Mois : février 2017

J’aime #123

Alors déjà, à nouveau un grand merci pour vos échanges hier, c’était vraiment agréable une fois de plus de vous lire. J’apprécie d’autant plus qu’il y a dans les commentaires des avis de gauche (et de toutes les gauches) mais aussi de droite et du centre. Et à aucun moment le ton n’est monté ou presque. Je le dis souvent mais si je suis fière d’un truc, c’est de ça, de cet espace que nous nous sommes créé ensemble, dans lequel nous parvenons à « parler » en confiance et avec suffisamment d’intelligence pour que l’autre soit entendu. Merci.

A part ça, j’aime… En lire plus »

Présidentielle de comptoir #2

Hello hello, vous aviez manifestement apprécié de pouvoir parler ici de vos interrogations, doutes et enthousiasmes sur la prochaine présidentielle, dont acte. Voici donc mes propres pensées hebdomadaires sur le sujet. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’on ne s’ennuie pas. Mais je dois le confesser, je préfèrerais que la campagne soit davantage axée sur les éventuels programmes que sur les aléas judiciaires des uns et des autres. Bref, la dernière fois, je n’avais pas parlé de celle qui est donnée en tête du premier tour, je vais donc commencer par elle. En lire plus »

Les cinq hôtels qui me font – grave – rêver

Hier on parlait de voyage dans notre subconscient, aujourd’hui, j’avais envie de voyager tout aussi virtuellement mais plus frivolement. Je n’ai jamais caché mon amour des beaux hôtels, un amour le plus souvent platonique, je ne passe pas mon temps hélas à parcourir le monde ou à filmer mes chambres d’hôtel en poussant des petits cris d’orfraie sur Snapchat « hiiii c’est tellement beau, regardez moi cette cuvette suspendue… ». Mais parfois, un peu de la même façon que je m’abrutis devant Chasseurs d’appart, je rêvasse sur les sites de Voyage Privé ou de certains hôtels. Dès que je tombe sur un article titré en mode « les dix plus beaux hôtels du monde », je clique et je fantasme. Je sais pertinemment que j’ai environ une chance sur un million d’aller y poser un jours mes guêtres, mais finalement, ça me suffit d’avoir cet espèce de rêve d’endroits incroyables. Si ça se trouve d’ailleurs, en vrai, ça ne me ferait pas tant d’effet, un lit reste un lit non ? (ok, je pense que quand même, le Fasano…). Bref voici les hôtels – tous hors de prix, hein – qui sont dans ma petite liste imaginaire personnelle… En lire plus »

Psy: cinq idées reçues

Ce billet est né des échanges que j’ai eus avec l’une d’entre vous, Mammouth, pour ne pas la nommer. Ses questionnements et réflexions sur la thérapie analytique m’ont forcément fait réfléchir. Sur ce que j’attends personnellement de cette thérapie entamée il y a deux ans et demi, sur la façon dont je vois les choses mais aussi sur les idées fausses, que j’ai pu avoir moi même ou celles qui sont véhiculées.

Bref, en voici quelques unes, sachant que tout ceci n’est après tout que mon avis, si des psys me lisent et ne sont pas d’accord, je les invite évidemment à s’exprimer, idem pour ceux et celles qui font ce « travail » et qui auraient une autre vision des choses. (je précise bien que je ne méprise pas ceux qui peuvent être en accord avec ces idées là, Mammouth, tes questions m’ont amenée à réfléchir et j’aime ça 😉 En lire plus »

Love me, please, love me…

Souvent quand j’écris des sketchs pour Parents mode d’emploi et particulièrement pour l’un des nouveaux personnages, Steph, la soeur de Gaby, au tempérament bien différent de celui d’Isa, je puise évidemment dans ma propre vie et mes propres névroses. Ce qui m’amène du coup à chercher ce qui en moi pourrait prêter à sourire (beaucoup de choses) (je ne suis pas une personne particulièrement hilarante volontairement, mais malgré moi en revanche, pas mal). En l’occurrence, l’un de mes travers, enfin je ne sais pas si c’est un travers ou un trait de caractère, est une source d’inspiration (ce qui ne veut pas dire que je fais mouche à chaque fois, hein). A savoir mon incapacité à dire non, doublée d’une volonté même pas inconsciente que les gens m’aiment. Ce qui peut m’amener assez loin dans la connerie. Quelques exemples tirés de mon quotidien, qui, lorsque je les écris, me prouvent que je suis loin, très loin d’en avoir fini avec mon quelqu’un… En lire plus »

J’aime #122

Depuis que je suis abonnée à Netflix, l’un de mes péchés mignons c’est cette série documentaire intitulée « Chefs table ». Chaque épisode retrace, sans voix off, le parcours d’un chef réputé. Hormis quatre portraits dans la déclinaison française, les autres viennent d’un peu partout, de suède, d’Argentine, d’Italie ou encore des Etats-Unis. Et outre les plats qui systématiquement font dangereusement saliver, ce sont surtout les cheminements des hommes et des femmes filmés qui sont passionnants. Certains pourraient être des héros de scénarios, tant leur vocation est née suite à des bouleversements familiaux ou personnels. Et à chaque fois, surtout, bien que très différents les uns des autres, il semble clair que le succès ou tout au moins l’accomplissement est arrivé après qu’ils se soient débarrassés d’une envie de « faire comme », quand ils ont réalisé que la meilleure cuisine qu’ils pourraient faire était nécessairement celle qui leur ressemblait, qui prenait source dans leur substantifique moelle. Bien sûr, ce sont des documentaires, bien sûr il y a de la scénarisation justement. Mais pas tant que cela. Et ce qui vaut pour l’art culinaire vaut sans doute pour tout un chacun. Il n’y a qu’en suivant son désir profond, en travaillant, certes, mais avec élan et non effort, que l’on trace sa voie. Le plus dur étant sans doute de mettre le doigt sur ce désir, sur ce qui ferait s’exclamer ce groupe des années 80, « ça c’est vraiment toi ».

Bref, cette semaine, j’aime… En lire plus »

Présidentielle de comptoir #1

Vous l’aurez sans doute noté, ces derniers temps je n’ai pas une énorme appétence pour tout ce qui a trait à la mode et compagnie. Cela reviendra peut-être, c’est cyclique chez moi. En revanche, tout en clamant sur les toits que cette présidentielle est celle qui m’enthousiasme le moins, je suis quand même au taquet de tout ce qui se passe, merci les gars d’être aussi inventifs dans vos coups tordus. A défaut d’être bon pour la France, ça a le mérite de nous occuper. Bref, tout ça pour dire que si cela vous intéresse (et j’ai bien l’impression que c’est le cas, compte-tenu du nombre de commentaires en général sous les billets politiques), on pourrait faire une sorte de « point présidentielle » régulièrement ? Je vous y livrerais mon analyse de comptoir, vous me donneriez la vôtre, on s’engueulerait et on se réconcilierait autour d’un panaché.

Voici donc les modestes pensées qui m’ont traversé l’esprit ces derniers jours. En lire plus »

J’aime #121

Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, je suis légèrement dans les choux niveau timing de mes publications ici. Je ne vais pas vous rejouer la vieille rengaine de comment je suis débordée, alors disons tout simplement qu’en ce moment, je suis un poil dans les choux. Mais bon, c’est les vacances, je suis sûre que vous ne m’en tiendrez pas rigueur (si ?).

Ce qui ne m’empêche pas d’aimer des trucs (plein)…

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Un air de famille…

Je sais, je multiplie un peu les billets à tonalité culturelle ces derniers temps mais voyez-vous, ce sont les vacances scolaires. Et qui dit vacances scolaires dit soirées sans enfant. Et par conséquent, orgie de cinés et autres sorties au théâtres. Et puis étrangement, depuis quelques semaines, je suis un peu en rehab de séries. Probablement parce que j’en ai regardé vraiment énormément ces derniers mois, peut-être parce que j’ai un poil épuisé ce qui existait sur le marché et qu’il me faut attendre toutes les semaines les sorties de mes préférées. Sans doute également parce que je passe mes journées à imaginer moi même les rebondissements de futurs épisodes d’une série française (je vous dirai laquelle quand je serai certaine d’aller au bout de l’aventure, être scénariste c’est un peu comme participer à Koh Lanta, le conseil peut à tout moment décider à l’unanimité d’éteindre ton flambeau et sa décision est irrévocable).

Bref, j’ai eu des envies de cinéma et outre les films vus en salle, je m’en tape quelques uns en streaming. J’y reviendrai sans doute. En lire plus »

Et La la land, alors ?

Ben oui, et La la land finalement ? A moins de vivre sur l’ISS avec le joli Thomas Pesquet, difficile d’échapper à cette question, tant le film est en lui même un « phénomène ». D’autant plus lorsque vous faites partie, comme moi, de la catégorie des fanatiques de comédies romantiques et/ou comédies musicales (le must étant évidemment la comédie romantique musicale) (oh, wait…).

Donc, La la land. En préambule, je rappelle que j’ai vu l’affiche dans mon cinéma il y a environ deux mois de cela et que depuis, je comptais les jours. A l’arrivée bien sûr, j’y suis allée avec deux semaines de retard en raison d’impératifs divers et variés qui nous ont poussés à attendre les vacances (c’est à dire que jusque là, mes grands étaient de merveilleux baby-sitters, gratuits en plus. Mais désormais autant vous dire qu’ils ont autre chose à faire que de regarder des myasaki avec leur petite soeur les vendredi et samedi. Qui c’est qui est niqué ?) (=> nous). En lire plus »