Je crois que je ne vous l’ai pas encore dit ici mais il y a désormais non seulement une BD mais aussi un recueil des textes de Parents Mode d’Emploi, paru aux Editions du Chêne. Comme nous sommes des gens très modestes, nous l’avons appelé les « Sketchs Cultes » (sans le s d’ailleurs à la fin parce que culte est à comprendre au sens générique du terme).
Hier, pour fêter en quelque sorte la sortie du bouquin, mais surtout pour le plaisir de boire un verre ensemble, on s’est retrouvés dans un petit bar dans Paris. C’était joyeux, bruyant et bavard et j’en suis repartie assez légère (ivre en fait). Dans le taxi qui me ramenait chez moi, je me suis rappelé le premier pot organisé il y a presque trois ans (je n’en reviens pas, il y a une conspiration de l’espace temps je pense) par la production dans la maison de Gaby et Isa, à l’occasion de la première diffusion télé. J’étais alors complètement tétanisée, je me faisais l’impression d’entrer dans un monde parallèle dans lequel je ne me sentirais jamais à ma place. Du coup j’avais bu et je m’étais je crois passablement humiliée en déclarant ma flamme à Arnaud Ducret (une flamme toute professionnelle bien sûr mais ça restait je pense assez gênant) (ce « je pense » est rhétorique, il va de soi que j’en suis sûre) (depuis, S et N, deux des auteurs du gang, me demandent systématiquement si je suis bourrée et si ça n’est pas le cas, de les prévenir dès que c’est fait, histoire de pouvoir rigoler).
Conclusion, que je me sente bien ou embarrassée, il semble que ma solution consiste à boire un verre de trop. Avec à la clé à peu près les mêmes effets, une sensation d’euphorie sur le moment, contrebalancée le lendemain par une « légère » (rhétorique aussi) angoisse quant à ce que j’ai bien pu raconter la veille.
Rassurez-vous, l’alcool n’est pas au nombre de mes addictions, je ne bois à vrai dire quasiment jamais, uniquement lorsque je sors et il y a bien longtemps que je ne suis plus un oiseau de nuit. Mais existe-t-il quelque chose de plus grisant que cette sensation de flottement qui s’empare de vous après les premières gorgées (j’ai la cuite très économique) ? Bref, hier soir, dans le taxi, j’avais un sourire un peu idiot et je me suis même fait la réflexion que finalement, Zazie, c’était pas si mauvais (Chérie FM, la station parfaite pour une quadra éméchée).
Et puis j’ai regardé Paris défiler comme dans un rêve et je me suis dit que ça n’était décidément pas un hasard que ce soit une fois de plus en passant devant Notre Dame que le bonheur me frappe à nouveau de plein fouet. Je ne saurais dire très exactement ce qui me faisait sentir si joyeuse, une once d’ivresse sans doute, mais surtout le fait de savoir à peu près où je veux aller, sans certitude de succès, mais avec la conviction que petit à petit je trace le chemin dont je n’avais même pas osé rêver.
Un chemin escarpé, sinueux et accidenté, mais que je n’emprunte pas seule et ça forcément, ça aide quand on a un peu peur du prochain virage.
Bonne journée…
Félicitations pour le livre! Je vais l’acheter de ce pas pour ajouter à ma collection des nombreux livres de Mme Desage.
bonne journée
Profite bien de ton bonheur! C’est si agréable! – moi aussi j’ai la cuite économique etça fait bien marrer les gens en général – Bonne journée 🙂
3 Monchéri , une nuit de réveillon au travail : qui dit mieux 🙂
Ha! j’suis prem’s!
Médaille d’or & de bronze…C’est encore mieux que le carré VIP ? 😉
ah ben oui, je pensais justement qu’être prem’s c’était encore plus excitant que de se faire tirer par le churros, ou presque…
C’est beau de te sentir heureuse…et c’est contagieux! Bravo pour cette reussite( qui n’etonne que toi) tu tapes toujours juste en fait … Tu traduis tellement bien ce que parfois je ressens. Bises
Salut Caro, salut le rade,
Merci de nous faire partager de moment de parfait bonheur.
Ce type de moment qui sera une boussole dans les semaines & les mois suivants.
Je vais très probablement acheter votre livre mais là, tout de suite, je vais baguenauder dans Paris : j’ai 1/2 journée d’école buissonnière.
@+
Bravo Caroline ! Pour chercher encore mon chemin et mon bonheur (je suis aidée par mon qqn), je t’envie et je me dis, à te lire, que tout est possible ! Merci pour ça !
Quadra éméchée, ça va encore. Quinqua avinée, ça craint. Quand je vois mes copines proches de la retraite, bégayant, titubant, avec le rimmel qui coule, je me dis qu’il faut arrêter l’alcool mondain à 49 ans et demi ou alors boire chez soi, seule et démaquillée.
Ah non ! Je ne suis pas d’accord ! Je veux pouvoir être ivre (ou disons pompette) encore de longues années, moi ! Et bégayant et titubant c’est pathétique à tout âge.
D’accord avec toi!
L’avantage quand on est quinqua, c’est qu’on supporte moins les excès et donc on ne dépasse pas cette fameuse limite.
L’art d’entretenir la « pom(pom)pitude » 🙂
pareil, je revendique le droit à être ivre à n’importe quel âge. En général je parviens à éviter la case « titubage ».
Oui! Oui! Que oui quand c est un plaisir et non une adiction
Ah surtout qu’il m’a fallu attendre d’avoir 40 ans pour ne pas regretter, le lendemain, ma franchise de la veille au soleil (pompette)… C’est pas pour arrêter, zut !
(Hors période emballonnée
on en reparle dans 10 ans et comment ferez vous pour prononcer Sketchs Culte ? à jeun c’est pas facile alors avec un verre dans le nez … on peut se rapprocher de l’eau ferrugineuse !
Ha ha ha!
D’ici-là elle sera connue et elle aura une attachée de presse qui parlera à sa place 🙂 (pendant qu’elle entreprendra le nouvel Arnaud Ducret du moment;-) )
D’accord avec toi Suzanne !
Merde ! Après les jupes courtes et les cheveux longs, encore un truc interdit aux vieilles : le bonheur de l’ivresse !
Dommage … j’aimais bien moi …
Je propose la création de la ligue des quadra-quinqua décomplexés et délurées.. (pas pochtrones ni meme trop ingerables en fin de soiree ; juste le verre qui donne le rose aux joues et la repartie leste)ou histoire que ça sonne mieux : les « so hot petroleuses ».
Réglé du club : en dépit de vies à peu près rangees et responsables, pratiquer les soirées YOLO! et assumer avec tete haute et avec panache les remarques des culs pinces…
(J’ai toujours pas compris la manip des accents, désolée)
Je trouve que « les culs pinces » c’est mieux que « les culs pincés ».
Mais non mais non, Zazie CA N’EST PAS SI MAUVAIS ! 😀
Quel joli billet qui distille une forme de plénitude ! C’est bon aussi de réaliser le bonheur et ça te va bien !
Bravo pour cette belle reussite collective et personnelle, et pour cette ivresse partagee qui est a la fois attendrissante, emouvante, et hilarante !
c’est bon de lire ce bonheur, je suis curieuse de découvrir ce livre, après 5 enfants 🙂
Il est doux ce bonheur à lire, quel chemin parcouru. Et on est tous et toutes, ici, la preuve que c’est mérité.
Ta vidéo je l’ai regardée hier soir, et vraiment, mais vraiment faut que j’aille à Paris ….
La bd de PMDE à été lue et relue par mes filles, elles adorent ….effectivement le temps passe vraiment tres vite car j’ai encore en tête ce billet que tu avais écrit sur cette soirée « ds la maison de Gaby et Isa »…!! Cette ivresses qui t’avait envahie…mais justement sensation d »ivresse légère, celle avec laquelle on maîtrise encore (un peu) les choses, donne toujours des situations hilarantes ou en effet attendrissantes…(apprécier Zazie !!)….
Ta dernière phrase est parfaite. …et à méditer
Bon mardi plein de soleil !
Comme je te comprends.
Ces petits riens, ces petits instants de bonheur :
Les premières gorgées qui permettent de me sentir légère.
Les tubes de nos 20 ans (pour moi c’est Nostalgie et ses tubes des années 80, chuis quinqua).
Paris by night ou Paris sous le soleil.
Un câlin de ses enfants même quand ils ont plus d 20 ans.
Et quand ça se cumule, meme si on est seule sur son chemin, c’est la banane assurée 🙂
<3
Que c’est joli et doux de lire cela. L’aboutissement d’années de travail, une sérénité bien méritée.
Joli billet ! Merci de nous faire partager ce chemin ! Bises de Loire.
Copine de griserie économique! Généralement chez moi, un ou deux verres et je rigole pour un rien avec la tête qui tourne 🙂 C’est vrai que de temps en temps c’est sympa cette sensation même si la control freak que je suis fait que je fais super gaffe. Mais je t’imagine trop bien en train de déclarer ta flamme pro à A. Ducret !
Exactement, je peux aussi rejoindre le club « control freak de la griserie économique » ? Hips.
« »….mais surtout le fait de savoir à peu près où je veux aller… » » voilà qui est essentiel en effet. Et le fait de ne pas l’emprunter seule, ce chemin, ça aide en effet.
Ces certitudes sont rares est précieuses…
Passez toutes et tous une jolie journée.
L’
C’est quand même un sacré travail pour que tout tombe juste et paraisse naturel. Félicitations Caro, tout ce bonheur et cette ivresse sont amplement mérités.
Depuis l’arrivée de mon petit dernier, j’ai un peu perdu la joie d’ivresse. Un petit verre de Cava suffit à faire pétiller mes yeux et je garde mon énergie pour les matins en famille.
veux pas faire mon enquiquineuse, mais qu’est-ce que vous avez à mettre bonheur et mérite ensemble?
Je m’étais fait la meme réflexion.
Je dirais que c’est plutôt un droit… universel.
Donc il va de soi pour tout le monde 😉
Le bonheur issu du mérite est une sorte de double récompense, non ?
Je pensais juste à ces quelques instants où on savoure les fruits du travail accompli – ces moments où on se pose, on peut se dire qu’on est fier de soi avant de repartir gravir la prochaine montagne.
C’est joliment tourné, HeLN. Reste que pour moi, mérite ne rime pas avec bonheur, sérénité… En fait, est-ce que le mot mériter a lieu d’être? Qu’est-ce qu’on peut mériter au fond, à part une fessée, bien sûr.
Daphné, c’est une belle explication. Mais je n’y vois toujours pas le mérite. Contentement, oui. Un de mes mots favoris. En sanskrit, langage du yoga, on parle de santosha. J’adore ce mot.
Je pense comprendre ce que tu veux dire.
Hier, avant d’écrire le commentaire auquel tu répondais, un projet que je portais a abouti et je savourais le plaisir, à mon échelle modeste, de voir mon travail reconnu.
La joie que je décrivais correspondait à cet instant-là, quand on prend quelques minutes pour savourer avant de repartir travailler sur une nouvelle tâche.
A cet moment précis, quand le travail porte ses fruits, je pense pouvoir dire que je méritais ces quelques minutes du bonheur 😉
@Daphne : le « bonheur en fraude » offre la saveur de la transgression…
Combien de sortes de bonheur définissez vous ?
Vous avez toute la vie pour répondre, hein…
@Melisse de 16H41
Trop fastoche ! Même pas besoin de toute la vie; la réponse est : la Hollandie !
Bon c’est vrai qu’Ils n’ont pas nominé Titine mais faut dire aussi qu’elle voulait faire le bonheur des français malgré eux grâce au
« Care ». Ce n’était franchement pas raisonnable car Trop de Bonheur aurait nui à la santé mentale des français, je pense…
Trollement vôtre, ah je rectifie car l’accent circonflexe, c’est le Mal : Trollement votre.
Gné? C’est un commentaire écrit pompette chère visiteuse ?
Je vais aussi me servir un petit verre pour réfléchir au bonheur multiple ce soir alors.
Le fait de savoir (à peu près) où l’on veut aller, c’est sûr que ça contribue au sentiment de bonheur !
Merci pour ce billet (et pour tous les autres).
On est bien d’accord que le titre du billet, c’est une référence directe à Marc Lavoine (il l’a reprise en duo avec Zazie ??) ? Bon, je l’avoue, il n’est pas ma tasse de thé comme chanteur, mais c’est vrai qu’en entendant cette chanson-là l’autre jour sur Nostalgie (bon choix aussi pour une quadra un peu ivre), les paroles ont pris plus de sens pour moi, ça m’a bien plus touchée qu’avant…
Une super idée, ce livre ! J’ai hâte !
« Un chemin escarpé, sinueux et accidenté…. quand on a un peu peur du prochain virage ». Comme je me retrouve dans tes mots! Paris me manque aussi terriblement, ce n’est peut-être pas étranger au fait que ton post me touche particulièrement aujourd’hui. Je me suis passé ta video en boucle hier sur IG. Superbe. Profite de ces moments de la vie où les choses semblent glisser… Ils sont si rares! Caro
joli billet, émouvant même… Je crois que lorsqu’on a un lien particulier avec un lieu/monument, on peut trouver pourquoi en recherchant ce qu’il rerpésente dans sa symbolique et qui fait écho à ce qu’on est profondément… 🙂
*représente
On vous sent sereine, c’est chouette (et souvent contagieux)…
Ce qui est plus rare, c’est de savoir reconnaître les moments de plénitude, de bonheur, mais vous avez ce don…
Je me demande si le blog n’y aide pas, car il faut pouvoir l’alimenter ce qui doit conduire à plus d’analyse des situations que pour la moyenne des gens, et donc identifier le bonheur au moment où il se pointe, peut être le verbaliser déjà pour savoir le raconter ensuite.
Ton texte c’est aussi un peu comme un verre de rosé (pardon aux puristes du vin), léger et frais, gentiment coloré, qui amène le sourire et qui nous donne un tout petit peu le tournis avec tes images qui bougent… 😉
Alors tchin ! 😉
j’aime ceux qui font les choses sérieusement sans se prendre au sérieux, si j’avais changé de boulot comme toi, je serai plus heureusement mais à 55 ans les perspectives d’avenir ne sont pas terribles ! et je reste dans cette grande entreprise où les gens se prennent au sérieux pour des choses insignifiantes ! bref ! je râle un peu !
Que cela fait du bien de lire une expression du bonheur! Zut toujours pas été à Notre Dame!
Hello Caroline,
C’est doux de lire ce bonheur que tu relates si joliment. Une petite bouffée de plénitude que l’on respire de l’autre côté de notre écran. Merci et bravo !
Il y a bien longtemps que je n’ai pas goûté à ce sentiment de plénitude…c’est bien d’être capable d’en profiter à fond et même de le partager quand ça se présente.
« le bonheur en personne dans la douceur d’un soir … comme toi … » (merci chéri fm ;))
Comment ça, une « quadra » éméchée ? On m’aurait menti ?? Bises Caro !
Tu en parles souvent Caroline, de ce chemin dont tu n’aurais jamais osé rêver; si tu savais comme ça me fait rêver!
Ou plutôt non, comme ça ne me fait pas rêver; ne pas oser en rêver pour pouvoir un jour se retourner et peut-être, se dire que voilà, c’est de ça qu’on rêvait sans jamais avoir osé se l’avouer. Moui bon, j’ai du mal à me suivre moi-même…
C’est doux à te lire en tout cas, cette plénitude si précieuse, c’est presque contagieux!
Apprécier Zazie, même si tu étais pas saoule, c’est pas non plus comme si tu avais bien aimé une chanson de Johnny à jeun (ah merde ! :D)
Et le titre de Marc Lavoine, on en parle ? (bon, perso, Marc, c’est où il veut, quand il veut !)
Je te lis assidûment tout le temps et ne commente que très peu, mais du coup je voulais dire, qu’il me semble évident qu’il vous faudrait un deuxième (et non pas second :p) chat ! non ? allez quoi…
et je voulais aussi rebondir sur les notes et notre éducation nationale en générale, mais il y a eu tellement de commentaires fort intéressants, qu’au final je me suis tu ! Nos enfants ont la chance d’être dans une école Freinet, et je ne perds pas espoir qu’il y ait de plus en plus d’enseignements « alternatifs » (je mets entre guillemets parce je trouve ça tellement plus logique et plus simple, que je ne vois pas en quoi c’est alternatif au final…)
toutes mes confuses pour le pavé, je vais essayer de commenter plus souvent sans raconter ma vie tout le temps 😉
Merci pour cette avant-dernière phrase qui donne de l’espoir aux – futurs – saltimbanques du boulot 😉 L’incertitude, ça fait peur mais c’est aussi la beauté de nos métiers et quelque part la raison qui nous pousse à tendre vers eux…
Super, la sortie de ton livre … Zou, in the panier ! Ton billet dégage une vraie plénitude, j’avoue que là je t’envie carrément … Même entre deux vins, je ne suis pas si sereine … Et encore bravo !
Ce texte est beau… L’émotion tellement bien décrite de ces moments où les étoiles ne s’alignent pas tout à fait mais les nuages se font moins denses. Merci!
3 ans! … Non?! tu plaisantes..!
Ca passe à une vitesse.
Je m’insurge pour Zazie ! Je ne connais pas toutes ses chansons, loin de là, et beaucoup me laissent de marbre. Mais elle a fait aussi de très belles chansons, poétiques, avec un message… Ecoute « Sur toi », « Chanson d’ami », « Autant de peine que de toi »…
ton billet me rend heureuse, pour toi, de savoir que tu es bien, j’aime bien cette sensation.
J’aime l’ivresse, j’aime me sentir heureuse, euphorique et un peu bête…
Et j’adore quand les gens font partager leur bonheur. Je crois qu’il faudrait susurrer un peu fort aux oreilles de certains qu’il est bon de trouver des bribes, des morceux, des parts de bonheur, (et meme des gâteaux entiers!!) au milieu des plaintes et désagréments de la vie. Certains ont moins de chances que d autres il est vrai, mais la société en général à tendance à davantage focaliser sur le mauvais que sur le bon.
Et l’optimisme ça fait du bien bordel!!!!!
Je pense sérieusement que Dieu te fait des signes avec Notre-Dame. Encore quelques verres et tu vas peut-être le voir. Sinon, tu es très talentueuse et intelligente, il est tout à fait normal que tu arrives peu à peu à ce que tu aspires d’être (bon, l’âge joue aussi, le seul avantage de vieillir est qu’on trouve mieux son chemin). Continue sur ta lancée, tu es formidable.
Trop peur d’être ridicule et de déclarer ma flamme à un acteur (ou au plombier polonais) pour oser boire une quelconque once d’alcool en public !
Par contre, bonheur comme devant Notre-Dame en voyant deux tout petits lézards prenant leur premier bain de soleil sur un mur. Le printemps arrive, et avec lui tous les renouveaux. Cela a commencé hier avec un gros hérisson qui boulottait les croquettes des chats.
Chaque année j’attends : les lézards, les boutons d’or, les coquelicots, les feuilles des mûriers, l’aubépine, les rossignols, etc… pour finir par les cigales. Là, c’est l’été.
Comme tu le sais, pour moi le signal ce sont les hirondelles …
Bien sûr, je crois que c’est le signal le plus fort, les hirondelles.
Ici, il neige à plein temps, donc j’ai plutôt l’impression que c’est l’hiver qui (re)commence…
Et les journées qui rallongent, les couchers de soleil qui s’étirent et nous invitent à nous attarder dehors – quel plaisir !
Un signe de l’arrivée du printemps : quand les chats sortent tôt, qu’un andouille de mâle ne comprend pas que mes ébréchées de princesse ne seront pas ses copines de galipette…
Bravo pour ton travail. Tu as beaucoup de talent. Et merci pour le plaisir que tu m’as procuré 😉
Trop chouette ce texte qui met la pèche!!
Je ne bois pas non plus très souvent mais, j’aime bien me mettre (un peu) la tête à l’envers quelques fois! Même si j’ai plus de mal à récupérer le lendemain…. (la vieillesse…!!).
Rooh la la c’est si beauu ce que tu écris! Et tellement touchant. On a envie de te souhaiter que des instants de bonheurs comme celui-ci.
Si ça se trouve, pour Notre Dame, c’est Dieu qui t’appelle… 😉
Cela donne le sourire de te lire heureuse. Bonne nuit !