J’aime #103

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Hello hello, il faut croire que j’ai laissé mon horloge interne quelque part au coin d’Amsterdam et de la 122ème rue, le rythme est incroyablement difficile à reprendre. J’ai néanmoins des circonstances atténuantes, ce week-end j’ai marié (oui oui, moi même, je suis également prêtre dans une autre vie) l’une de mes besties, au fin fond de l’Ardèche. Quand je dis au fin fond, ça n’est pas une image croyez-moi, Lalouvesc n’est pas à proprement parler l’endroit le plus connu ni le plus accessible de notre doux pays. Ni le plus tempéré, figurez-vous qu’il a neigé du samedi au dimanche. Mais comme on avait très très envie de festoyer, c’est tout juste si on s’en est rendu compte (ou alors c’est l’alcool). Quoi qu’il en soit, nous sommes rentrés tard hier soir, dans un état proche de l’Ohio (au sens propre donc). D’où à nouveau ce billet tardif et sans aucun doute bien décousu puisqu’à la seconde où j’écris ces lignes je ne suis pas tout à fait sûre de ce que je vais vous raconter dans les suivantes. On va partir sur un J’aime, je crois.

J’aime…

Le Viognier, ce vin que l’on trouve aux alentours d’Annonay et qui est sans doute le meilleur blanc de la terre. Et accessoirement celui qui fut servi au mariage de ma grand-mère, ce qui en fait une sorte de trésor familial. On s’en est acheté quelque bouteilles entre la mairie et le vin d’honneur, et considérant que 19h était une heure un peu tardive pour commencer à boire, on les a sifflées dans notre dortoir avant de commencer vraiment la soirée. Est-ce que c’est ça, est-ce que c’est le décalage horaire, je ne sais pas, mais du coup à 5h du matin j’étais encore très vaillante.

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Ces routes d’Ardèche, vallonnées et quasi désertes, avec parfois un Christ qui les jalonne, leur donnant une gravité supplémentaire. Je ne vais que peu souvent finalement dans ce département d’où est originaire une partie de ma famille ainsi que trois de mes meilleurs amis, mais à chaque fois je me dis qu’il est injustement méconnu tant il recèle de trésors.

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Le souvenir de ce petit resto japonais où nous avons mangé avec Rose vendredi avant notre séance de cinéma. C’était tout doux d’être toutes les deux, ça nous arrive finalement assez rarement. Ensuite on a vu les Malheurs de Sophie et c’est toute mon enfance qui est remontée à la surface. Petite j’ai dévoré tous les livres de la Comtesse de Ségur et j’en garde presque le goût, celui de ces grandes demeures aux planchers qui craquent, des jardins odorants et des robes à crinoline. Je voulais, enfant, avoir les mêmes tresses retournées que Camille et Madeleine et je tremblais à l’idée que Sophie se fasse encore chopper. Le film est très très joli, la patte de Christophe Honoré est vraiment là et la petite fille qui incarne l’héroïne est d’une grande justesse. Bref on a beaucoup aimé.

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Cette photo de mes bébés de seize ans et quelques jours désormais. Ils étaient si fragiles, j’étais si peu assurée dans mon nouveau rôle de mère. Mais ce dont je me souviens aujourd’hui c’est de ce délicieux vertige, celui que l’on éprouve quand on réalise que tout est à venir. (et croyez-moi il faut quand même bien s’accrocher à ces souvenirs quand on est entrés de plein fouet dans cette délicieuse phase de l’adolescence) (je peux demander l’asile politique vous pensez ?).

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Ce ciel de coton rose immortalisé à notre départ de New-York, juste avant que notre voyage prenne une dimension tragicomique déjà racontée ici. Autant je hais l’avion, autant je ne suis jamais si fascinée que par les vues du ciel qu’il permet d’admirer.

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Le souvenir de cette course d’endurance des élèves des classes de primaire de notre Brooklyn à nous. Lorsque ce fut au tour de Rose et de ses camarades de courir leurs 15 minutes dans ce grand stade, la pluie a commencé à tomber sans discontinuer, jusqu’au clap de fin. Il y avait quelque chose d’épique dans leurs petites foulées. A l’arrivée, les enfants dégoulinaient, ils ne ressemblaient plus à rien, avaient froid, faim et soif en même temps, mais ils avaient tous couru jusqu’à la fin, on se serait crus dans une comédie romantique américaine. Rose et sa best-friend ont fait le parcours sans jamais se lâcher et n’étaient pas peu fières de leur médaille. Et puis au moins, pendant le trajet du retour, plus un seul enfant ne parlait, ça m’a fait des vacances. (A l’aller, ce fut un festival: « t’as les mêmes cheveux que Rose sauf qu’ils sont jaunes » « c’est quoi ton problème aux yeux toi ? » « tu vas courir avec nous ? » « ah bon pourquoi ? » « pourquoi t’arrêtes pas de remonter ton pantalon? » « j’ai faim » « j’ai chaud » « j’ai pas envie de courir, moi » etc etc etc)

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Et puis pour finir sur une note fashion, cette chemise dont je vous ai déjà parlé mais franchement, je ne la quitte plus. (photos qui n’auraient même pas été acceptables sur les blogs version 2007, j’avoue)

 

57 comments sur “J’aime #103”

  1. Carson a dit…

    Demander l’asile politique quand on a des ados à la maison : Caro, you’ve made my day 🙂
    Je la ressortirai à la maison mais suis pas sûre que ça fasse rire ma délicieuse belle-fille de 15 ans 1/2 que je revendrai bien un jour sur 2 !

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    • Daphné a dit…

      Une belle-fille ado ? Je compatis Carson, c’est potentiellement le gros lot.

      Je suis passée à travers l’adolescence de mon beau-fils il y a quelques années et j’ai eu l’impression parfois d’être dans un train fantôme lancé à toute vitesse. Mais ça passe, comme le reste.

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  2. Anne-Liesse a dit…

    Jolie, la chemise, mais pas disponible pour le moment…

    Tu peux nous redire quels jeans tu prends à la Redoute stp ? Je ne jurais que par les Closed à la taille haute, gainants et affinants, mais leur rapport qualité/prix m’a déçue…

    Have a nice day, between NYC and Ohio! 😉

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  3. Elsouille34 a dit…

    Ah Les malheurs de Sophie !!! Mes premières émotions de lecture et le même goût que toi depuis pour les belles demeures, les robes longues etc… J’ai tenté à plusieurs reprises de convaincre mes enfants d’aller voir le film mais aucun n’a été emballé …ils n’ont aucun goût ces gosses!

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  4. Berengere a dit…

    Un j’aime comme j’aime ! Un peu d’ivresse ramenée d’Ardèche, le viognier (et du st joseph de la caves d’à cote peut etre ?) les malheurs de Sophie, chouette adaptation de Christophe Honoré que l’on a beaucoup aimée avc les grandes, les photos en plein vol. …cette émotion sur la naissance de tes twins et ces moments avec Rose….
    Bon lundi !!

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  5. DOMINIQUE a dit…

    Oui, en Ardèche, par moments on est au milieu de nulle part. C’est une très belle région, surtout pour les misanthropes.
    En tout cas, que d’émotion entre Rose et la photo des tout petits jumeaux, pour des raisons différentes !

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  6. kinou a dit…

    Coucou Caro,
    Je voulais juste te dire merci.
    Nous avions prévu d’aller à Morzine la semaine dernière, mais au vu des prévisions météo on a changé notre fusil d’épaule au dernier moment.
    J’avais gardé dans un coin de ma tête le souvenir de ton post sur Cadaqués, en deux clicks on a trouvé une maison à louer qq jours, et roule !
    J’ai adoré cet endroit, et j’ai parcouru à nouveau tes photos en rentrant, c’est vraiment ça .
    On a fêté les 17 ans de mon cadet à la Casa Anita, on s’est fait des super balades à pied, on a bu des coups en terrasse au Maritim Bar, on a visité la maison de Dali et mangé des tapas à l’hôtel de Port Lligat sur la terrasse surplombant la mer, on a déjeuné au restau du Cap Creus.
    Bref, nous avons réussi à surmonter la frustration de la raclette et ce furent de très bons moments.
    Merci pour cette belle découverte, à toi et aux filles du rade qui avaient ajouté leurs commentaires.

    A part ça, j’ai adoré tous tes billets sur New York, avec bien entendu l’apothéose du vol de retour, excellemment bien relaté . ça fait très longtemps que je n’ai pas vécu de turbulences en avion, cette éventualité m’était sortie de la tête. je pars samedi pour Madagascar en amoureux (20 ans…), je vais m’équiper en sacs plastiques et T-shirts de rechange au cas où, histoire de ne pas ruiner la romance !

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    • Daphné a dit…

      Prendre une tenue de rechange, c’est toujours une bonne idée; si ce n’est pas du vomi, il y a toujours un plateau-repas posé en équilibre instable ou une valise égarée ( suivant la destination, je glisse tenue + maillot de bain, juste au cas où ).

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  7. Daphné a dit…

    On est bien d’accord; une bouteille de Viognier débouchée, c’est le bonheur assuré, même sans fête endiablée à l’horizon. J’ai vu vite ce snap de mariage, une vraie colo de vacances débridée !

    Même sans décalage horaire, j’ai atterri complètement épuisée cette nuit. Ma semaine Amstellodamoise, ses innombrables km avalés à la force du mollet et la fête du Roi on eu raison de moi.Et hier, grâce a la magie des vols retardés, j’ai pu admirer le coucher de soleil depuis un terminal d’escale, le ciel est aussi superbe quand des avions s’envolent.

    Welcome back in Brooklyn sur Seine !

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  8. MADELINE a dit…

    Il était vraiment bien ce billet; J’ai lu d’un seul coup ton récit de voyage à NY. J’y étais allé en 19..72 ! trop tot pour les Twins Towers et trop tard maintenant ! on s’était « contenté » de monter à l’Empire… Je me souviens surtout qu’on ne voyait pas le ciel à moins de se dévisser le coup. Quelle émotion de découvrir aussi la statue de la Liberté en faisant un tour de bateau. Nous n’y sommes restés que 4 jours et je n’y suis jamais retournée, ayant choisi depuis de nombreuses années les grands espaces ou les ruines antiques. Mais découvrir NY à 19 ans cela avait été un choc ! en rentrant à Lyon, la rue de la République me semblait minuscule.
    tu ne nous as pas parlé de Jiji il me semble… il vous a fait la fête … ou la tronche ?

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  9. MADELINE a dit…

    _ah j’ai oublié, le Viognier… quel bonheur … et le « vendanges tardives » est mon préféré. Bon cette fois, c’est tout ! encore qu’il y aurait bcp à dire sur ce magnifique département de l’Ardèche dont les lyonnais peuvent profiter en à peine 2 h de route

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  10. Thalie65 a dit…

    Notre famille a été mise à mal avec 4 ans très difficile à gérer les 18-22 ans de l’aîné et les 15-19 du cadet. Mon mari s’est décidé pour une numérisation et un reclassement complet des photos et ça m’a aidé à me remettre en tête tous les moments heureux que nous avions eu et que malheureusement pour un temps j’avais totalement oubliés…

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  11. Banane a dit…

    Je sens que ça n’a rien à voir avec la choucroute (ou presque) mais comme ici aussi la reprise est compliquée, je partage un début de réflexion : dans notre entourage tout le monde (j’me comprends) fait des enfants avec 2 ans d’écart. Au-delà des premiers mois qui leur font un peu peur, on discutais de la suite : l’adolescence ce sera aussi « de plein fouet » pour eux, mais peut-être que 4 ans suffiront (4 ans c’est long, j’imagine bien Thalie65).
    Nous avons attendu 3 et 4 ans, nous avions donc des aînés un peu autonomes à chaque naissance mais chez nous les couches durent donc depuis bientôt 9 ans et l’adolescence va être…. sacrément trop longue, non?!?
    Bref, ça ne va nulle part tout ça, mais cette histoire d’asile politique m’ouvre des horizons.
    Je vais peut-être me déclarer intolérante aux ondes (pas de wifi, pas d’ado, cqfd), et m’installer dans une grotte pendant 10 ans… ou monter un camp d’anti-ondes pour avoir de la compagnie? Y’a un filon.

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    • Daphné a dit…

      No wifi, no teen – je note, merci Banane !

      Complètement givrés ou désespérément lucides, on a mis 11 ans à donner un petit frère à notre grand.

      L’occasion de voyager sans être munis d’explorateur à 4 pattes et d’avoir un super baby-sitter sous le coude pour le second. En vrai, je kiffe tellement ces moments en famille que je n’exploite pas vraiment ce filon.

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  12. Cha a dit…

    Le Viognier c’est la vie ! Et le Chablis aussi… Mais je trouve qu’on en met trop sur le dos de l’alcool. Si vous n’avez pas entendu la neige tomber c’est qu’elle ne fait pas bruit et puis c’est tout ^_^

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  13. Véro Bisontine a dit…

    Je rebondis sur la chemise, que j’ai commandé….et que j’ai renvoyé.
    Trop large et surtout trop courte pour mon 1.80m…
    La commander la taille en dessous ne le fera pas plus longue…quand je me regarde dans la glace, j’ai l’impression de ressembler à un champignon avec un très grand pied (les miens chaussent 41).

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  14. Sibylle a dit…

    Une couveuse avec deux bébés… wouaaaaaah. Quelle chance immense pour eux de ne pas avoir été séparés, vraiment. Séparée à la naissance de ma jumelle pendant 3 longues semaines, je n’ai vaincu mes angoisses de séparation que récemment (merci mon quelqu’un…) et pris conscience de l’impact de cette séparation précoce… Quant à ma merveilleuse jumelle, elle a un temps travaillé en service de néonatologie, et quand un jumeau désaturait elle lui collait son jumeau dans la couveuse, ils se serraient dans les bras (oui vraiment) et les machines arrêtaient de paniquer. J’arrête je vais pleurer (en plus je suis belle-maman de deux ados donc c’est ma fête 😉 !).

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    • Smouik a dit…

      c’est si joli ces histoires de jumeaux… Comme quoi, votre séparation à vous aura eu un effet bénéfique sur d’autres jumeaux ! 🙂

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      • Sibylle a dit…

        Oui ! C’est ce que je me suis souvent dit, elle a été une bonne fée pour ces enfants…. Quand elle les voyait s’enlacer dans la couveuse elle fondait en larmes et réparait quelque chose aussi 😉

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  15. Anan Chiara a dit…

    Ah « le vertige » que nous donne les bébés à leur naissance, c’est tellement ça, c’est tellement juste ! Merci à toi de mettre des mots sur ces sensations…
    Quant à l’Ardèche, merci de ne pas en faire trop de pub 😉 Je suis à moitié ardéchoise et j’en suis totalement fan !! Mais chuut on ne le dit pas trop fort !

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  16. Smouik a dit…

    Très joli billet décousu de « dans les choux » (quelle qu’en soit la raison et d’ailleurs ça-ne-nous regarde-pas) !

    pour les ados, chacun fait comme il peut, alors surtout pas de conseils à donner… De mon côté ce qui a marché (mais qui demande beaucoup d’énergie), c’est de savoir qu’ils cherchent plus que jamais les limites et qu’ils ont besoin de les trouver. Pour eux, cette période, c’est comme être sur un pont suspendu qui tangue. Alors ils cherchent à être sécurisés par des bords (nous) qui tiennent bon. Je me rappelle très bien l’an dernier avec ma fille de 15 ans qui m’a prise de front TOUS LES JOURS… Il y a des soirs, je me couchais épuisée… Mais j’ai tenu bon sur les grandes lignes. Aujourd’hui, on est dans le très nettement mieux ! Même si je sais que ce n’est pas terminé… Mais au moins, j’ai des jours de répit pour récupérer entre deux assauts :).

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    • mammouth a dit…

      L’entré au lycée de l’aîné a sonné la cloche de l’adolescence. Rude entrée en matière. Je trouvais ça tôt jusqu’à ce que je me remémore le début de mon adolescence à moi, au même moment en fait. Cette année c’est tranquille. Je m’attends à ce que ça tangue à tout moment (si j’en juge par mon adolescence, encore une fois). Je me suis toujours dit que si mes enfants me faisaient le quart de ce que j’ai fait à mes parents, j’allais souffrir. Alors, je suis sur le pied de guerre, so to speak. J’ai fait des enfants de deux ans d’écart, donc ce sera à la chaîne pour nous. On en a pris pour une bonne douzaine d’années, je crois.

      Pour l’instant, ce qui me demande une gestion constante, parfois épuisante, c’est que les règles doivent être redéfinies sans cesse. Justement les limites qu’il cherche à repousser, ce qui est normal. Et il faut parfois décider vite. Mais bon, le gamin a appris à attendre aussi parce que je lui ai fait comprendre que par défaut, c’est non, jusque ce que j’aie le temps de réfléchir.

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  17. Madame H a dit…

    Ici, 4 ados ! Mes deux enfants de 15 ans et demi et presque 18 et mes deux-beaux-enfants de 13 et 15 ans … Du bonheur en barres !!!
    je peux pas vous en parler de manière plus approfondie, sinon je risque d’avoir une crise nerveuse et de mettre à baver en roulant des yeux … et c’est moche !

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  18. Frenchie au Canada a dit…

    Joli poste. J’adore la photo très touchante des twins. Et Rose pendant sa course!
    C’est vrai que le décalage horaire c’est galère. Je ne sais pas si tu fais toujours de la course à pied mais pour ma part faire du sport m’aide vraiment à m’en remettre à chaque fois

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  19. Mireille a dit…

    Mère d’une ado, d’une précoce préadp et d’une belle-fille ado (mais je pense qu’avec elle le plus dur est passé, ouf!!!) je ne peux que compatir et m’étourdir de Viognier ou de Tariquet 😉
    Emouvante photo des jumeaux!
    Quant aux vacances….après nous être fait méchamment éconduire par la famille avec laquelle nous avions conclu un échange de maison depuis février sur Bordeaux (ben oui, NY c’est mieux que la Bretagne et la loyauté n’est plus ce qu’elle était), nous avons réservé hier un studio à 30m de la mer à Portovenere, les filles ne rêvant que de retourner aux Cinqueterre où elles ont passé « les meilleures vacances de toute leur vie » il y a 4 ans! Vivement juillet…

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    • Daphné a dit…

      Oh flûte, 15 ans que je fais des échanges de maison et heureusement ça ne m’est encore jamais arrivé mais c’est une vraie hantise…je suis désolée pour toi. Mais les Cinqueterre, ça me fait rêver !

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  20. Carole Eve a dit…

    Lalouvesc!!! J’y ai vécu le plus grand fou rire de ma vie, pendant le discours du maire, au cours d’un repas interminable où tous les plats, de l’entrée au dessert contenaient de la châtaigne ( je suis toujours un peu angoissée quand je dois manger de la crème de marrons…).
    Je garde surtout toujours en mémoire le diorama surréaliste de la vie de Saint Regis, la star du village !
    Bref, j’ai adoré les moments fous passés là-bas il y a 19 ans, merci Caroline pour cet instant de souvenir heureux !

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  21. Lucine a dit…

    Salut,ça me fait tout drole que sur un blog on parle de la louvesc , ce week end pourri dans la banlieue d annonay on s est gelé 2 degré ,aujourd’hui 19 et du soleil ,et pour le viognier on est d accord

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  22. Marie a dit…

    Oh comme je suis d’accord pour l’Ardèche.. et la Lozère aussi tient parce que moi je viens d’un tout petit bled au carrefour de ces deux là, et c’est beauuuuu!
    Le Viognier je plussoie également, un classique indétrônable!
    Courage pour la reprise 🙂

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  23. béné a dit…

    Bonjour!

    Mon cher et tendre était d’enterrement de vie de garçon en Ardèche ce weekend et l’activité principale était du canyoning… J’ai nagé dans la neige m’a-t-il dit (bon il a du exagéré mais je pense que l’eau était vraiment froide !)!
    Ton japonais m’a donné envie!

    Bonne soirée!

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  24. cash cash a dit…

    Cette photo de toi avec tes bébés est vraiment émouvante.

    Et la chemise te va vachement bien… le combo bleu+blonde, ça le fait.

    Elle mériterait d’être « upgratée » avec une ceinture assortie aux boots. (cash cash aka ton conseiller mode ^^)

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  25. Sarah a dit…

    Coucou
    Alors puisqu’on en entend parler de nouveau et que la même question me taraude: à quoi elle ressemble de dos, cette chemise? Elle a l’air ‘volante’ plutôt que droite… ça fait plus blouse, non? Ça ne grossirait pas un peu, ça, de profil? La question est cruciale, ne vous moquez pas 🙂

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  26. cloc a dit…

    Ah c’est sûr que près de saint Bonnet le froid (j’adore ce nom de bled, qui n’a pas volé son appellation!), il ne devait pas faire bien chaud le week end dernier! Mais c’est encore un endroit relativement accessible, comparé à ce que je vois de temps en temps autour de chez moi 😉

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  27. Carine07 a dit…

    En Ardèche, Lalouvesc n’est pas vraiment réputé pour être un village très chaud car à plus de 1000 mètres d’altitude. Il est parfait pour prendre le frais et faire un pique-nique en été quand il fait très chaud dans la vallée du Rhône. Il est aussi connu comme lieu de pèlerinage pour saint Jean-François Régis.
    La météo est totalement différente cette semaine; vous n’avez pas eu de chance.

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