux qui le font qu’un tout petit pourcentage du prix du bouquin va alimenter la cagnotte à livres de Marje ! Sur ce, je vous laisse en sa compagnie…

Edit: cette photo a été prise au pied de la Golden Mountain à Bangkok. C’est un très doux souvenir que celui de ces enfants en excursion scolaire, tous occupés à faire de la caligraphie ou des pastels. Les uns étaient assis par terre, d’autres attablés, tous étaient d’un calme et d’une sérénité hallucinante. Je ne vais pas tomber dans la caricature et la comparaison avec nos enfants à nous plus difficiles à canaliser, mais honnêtement j’aimerais bien connaitre leur recette, aux enseignants thaï !

Edit2: Vous avez aussi la possibilité de télécharger cette chronique au format PDF, dans sa version tablette : minitablochronique ou intégrale: chronique10

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J’aime #34

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Toujours un peu dans le seau, étrange cette histoire de jetlag, on ne sait jamais bien à quel moment ça va vous prendre, l’envie de dormir ou au contraire de se réveiller. C’est moins difficile je trouve que lorsqu’on rentre des Etats-Unis ou des Antilles, mais clairement il y a un endroit dans mon cerveau qui se croit encore quelque part à Bangkok. Et bizarrement, cet endroit de mon cerveau m’envoie de drôles de messages, comme celui-ci: « c’est le moment d’aller boire une Margharita avec Violette au bord de la piscine ». Problème, ici il est 14h et il fait froid. Chiant.

A part ça, j’aime… En lire plus »

J’ai bu la tasse tchin tchin

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Je ne vous cache pas que le retour est rude, pas tellement en raison du décalage horaire – bien qu’hier j’étais en pleine bourre à 5h12 environ et à 20h j’avais la sensation de terminer une nuit blanche  – mais surtout parce que forcément, une semaine « off » signifie un max de boulot lorsqu’on revient. Je ne vais pas faire pleurer dans les chaumières mais c’est ça aussi la vie de free lance: quand tu pars, personne ne gère tes affaires courantes.

Légèrement débordée donc et moyennement en verve aujourd’hui, mais cinq minutes tout de même pour vous dire que j’ai écrit ce papier sur l’Express Style. Et que sur ce même site, il y a une interview de ma pomme. En lire plus »

Thaïlande ou la vie qui pulse

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(attention, billet fleuve, ne voulant pas vous saouler toute la semaine avec la Thaïlande (je crois que j’ai déjà un peu abusé la semaine dernière) j’opte pour un seul post, mais long)

S’il est une chose qui nous a complètement sidérées Violette et moi durant ce périple, c’est la façon dont Bangkok s’est métamorphosée en 15 ans. Le hasard veut en effet qu’elle et moi y soyons allées bien avant de nous connaître à peu près à la même époque (nous avions une dizaine d’années si vous savez compter comme il faut). J’avais ce souvenir d’une ville foisonnante et moite, d’une énergie, déjà, mais aussi d’une certaine précarité. J’avais gardé en tête des images d’enfants me sollicitant, des mendiants à l’entrée des temples et de rues pauvres. Il y avait déjà quelques buildings mais l’habitat traditionnel, petits bâtiments de quelques étages tout au plus restait majoritaire.

15 ans après, il m’a fallu chercher longtemps avant de retrouver des images familières tant la capitale thaïlandaise s’est développée. Le temps de relacer votre chaussure et pof, un gratte-ciel est sorti de terre. Les centres commerciaux n’ont rien à envier à ceux de la Défense ou tout autre centre-ville urbain. La modernité gagne du terrain sur les quartiers historiques, des grappes de restaurants et bars lounge s’agglutinent sur les rives de la Chao Praya et si les vendeurs de noodles, beignets de banane, poisson séché et autre soupes Tom Yam continuent d’officier sur chaque centimètre carré de trottoir qui leur est laissé vacant, vous pouvez aussi désormais à Bangkok manger au Macdo, au Burger King, boire un latte au Starbuck et grignoter italien, espagnol ou français à toute heure.

Quant aux prix, si notoirement bas, qui font encore rêver les routards, ils restent dérisoires au regard de notre café dégueulasse parisien à 2,50 euros mais n’ont également plus rien à voir avec ce que nous avions connu à l’époque avec le churros (on s’est rencontrés très tôt pour ceux qui ne suivraient pas).

Qu’on ne s’y trompe pas, je ne suis pas en train de regretter ce bon vieux temps de la Thaïlande sous-développée. Cette effervescence ressentie durant cette semaine m’a fait penser à celle qui nous avait saisis aussi à Istanbul. Comme nous nous le sommes dit avec Violette à plusieurs reprises, il fallait probablement aller voir en Asie si nous y étions, pour nous apercevoir que… ben non, en fait. La vieille Europe n’a jamais si bien porté son nom et c’est peu dire que les Thai rencontrés n’ont pas caché une certaine condescendance à notre égard. Pas désagréables, hein, mais voilà, on est mignons, quoi, avec nos musées, notre tour Eiffel et notre exception culturelle.

Fou comme l’histoire est en train de basculer, comme les rapports de force s’inversent et comme on est finalement si peu conscients de cela, vu de notre canapé. Aujourd’hui encore nous regardons avec effroi cette usine du Bangladesh partir en cendres, tout en nous félicitant assez hypocritement d’être du bon côté du chemin. Je ne suis pas certaine que dans vingt, trente ou cinquante ans ce ne soit pas depuis la Chine, la Thaïlande ou l’Indonésie que l’on nous observe ainsi… D’une certaine manière, ce sera un peu l’arroseur arrosé. Après des siècles de domination et de mépris de « l’indigène », l’homme blanc occidental est en passe de dégringoler de sa montagne. Peut-être ne l’a-t-il pas volé ?

Mises à part ces considérations de haute volée (je vous ai déjà dit que j’avais fait sciences-po?), rassurez-vous, nous n’avons pas oublié parfois de nous concentrer Violette et moi sur les vraies priorités de la blogueuse lambda : où trouver les plus jolis bracelets ? Comment allons-nous faire nos shooting mode sans portes cochères ? A combien peut-on espérer dégotter l’un de ces sacs typiques, bariolés à pompons (qu’aucune thai de Bangkok ne porte, que ce soit bien clair, leur came ce serait plutôt Vuitton ou Chanel) ? Et sinon, on va faire caca un jour ou c’est mort ?

Difficile de vous faire un compte-rendu exhaustif tant finalement en un temps assez court nous avons multiplié les activités. Mais comme l’exhaustivité et moi ça fait trois et que je suis convaincue que ma compagne de voyage n’aura pas forcément relevé les mêmes anecdotes, en nous lisant toutes les deux et en allant, dès que nous l’aurons rédigé, voir l’article que nous publierons sur Expedia, vous devriez avoir une idée assez précise de ce que l’on peut espérer faire en cinq jours à Bangkok.

Le mieux est de reprendre ce séjour par ordre chronologique : En lire plus »

Thailande, carte postale #1

 

IMG_7351Nail art (ma nouvelle passion), crabes à point, gambas pêchées du jour, foot-massages et ferrys colorés. Encore une dure journée de labeur. Je reviens vite vous raconter la suite de nos aventures (et le mot n’est pas choisi au hasard, on voyage certes avec un guide mais à la roots (il n’y a pas de papier dans les toilettes et nous avons du enjamber trois bateaux pour parvenir au nôtre, je ne m’explique toujours pas comment l’une de nous deux n’est pas tombée à l’eau). C’est quand même con que Koh Lanta ait été supprimé parce que sans me vanter on avait nos chances. En lire plus »

Bonze comme une orange

 

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Peu à peu nous nous habituons à la moiteur (pas taper). Peu à peu, nous apprivoisons les odeurs, les bruits, le fourmillement de cette ville à nulle autre pareille. Bangkok n’est pas une inconnue pour moi, j’y suis allée il y a quinze ans avec le churros, lors d’un périple qui nous avait conduits du nord de la Thailande (Chiang maï) aux iles Perhentian de Malaisie. A l’époque, désargentés et aventureux, nous avions dormi dans la rue de la fête, Kao San Road, celle des sacs-à-dos et des routards un peu perchés. Mais déjà, j’avais adoré, les étals de nourriture dans la rue, les temples incroyables, la maison de Jim Thomson, la chao praya dans laquelle à certains endroits des enfants se baignaient.

 

Pas une première fois, donc, mais à nouveau le coup de foudre. Si je ne me dis pas que je pourrais y vivre comme j’ai pu le penser à Istanbul (trop chaud pour moi, trop éloignée, peut-être, de mes repères), je pourrais en revanche aisément y rester plus longtemps que ce trop court séjour. Sans tomber dans les clichés à deux baths, il y a ici un mélange de traditions ancestrales et de modernité, la ville pousse en hauteur et semble s’étendre inexorablement, les enfants sont nombreux mais leurs uniformes semblent d’un autre temps, l’occident est partout, pubs pour Coca cola en tête mais les bonzes flamboyants vous rappellent à la réalité, vous êtes en Asie. Hier soir, après une journée de comatage ma foi pas désagréable – j’aime par dessus tout ces instants suspendus où l’on ne sait plus l’heure qu’il est, le jour de la semaine ni même le continent qui nous porte – nous avons découvert un peu de Bangkok by night, marché de Patpong, métro aérien et retour en tuk tuk à toute allure et clope au bec, riant comme des gamines d’être là, de manière si imprévisible et incongrue. En lire plus »

Lost in Bangkok

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Bien arrivées – stop – complètement jet-laguées – stop – lost in translation – stop – Scarlett a pris cher – stop.

Après 11h de vol dont 10 de turbulences, un somnifère dans le coco qui n’a servi qu’à me transformer en lamentin (mais insomniaque), nous sommes donc arrivées à bon port à l’Anantara Hôtel de Bangkok, qui n’est certes pas un Hilton mais qui en a quelques atouts, au nombre desquels un rooftop hallucinant,  une piscine indécente très californienne dans l’esprit et des noix de coco shootées aux hormones. (Photos plus nombreuses à venir, pour l’instant, penser à me doter simultanément de ma clé de chambre, de mes lunettes et de mon téléphone requiert des connexions neurologiques dont je ne dispose hélas pas) (en cinq heures j’ai perdu et retrouvé ma crème solaire, mon passeport, ma carte bleue, mon passeport, mes tongs, mon passeport et mon dissolvant) (au bout du rouleau) (t’as pas vu mon passeport ?) En lire plus »

Une semaine en Thaïlande

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Juste quelques mots, dans deux heures je décolle avec ma compère Violette pour cinq jours en Thaïlande, invitées par Expedia, au programme, Bangkok et Koh Samet. Bien évidemment, au moment où je vous écris je suis partagée entre l’excitation, la tristesse de laisser mes choux et l’angoisse de l’avion (est-ce que je prends un somnifère ? oui mais si je prends un somnifère, je ne vais pas pouvoir me lever toutes les deux heures conformément à la réglementation anti phlébite et si jamais je fais une réaction à l’anxiolytique ?). Je progresse, voyez.

Bref, je pars avec mon ordi et mon reflex, donc je vous tiens au jus de nos pérégrinations, bon lundi de Pentecôte !

Up plutôt que downs

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Quelques nouvelles du front, question déménagement. Frédéric a remis en ordre les commentaires et supprimé ce malheureux « à » qui, c’est le moins que l’on puisse dire, n’est pas passé inaperçu. Il a aussi visiblement réglé le problème de l’affichage allongé des photos (qui ne me posait personnellement aucun souci, ce n’est pas comme si je faisais 1m60 les bras levés). J’ai également remis l’accès aux différentes rubriques et mis en tête de homepage celles qui sont les plus fréquentées, à savoir les billets mode (je sais, c’est fou), ceux sur Zermati et les voyages. Et aussi les Chroniques de Marje que je tenais à mettre à l’honneur parce qu’elle le vaut sacrément bien.

Il reste à faire en sorte que vous puissiez à nouveau naviguer d’une note à l’autre sans repasser par la homepage, que les archives soient accessibles dans la sidebar jusqu’en 2008 et que la blogroll qui était également sur la sidebar ne renvoie pas sur mes billets à moi mais les blogs listés.

Mais globalement, on est quand même limite installés. Sachant que je suis de celles qui finissent toujours par lâcher l’affaire du dernier carton à ouvrir, lequel pourrit dans un coin pendant des mois, voire des années, jusqu’à ce qu’il me prenne vraiment l’envie de retrouver ce fucking presse agrumes.

Voilà, merci de votre patience et de votre collaboration, n’hésitez pas à signaler ce qui merdouille encore, ça nous aide – même si parfois la récurrence de certaines réclamations peut donner l’impression que ça m’agace, en réalité ça nous aide plus que ça ne m’agace.

A part ça, pour contrebalancer les downs d’hier quelques ups aujourd’hui. En lire plus »