Mois : février 2017

« L’amie prodigieuse »: Il est comment le tome 3 ?

Je vous en avais parlé, j’ai succombé cet été au best-seller de l’année 2016, « L’amie prodigieuse », d’Elena Ferrante. Et j’ai dévoré les deux tomes. J’ai vu ça et là que certain(es) n’appréciaient que moyennement l’oeuvre, la jugeant probablement un peu trop calibrée « best-seller » justement, mais moi j’avoue avoir totalement adhéré au style de l’auteur, à sa narration très classique, à cette plongée dans l’Italie des années 50. Le fait que l’histoire se déroule dans Naples, l’une de mes villes préférées au monde n’est certainement pas étranger à ce coup de coeur. Ajoutez à cela que le récit narre une amitié passionnelle qui résiste au temps et à l’ambiguïté des sentiments qui l’animent et pour moi c’est le jackpot. J’attendais donc avec impatience le tome 3, que je me suis avalé le temps d’un aller-retour à Lyon pour y déposer Rose. En lire plus »

La fille du patron

Ces derniers temps, je rattrape le temps perdu en me regardant des films sortis il y a un moment et que je n’ai pas eu le temps d’aller voir au cinéma (non, je n’ai pas encore vu La la land, c’est prévu pour la semaine prochaine). Parfois je tombe sur des nanards mais parfois, sur des pépites. Et « La fille du patron » en est une. Un premier film, avec quelques défauts bien sûr, mais d’une grande justesse et qui décrit avec beaucoup de subtilité un monde ouvrier en perdition, menacé par les rachats et les délocalisations. Son réalisateur, qui joue aussi le premier rôle, est, en plus d’être un excellent acteur, d’une beauté assez… Ok, j’ai peut-être un poil succombé à son charme. En lire plus »

Penelopegate, mon avis de comptoir…

Je ne vous cache pas que depuis quelques jours je suis en boucle sur cette histoire de #penelopegate. J’ai du mal à comprendre, en réalité. Du mal à comprendre comment un homme qui se présente aux présidentielles en capitalisant sur la probité, l’intégrité, le sens du sacrifice (surtout le nôtre) ne se soit pas dit une seule seconde qu’à un moment, « ça » allait se savoir. « ça » ? Je parle donc du fait qu’il ait embauché sa femme pendant des années comme assistante sans que jamais grand monde ne l’ait vue, ni à l’Assemblée ni dans sa permanence sarthoise. Il bénéficie certes de la présomption d’innocence mais personnellement je me base sur les déclarations multiples et variées de madame Fillon qui depuis des années a répété à l’envie qu’elle ne s’était jamais investie dans la carrière politique de son mari. Aurait-elle donc menti ? Mais pourquoi ? Est-elle si discrète et modeste qu’elle ne voulait pas faire d’ombre à son époux ? En lire plus »