Mois : février 2015

J’aime #67

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J’ai récupéré un enfant sur trois, les deux autres reviennent ce soir. Ne nous voilons pas la face, mon fils n’était absolument pas ravi de réintégrer le domicile familial et n’a même pas tenté de faire illusion. Il m’a quand même demandé si j’avais reçu sa carte envoyée depuis son camp de ski. « Ah non, mais tu… tu m’as écrit ? », ai-je demandé la voix étranglée par l’émotion.

– « Ouais c’est trop con que t’aies pas reçu, on s’était trop marrés, mon pote César avait écrit la vôtre et moi celle pour ses parents. Mais bon, on n’avait plus d’argent pour les timbres du coup y’avait peu d’espoir qu’elles arrivent ».

En effet. C’est con.

Voilà, à part ça, un petit J’aime du vendredi, bien cosy, comme ce chesterfield du bar des Etangs de Corot ? En lire plus »

Tout est si fort à 14 ans…

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Hier soir nous avons profité de notre dernière soirée sans enfants pour aller au ciné. Le truc qui ne nous arrive quasiment plus jamais et honnêtement invoquer les enfants ne serait pas juste, la vérité c’est que depuis quelques temps je trouve plus mon bonheur dans les séries que dans les films, dont peu finalement me tentent au point d’aller dépenser 12 euros ou plus. J’en suis la première désolée parce qu’il fut une époque où ne pas me réfugier au moins une fois ou deux par mois dans une salle obscure était inenvisageable (il y a beaucoup de négations dans cette phrase, j’en suis consciente). En lire plus »

Ma salade lyonnaise revisitée

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Je sens que mes petites fulgurances culinaires vous manquent. Alors en passant, cette petite salade que je me suis bricolée un midi il y a quelques jours. J’avoue, quand je ne suis pas « en dej » (persos ou pros), je mange à peu près tout le temps la même chose, une sorte de club sandwich avec une tranche de jambon cru, un peu d’avocat, une feuille de salade et du philadelphia. Tout ça dans du pain de mie complet. Je ne sais pas trop si c’est équilibré ou politiquement correct nutritivement parlant, mais honnêtement je n’en ai rien à faire. Je termine ce repas par deux carrés de chocolat, parfois plus depuis que j’ai arrêté de fumer, d’où je pense quelques vicieux kilos bien contents de revenir squatter mes fesses.

Bref, je suis assez monotâche à midi, pas le temps de me mitonner des légumes vapeur et surtout pas l’envie, je réserve mes efforts au repas du soir, qui se doit d’être un peu plus élaboré pour la famille et franchement, c’est déjà bien assez contraignant de s’y coller tous les jours pour cinq. En lire plus »

Une parenthèse enchantée aux Etangs de Corot

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EDIT de 10h27 : Pour celles et ceux qui seraient tentés par l’expérience, en appelant le 01 41 15 37 00, mentionnez l’offre « Pensées by Caro », qui offre -20% sur le tarif de la chambre. Valable dès ce soir, 24 février, jusqu’au 31 mars. (je ne touche rien là dessus, je préfère préciser, c’est juste que j’ai vu dans les commentaires que certaines étaient tentées et j’ai demandé s’il y avait moyen de moyenner).

Le week-end dernier j’ai encore vécu des moments vraiment difficiles. Parfois je me dis qu’à force je vais finir par m’épuiser. Parce que oui, une fois encore j’ai donné de ma personne, embarquant dans ma galère le churros, pour tester non seulement un hôtel mais aussi son restaurant et son spa. IL FAUT BIEN QUE QUELQU’UN S’Y COLLE.

Plus sérieusement, cela faisait des mois que j’avais reçu cette invitation à venir me ressourcer aux Etangs de Corot, l’hôtel spa de Caudalie, situé comme son nom l’indique, au bord de l’un des fameux étangs immortalisés par le peintre Corot. Mais impossible de trouver un week-end sans enfants. Et puis la semaine dernière, donc, une petite fenêtre de tir (et quand je dis de tir…) (non, rien).

Du coup, vendredi soir, après 20 mn de train de banlieue et quelques unes de plus en taxi, nous sommes entrés dans un petit paradis ayant le bon goût donc d’être à proximité de Paris (pour nous en tous cas, c’est sûr que pour les habitants des Pyrénées c’est moins pratique) (mais eux ils ont les Pyrénées). C’est simple, nous sommes restés 24h et nous avons eu la sensation d’y avoir passé une semaine, tant tout est fait pour vous aider à déconnecter. Ce que j’ai préféré (je veux dire, à part le repas étoilé) je crois ce sont les conversations des canards entendues le matin au réveil, notre chambre donnant sur l’étang. Et la ronde des mouettes au ras de l’eau à l’aube. En lire plus »

Le portnawak du lundi #4

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Samedi soir nous avons récupéré notre fils prodigue. En pleine forme mais bien dégoûté d’être revenu. Je m’étais mentalement préparée à ne surtout pas faire la moindre remarque quant à l’absence de coups de fils durant la semaine. J’avais récité mon Dolto toute la journée, me répétant comme un mantra que culpabiliser c’est mal et qu’on n’attrape pas les ados avec des reproches.

A 22h03, la porte s’est ouverte. A 22h04, j’ai gémi que quand même, zéro nouvelles quoi.

– « J’avais pas le temps, on skiait toute la journée », a d’abord expliqué le fruit de mes entrailles.

– « Oui mais le soir ? »

– « Pas le temps non plus, je t’assure »

– « Ah ouais, à cause des veillées, et tout », j’ai répondu, faussement compréhensive.

– « Non, les veillées, on n’en faisait pas trop, on préférait rester dans notre chambre avec les potes ».

– « Vous jouiez au Uno ? » j’ai lancé, faussement naïve.

– « Nan, on parlait et on était sur nos téléph… » En lire plus »

Violetta, poussière d’étoile

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Il y a deux jours comme l’ont peut-être vu ceux et celles qui me suivent sur Instagram (comment ça tu me suis pas sur Instagram ?) la chérie et moi avons emmené Rose voir Violetta. Je vous ferais bien un minute par minute mais la vérité, c’est que je suis vraiment, vraiment crevée. Mais en gros, le churros avait eu cette idée tellement généreuse il y a quelques mois d’acheter ces trois billets. Une générosité qui n’a pas été jusqu’à poser un RTT pour s’y coller par contre. (il a un vrai travail, aussi).

Vous dire que j’y allais avec enthousiasme serait vous mentir (j’ai fait allemand 1ère langue).

Mais Rose étant – comme 98% des petites filles de 6 – 8 ans – fondue de la starlette argentine propulsée par Disney, j’ai laissé mon esprit critique au vestiaire et vamos au Zenith. En lire plus »

Relieve me

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Je ne sais pas vous mais personnellement j’ai eu suffisamment dans ma vie des petits tracas de peau – eczema, urticaire, etc – pour savoir très exactement ce que l’on ressent lorsqu’on trouve enfin le produit qui convient. Mais je crois que les mots dans ces cas là ne servent à rien, mieux vaut, je vous le garantis, regarder cette petite vidéo concoctée par Avène et qui résume mais très précisément l’état de béatitude dans lequel toute personne à la peau sèche à se gratter jusqu’au sang est plongée une fois le réconfort trouvé…

Partenariat Avène

Edit: sans vouloir vous spoiler, sachez que personnellement, qu’il s’agisse de moi même ou de Rose qui manifestement ne tolère absolument pas le froid, qui transforme sa peau en papier de verre, je sur-valide la solution prônée dans la vidéo…

Mes chers parents…

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Depuis dimanche aux aurores, le Machin est donc dans un camp de ski avec les éclaireurs (version laïque et légèrement bordélique des scouts). Il nous a gratifiés d’un concis « bien arrivé » aux alentours de 13h et depuis… RIEN. J’ai beau savoir que c’est plutôt le signe d’un bon équilibre psychique et d’une vraie sécurité intérieure (j’ai un master pro en Dolto), je ne vous cache pas que je ne cracherais pas sur un bref coup de fil, pas pour me rassurer – non, vous pensez bien – mais juste pour savoir comment ça se passe, s’il y a de la neige, si c’est cool etc. Ok, pour me rassurer, donc. Du coup hier, estimant qu’après trois jours de silence radio nous étions en droit, moi et mes vergetures (il était le plus gros des deux dans mon ventre, il y est forcément pour quelque chose), d’avoir des nouvelles, j’ai tenté une approche par texto – les adolescents ne risquent pas la tumeur au cerveau à cause du téléphone vissé à l’oreille, je crois qu’en réalité ils ne savent pas qu’on peut aussi PARLER dans l’appareil).

D’accord, j’ai peut-être envoyé plusieurs sms (ne soyons pas mesquins au point de les compter). Pour finalement recevoir celui-ci: « Il est en train de manger, les téléphones sont confisqués pendant les repas, merci de respecter les consignes et leur besoin de décrocher, vilains parents! ».

Pan sur les doigts, la main dans le pot de confiture. En lire plus »

Même si tu as des problèmes, tu sais que je t’aime…

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Vendredi soir, avec Violette, queen des internets, nous sommes allées voir Véronique Sanson. J’avais déjà vu notre Barbra Streisand à nous il y a bien longtemps à Lyon, avec deux très chers amis. A l’époque, elle était accompagnée par un orchestre symphonique et je me souviens de deux heures suspendues au timbre de cette voix si particulière, capable de s’envoler si haut, pour retomber, quelques secondes plus tard dans les graves les plus sombres. Elle avait chanté tous ses morceaux les plus connus et Amoureuse m’avait tiré des larmes de kirsch, comme dirait l’artiste. Il faut dire qu’à l’époque, Facebook n’existait pas mais si j’avais du mettre des mots sur ma situation, j’aurais aisément pu la définir par « It’s complicated ». En lire plus »

All green

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Je n’ai jamais été une fille à baskets. Je crois que je les associe beaucoup trop au sport et surtout, soyons claire, ça me tasse. D’une manière générale, quand on atteint péniblement le mètre soixante-trois et qu’on n’a pas été particulièrement dotée pour tout ce qui est jambes fuselées, les baskets ont tendance à faire ressortir ce qu’on n’apprécie pas le plus chez soi. Et en même temps, il n’y a rien que je trouve plus séduisant qu’une femme en jean baskets, je crois. Il y a quelque chose de presque vulnérable, dans cette façon de ne pas se cacher derrière des talons, quelque chose qui rappelle l’enfant qu’on a toutes été. Il y a quelques jours, alors que je passais devant une boutique de runnings, je les ai vues. Ces fameuses Stan Smith que toute blogueuse qui se respecte se doit d’avoir dans sa penderie – quand elle n’en possède pas toutes les déclinaisons, rouges, bleues, graou et cie. Ayant la personnalité d’un bégonia pour toutes ces choses, j’étais tentée depuis des lustres, pas parce que j’en avais ado – comme c’est le cas pour Violette par exemple (ma muse Stan Smith), ou ma copine Béa (ma muse fashion de toute mon adolescence) – mais juste parce qu’au delà de leur fort pouvoir iconique, je les trouve jolies. Ou juste donc à cause de ma capacité à être influencée. Toujours est-il que ce jour là je suis entrée dans la boutique – ça nous arrive parfois à nous les blogueuses, si si – et je me les suis offertes. En lire plus »