Little Marcel: au commencement il y a l’amour

DSC_2816

C’était la troisième fois que je participais à ce week-end organisé par Little Marcel. Deux jours pendant lesquels la marque présente la collection de l’année à venir et fait profiter à quelques joyeux élus – journalistes, blogueurs, mais aussi acheteurs, collaborateurs, etc – de cet environnement tout de même assez merveilleux du Grau du Roi, berceau de la griffe aux rayures multicolores et marcels tout doux. Bien évidemment, deux jours – à peine – c’est court pour se faire une idée précise. Mais lorsque trois années de suite vous êtes accueillie avec la même chaleur, la même simplicité, par une équipe quasiment inchangée, vous commencez à vous dire que c’est donc peut-être vrai, que chez Little Marcel il est question de mode, de business mais aussi du plaisir de bosser ensemble.

Je vous avais raconté comment à l’origine Lynda avait demandé à son mari un matin de lui créer un marcel noir et blanc et facile à laver,  frustrée qu’elle était de ne jamais en trouver des « comme elle aimait ».  Et de fil en aiguille, le succès est arrivé. Little Marcel aujourd’hui compte 70 salariés et des points de vente aux quatre coins du monde.

Cette année j’ai eu envie de vous parler de Lynda, justement, parce qu’il y a quelque chose qui me parle en elle et qui j’en suis sûre vous parlerait aussi.  Elle semble poser un regard assez sain sur la vie, le business, l’amour et la famille, ce qui je crois, dans le milieu du « chiffon » comme elle dit, n’est pas forcément toujours évident. (elle est aussi légèrement agaçante de beauté, je veux dire, le temps est-il vraiment le même pour tout le monde ou certaines personnes ont-elle un deal particulier avec celui qui gère tout ce qui est vieillissement ?)

Bref, voici ses réponses à mes quelques questions posées un verre de rosé à la main, un bout de fougasse dans l’autre (pour moi), (pour elle, un cigarillo).

– Little Marcel a de plus en plus tout d’une grande, comment on gère un tel développement ? Qu’est-ce qui change lorsque un succès comme celui-ci arrive ?

Tout et rien, je dirais. Je crois que je n’ai pas beaucoup changé et mon mari, Eric, non plus. On n’a jamais eu pour ambition d’être à la tête d’une multinationale ou de faire fortune. L’histoire de notre marque a débuté presque par hasard alors qu’on avait une boutique multimarque au coeur du Grau. Il se trouve que cette idée de marcel noir et blanc, au départ dessiné pour moi par Eric, ça a fonctionné. Mais ce n’était pas prévu ! Moi je voulais surtout qu’on se bouge, qu’on fasse quelque chose de nouveau, je n’avais pas de plan à dix ans, l’idée c’était juste qu’on ne s’endorme pas dans notre boutique. On a avancé pas à pas, avec prudence, parce qu’on est comme ça, on n’est pas des flambeurs. Maintenant, il ne faut pas se voiler la face. Il arrive un moment où lorsque les choses prennent de l’ampleur, on s’aperçoit que l’on rencontre certaines personnes qui ne se seraient pas forcément intéressées à nous avant. Le succès peut attirer des parasites, d’où l’importance de rester soudés !

– Etre une femme à la tête d’une entreprise, c’est compliqué ?

Je n’ai pas l’impression d’être à la tête d’une entreprise. Si j’y réfléchis, bien, je me vois plutôt comme quelqu’un qui gère… la famille.

– C’est vraiment le cas ? Je veux dire, c’est possible ça, dans le monde du travail ?

Je vous assure, on fonctionne vraiment encore comme ça, beaucoup sont ici depuis le début, parfois il peut arriver que certains s’en aillent mais globalement on essaie de maintenir cet esprit, tout en grandissant. On a les mêmes stylistes depuis le départ, par exemple. Quant au fait d’être une femme, c’est une chose à laquelle je ne réfléchis pas. On est tous les deux à la barre avec Eric et on se répartit assez naturellement les rôles: il est le gentil, je suis la méchante ! (rires) Plus sérieusement, je ne sais pas cacher ce que je pense, j’ai horreur des non dits, donc je peux être assez… directe !

– Justement, le fait de travailler aussi étroitement avec son mari, ça n’est pas parfois un peu difficile ? On ne finit pas par en avoir un peu assez de l’autre ?

Eric est la raison pour laquelle je suis restée au Grau, moi la Normande pure souche. Dès le départ, c’est une histoire d’amour. Bien sûr que parfois c’est compliqué, voire explosif ! On est le ying et le yang, on est très différents mais je crois qu’on se complète. Je sais qu’il est le seul à pouvoir me dire certaines choses, la réciproque étant vraie. Il est mon compagnon, le père de mon enfant mais aussi mon meilleur ami

– A chaque fois que je vous vois, je me dis que vous faites partie de ces femmes qui semblent avoir trouvé leur style et qui n’en changeraient pour rien au monde: jean, tee-shirt ou marcel blanc, éventuellement marinière ou blouse à carreaux, baskets blanches. C’est votre uniforme, un « fashion statement » comme diraient les rédactrices de mode ?

Ni un uniforme, ni une revendication, c’est simplement qui je suis ! Ça peut paraitre étonnant pour quelqu’un à la tête d’une marque de fringues mais être à la mode n’a jamais été une préoccupation pour moi. Je vous disais précédemment que je ne sais pas mentir, ça se traduit comme ça aussi, ce que j’affiche à l’extérieur doit me correspondre. Je déteste avoir l’air déguisée, je me sens bien comme ça. Je suis fille d’ouvriers, plus jeune je n’avais pas les moyens de m’acheter des trucs chers, j’ai gardé cette habitude, ça ne m’intéresse pas d’aller claquer des mille et des cents dans des boutiques hors de prix !

– C’est ça votre secret de beauté, ne pas en faire des tonnes ?

C’est le moins que l’on puisse dire, je ne me maquille jamais (NDLR: je confirme et c’est un poil agaçant parce que comment vous dire que sur moi ça ne fait pas pareil ?…). J’essaie de me protéger un peu du soleil mais il ne faut pas croire, ce n’est pas parce qu’on vit ici qu’on a le temps de profiter de la plage tous les jours. On passe la majeure partie de notre temps à travailler, alors les coups de soleil ça va. Mais donc zéro maquillage, à vingt ans je ne vous aurais pas dit la même chose mais un jour je me suis rendu compte qu’en réalité je me sentais mieux sans rien.

– La femme Little Marcel, vous la voyez comment ?

Je vois une femme qui a le sourire, qui n’est pas sous influence des magazines, qui a autre chose à faire dans la vie que de se focaliser sur les canons de beauté, etc. J’avais adoré les pubs pour Dove, qui montraient des femmes qui nous ressemblent plus que les mannequins. Celle qui incarne notre marque, je l’aime pour ça, parce qu’elle irradie. Mais la dernière fois, je lui ai dit qu’il fallait qu’elle se remplume un peu ! Les formes c’est beau, non ?

– Est-ce que la crise vous affecte ?

La crise est là pour tout le monde. On fait bloc, ensemble. On est encore plus prudents, mais encore une fois, c’est dans notre nature. Nous avons ouvert plus de points de vente, parce que les multimarques sont à la peine et qu’il faut bien avoir des lieux pour vendre nos vêtements. Mais pour l’instant, ça va, on tient plutôt bien le choc !

– En terme de collection, est-ce que les rayures restent le coeur de votre identité ?

Oui, j’ai envie de dire heureusement et malheureusement ! Heureusement parce qu’on vient de là, que c’est notre ADN et qu’on les aime ces rayures ! Même si parfois on peut avoir envie de s’en émanciper un peu, de proposer autre chose. C’est toute la complexité d’une marque qui grandit et là aussi on y va pas à pas, on propose une ligne « Grenier », plus urbaine, plus habillée, ainsi qu’une ligne pour les hommes, « Mister Marcel ». Tout en conservant ce qui nous définit: les marcels, les sweats, les marinières, etc.

DSC_2739 DSC_2737 DSC_2738 DSC_2740 DSC_2745 DSC_2748 DSC_2749 DSC_2753 DSC_2754 DSC_2755 DSC_2758 DSC_2772 DSC_2779 DSC_2788 DSC_2789 DSC_2799  DSC_2809  DSC_2837 DSC_2663 DSC_2665 DSC_2673  DSC_2651

edit: inutile de vous préciser que le meilleur moyen d’avoir envie de réitérer l’expérience du footing est de passer deux jours avec 20 rédactrices de mode…

76 comments sur “Little Marcel: au commencement il y a l’amour”

  1. Hélo a dit…

    Pour le footing, on peut rester sur l’idée de Madame Little Marcel: « Les formes c’est beau, non? »! L’essentiel c’est de se sentir bien dans son corps..

    Répondre
  2. Ingrid a dit…

    Prem’s !!!! Merci pour ce reportage vraiment intéressant !!! Tout me donne envie… les habits, la plage, le soleil… cette belle histoire Little MARCEL…..merci merci !!!!

    Répondre
  3. Tasha a dit…

    Je regarde par ma fenêtre… je regarde tes photos, je regarde ma réalité, je regarde tes photos………..
    Je veux aller au Grau du Roi!!!!!

    Répondre
  4. Ingrid a dit…

    Pas prem’s !! Et j’oubliais ….fonce pour le jogging !!! (Par contre évite quand il fait trop chaud….hier j’y suis allée par 27 degrés à l’ombre…..j’suis rentrée à plat ventre !!!!) 🙂

    Répondre
  5. Marje a dit…

    Les baskets grises sont terribles ! J’apprécie de retrouver cette marque ici depuis plusieurs années. J’ai l’impression de la connaître et de la suivre …

    Répondre
  6. Sheily a dit…

    Je découvre avec surprise que la gamme de cette marque est bien plus large que je ne l’imaginais. J’ai toujours vu des modèles avec les rayures multicolores..; !

    Répondre
  7. DOMINIQUE a dit…

    La recette de son succès, telle que tu l’as mise en avant : l’authenticité, la simplicité, la prudence.
    Cette vision des vêtements et de la « mode » est bien loin de tout ce que l’on peut lire par ailleurs, et ça fait un bien fou. Car cette marque est tout sauf triste.

    Répondre
  8. SmouikSmouik a dit…

    merci pour cette vision de cette marque que je ne connaissais que par ses fringues ou produits dérivés, sans autre idée de ce qu’il y avait derrière. Et maintenant, Caro, je vois bien que tu es de plus en plus débordée… si tu as besoin d’une assistante pour te remplacer sur des déplacements que tu ne pourrais pas assurer, surtout n’hésite pas, je pense qu’on est nombreuses à pouvoir te remplacer au pied levé (ça m’embêterait de faire tout toute seule, suis pas sûre d’y arriver…) 😉

    Répondre
  9. mammouth a dit…

    Oublie le footing pour l’instant. Quand tu seras prête à t’investir dans une meilleure forme physique, tu trouveras ce qui te plaît et ce qui te fera continuer sur une base régulière. Si on le fait pour avoir un corps de rêve, il faut vraiment vraiment être déterminé et se focaliser beaucoup beaucoup sur l’aspect physique extérieur de sa personne. Pour arriver à ça, selon moi, on ne zermate pas, on crève de faim et on pousse son corps dans les tranchées physiques.

    La dame de little marcel est belle en effet. Quel sourire! Celle au bikini rose aussi est très belle.

    Répondre
    • Kalix a dit…

      Oui, même question !! le petit bout là sur la photo me plait absolument ! Et, soit dit en passant, tes photos sont de plus en plus réussies. Chapeau, Caro !

      Répondre
  10. Nocléa a dit…

    C’est joli et la marque a l’air bien sympathique.
    Juste une petite question: où sont fabriqués les vêtements et les chaussures ? J’imagine que lorsqu’on insiste tant sur le côté local et familial d’une marque on ne délocalise pas sa production à l’étranger…
    Sinon tout cela ne dépasserait guère l’habituel « story telling » du marketing et ça serait dommage…
    A part ça, tes photos sont très belles et waouh, cette paire de jambes !

    Répondre
    • DOMINIQUE a dit…

      Produit en France ? Pourquoi se focaliser sur les fringues ? Voitures, chaussures, les légumes, le papier, les meubles, les produits cosmétiques, etc… Si on devait acheter français uniquement, hum. On serait morts de faim et à poil.

      Répondre
    • Caroline a dit…

      Ecoute je suis quasi sûre que ça n’est pas fabriqué en France, je ne voudrais pas dire de conneries mais je crois que la majorité se fait en Tunisie ou au Maroc, en revanche la conception des modèles est faite en France. Je crois qu’il ne faut pas tout confondre. Délocaliser c’est certes pas terrible pour l’industrie française mais ça n’est pas forcément signe d’une entreprise qui n’investit pas sur le local et le familial. Faire fabriquer en France implique d’avoir des coûts de productions qui se répercutent sur les prix – c’est déjà une marque aux prix conséquents tout de même, c’est pas maje ou sandro mais c’est pas H&M non plus – et je ne suis pas certaine que quiconque, même plein de principes montebourgiens serait prêt à acheter dans ces cas là. Et puis certains pays doivent leur croissance à ces délocalisations, ne l’oublions pas non plus. Personnellement j’essaie d’acheter des trucs venant de France, le plus souvent possible, mais dans la limite de mes capacités aussi. Et ce qui m’importe c’est surtout le respect des conditions de travail des employés qui fabriquent les fringues, que ce soit au Maghreb, en Asie ou en Europe. Sur ce point là, je ne peux rien affirmer en ce qui concerne Little Marcel. Mais si story telling il y a (et il y en a sûrement, je ne suis pas naïve), il part d’une histoire vraie. Et pour avoir interviewé pas mal de gens « à responsabilité », c’est la première fois que je vois une boss répondre à des questions sans sa dircom collée aux fesses et vérifiant les propos, et en balayant d’un revers de main ma proposition de valider au moins la photo: « vous savez, moi, mon droit à l’image… » Bref, ce ne sont sûrement pas des saints, mais ils sont à mon avis assez proches de ce qu’ils montrent.

      Répondre
  11. Plum´ a dit…

    Je vois de plus en plus autour de moi leurs sacs aux épaules…je vais peut être me laisser tenter pour l’été (parce que niveau fringues, les rayures ça ne me va pas du tout du tout 😉 )

    Bonne journée sous le soleil 😉

    Répondre
  12. Mysukalde a dit…

    J’aime cette interview d’entrepreneuse ! je me vois bien, dans quelques années, quand ma boite aura grossi (oui, je rêve un peu !), la diriger avec le même genre de philosophie… Et puis c’est bien de montrer qu’on peut créer des choses loin des grandes villes !
    Bonne journée tout le monde.

    Répondre
  13. Ludivine a dit…

    Si je ne suis pas fan de la marque et des modèles, j’ai un vrai coup de coeur pour Lynda en lisant ton papier: merci pour ce portrait et ce soleil(et le rosé qui va avec!) qui sent bon les vacances! 😉
    bonne journée!

    Répondre
  14. Vanou Vaness a dit…

    Du footing alors que Dieu dans sa grande bonté à inventé les chevaux pour courir à notre place (et quand je vois mes courbatures du jours après ma reprise de dressage d’hier je peux te dire que c’est top niveau abdo-fessier-cuissot) ?!…

    Ma fille tuerait pour la serviette tête de mort (mais LM n’est pas vraiment dans notre budget, ou alors faudrait réduire drastiquement le budget équitation, ce qui n’est pas envisageable 😉 )

    Répondre
  15. Berengere a dit…

    les baskets, les sweats, …le rosé et….. la robe verte ! j’adore !
    je suis tres photo pieds aussi quand le soleil est de sortie !!!!
    sinon LM est une belle epopée dans le pap français et j’aime que tu nous la contes chaque annee !
    tres bonne journee !

    Répondre
  16. cerisemarquise a dit…

    La femme « Little Marcel », c’est MOI….. Je le dis au cas où tu es besoin d’une cliente lambda avec toi au Grau. Juste pour t’aider à mieux appréhender la marque….. J’adore tout ce qu’ils font, ont fait et feront. D’ailleurs, ce n’est pas du hasard mais le portrait dépeint par Lynda me correspond exactement, cm par cm (surtout au niveau des cuisses…..). Bises du Sud.

    Répondre
  17. Allie a dit…

    Le détail qui tue que j’adore : le reflet des nanas allongées sur leur serviette dans les lunettes de Lynda !!!
    Et j’échangerais bien mes 14° et la pluie pour un peu de soleil, moi aussi…

    Répondre
  18. 'tine a dit…

    J’aime quand tu racontes et photographies si bien le Grau, l’été semble enfin là ! Vivement l’heure du rosé 🙂 Je penserai aussi à toi ce soir je vais chez nos voisins sétois, pour le festival dont j’adore le nom, « quand je pense à Fernande », voir au théâtre de la mer, amphithéâtre extérieur en bord de falaise, gradins tournés vers la grande bleue au soleil couchant… et sur scène il y aura Albin de la Simone (mon coup de cœur du moment <3) en première partie et Benjamin Biolay ensuite… moment de pur bonheur en perspective…:-)

    Répondre
  19. Misszaza a dit…

    J’ai découvert little Marcel il y a quelques années grâce à ma pré ado de belle fille qui craquait complètement sur les rayures milticolores. Et la grâce à toi je découvre un nouvel aspect de la collection et la femme derrière la marque. Et les plages de sable fin…. Hmmmm….. Soupir !

    Répondre
  20. la truffe a dit…

    Les jambes de garce sur le bateau c’est inhumain pour les « femmes poteaux » ! je demande une pétition !!! lol
    super article et unh peu grâce à toi, ton 1er billet Little Marcel, j’ai fait un plein de rayures l’an dernier…..

    Répondre
  21. chams a dit…

    Je ne pensais pas que leur gamme était si riche ! Par contre c’est quoi toutes ces bonnasses??? Je voudrais bien être la fille en maillot rose, déhanché tranquille ou Lynda, ça m’irait bien aussi ! OU la paire de jambes tiens…
    Belle journée !

    Répondre
  22. Edith Au Sud(mais souvent à l'ouest))) a dit…

    J’ai deux sacs Little Marcel, un pour aller à la piscine ( plus dans mes cordes que n’importe quel footing)… L’autre, quand je voyage, il passe en cabine et c’est très bien pour 3 jours, mais je ne porterai pas de fringues avec logo trop envahissant, j’aurais l’impression de payer pour faire de la pub… ( je dois être un peu acariâtre) et honnêtement, les rayures… J’suis un peu comme Obélix, je les porterais plutôt dans la longueur, « ça affine » 😉 Merci pour ces belles photos, bonne journée.

    Répondre
  23. Niña a dit…

    Chaque fois que tu nous racontes ce week-end en Little Marcelie, on ressent une vraie joie de vivre ! Les photos sont magnifiques et Lynda (avec ou sans discours marketing) a l’air d’être une patronne qui dépote…

    Si tu veux noter dans ton calepin pour l’année prochaine, j’ai néanmoins une question : pourquoi ils ne font pas des tailles un peu plus grandes (bordel) ? Leurs petites basket trop mignonnes vont jusqu’au 41… mais c’est un petit 41 et j’ai dû à mon grand regret les reposer (snif). Pareil pour un marcel marinière l’an dernier, dont le XL était un peu juste pour mon opulente poitrine. C’est la frustration qui te parle 😉

    Répondre
  24. flo a dit…

    Chouette success story.
    Si ça se trouve ils ont commencé comme auto-entrepreneurs.
    … Un p’tit billet sur la réforme des auto-entrepreneurs?
    … signé un(e) auto-entrepreneur au coeur à gauche mais qui a grave les bubbles car elle va peut-être bien se retrouver au RSA.

    Répondre
  25. Chag a dit…

    Nan mais Caro, tu es invitée au titre de blogueuse MODE ! Paie ta consécration de modasse ! Chérie, bientôt, tu seras au premier rang du défilé Chanel, et tu toucheras la cuisse de Deneuve en grignotant un toast au belluga. A l’occaz, envoie moi un string en vison, c’est pour lutter contre mes irritations.

    Répondre
  26. Londoncam a dit…

    Hmmm ça fait du bien ces photos du Grau alors que la pluie s’est de nouveau invitée à Paris… J’aime bien l’histoire de Little Marcel, sans chichis, sans revendications purs et durs non plus, ça sent bon la boîte saine. J’ai récemment acheté un chapeau de paille de chez eux, style panama que j’ADORE… j’ai choisi le ruban à petits pois :).

    Répondre
  27. Chris a dit…

    Il y a plein de choses qui devraient ne pas me laisser indifférente dans cette collection. Et sinon, je veux bien faire mannequin pour Little Marcel !

    Répondre
  28. Véro Bisontine a dit…

    En lisant ton billet de ce jour, je me suis dit, spontanément : mais pourquoi les personnes qui réussissent dans la vie sont toujours belles?? (rapport à Lynda que je trouve magnifique).
    J’ai entendu dernièrement que les personnes au physique avantageux sont mieux rémunérées que les autres; c’est sans doute pour ça que mon esprit à fait le raccourci.
    Faut-il être belle pour réussir, ou la réussite rend-elle belle? (prochain sujet du bac philo) (l’approche des épreuves me taraude) (je vais encore rêver bientôt que je passe le bac, et que je ne sais rien)(tous les ans c’est pareil) (et j’ai mon bac depuis 1986).

    Répondre
  29. Peggy a dit…

    très joli reportage ! Un autre regard sur cette marque qui, j’avoue, ne m’emballait pas plus que ça. Le positionnement est difficile à trouver j’ai du mal à la situer, d’autant que personnellement, je trouve les prix disproportionnés par rapport aux coupes/tissus. Bref, j’aime ce qu’elle propose mais je n’achète pas (encore).

    Répondre
  30. Margot a dit…

    C’est un beau reportage mais après, perso, ça me gêne un peu parce que c’est de la pub quand même et la pub j’aime pas (par principe). Mais c’est perso…

    Répondre
    • Caroline a dit…

      écoute, tu peux le prendre comme ça mais cet article n’a pas été rémunéré. Certes j’ai été conviée à ce voyage de presse, mais il ne m’a pas été demandé de contrepartie, j’aurais pu me contenter de montrer un ou deux vêtements, voire ne rien écrire. Donc c’est autant de la pub que lorsque je parle d’un film que j’ai vu ou d’un livre qu’on m’a envoyé 🙂

      Répondre
  31. la girafe a dit…

    Jolies fringues… Je crois que je craquerais volontiers si ce n’était pas estampillé « Little Marcel » en si gros ! Je trouve que ça fait un peu « placard » et ne me vois pas me balader avec ça, j’aurais l’impression d’être un peu une femme-sandwich… C’est dommage car les couleurs me plaisent, les formes aussi…

    Répondre
  32. Mallory a dit…

    Ce débardeur, un peu brillant, orangé/blanc/corail/cequetuveux, sera le mien. Et ce sweat vert d’eau, est-ce qu’on en parle ? La Corse, un short, les amis, un bouquin, de la bonne musique un coca light à proximité, voilà, voilà avec quoi je les vois.

    Ca sent bon l’odeur du sable, des rires, de l’infini, finalement.

    Bise,

    Mallory

    Répondre
  33. Margot a dit…

    Je me doute que tu n’as pas été rémunérée! 🙂
    Oui c’est vrai vu comme ça… y a-t-il une différence entre le fait de parler d’une marque ou de parler d’un produit culturel finalement? Une boîte de production ne fait pas de la pub pour un film pour la pure beauté de l’affiche… Ce serait confortable de penser que la culture n’est pas atteinte par le mercantilisme mais ce serait naïf aussi! 🙂
    Alors pourquoi cela me gêne ici, alors que ça n’est pas du tout le cas, au contraire, lorsque tu parles d’un film ou d’un bouquin? Je pense que je tique juste car aussi sympas soient-ils, tu n’as pas été invitée tout à fait par hasard, et je me sens « manipulée » (c’est un peu fort certes) à distance et indirectement par la marque qui joue un peu avec son image… Tandis qu’il n’y a aucun lien entre toi et la boîte de production lorsque tu parles d’un film! Et ça fonctionne très bien car juste après avoir lu ton article, je suis allée mater la collec sur le site de la marque, avant de me rappeler telle une brebis un peu ahurie que ce serait bien si je secouais un peu mon cerveau!
    Mais bien entendu tu écris ce que tu veux, cela je ne le remets pas en question. Et les photos sont belles!

    Répondre
    • DOMINIQUE a dit…

      Margot, je pense que je resservirai (sans citer mes sources, car ce ne serait pas drôle) l’histoire de la « brebis ahurie ». Trop drôle !

      Répondre
  34. Margot a dit…

    D’ailleurs j’ai passé des vacances dans le coin avec mon amoureux de l’époque, et on avant dormi sur cette plage, ou alors juste à côté… rien à voir… mais j’avais fait des photos de dunes au réveil un peu similaires et… c’est curieux tout ce que ça rappelle une simple photo de dune! Nonobstant toute réflexion sur pub oui/non, tu as eu de la chance d’aller là-bas!

    Répondre
  35. Deezebee a dit…

    C’est moi ou Lynda a un faux air de Brooke Shields ? Impressionnantes ces belles photos … ça m’a donné l’envie de filer dans ma famille …
    Merci Caro pour cet article si bien illustré <3

    Répondre
  36. reine a dit…

    Caroline, (ça n’a rien à voir , mais à signaler :))
    Hier soir. Sète.Théatre de la mer. Benjamin Biolay. Moi à un mètre de lui (ok dans la fosse, mais bon) au moment de la chanson » Ton héritage » je vois quoi Benjamin qui chouine au début …….carrément en larmes à la fin et qui termine en se cachant les yeux …..alors,constat : Caroline, Benji et toi vous etes chamboulés par les memes mots , moi je dis que c’est un signe …….non?

    Répondre
  37. Cathy du Gard a dit…

    J’ai vu à Barcelone des contrefaçons de Little Marcel … La rançon de la gloire, mais la gloire quand même … allez, j’y vais (au Grau) passer la journée 🙂

    Répondre

Laisser une réponse à Marje

  • (ne sera pas publié)

Vous pouvez si vous le souhaitez utiliser les balises HTML suivantes: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>