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Je vous disais la dernière fois à propos du boulot de scénariste que parfois ça revenait quand même à chier des ananas, empruntant l’expression à B, mon gourou. J’ajouterais que c’est aussi passer son temps sur des montagnes russes. Et qu’il faut donc avoir le coeur bien accroché. Ce qui vous parait génial un jour ne l’est plus du tout le lendemain. Pour la bonne raison qu’il est très facile de s’emballer toute seule sur une trouvaille, s’auto-palucher sur cette idée de malade qu’on a eue, pour réaliser après-coup que c’était moisi. Je ne vais pas vous mentir, il y a des moments de découragement, où la confiance file à la cave, avec tous les cartons sur lesquels il est inscrit « divers ». Et puis on repart, parce qu’il n’est pas question de ne pas trouver la sortie, l’articulation qui rendra la bouillie digeste. Comme on se le disait avec mes copines d’escalade, finalement, la règle pour survivre à ce tsunami d’émotions contradictoires, c’est de comprendre que ce qui relève de notre boulot se distingue de qui on est. Ce qui est moisi, en somme, parfois, c’est ce qu’on a pondu, pas nous. L’inverse étant par conséquent également vrai: ce qui est parfois, génial c’est ce qu’on a pondu… pas nous.
D’une manière générale, c’est probablement vrai pour n’importe quel métier. Ce qui ne veut pas dire que c’est aisé. Mais comme je le disais doctement à Rose hier sur le chemin de l’école (la fille qui se fait sa thérapie en donnant des leçons de vie à son enfant, c’est moi): « tu sais mon coeur, les erreurs font plus avancer que les succès. Et surtout, ce qui compte, c’est d’être capable de se relever quand on tombe, pas de ne jamais tomber ». Il est possible que Rose n’ait pas trop compris de quoi je parlais (elle était en train de me parler du menu de la cantine de la veille), mais moi, oui. (je peux pas appeler mon quelqu’un à chaque problème, hein).
Bref, les montagnes russes. Là, je dirais qu’on est en phase de remontée. Mais ça peut changer.
Voilà, sinon, deux trois infos diverses et variées, parce que c’est jeudi et que c’est portnawak. En lire plus »