Mois : mai 2016

Maisons du Monde, mon fournisseur de rêve

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Depuis que j’habite ma maison, j’avoue fréquenter avec plus d’assiduité les sites et magasins de déco que ceux de fringues. Je n’achète finalement pas grand chose et le moins que l’on puisse dire c’est que chez nous ça n’est pas chargé. Mais je rêvasse devant des salons de jardin, des canapés scandinaves, des clubs qui ne seraient pas défoncés, des affiches imprimées de mantras ou autres boutis à poser négligemment sur mon lit. On a les passe temps que l’on peut. En lire plus »

Faillible…

DSC08881Il y a quelques jours, j’ai pris une décision difficile. Parce qu’elle impliquait de renoncer à un engagement et de décevoir une amie, qui a eu la générosité de ne pas m’en vouloir, ce qui n’enlève rien à ma culbabilité. Une décision dictée par mes angoisses mais aussi par la raison, parce que ce voyage auquel j’ai finalement dit non pouvait potentiellement poser un problème professionnel, mais soyons honnête, c’est bien l’anxiété qui a primé. Ce jour là, lorsque j’ai tranché, après des jours à me ronger les sangs, je me suis dit que c’était bien la peine de payer mon quelqu’un depuis bientôt deux ans pour me retrouver quasiment à la case départ, incapable, après un retour de NY certes mouvementé mais très probablement bien moins dangereux que ma peur irrationnelle a pu me le faire croire sur le moment, de remonter dans un coucou pour un long courrier. En lire plus »

J’aime #104

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Ce week-end fut de ceux si doux que l’on voudrait qu’ils durent jusqu’au bout de la vie. J’ai reçu la visite de ma petite soeur que je ne vois que bien trop rarement. Ensemble, nous sommes allés admirer la tour Eiffel, sans pouvoir grimper ses escaliers, parce qu’il y avait bien trop de monde. Alors à la place, on a marché sur les Berges, mangé des gaufres et des crêpes et regardé nos enfants se chamailler. Et puis samedi soir, nous avons passé la soirée tous les cinq, à faire griller des chamallows au barbecue en écoutant des vieilles chansons. Rose dansait avec sa robe blanche et nous la regardions en buvant du Saint-Joseph, pendant que les grands martyrisaient la bougie anti-moustique. C’était si simple d’être heureux que c’en était presque douloureux.

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Les dix films qui m’ont fait le plus rire

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Oh mais que vois-je, un billet de feignasse ? Oui mais j’ai une excuse, j’ai une cystite (yummy !) Alors entre deux lames de rasoir à expulser, je me suis dit, tiens et si j’essayais de me rappeler des films qui m’ont fait le plus marrer ? Autant vous dire que vous pourrez vous y fier parce que là tout de suite, on ne peut pas non plus dire que je me tape des barres de rire. En lire plus »

Rester groupés de Sophie Hénaff

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Je vous écris avec une soufflerie dans l’oreille gauche, merci l’avion, en plus d’avoir flingué des années de pleine conscience, ça m’a aussi tué le tympan. Juste quelques lignes sur le second opus de Sophie Henaff, « Restez groupés ». Comme le premier, « poulets grillés », dont je vous avais parlé avec enthousiasme, cela raconte les aventures de l’équipe de losers magnifiques menée par la commissaire Anne Capestan. Cette fois-ci, il est question d’un flic à la retraite exécuté d’une manière troublante et d’autres meurtres du même acabit. Problème: le flic était le beau père de Capestan, qui se retrouve à devoir fouiller dans ses poubelles, pour essayer de déterminer s’il était ou non un pourri. Tout ça bien sûr sans le moindre espoir d’être remerciée à la fin en cas d’élucidation du crime, étant entendu que sa brigade est une sorte de dépendance honteuse ne servant qu’à reclasser les irrécupérables du 36. En lire plus »

J’aime #103

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Hello hello, il faut croire que j’ai laissé mon horloge interne quelque part au coin d’Amsterdam et de la 122ème rue, le rythme est incroyablement difficile à reprendre. J’ai néanmoins des circonstances atténuantes, ce week-end j’ai marié (oui oui, moi même, je suis également prêtre dans une autre vie) l’une de mes besties, au fin fond de l’Ardèche. Quand je dis au fin fond, ça n’est pas une image croyez-moi, Lalouvesc n’est pas à proprement parler l’endroit le plus connu ni le plus accessible de notre doux pays. Ni le plus tempéré, figurez-vous qu’il a neigé du samedi au dimanche. Mais comme on avait très très envie de festoyer, c’est tout juste si on s’en est rendu compte (ou alors c’est l’alcool). Quoi qu’il en soit, nous sommes rentrés tard hier soir, dans un état proche de l’Ohio (au sens propre donc). D’où à nouveau ce billet tardif et sans aucun doute bien décousu puisqu’à la seconde où j’écris ces lignes je ne suis pas tout à fait sûre de ce que je vais vous raconter dans les suivantes. On va partir sur un J’aime, je crois.

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