Mois : février 2015

Hey Mr Selfridge !

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Déjà que j’avais une légère fixette pour les blouses blanches à plastron de dentelle et col victorien, je vous annonce que ça ne va pas du tout s’arranger avec ma nouvelle addiction : Mr Selfridge. A ce niveau là, on ne remercie pas la personne – qui n’en avait en plus aucun intérêt puisque je suis un peu censée lui livrer des textes – qui vous a mis le nez dans le poudrier. Cette série, extrêmement romanesque – allergiques au sucre et autres bons sentiments, passez votre chemin – me fait l’effet de l’Amour en héritage en son temps. Une drogue dure. (la chanson quittera votre cerveau dans 24h, ne luttez pas). En lire plus »

Foutue perfection

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La dernière fois je confiais à mon quelqu’un qu’inconsciemment, la bonne élève angoissée que j’étais à l’école avait trouvé le moyen de faire perdurer dans sa vie professionnelle ce rituel des copies que l’on rend, en espérant que l’appréciation soit bonne. Certes, je ne suis plus « notée » quand je livre mes articles ou mes scénarios, mais la sanction est là, positive ou non, et je crois que je suis, à mon âge certes encore juvénile mais néanmoins avancé (29 ans c’est le début des emmerdes, ne nous voilons pas la face), toujours cette petite fille qui craignait de décevoir ses parents si elle leur rapportait une vilaine note. Et le plus fou c’est que j’ai été pendant une période de ma vie professionnelle, dans la peau de la prof plutôt que de l’élève, de l’encadrante plutôt que de l’encadrée, mais que j’ai, de mon propre chef, décidé de laisser ça à d’autres, tant cela m’était intolérable en fait. Comme s’il ne m’était pas possible d’être celle qui adoubait, comme si j’avais un besoin vital d’obtenir des bons points, de rester peut-être la petite fille qui voulait rendre fière sa maman. En lire plus »

Quand ça commence à devenir intéressant

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Hier, en rentrant de l’école, Rose me parlait de l’une de ses copines dont les parents sont séparés. « Elle n’a pas une vie facile tu sais, deux pères, tu imagines ? Un vrai et un faux qui vit avec sa maman ». Et d’embrayer sur cette dame qu’elle avait entendu parler avec sa nounou – coucou N. – qui avait surpris « son mari en train d’en appeler une autre » et que « ses enfants défendent et lui disent de le quitter parce qu’il ne faut pas gâcher sa vie ». (L’occasion de constater que la différence entre le b et le d n’est toujours pas totalement assimilée mais qu’en revanche pour ce qui est d’enregistrer les conversations qui ne la regardent pas, AUCUN PROBLÈME DE MÉMOIRE.) Bref, toutes ces histoires de séparations semblaient malgré tout la préoccuper (ou juste elle se croyait dans un épisode de Violetta, ce qui n’est pas non plus complètement impossible), donc j’y suis allée de mon petit couplet, sur la difficulté parfois de s’aimer pour toujours, sur le fait que sa copine était sans doute plus heureuse maintenant que ses parents ne se disputaient plus, qu’en tous cas quand l’amour s’en va, ce n’est jamais la faute des enfants, bla bla bla. Et j’ai terminé avec des paroles se voulant rassurantes, sur son papa et sa maman qui pour l’instant en tous cas s’aimaient toujours, « même si parfois on se chamaille, mais ça c’est normal, l’important c’est de se réconcilier ». En lire plus »

Mes dix endroits préférés à Paris

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Chose promise, chose due, voici quelques uns de mes endroits préférés à Paris. Forcément, installée depuis dix ans rive gauche, au sud du sud de Paris, pas mal de mes « spots » se trouvent non loin de mon quartier. Mais j’ai gardé une affection particulière également pour les arrondissements dans lesquels j’ai vécu, même si j’ai moins l’occasion d’y retourner. Ce qui ne m’empêche pas de systématiquement faire un petit détour par la rue du Grand Prieuré dans le 11ème lorsque je vais chez ma gynéco que je n’ai jamais réussi à quitter. C’est dans cette petite ruelle que nous avons emménagé ensemble pour la première fois avec mon churros et c’est dans cet appartement qui nous semblait alors immense – plus d’une pièce, quoi – qu’ont été conçus mes twins. C’est là que je les ai couvés, avant de partir pour plus confortable, rue de Charonne. Si je remonte encore plus loin, j’ai un pincement au coeur dès que je pense à la place des Batignolles où je créchais dans un studio, l’année où nous nous sommes rencontrés. Ou au quartier Guy Moquet, mes années cohabitation entre copains et période interlope, quand je buvais des coups avec le Président de Groland, rue Ganeron ou que je faisais des rencontres et plus si affinités Chez Camille. Vous l’aurez compris, dix lieux c’est bien trop peu pour dire tout mon amour de cette ville à nulle autre pareille. Mais je vais quand même essayer… (et tricher un peu, vous allez vite vous en rendre compte). En lire plus »

Le Portnawak du lundi #3

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Déjà, un grand merci pour toutes vos suggestions de voyages intra et extra territoriales, demain je terminerai cette mini série avec mes dix endroits préférés à Paris, la grande oubliée de ces listes, tout simplement parce que Paris c’est une multitude de lieux et que la citer en elle-même n’avait pas de sens. Donc c’est reparti pour un gros portnawak des familles, après un week-end relativement calme, même si, ladies and gentlemens, sous vos applaudissements, nous avons eu le plaisir d’une invitée surprise dans la nuit de samedi à dimanche, j’ai nommé, THE GASTRO !!!

A ce sujet, il faudra qu’on m’explique pourquoi un enfant quand il sent que le vomi arrive a comme premier réflexe de VENIR TE LE DIRE PLUTÔT QUE DE FILER AUX TOILETTES. Une spécialité du machin que j’avais déjà relatée ici, mais également expérimentée par Rose cette nuit. Et d’un seul homme, le churros et moi avons à nouveau eu ce réflexe – DONT ON N’EST PAS FIERS – de plonger sous la couette en hurlant « PAS SUR NOUS, PAS SUR NOUS ». Ne vous formalisez pas, on a eu tout le loisir ensuite de l’assister dans son calvaire, elle s’est vidée pas moins de cinq fois en une heure, jusqu’à ce que je sois saisie d’une illumination: il me restait du nausicalm. Je profite d’ailleurs de cet espace d’expression pour rendre hommage à l’inventeur du dit médicament. Chapeau l’artiste.

Voilà, à part ça, donc, quelques petites informations diverses et variées… En lire plus »

Mes dix lieux préférés en France

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Allez, je continue sur ma lancée, merci – ou pas – pour vos commentaires d’hier, j’ai désormais une liste longue comme le bras d’endroits que je rêve de visiter. Comme si je n’étais pas déjà assez obsessionnelle depuis trois jours (je confesse avoir consulté en simultané une dizaine de tour operators et d’être passée de « on s’en fout où on va, le principal c’est qu’il fasse un peu beau », à « de toutes façons c’est Miami Beach ou rien ». Entre temps, le budget max qu’on s’était fixé a triplé et quelqu’un va en souffrir (le parquet c’est très surfait, un coup de lino dans le salon et hop vamos la Floride).

Bref, beaucoup d’entre vous l’ont souligné, on peut voyager juste à côté de chez soi et nous avons la chance de vivre dans un pays qui fourmille de lieux à tomber. Voici donc les dix endroits en France qui me mettent des papillons dans le ventre rien que d’y penser. Sachant que le classement n’en est pas vraiment un, je les aime tous. En lire plus »

Mes dix plus beaux voyages

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J’en parlais déjà hier, je suis en plein fantasme de voyage. Ce qui je vous avoue, me réjouis assez parce que c’est chez moi le signe que je vais bien (même si je suis repassée hier par la case ORL pour mon plus grand plaisir) (on a les déviances qu’on peut). Lorsqu’au printemps dernier j’ai quelque peu sombré dans un état proche de l’Ohio, je n’avais plus tellement d’envies, l’idée de partir me tétanisait, peur d’avoir une crise d’angoisse loin de chez moi, peur d’être trop loin d’un hôpital, etc etc etc. Quoi qu’il en soit, j’ai donc des images d’ailleurs plein la tête et comme souvent dans ces cas là, je me shoote aux souvenirs des lieux qui m’ont le plus enchantée. Vous connaissez mon amour des listes (High Fidelity est l’un de mes films et de mes livres préférés AU MONDE), donc en voici une, qui à peine terminée me donnera l’impression d’être nulle et non avenue parce que j’aurai oublié ça et puis ça, mais disons qu’à l’instant où je l’ai écrite elle me convenait. En lire plus »

Mes sels, docteur !

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Hier je suis tombée sur cet extrait de « C à vous », où Patrick Cohen, l’animateur du 7 – 9 d’Inter (donc un peu de la famille, je veux dire, il me parle tous les matins quand je suis dans mon bain, peu de gens peuvent en dire autant) a fait un malaise vagal.

Mais attention. Un malaise, oui, mais EN PRÉSENCE D’UN MÉDECIN. Je suis jalouse… JAMAIS je ne fais mes malaises vagaux en présence d’un membre du corps médical (les mauvaises langues insinueront que c’est moins drôle pour mon inconscient hypocondriaque si je peux être immédiatement secourue).

En tous cas, là, pof, y’avait Michel Cymes. Lequel a tout de suite SAUVÉ LA VIE de Patrick Cohen. Je peux vous dire que ça n’a pas arrangé mes illusions quant au pouvoir magique des toubibs. (et aussi Michel Cymes m’excite un peu désormais). En lire plus »

Memories…

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Et donc contre toute attente, sur un malentendu probablement, le candidat PS n’a pas pris la raclée escomptée lors de la législative partielle dans le Doubs. Un dénouement tellement improbable qu’on sent d’ailleurs qu’aucun éléphant n’avait préparé de discours de victoire, ils ont l’air tous assez emmerdés, comme s’ils avaient dans leur besace un blabla sur le fait qu’après tout le Doubs, c’est pas la France, mais rien sur l’éventualité que la gauche soit en train de regagner du terrain. Une chose me semble à peu près certaine en revanche, ils s’apprêtaient tous à appeler au front républicain, probablement à contrecœur, mais pour l’instant, le PS s’est toujours tenu à la même ligne consistant à barrer la route au FN.

L’UMP en revanche a besoin de réfléchir. Ils sont pas sûrs les gars. Enfin, si en fait, ça sera ni – ni.

Personnellement, c’est dans des moments comme ceux là que mes convictions de gauche se voient renforcées. C’est aussi dans ces moments là que je me surprends à trembler à l’éventualité d’un second tour des présidentielles qui opposerait Le Pen à un candidat socialiste. Parce qu’il semble de plus en plus avéré que ce que 80% des électeurs ont fait sans l’ombre d’une hésitation en 2002, à savoir glisser un bulletin estampillé Chirac dans l’urne, ne relève absolument pas de l’évidence pour les ténors de l’UMP. Et comment vous dire… ça me fait bien mal.

Voilà, à part ça, hier je relisais des textes écrits il y a quelque temps et je suis tombée sur cette présentation que j’avais faite de moi lors de l’atelier d’écriture auquel j’avais participé. Je me suis dit que ça pouvait être amusant de vous la montrer. L’idée était donc de brosser son autoportrait, de se raconter en partant d’un épisode fondateur ou non, en inventant un peu, éventuellement. Tout n’est pas absolument vrai dans ces quelques lignes, mais tout n’est pas faux non plus. C’est un peu maladroit et je me souviens qu’il avait fallu le lire à voix haute, j’étais tétanisée. En lire plus »

Le portnawak du lundi

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Je vous l’avais bien dit que j’étais incapable de me tenir plus d’une semaine à un rythme officiel de parution. Le portnawak du vendredi devient donc celui du lundi et non, ce n’est pas tout à fait la même chose qu’un « J’aime », ni qu’un « up and down ». Si vous ne voyez pas la différence, je ne peux rien pour vous, désolée. Il n’empêche que je crois pouvoir vous annoncer que ma grippe est derrière moi. J’ai encore les jambes en coton, les sinus pas totalement dégagés et une mine à faire pâlir d’envie Robert Pattinson, mais I’M SAFE. Le machin également, restent le père et la fille, miraculeusement épargnés à l’heure où je vous écris, mais stay tuned, ça peut toujours changer. Bref, voici ce qui ces derniers jours a attiré mon attention… En lire plus »