Réparer les vivants, de Maylis de Kerangal

IMG_1971

C’est un livre qui se lit comme il est écrit, dans un souffle. Un de ces ouvrages qui vous donnerait envie de jeter aux orties toute velléité personnelle d’écrivain, tant il est ciselé, rythmé, sensible et brillant. Je n’avais jamais rien lu de Maylis de Kerangal, je dois avouer que « Naissance d’un pont » m’avait tentée mais le sujet m’avait un peu effrayée, je confesse ne pas être passionnée par la construction. Mais désormais je pense me plonger corps et âme dans son oeuvre.

« Réparer les vivants » parle comme son nom l’indique de corps abimés, de coeurs qui battent en dépit de la mort qui s’est installée, de la vie qui s’efface, du deuil et dans une certaine mesure de résurrection. Je ne veux pas trop en dévoiler, parce que l’ouvrage est court et qu’il serait indécent de le déflorer. Je peux dire, sans risquer de vous spoiler, qu’il est question de mort clinique, de greffe d’organes, de parents qui soudain deviennent orphelins de leur enfant et d’enfants qui retrouvent l’espoir de voir vieillir leur mère.

Chaque personnage, du plus secondaire au plus décisif est si bien décrit, si bien raconté, qu’il pourrait faire l’objet d’un roman. Chaque mot compte et le style, indéfinissable, donne donc vraiment l’impression que Maylis de Kerangal n’a posé son stylo qu’au point final, sans reprendre ou si peu sa respiration. Ce n’est sans doute pas le cas mais c’est une prouesse que de nous le faire croire.

Lisez-le, il reste longtemps en tête, il vous accompagnera et vous fera sans doute verser quelques larmes.

Bonne journée

Merci M. pour ce conseil avisé…

129 comments sur “Réparer les vivants, de Maylis de Kerangal”

  1. Madame H a dit…

    Je l’ai lu d’une traite, totalement happée par l’histoire, le style incroyable de cet auteur, dans un état d’émotion intense, avec les yeux brouillés de larmes pendant et après la lecture. Un très grand roman.

    Répondre
  2. Valérie de haute Savoie a dit…

    J’ai adoré ce livre, je l’ai trouvé si plein de vie. Je l’ai fait lire à toute ma famille, mes amis. Et mon fils, qui a été lui transplanté du foie à dix huit mois, a vu la pièce de théâtre et l’a trouvée elle aussi très bien.

    Répondre
  3. Marje a dit…

    Je me demandais justement … Maintenant je sais j’ai envie de le lire ! Inscrit dans la PALCE (Pile A Lire Cet Eté …) avant c’est « lisez jeunesse » …

    Répondre
  4. Carole a dit…

    Merci Caro !
    Je voulais acheter un nouveau livre et je ne savais pas du tout que choisir. Je voulais sortir de mes habitudes.
    Je passe chez le libraire ce soir !

    Répondre
    • Caroline a dit…

      je ne sais pas, je ne suis pas du genre à reculer devant l’émotion qu’un livre va me procurer, donc je ne suis sans doute pas de très bon conseil, mais encore une fois on est loin de quelque chose de larmoyant ou putassier, le style l’emporte sur le sujet, presque.

      Répondre
      • Lise a dit…

        C’était la question que je me posais aussi … je ne dirais pas que je suis une âme sensible, en revanche certains sujets (celui-ci en particulier) sont hyper-anxiogènes chez moi
        Je suis prise entre l’envie de le découvrir (et il faut dire que tu en parles bien) et la peur que ça réveille/déclenche un tourbillon d’angoisses (#àpartçatoutvabien 🙂 )

        Répondre
        • Caroline a dit…

          ah ben c’est sûr qu’en tant qu’angoissée de la mort par excellence, autant te dire que là on est servis. Mais d’une façon qui curieusement est presque apaisante, je ne sais pas comment l’expliquer, c’est assez « clinique ».

          Répondre
  5. Daphné a dit…

    C’est ton article à ce sujet et les, déjà nombreux, commentaires de tes lectrices qui me happent et me donnent envie de plonger dans cette lecture.

    Merci pour cette liste d’envie de lire qui se rallonge encore un peu.

    Répondre
  6. Laure-d-c a dit…

    Lu cet été… un joli moment…
    Je me souviens avoir été émue aux larmes quand les deux mères se rencontrent à l’hôpital au début du roman (je ne veux pas spoiler, j’espère que vous voyez ce que je veux dire).

    Répondre
  7. Laluciole a dit…

    Comme toi je l’ai abordé avec un peu de « méfiance » ( beaucoup d’échos médiatiques à l’époque, mon snobisme etc…;-))

    Et en fait ce roman m’a soufflée, ce style si particulier emporte tout .

    Répondre
  8. DOMINIQUE a dit…

    J’ai refusé de le lire, et je maintiens mon jugement : trop d’échos personnels. Je sais qu’il est très bien, qu’il est recommandable, mais…
    Par contre, je vais essayer de trouver l’histoire du pont.

    Répondre
  9. claire a dit…

    « Naissance d’un pont » ! une écriture qu’on ne peut pas oublier, un diamant au milieu de toutes ces fadaises mal ou pas écrites… je craignais qu’un autre livre d’elle ne me déçoive « forcément »…
    Alors merci pour cet enthousiasme, je vais le commander immédiatement !

    Répondre
    • DOMINIQUE a dit…

      Claire, si tu aimes les livres très bien écrits et loin des fadaises, je te recommande « Le cœur cousu » et « Du domaine des murmures » de Carole Martinez. Le voyage en vaut la peine.

      Répondre
      • So a dit…

        Dominique, je partage ton avis à propos de Carole Martinez . Ces deux livres sont magnifiques.
        J’ai adore réparer les vivants aussi , pour l’écriture ciselée , précise, poétique plus encore que ppur lé thème.
        Je crois que depuis mon coup de foudre avec Zola en quatrième, je n’avais jamais plus été séduite à ce point par une écriture que je ne l’ai été par ces deux auteures.

        Répondre
      • claire a dit…

        Un grand merci pour le conseil, je n’ai jamais rien lu de Carole Martinez… j’y vais de ce pas !
        J’habite en face de San Francisco et « Naissance d’un pont » évoque souvent le Golden Gate Bridge, de plus au moment où je l’ai lu, un nouveau pont était en construction dans la Baie…

        Répondre
    • tagadacat a dit…

      Bonjour, j’ai moi aussi adoré «Naissance d’un pont», je l’ai même davantage aimé que «Réparer les vivants». Son écriture est plus dépouillée, plus «à l’os» si j’ose dire. Dans «Réparer», j’ai parfois été gênée par des lourdeurs, des langueurs… Mais très bon livre tout de même.
      Quant aux Carole Martinez, ah! Délectation!

      Répondre
      • Cremdemarrons a dit…

        Ah oui je suis complètement d’accord avec vous. J’ai adoré « Naissance d’un pont », dont je peux encore citer des images trois ans après l’avoir lu. Je pense que chez Maylis de K. on reste frappé par le premier que l’on a lu. « Réparer les vivants » m’a moins marquée, comme si j’étais plus habituée à son style. Alors que Naissance, quelle claque! Et j’ai adoré « Corniche Kennedy » aussi, je le recommande, un délice absolu.

        Répondre
        • tagadacat a dit…

          Oui c’est vrai, «Corniche Kennedy» est très bien aussi. Il a convoqué beaucoup d’images de ma chère Marseille… Ce qui est drôle, c’est que sur le coup il m’a paru moins bon, mais qu’il me revient beaucoup de bribes depuis.
          Quant à votre hypothèse qui voudrait que le premier livre lu de l’auteur soit le plus marquant, je ne sais pas, ayant trouvé son style justement très différent selon les titres. Il faudrait presque que je les relise pour m’en assurer 🙂

          Répondre
  10. Luladivine a dit…

    « Naissance d’un pont » était assez incroyable. J’ai offert « Réparer les vivants » à ma belle-mère pour Noël, elle me l’a passé pour le lire, il est dans ma pile!

    Répondre
  11. CC a dit…

    Oh, Caro, je suis un train de le lire et c’est tellement vrai, tellement juste que contrairement à toi, je ne peux pas le lire d’une traite. Mon Papa a reçu une greffe. On sait qu’il s’agissait d’un jeune homme d’une vingtaine d’années accidenté de la route. Ce magnifique cadeau de la part de parents dans cette horrible situation a offert à mon père et à nous 35 ans! 35 ans! La maladie a fini par l’emporter mais il a pu assister à nos mariages et rencontrer sa petite-fille.. Je dois faire des pauses pour respirer et ne pas me mettre à pleurer en le lisant. Il faudrait plus de récits comme ça sans miévrerie pour parler de ses sujets si douloureux et polémiques. La semaine dernière, j’ai distribué des cartes de donneurs à mes collègues et amis. Le don d’organes sauve des vies et pas seulement celles des patients…

    Répondre
    • mmarie a dit…

      Ce livre, ce choc. Ce dont ça parle, comment Maylis de Kerangal en parle…
      Des articles élogieux m’avaient donné envie de le lire, puis un jour il m’est arrivé entre les mains, par le biais d’une « book box » – par donneur anonyme 🙂
      Fond et forme m’ont conquise : ce suspense, cette diffraction des points de vue, cette précision clinique, cette finesse humaine.
      Ton témoignage est très beau, CC.

      Répondre
  12. Elsouille34 a dit…

    Tu m’as fait découvrir Claudie Gallay dont chaque livre est pour moi une grande émotion . Je vais donc suivre ce nouveau conseil de lecture ! Merci pour ces découvertes Caroline

    Répondre
  13. AnnduSud a dit…

    Même chose que toi. Ne pas hésiter. L’écriture de Maylis de Kérangal me touche beaucoup, elle est haletante, éblouissante, on respire ou on s’arrête de respirer avec elle. C’est très particulier et c’est un livre qui ne s’oublie pas (au contraire de beaucoup d’autres).

    Répondre
  14. Suzanne a dit…

    Ma libraire (de la librairie Jonas) tient Maylis de Kerangal pour un des meilleurs écrivains français vivants. Selon elle, Maylis de Kerangal se documente à fond sur ce qu’elle écrit pour que ça soit aussi réaliste que possible. Le sujet de Réparer les vivants m’a sur le moment découragée d’acheter ce livre, mais je l’ai toujours sur ma liste…merci de me le rappeler 🙂

    Répondre
    • claire a dit…

      ravie de savoir que la librairie Jonas existe toujours et que c’est visiblement encore une bonne librairie… j’y ai fait un stage quand Henri son fondateur (et personnage haut en couleur) y était encore, oui j’ai 24 ans…

      Répondre
  15. AnnC a dit…

    Ohlala, je ne commente quasiment jamais, mais j’adore Maÿlis de Kérangal alors je peux résister… Comme beaucoup, Réparer les vivants m’a fait pleurer et tenue en haleine du début à la fin. Je te conseille de lire Corniche Kennedy, c’est un des premiers livres de cette auteure que j’ai lu (il y a bientôt 10 ans je pense !) et j’y pense encore. Si tu veux partir à Marseille et sentir le soleil te brûler la peau, fonce. Naissance d’un pont, il est plus dur d’y entrer mais une fois happée je ne l’ai plus lâché non plus. Et j’ai aussi beaucoup aimé Je marche sous un ciel de traîne et Tangente vers l’est (très court). Je t’envie d’avoir encore tout ça à découvrir !

    Répondre
    • Cremdemarrons a dit…

      Oh oui, Corniche Kennedy je l’ai acheté et refermé pour pouvoir le lire quelques semaines après lors d’un déplacement prévu à Marseille. Merveilleux. J’essayais de me forcer à ne pas lire plus de dix pages par jour pour ne pas le finir trop vite!

      Répondre
  16. LParis a dit…

    Je pense que « Naissance d’un pont » est la plus grosse claque littéraire que j’ai reçue adulte (ça fait donc un moment)… et c’est le livre que j’ai le plus offert ces dernières années ! Du coup, j’ai lu tout ce que Maylis de Kérangal a publié, son écriture est tellement incroyable. D’ailleurs, faut que je passe chez mon libraire pour récupérer le petit dernier sur le cuistot… Bonne journée à toutes et tous

    Répondre
  17. Mireille a dit…

    Il est dans ma pile de livres à lire, pas encore décidé de m’y atteler…je pense que j’ai besoin de calme et de tranquilitié pour pouvoir m’y plonger, ce qui n’est pas le cas pour l’instant. Alors je lis des choses légères qui me demandent peu d’efforts en attendant les vacances. Un de mes amis connaît Maÿlis de Kerangal et la porte en grande estime.
    Bonne journée

    Répondre
  18. Anna Chiara a dit…

    Très attiré par ce livre recommandé X fois par des amies mais moyennement envie de me plonger dans un univers de maladies etc. Mais tu me donnes envie de revenir sur ma décision !… Merci !

    Répondre
    • So a dit…

      Ce n’est pas un univers de maladie, c’est l’hôpital oui, la vie , la mort, mais surtout une écriture magnifique qui nous fait entrer entièrement et tout à tour en chacun des personnages du roman. Une aventure humaine et émotionnelle indescriptible , et magnifique.

      Répondre
        • AnnaChiara a dit…

          Ah mais les films ou les bouquins qui me bouleversent le plus ne sont pas forcément ceux qui me font le plus pleurer à chaudes larmes… Je dirais même : ce sont les « pires » ceux qui ne te font pas pleurer !

          Répondre
      • AnnaChiara a dit…

        Oui, justement c’est un peu mon quotidien en ce moment donc j’avais plutôt envie de m’en échapper 😉 mais parfois justement, ça parle encore plus fort. Je vais le garder sous le coude pour plus tard, un peu peur d’être trop remuée ! Mais merci pour ton message qui finit de me persuader de le lire !

        Répondre
  19. ptite maman a dit…

    Et bien et bien, tant d’enthousiasme ne peut me laisser indifférente, et comme nombre de mes dernières lectures (toutes les dernières en fait!) proviennent de cette fabuleuse liste déposée ici même, et que je valide absolument tout ce que j’ai pu y trouver, je re-signe avec cette auteure les yeux fermés! Merci Caro, merci le rade et bonne journée tout le monde!

    Répondre
  20. Eponine a dit…

    Moi aussi je l’ai adoré.

    Il a fait écho en moi. C’était une plongée terrible dans ces mondes : le deuil, le médical, les sentiments.
    De longues longues phrases qui tiennent en haleine. Facile et pas facile à lire

    Répondre
  21. CilouOnLine a dit…

    Bonjour,
    Si tu as aimé son style alors je te conseille vivement de lire « Tangente vers l’Est », un tout petit bouquin d’elle qui se lit très vite et qui est extraordinaire. Moins d’émotion que dans « réparer les vivants » (j’ai pleuré comme une madeleine) mais un style cinématographique époustouflant, le récit d’une rencontre dans le transsibérien.
    Bonne journée

    Répondre
  22. Carson a dit…

    Ah Maylis de Kerangal, rien que son nom déjà est un voyage !

    J’ai commencé par « Naissance d’un pont » bien que pas branchée construction et travaux publics mais quel livre, quelle claque ! Il faut absolument que tu le lises Caro, tu vas adorer.

    Il y a un souffle dans ses livres, un lyrisme que je n’avais jamais lu ailleurs. Et en même temps des phrases d’une poésie folle (« Il avait des cils de girafon »).

    Du coup, je suis à 2 doigts de poser ma journée pour aller relire « Réparer… » sur un fauteuil au Luco sous ce soleil de printemps !

    Répondre
  23. rosaannoma a dit…

    Le livre a suscité de grandes discussions en famille et nous a poussé à éclaircir la position de chacun par rapport au don d’organes.
    Ceux d’entre nous qui y étaient favorables ont entretemps effectué les démarches pour officialiser leur accord auprès des autorités, « au cas où ». Une petite carte de donneur figure désormais dans quelques portefeuilles de chez nous. Quant aux autres, nous savons clairement quelle réponse donner si la question se posait un jour.

    Répondre
  24. Kinou a dit…

    « Naissance d’un pont » , je confirme; de ces livres dont je garde des images, comme si j’avais vu un film

    et tu me donnes très envie de lire celui-ci, même si le sujet me donne la chair de poule.

    Bises à toutes, il fait très beau sur Paris ce matin, ça fait du bien

    Répondre
  25. Jeanne a dit…

    J’ai découvert M De Kerangal avec Naissance d’un pont, c’est un livre superbe. Beaucoup d’empathie pour les personnages, de belles descriptions, c’est aussi dans ce livre une aventure humaine que l’on suit plus qu’un manuel de génie civil ! Je le conseille chaudement !

    Répondre
  26. laure a dit…

    Superbe roman (tournage du film en cours au Havre, ma ville d’origine, j’ai hâte). Si tu veux retrouver les lieux du romans, je te conseille vivement d’y passer un petit WE (faisable même sur une journée) ; tu ne saurais être indifférente au très beau Musée Malraux, à l’appartement témoin d’Auguste Perret, à la belle librairie La Galerne, au départ des cargos, aux containers, à la couleur des ciels avec détours par Etretat évoquée dans le roman aussi…
    Je viens d’apprendre que Maylis de Kerangal était sélectionnée pour le « Man Booker International Prize » pour ce roman et qu’elle vient de publier « Un chemin de tables » (parcours d’un jeune chef sur fond d’émission Top Chef).
    Je me permets de te faire part de 3 coups de cœurs lectures qui devraient te plaire je pense :
    « les gens dans l’enveloppe » d’Isabelle Monin (roman / enquête / CD) et surtout n’écouter celui-ci qu’à la fin !
    « Celle que vous croyez » de Camille Laurens (on se fait « balader », c’est très surprenant et quelle écriture !)
    et mon CHOUCHOU : « En attendant Bojangles » superbe roman, découvrir (pour moi) cette chanson de Nina Simone (« Mr Bojangles ») et être touchée en plein coeur, crois-moi !

    Répondre
    • Geneviève a dit…

      Je viens d’entendre que c’est « Mr Bojangles » qui a reçu le prix des lecteurs de France télévision (je crois)… Je n’en avais jamais entendu parler (c’est un 1er roman)

      Répondre
      • Laure a dit…

        Oui je viens de l’apprendre je suis devant la Grande Librairie ! Il a également reçu le prix des étudiants Telerama : amplement mérité à découvrir d’urgence et … écouter Nina Simone parce que Ouah !!!

        Répondre
  27. Daphy a dit…

    C’est dingue !! Je viens également de lire cet ouvrage. Je suis tombée dessus par hasard
    en furetant à la bibliothèque. Le titre m’a tout de suite interpellé. On est happé par l »histoire, il est vrai. C’est, pour moi, une très belles découverte ! J’ai vu également qu’un nouvel opus est ou va sortir, et cette fois-ci, c’est sur l’univers de la cuisine…

    Répondre
  28. Dorcha a dit…

    Je n’ai jamais osé lire du Maylis de Kérangal, je ne sais pas trop pourquoi.
    Mais dans la série des Carole Martinez, je conseille très fortement son dernier, La terre qui penche.
    Et coeur cousu m’a donné envie de me mettre à la broderie, moi qui ne sais pas tenir une aiguille.

    Répondre
  29. Ocilia a dit…

    J’avais trouvé l’histoire extrêmement intéressante, mais en revanche, le style de l’auteur m’a vraiment découragée. Je le trouvais compliqué à suivre, je relisais certaines phrases à l’infini sans les comprendre… Bref, c’était une lecture laborieuse, et je pense pouvoir dire avec certitude que je n’ouvrirai plus jamais un seul de ses livres !

    Mais quand je lis les avis sur ce livre, j’ai l’impression d’être la seule personne à avoir cet avis. Je me sens un peu imbécile du coup ^^

    Répondre
    • Fracol a dit…

      Tu n’es pas seule Ocilia !!! J’ai du mal à le dire tant les critiques sont unanimes mais je n’ai pas aimé ce livre. J’ai eu la désagréable sensation qu’elle se regardait écrire comme on s’écoute parler. Sur le fond, il m’a trop souvent semblé que son récit manquait de subtilité, qu’elle accumulait les clichés et invoquait trop facilement les larmes du lecteur. Le sujet s’y prête, et l’auteure s’y épanche.

      Répondre
      • Caroline a dit…

        en revanche je n’ai vraiment pas trouvé justement qu’il invoquait trop facilement les larmes du lecteur. Paradoxalement sur un sujet pareil je n’ai pas tant pleuré que ça (alors que je suis une pleureuse professionnelle)

        Répondre
        • Gina a dit…

          Je ne suis pas trop du genre à pleurer dans les livres (moins que toi je pense quand je lis certaines de tes chroniques sur des livres que j’ai lu) et pourtant celui là j’ai pleuré du début à la fin, vraiment. Ca a coulé sans fin, en permanence, je pense justement à cause du style à la fois très humain et très clinique, ce mélange a du me parler beaucoup.
          En tous cas larmes ou pas, c’est un livre magnifique.

          Répondre
        • dalva a dit…

          moi qui suis également facilement émue, je n’ai pas versé une larme en lisant ce livre que j’ai adoré, il pose nombre de questions philosophiques sur ce qu’est la vie, la mort. Chaque intervenant a sa « voix », son langage, on apprend beaucoup sur le circuit de la greffe, tout le processus, c’est passionnant et magnifique.

          Répondre
      • Reiza a dit…

        Tout à fait d’accord. « Naissance d’un Pont » et « La Corniche » bien meilleurs à mon avis, plus dépouillés, abordant des thèmes plus originaux, moins racoleurs de bons sentiments.

        Répondre
      • Ocilia a dit…

        Je me sens un peu rassurée. J’avoue que je n’ai pas osé le dire, mais effectivement, j’ai trouvé le style d’écriture très pompeux. J’ai eu la sensation d’être face à une démonstration de style plus qu’une vraie envie de raconter une histoire. Je n’ai pas été émue du tout justement à cause de ce style. Mais j’aime l’écriture simple, donc forcément cela n’était pas parti pour me plaire…

        Répondre
      • Fracol a dit…

        J’aimerais pouvoir te citer des passages que je n’ai pas aimés (mais mon livre est à la maison… Je suis au travail hum hum…) Il y a ce passage où elle décrit le médecin (harfang je crois) que j’ai trouvé tellement cliché. A ce moment là, je me suis dit qu’elle tirait toutes les ficelles de notre imaginaire collectif.

        Répondre
        • Caroline a dit…

          oui, c’est vrai, la dynastie Harfang est assez tirée du fantasme collectif sur les médecins, mais bon, ça ne m’a pas gênée plus que ça, ce n’est pas essentiel je trouve dans le récit. Mais encore une fois, tout ça est tellement subjectif, parfois on adhère, parfois non 🙂

          Répondre
        • reine a dit…

          En même temps, c’est ma fille qui est pédiatre en hôpital , qui m’a conseillé ce livre l’été dernier … Elle l’avait beaucoup apprécié et avait trouvé les descriptions « hospitalières » très justes.
          J’ai eu du mal avec l’écriture, et moi qui suis une méditerranéenne démonstrative, j’étais restée surprise par l’attitude tout en retenue des parents….mais le livre est admirable et bonjour les questionnements ….

          Répondre
    • Carson a dit…

      C’est vrai que le style peut dérouter mais si je peux me permettre 2 petits conseils :
      – lire ces loooongues phrases à voix haute
      – lire sur une liseuse qui permet d’avoir accès à un dictionnaire intégré (j’ai découvert plein de mots du coup !)

      Répondre
  30. Elodie a dit…

    C’est un livre magnifique, je suis d’accord avec toi. Il est comme la vie : dur, bouleversant, mais qu’on ne veut plus quitter quand on est embarqué. C’est un fil, celui d’un coeur qui bat qui fait le lien sur toutes ces pages, si fin et si puissant en même temps. Pour des raisons de reprise d’études et de concours, je n’ai pas eu la possibilité de lire des livres « choisis » l’année dernière, terrible frustration pour moi. Ce livre a été le seul que je me suis accordé, et je ne l’ai pas regretté !

    Répondre
  31. Ibis a dit…

    Pas le courage de le lire celui-ci même si je peux comprendre l’engouement.
    Mais pour moi aussi trop d’échos avec une période difficile passée.
    Par contre, grâce à vous toutes, je vais foncer sur « Naissance d’un Pont ».
    Depuis que j’ai découvert le bonheur d’une grande médiathèque et des bibliothèques de quartier avec réservation internet, je dévore encore plus 😉 Merci.

    Répondre
  32. Yokoflo a dit…

    Je l’ai lu l’an dernier et j’ai bien aimé aussi. J’ai toujours été « pour » le don d’organes mais je trouve la problématique abordée dans ce livre « juste » car il pose (et fait se poser) les bonnes questions…

    Répondre
  33. Mustic a dit…

    Lu il y a quelques mois et beaucoup aimé aussi… même si mon fils ayant le même prénom et le même âge du personnage, j’ai vraiment dû me faire violence pour passer les premières pages !

    Répondre
  34. lu divine a dit…

    Moi qui d’habitude peux lire au milieu du brouhaha des enfants et en faisant d’autre chose (je suis de celle qui tourne leur béchamel ou font des crêpes un livre à la main), pour celui ci, impossible. j’avais besoin de calme et de silence pour savourer les mots et parce que le sujet est grave, que l’auteur nous emporte dans cette gravité et qu’il me semblait indécent d’entendre le rire de mes enfants. pourtant en le refermant, je n’étais pas triste, ni en larme. le côté clinique de l’écriture et du style mettent comme une barrière salutaire pour moi, j’ai horreur de chouiner en lisant.
    Bref, ce bouquin a eu la meilleure moyenne de mon groupe de lecture (modeste mais difficile) l’an passé. un grand moment.

    Répondre
  35. tranouille a dit…

    Comme certaines, je suis passée complétement à côté de ce bouquin. Ce style d’écriture m’a perdue, embrouillée…bref, pas du tout adhéré.

    mais bon, ce n’est que mon humble avis 😉

    Répondre
  36. Mima a dit…

    Bonjour,
    Pour information si le, livre vous a plu Carolie, sachez qu’une pièce de théâtre (mise en scène et jeu par Emmanuel Noblet) est actuellement en tournée. J’ai eu la chance de voir cette pièce dans le cadre de mon travail. Bien qu’ayant lu le livre avant la pièce je n’ai pas été déçue (oui je suis souvent très hésitante à aller voir au cinéma ou au théâtre des textes que j’ai appréciés en lecture, je trouve que très souvent quelque chose est perdu entre les deux, peut-être ma part d’imaginaire…), cette pièce est un beau spectacle. Je vous le conseille! 🙂
    au passage merci pour vos points lecture qui a chaque fois font s’accumuler des livres sur ma pile « en attente de lecture » excepté pour cette fois ci ou je vous ai devancée. 🙂

    Répondre
  37. Carole a dit…

    Tiens c’est marrant je l’ai lu il y a 1 mois, il m’a beaucoup marqué, peut-être parce que mon grand-père a été greffé du cœur (Ca c’est pour la partie « espoir » de la chose, la seule que j’aie jamais connue), peut-être parce que je suis maman (Et ça pour la partie « grosses grosses boules » de la chose : mon Dieu, les passages sur la mort de l’enfant, à ne pas lire dans le métro…….), peut-être par son style d’écriture très particulier en effet (Au début j’ai eu un peu de mal, j’avoue, avec l’absence de ponctuation et tous les enchainements).
    Mais en effet, ce livre fout les poils (debout) !

    Répondre
  38. Totalcaramel a dit…

    Je n’ai pas aimé ce livre, il m’a ennuyé. M de K décrit trop les sentiments de loin comme s’ils étaient désincarnés, je n’ai à aucun moment ressenti une quelconque émotion en le lisant. Je me suis ennuyée par son écriture dans laquelle chaque notion, sentiment, émotion sont répétés à l’envi d’une manière puis d’une autre, j’avais l’impression de lire la même phrase un nombre incalculable de fois. Aucun des personnages ne m’a paru réel et je ne me suis identifiée à aucun.J’ai eu tant de mal à aller jusqu’au bout ! Non vraiment il ne m’a pas « bouleversifiée »

    Répondre
  39. isavoyage a dit…

    J’ai beaucoup aimé ce livre. L’écriture est très particulière, elle m’a parfois agacée, mais surtout subjuguée.
    j’ai lu Naissance d’un pont ensuite, que j’ai infiniment moins aimé.

    Répondre
  40. Julie a dit…

    J’ai adoré ce livre, lu d’une traite ou presque !
    A la fois comme lectrice mais aussi en tant que médecin, où j’ai retrouvé une description de l’aspect médical et du rôle des soignant à la fois très fine et qui m’a semblé juste, ce qui n’est pas souvent le cas…
    D’ailleurs les Harfang sont certes un cliché, comme mentionné plus haut, mais loin d’être déconnecté de la réalité !

    Répondre
    • Mel (une autre) a dit…

      Merci pour ce lien, très intéressant cet entretien !
      J’hésite à lire ce livre depuis longtemps, les avis divers et tranchés m’incitent à me faire ma propre opinion, mais j’ai peur que ce ne soit pas le bon moment. Il y a quelques années déjà, j’avais lu « D’autres vies que la mienne », d’Emmanuel Carrère, que j’avais trouvé très bon mais qui m’avait fait pleurer toutes les larmes de mon corps à cause de ce qui se passait alors dans ma vie et qui faisait un peu trop écho.

      Répondre
  41. YellowL a dit…

    J’ai adoré ce livre, j’ai été soufflée par la plume de M. de Kerangal, la précision de ses mots, avec des descriptions très « chirurgicales ».
    Pour info, le livre vient d’être adapté au cinéma et va sortir cette année avec Anne Dorval et Tahar Rahim dans le rôle de Thomas Rémige…

    Répondre
  42. 9eye a dit…

    Totalement d’accord avec toi quand tu dis « écrit dans un souffle ». Ecrit dans un souffle et lu quasiment en apnée ….
    Un très beau moment de lecture. Grave mais beau.
    Dans un autre registre, je viens de finir une petite pépite, vraiment à découvrir, un livre à « vivre et à ressentir », farfelu, passionné et désespéré qui donnera envie de boire des cocktails et d’écouter Nina Simone … : « En attendant Bojangles » d’Oliver Bourdeaut.
    Merci pour ce billet !

    Répondre
  43. Véro Bisontine a dit…

    Ce livre est dans ma PAL (pile à lire), et je n’ai pas encore osé l’attaquer (suis fatiguée et à fleur de peau en ce moment, j’ai peur que ça me fasse cogiter).
    Merci pour les retours.

    Répondre
  44. Julie a dit…

    Ce roman me poursuit, il va falloir que je le lise. Un extrait a été donné à traduire pour l’agrégation d’anglais l’an dernier. J’ai adoré me colleter à cette langue, mais ai repoussé la lecture du roman : après le concours c’était trop tôt. Maintenant c’est bon.

    Répondre
  45. Lytanie a dit…

    Je l’ai lu aussi et l’écriture si ciselée m’a étouffée! Cela m’a enpeché de respirer et j’ai ressenti une sorte d’étouffement sans arriver à reprendre mon souffle.
    Mais quand je lis cette critique j’ai envie de réessayer!

    Répondre
  46. Galathée a dit…

    Je te conseille vivement « Naissance d’un pont », ciselé et très fin, j’ai adoré.
    Ce n’est pas tant sur la construction d’un pont que sur la vie des personnes participant à cette construction.
    Le sujet m’avait un peu rebutée moi aussi, mais j’ai trouvé ce livre vraiment magnifique.

    Répondre
  47. Helene a dit…

    Merci de nous faire partager votre bonheur de lectrice…un livre passionnant et si bien « ciselé ».
    J’y ai pensé en lisant il y a peu un autre livre extraordinaire »:venir au monde » de Margaret mazzantini.

    En passant,toute ma reconnaissance pour vote blog qui est le seul que je lise,merci pour tout ce que vous êtes et tout ce que vous nous partagez.

    Répondre
  48. Delphine a dit…

    Et bien je l’ai justement lu le w-end dernier, quasiment d’une traite, et je pourrais presque dire en apnée…. Je l’ai trouvé très poignant et effectivement pas dans le pathos, l’écriture m’a semblé très juste et particulièrement bien incarné ces moments où la vie, les vies basculent…. Je partage l’enthousiasme et ça m’a aussi donné envie de lire d’autres roman de cette auteur.

    Répondre
  49. Les Mamies Stars a dit…

    Le sujet de ce livre me passionnait. Il était dans la PAL de ma fille et je le lui ai chipé. Désillusion… le style m’a tellement irritée que je n’ai pu poursuivre au bout de quelques pages. Ma fille a eu du mal aussi avec le style mais a persévéré et confirme qu’elle a en fin de compte été captivée. Peut-être devrais-je réessayer ?
    Espelette

    Répondre
  50. frederique-etc a dit…

    J’avais entendu un jour des critiques plus qu’élogieuses à la radio et je me suis dis que ce livre là, il ne fallait pas le louper. Mon mari était en voiture, a du entendre la même émission que moi, et le soir même, j’avais mon petit cadeau, même pas besoin de demander. Classe !
    Je l’ai lu d’une traite en effet, on a l’impression que tu décris bien, que c’est écrit dans un souffle.
    Mais après ce livre là, malgré tout, on a plutôt envie de se lire un truc plus light … histoire de décompresser un peu quand même !
    Aujourd’hui en lisant les commentaires parler de Naissance d’un pont, ça me fait envie.

    Répondre
  51. chamalo a dit…

    peu après avoir lu « Réparer les vivants » j’ai lu une nouvelle de Russel Banks dans son dernier recueil ‘un membre permanent de la famille » , il me semble que c’est la troisième ou quatrième je n’ai plus le titre en tête, il y relate l’histoire d’un homme greffé cardiaque depuis peu et qui reçoit une demande un peu particulière de la part de son cardiologue… Celles et ceux qui ont aimé « Réparer les vivants » devraient aussi être touchés par ce récit, Russel Banks maîtrise la narration de bout en bout (et le traducteur aussi) et on se fait « laminer  » sur les dernières lignes. Ce qui est étonnant c’est l’impression que Russel Banks poursuit ou finit ce que M. de Kerangal avait commencé.

    Répondre
  52. Mélisse a dit…

    Salut Caro, salut le rade,

    Je note cette auteure pour quand ma pile aura baissée, je me réjouis d’apprendre que C. Martinez a commis d’autres opus.
    Vais refaire une carte de don d’organes.
    Mais avant : douche et dodo (c’est épuisant Paris)

    Répondre
  53. Electra a dit…

    J’ai lu ce livre il y a fort longtemps et j’ai ADORE ! Je n’y trouve aucun pathos, le style est ciselé et « clinique » comme tu le dis. Ce style, qui peut rebuter pas mal de lecteurs, m’a quant à moi permis de lire sans PLEURER. Oui, j’ai été émue, tout au début, en sachant ce qui attend le jeune homme mais après, j’ai tout lu d’une traite sans y trouver quoique ce soit de larmoyant, bien au contraire. C’est une course contre la mort cette greffe ! C’est une course pour la vie. Un vrai ballet où chaque danseur a sa place. Magnifique.
    Je déteste les romans larmoyants et là aucun souci. Pourtant, j’ai une expérience personnelle qui aurait pu au contraire me faire basculer mais tout le talent de l’auteur c’est de transformer ces quelques heures en une performance collective humaine

    Enfin, j’ai lu Russell Banks avec Un membre permanent de la famille et j’ai aussi beaucoup aimé !

    Répondre
  54. Isa la sorciere a dit…

    Pour moi, il est de ces livres qui marquent pour longtemps. 2 ans après, je me souviens encore de cette phrase qui m’a fait l’effet d’une claque tant elle sonnait juste pour moi à ce moment-là.
    Et puis, j’ai eu la chance d’assister à un café littéraire avec l’auteure. Et ce qu’elle a raconté de son travail était passionnant, notamment le soin qu’elle porte à ses personnages, à les silhouetter, les nommer. J’étais passée totalement à côté de son équipe d’ « oiseaux de nuit » et autre cordial.

    Répondre
  55. marieal a dit…

    je n’ai pas réussi à le finir…j’avais l’impression de rester au travail.
    pour moi la partie qui se passe en réanimation c’est du quotidien, et comme elle est très bien décrite, ça m’ennuyait.
    En fait, les émotions impulsées par la lecture de ce livre, sont des émotions que je ressens souvent: je crois qu’aucune situation dans mon métier ne me vide physiquement et psychologiquement autant que celle des entretiens avec la famille d’un(e) patient(e) admis(e) pour prélèvement d’organes…Et pour moi, il n’y a rien de pire qu’un refus de la famille,et même si je le respecte, je ressens devant cet échec, d’abord de notre réanimation puis de la possibilité de transformer ce drame en un espoir pour tous ( de vie pour les greffés et de deuil sûrement plus  » facile » pour la famille du patient donneur ) un sentiment de gâchis insupportable.
    Le sujet m’est tellement sensible que j’ai moi même écrit un roman dessus, mon manuscrit est resté dans un tiroir pendant 10 ans, et je crois qu’il y restera indéfiniment maintenant tant Maylis de Kerangal a ciselé ce livre….

    Si ce livre peut aider à sauver des vies en amenant les gens à se prononcer favorablement auprès de leurs proches pour le dons d’organes avant leur décès, plutôt que de voir leur famille accablée par la douleur refuser par sidération, alors c’est super!

    Répondre
  56. Kerblonde a dit…

    Je l’ai lu il y a quelques mois, et j’ai revécu des moments forts où l’on se sent totalement désemparés. J’ai ma carte de donneur depuis longtemps mais après ce livre je me suis demandée s’il y avait encore des choses potables à récupérer sur quelqu’un de 29 ans 1/2 (puisqu’on a le même âge ! ) ! En tout cas c’est bien de se poser la question quand tout va bien.
    Et ne pas oublier de remercier les équipes qui accompagnent, même quand la fin est tragique. Sans elles cela aurait été bien plus terrible encore.

    Répondre
    • marieal a dit…

      je me permets de répondre puisque je connais la réponse, et qu’il me parait important de la faire connaitre: IL N’ Y A PAS DE LIMITES D’AGE: on prélève des reins jusqu’à 80ans, pour peu qu’ils fonctionnent bien. En effet, greffés à une personne de 50- 60 ans, et il y a plein de personnes en dialyse à cette âge là, ça change la vie de ces personnes de façon formidable.

      Répondre
      • kerblonde a dit…

        Merci pour l’information qui est importante car je pense que certains se disent qu’à leur âge, ils ne sont plus « intéressants »…

        Répondre
  57. SwissGirl a dit…

    Oh oui, Réparer les vivants… j’ai tellement aimé. Je le range dans le même lot que les Martin Winckler qui me suivent depuis des années (Le choeur des femmes, La maladie de Sachs, En souvenir d’André…)

    Répondre
  58. Stephanie a dit…

    Je n´ai pas lu le livre, mais j´ai eu la chance il y a quelques semaines d´en voir l´adaptation au théâtre par Emmanuel Noblet (évenement rare par ici). Et j´ai vraiment beaucoup aimé la pièce, le jeu si riche d´Emmanuel N, seul en scène à interpréter tous ces rôles, et son adaptation. Merci à l´Institut Francais de l´avoir programmé.

    Répondre
  59. bal a dit…

    c’est marrant, je l’ai acheté et lu il y a à peu près 10 jours (il traine encore par terre à coté de mon lit, et pas rangé dans ma micro étagère à livres qui déborde et « vomit « régulièrement).
    Lu d’une traite ! je suis assez émotive du livre/film aussi et là pour le coup j’ai été émue (par la scène du choix des parents notamment) mais tellement captivée que j’en ai à peine pleuré.
    ma fascination de toujours pour le monde médical a en plus bien été servie !
    je vais tenter les autres livres de MDK je pense, mais peut être pas tout de suite….

    Répondre
  60. Laurence a dit…

    Je suis totalement en phase avec le message de Caro et la plupart des commentaires. Ce livre – le seul lu de cet auteur à ce jour mais j’ai la ferme intention de tout lire !! – m’a émerveillée. Le style est si beau que je l’ai lu à toutes petites doses, pour qu’il dure le plus longtemps possible.
    Merci également pour tous les conseils de lecture dans les commentaires, précieusement conservés pour le jour où j’aurai enfin le temps de recommencer à dévorer des livres.

    Répondre
  61. Dorothee a dit…

    « de parents qui soudain deviennent orphelins de leur enfant et d’enfants qui retrouvent l’espoir de voir vieillir leur mère. »
    J’arrive après la bataille mais cette phrase est d’une justesse!!

    Répondre
  62. Sandra a dit…

    J’ai commencé Naissance d’un pont il y a un an ou deux, il m’est tombé des mains. Je déteste particulièrement les romans sans ponctuation, mais là les commentaires me donnent envie de retenter quand même le coup! Je lis en ce moment un livre magnifique, émouvant mais très sobre et très fin, Le chant des plaines, de Kent Haruf. je ne connaissais pas cet auteur, un américain décédé en 2014, mais je vais me précipiter sur ses autres romans…

    Répondre
  63. chrissine a dit…

    Merci pour la chronique lecture Caro et merci le rade pour les commentaires.
    J’ai emprunté Réparer les vivants et Naissance d’un pont à la bibliothèque ce week end. Les deux m’attendaient sagement.
    Ils sont sur ma PAL donc…

    Répondre

Vote commentaire

  • (ne sera pas publié)

Vous pouvez si vous le souhaitez utiliser les balises HTML suivantes: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>