J’aime #127

Hello hello, je ne sais pas vous mais j’aime d’autant plus le lundi quand je sais que le vendredi arrivera dans deux jours. Ce qui en réalité n’a pas beaucoup de sens compte-tenu que je n’ai pas vraiment prévu de faire le pont, mais quand même, dans l’idée c’est sympa. Et puis, enfin, ça sent un peu l’été, les soirées qui s’éternisent, la douceur et ce petit goût des possibles… En ce moment, j’oscille beaucoup entre des instants d’exaltation à la perspective de projets qui m’enthousiasment et d’autres de découragement, de crainte de ne pas y arriver. Je voudrais, je crois, ne garder que le plaisir de « l’idée du projet » sans passer pas la case « angoisse d’échouer », voire « pénibilité de m’y mettre ». Je garde toujours en tête cette phrase d’un écrivain à qui on demandait « vous aimez écrire ? » et qui répondait: « j’aime surtout avoir écrit ». Ce qui fait d’ailleurs froncer les yeux de mon quelqu’un, qui me suggère quand j’évoque ça, que ce qui serait souhaitable tout de même, c’est que le plaisir vienne pendant l’action et pas après. (comment expliquer que tout ce qui se dit en analyse finisse par évoquer quelque chose de sexuel ?).

Alors place à ce que j’aime ici et maintenant…

J’aime mon mini plan d’eau, qui certes attire probablement les moustiques, mais qui aux beaux jours est si luxuriant et fleuri qu’il m’évoque une miniature des jardins de Giverny. (dans lesquels d’ailleurs je ne suis jamais allée, ce à quoi je compte bien remédier prochainement).

J’aime cette toile, grande, en réalité (2 mètres sur 1 mètre 50 environ), peinte par ma fille dans le cadre de son cours d’art plastique. C’est très différent de ce qu’elle fait d’ordinaire, le thème était imposé, en gros végétaux à la façon du Douanier Rousseau. Je trouve qu’il s’en dégage quelque chose d’extrêmement sensuel. C’était la première fois qu’elle s’attaquait à la peinture sur une si grande dimension, on était impressionnés.

J’aime les instants de grâce comme celui-ci hier, pendant que Rose et Jiji se montraient leur amour et que la voix si claire de Jeff Buckley chantait Allelujah.

J’aime les quais de seine quand la belle saison est de retour et d’autant plus quand j’y partage un mojito avec mes copines. La passerelle Simone de Beauvoir est probablement une des plus belles réussites architecturales de ces dernières années. In my opinion.

Et puis cette vidéo qui m’a fait glousser tant elle reprend un à un tous mes fantasmes d’hypocondriaque…

 

58 comments sur “J’aime #127”

  1. Smouik a dit…

    Oui, la toile de ta fille que j’ai vu sur Insta est très impressionnante. Grande maturité de dessin, quand on sait son âge, c’est bluffant !
    Ne t’en fais pas trop pour les alternances optimisme/découragement, il semble que ce soit l’essence même du processus créatif.
    Et vive le mercredi lorsqu’il s’habille en vendredi !

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  2. Dom a dit…

    Et bien moi j’aime tous tes j’aime du jour: la toile, Jiji et Rose, les quais de Seine, la vidéo et je me sens très concernée par le découragement, la pénibilité de m’y mettre pour un projet bien différent des tiens: je déménage en province et rien que l’idée de commencer à mettre en cartons m’a rejetée au fond de mon lit. 🙁

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        • DOMINIQUE a dit…

          De toute façon, déménager à 100 mètres ou au fin fond de l’Amazonie (en passant par la province), faut se taper les cartons.

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          • Daphné a dit…

            Aïe, faire les cartons est toujours si destabilisant; parce qu’en plus de laisser nos habitudes quotidiennes, il faut aussi trier nos affaires personnelles – dans mes rêves, il m’arrive parfois de voir ma maison installée à un tout atre endroit de la planète. Ne serait-ce pas chouette, de se réveiller un matin chez soi, mais ailleurs ?

            Peut-être la méthode Pomodoro pourrait-elle s’appliquer aux cartons ?

    • Marje a dit…

      Moi aussi en plein cartons ! Lors du dernier déménagement, il y en avait 169 ! J’en ai déjà fait 30 … Ce billet J’aime et la belle toile de GrandeChérie me donnent du coeur à l’ouvrage ♥

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      • Dom a dit…

        Marje, si tu me lis, je vais battre ou approcher ton record!!
        Je n’en reviens pas de ce que j’emporte même en ayant donné ou jeté pas mal de choses. 🙂

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  3. DOMINIQUE a dit…

    Ce qui est intéressant dans la toile de ta fille, à part sa qualité esthétique, c’est que l’on voit l’inspiration Douanier Rousseau (je l’ai regardée hier sur Instagram, donc je ne savais pas que c’était le thème), avec cependant une touche personnelle qui la démarque. Autrement dit, elle n’a pas fait de plagiat : elle y a mis une touche sombre, presque inquiétante, tout à fait originale. Unique, mais ça, on le savait déjà.
    Magnifique photo de Rose/Jiji, et bravo à la photographe qui a su saisir ce si joli moment.
    Bon, quand je vois ton bassin, je bave de jalousie, moi qui ai un moche bassin en plastique noir pour le bain de notre canard. Remarque, je crois qu’il aurait dévasté les iris et nénuphars.
    Enfin, je vois qu’il y en a d’autres que moi qui glandent sur Topito…

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  4. Pastelle a dit…

    La toile est impressionnante, la photo du câlin très douce, celle du plan d’eau fort attirante, et la vidéo excellente. Je veux bien l’adresse de ce médecin, merci ! 🙂

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  5. Kaylee a dit…

    Ben moi, j’aime bien, beaucoup, ton « j’aime » de ce matin – il est très rafraîchissant 🙂 et parfait pour un lundi.
    Bonne semaine, les miss 🙂

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  6. La semaine d'une gourmette a dit…

    Ta fille est très, très douée !
    J’aime d’autant plus cette semaine de 3 jours que pour moi, elle débouche sur un départ en vacances – 10 jours en Toscane, avec en prime la joie de revoir une très chère amie qui y vit !

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  7. Daphné a dit…

    Ah oui, je plussoie Dominique; cette ambiance crépusculaire dans laquelle les fleurs semblent danser me fait un peu penser aux tableaux de Delvaux – quand la nuit s’abat pour flouter les contours du réel. Quel bonheur de voir nos enfants s’épanouir et prendre de l’assurance chaque jour.

    J’ai commencé la traque aux moustiques; ils se multiplient ces dernières années et sont porteurs de pas mal de maladies. Pas besoin d’être hypocondriaque pour craindre les piqûres en rafale.

    Mais cette incertitude n’est-elle pas aussi un excellent moteur pour avancer ? 300 ans après, Boileau est toujours aussi pertinent :

    Avant donc que d’écrire, apprenez à penser.

    Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
    Et les mots pour le dire arrivent aisément.

    Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
    Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
    Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
    Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.

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  8. Nathalie a dit…

    Et moi j’aimerais aimer cette semaine de 3 jours, mais le boulot à abattre avant la fin de la semaine me fait malheureusement maudire ces jours fériés où je vais être avec les enfants et donc dans l’incapacité de travailler… J’espère que j’arriverai à tout finir en 3 jours pour profiter d’un long week-end en famille dans la joie, mais j’ai des doutes.

    Hauts les coeurs!!

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    • mammouth a dit…

      Caser une semaine de cinq jours en trois jours, c’est difficile et stressant. Les clients sont les premiers à mettre la pression. On dirait qu’ils s’affolent en voyant l’arrivée d’un congé férié. En même temps, je me dis que c’est peut-être un excellent moment pour travailler le détachement sur certaines choses et prendre cinq minutes pour réinventer les priorités, les urgences et les autres. La tolérance et la souplesse, ce n’est pas juste envers les étrangers et en période électorale que ça se pratique. C’est bien plus souvent envers nous-mêmes au quotidien. Toutes ces exigences que l’on peut s’imposer parfois ou qu’on se laisse imposer, et qui nous causent un stress énorme et dictent beaucoup de nos choix et nos humeurs, alors qu’avec un peu de recul, des respirations profondes, on peut voir les choses un peu autrement. Au fond, est-ce vraiment si grave si certains items ne sont pas complétés en tant voulu? Au point de gâcher le temps passé avec les gens que l’on aime?

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      • Nathalie a dit…

        Oui, exactement c’est une vraie ambivalence, même si je ne suis pas free-lance, je suis maître de conférences. L’ambivalence est la même entre la gestion extrêmement souple de son temps, et le couperet du travail à finir quand même en temps et en heure. Mais dans le cas présent, ne pas tenir mes dead lines, c’est empêcher un jury de fin d’année de se tenir à la date prévue(?!), c’est ne pas finir une relecture d’article à la date prévue, et donc empêcher ou entraver le processus de sélection d’articles peer-reviewed qui concerne une 20 aine de personnes (et accessoirement me foutre la honte et probablement me griller)…
        Il ne s’agit pas de faire patienter un client impatient, mais de ne pas foutre en l’air l’organisation de nombreux collègues aussi consciencieux (ou plutôt plus! :-)) que moi. C’est pire je trouve!!!
        Mais tu as raison sur le principe mammouth!
        Allez, je m’y remets [Grande respiration]

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        • mammouth a dit…

          Maître de conférences ça sonne très joli comme métier. J’ai dû chercher ce que c’était. C’est sûr qu’entre lâcher prise et ne pas se foutre la honte, y’a quand même une marge. Je te souhaite bon courage, Nathalie.

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  9. Milky a dit…

    Mmmh, je rêve d’un jardin avec un plan d’eau… Ça m’aurait permis de rapporter les têtards pêchés au bois de vincennes avec ma fille et de les regarder grandir à la maison (et pour les moustiques, le problème était réglé du même coup !)

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    • L'Homme a dit…

      Très bonne idée les têtards du Bois de Vincennes : pratique, économique, sympathique et écologique. Connaissez-vous un bon « spot » ? D’avance merci pour le grand machin (phobique des moustiques)

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      • @nne a dit…

        L’Homme:) ,
        Je pense que dans tout plan d’eau un peu abrité, vous pouvez trouver qques têtards sur les bords de berges. N’oubliez pas un bocal en verre rempli d’un peu d’eau du plan +/- une épuisette ( ou sinon à la main) Bonne pêche. Quand mes enfants étaient petits, nous en avions rapportés & ils s’étaient transformés en superbes petits crapauds poudrés d’or.

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  10. Banane a dit…

    J’aimerais que notre chat soit aussi démonstratif ou du moins en confiance.
    Et même si cette toile n’est pas mon genre, je reconnais qu’il se passe quelque chose.
    Elle a l’intention d’utiliser son don professionnellement (graphiste ou autre) ou elle préfère le garder comme loisir?

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  11. mammouth a dit…

    Jolie liste. La toile est en effet différente des dessins que l’on connaît de ta fille. Comme d’autres l’ont fait remarqué, il y a quelque chose de sombre, d’inquiétant derrière des fleurs pourtant très colorées. Je regarde mon mur et essaie d’imaginer la
    fresque grandeur nature. C’est tout de même assez impressionnant comme gabarit. Arrivé à remplir le tout de cette manière, chapeau. La photo de jiji et rose est magnifique.

    Le plan d’eau demande beaucoup d’entretien, non? Est-ce qu’il ne faut pas le vider, laver, etc, tous les ans? J’en voudrais bien un, mais je fatigue juste à l’idée. J’ai des tonnes de projet jardin entamés depuis des semaines et ça avance tellement lentement, je me sens parfois dépassée par mes propres projets. Alors je lâche prise et je m’assoie sur le banc avec une tasse de thé en continuant d’imaginer le parterre et ignorant allègrement tous les pots de fleurs qui doivent impérativement être plantés. Et puis cette année, j’ai acheté des pivoines (que je n’ai pas encore plantées au bon endroit, car il n’est pas prêt), mais qui viennent de sortir leurs premières fleurs et ça me met dans une telle joie! Tes pivoines ont déjà fleuri? Là il fait un soleil splendide alors j’ai envie d’aller jardiner. Ah ben non, il faut bosser d’abord. Alors ces rosiers, tu nous les montres?

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    • L'Homme a dit…

      Pour être honnête, on ne s’occupe pas du plan d’eau. On ne le nettoie jamais : les poissons doivent faire le ménage. Tout juste ajoute-t-on de l’eau avec le tuyau d’arrosage durant les périodes de forte chaleur où le niveau descend vite et on passe, de temps en temps, l’épuisette. On ne donne jamais à manger aux poissons. Je ne sais pas comment ils vivent. Mais ça doit aller : ils n’arrêtent pas de se reproduire

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      • Cha a dit…

        Je crois que si vous avez des poissons, pas la peine de grenouilles, ils devraient s’occuper des moustiques. Parce que les grenouilles c’est efficace mais TRES bruyant en période de reproduction !

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          • Daphné a dit…

            Et les grenouilles s’en donnent à coeur joie le soir, une fois repues de moustiques. De quoi se faire un cours de SVT sur la reproduction tout en sons !

          • DOMINIQUE a dit…

            Ayant un ruisseau qui longe la maison, inévitablement il y a des grenouilles. Certaines années en effet on a eu droit à la chorale. D’autres, juste une petite formation de quartier. Mais elles participent à l’équilibre du bassin, et leur chant (enfin leurs coassements) fait partie de l’été.
            Et puis, un jour j’ai vu un de nos chats avec un drôle de truc qui dépassait de sa bouche : les pattes arrière d’une grenouille. Il avait l’air épanoui (le chat). Peut-être là aussi un élément régulateur en la personne de Jiji ?

        • mammouth a dit…

          Le bruit des ouaouarons et des criquets font partie intégrante des soirées d’été d’où je viens. Il me semble qu’il manquerait quelque chose sinon. Mais en effet, y’a des moment où c’est très bruyant. Ceci dit, en Europe où je vis maintenant c’est plutôt silencieux.

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  12. Carole Nipette a dit…

    Je croyais au départ que le tableau était la correspondance du plan d’eau car il y a une ressemblance non ? En tout cas c’est bluffant niveau rendu, bravo à ta fille !
    ma semaine de travail va durer 2 jours et j’avoue, je kiffe ! bon courage !

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  13. Cha a dit…

    En matière de sexe, je dirais que si je devais choisir, je préfèrerais que le plaisir soit là après, plutôt qu’avant ^_^ (ce que je veux dire c’est que je préfère avoir de bons souvenirs que de beaux espoirs). Pendant étant évidemment le graal !

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  14. Kinou a dit…

    Moi aussi , Giverny est sur ma liste de souhaits depuis des années, mais jamais trouvé l’occasion.
    Connais-tu l’Arboretum de la Vallée aux Loups, à Chatenay-Malabry ? C’est un endroit magnifique que j’ai découvert récemment.
    Quelle belle photo de Rose et Jiji.
    Côté médecin, je pense que je peux donner la palme de l’insensibilité (à moins que ce soit du sadisme, j’hésite à me prononcer) à la cardiologue consultée la semaine dernière et qui m’a sorti : le coeur, ça fait peur, hein, le coeur ?! regardez cette député qui est morte d’un coup ! ah les femmes ménopausées dans la cinquante, c’est le pire (pile poil mon profil, évidemment). Je l’aurais bouffée.

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  15. Nora K a dit…

    Ah Giverny , j’y vais à chaque saison c’est merveilleux, et dîner à l’auberge ( mais surtout éviter le week-end, c’est inaccessible) et puis passer par la route des crêtes au dessus de La Roche Guyon , la vue sur la Seine c’est quelque chose . Le tableau de ta fille est une merveille

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  16. bh a dit…

    Giverny c’est très chouette mais il faut aimer le monde et les touristes qui prennent un selfie devant CHAQUE fleur du jardin.

    Ton jardin à toi n’est pas mal non plus 😉 il y a quelque temps, tu avais dit que vous aviez des soucis d’immobilier (en gros qu’on risquait de vous virer); je ne sais pas si tu as donné des nouvelles depuis? C’est peut-être délicat d’en parler si vous êtes en cours de procédure mais j’espère que cela prend/a pris une bonne tournure.

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  17. Val Lao sur la Colline a dit…

    Pour moi, l’excitation est surtout dans le projet, dans la création, dans l’idée de départ ; la réalisation me lasse vite, alors j’y mets toute mon énergie pour en finir rapidement, et la satisfaction d’avoir terminé est passagère…
    Quel talent cette jolie Lou !

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  18. Mel (une autre) a dit…

    Je te rejoins totalement sur ce que tu écris : Je voudrais, je crois, ne garder que le plaisir de « l’idée du projet » sans passer pas la case « angoisse d’échouer », voire « pénibilité de m’y mettre ». Je garde toujours en tête cette phrase d’un écrivain à qui on demandait « vous aimez écrire ? » et qui répondait: « j’aime surtout avoir écrit ».
    C’est exactement ça, d’ailleurs, si les projets pouvaient avancer dans mon sommeil ce serait merveilleux !

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  19. Michaela a dit…

    Un jour, dans une salle d’attente, j’ai lu affichée une citation (je ne sais plus de qui) qui disait, en gros que:

    L’angoisse la plus grosse qu’on a n’est pas la peur d’échouer mais souvent celle de réussir.

    Ca n’a pas l’air logique mais c’est fou combien la phrase m’a fait vibrer.
    Et je la médite depuis à chaque fois que je procrastine un projet que je désirais, qui est bien là et pourtant je n’arrive pas à ne pas trainer les pieds pour le concrétiser…si un jour, j’aurais la clé!?

    Sinon, magnifique la photo de Jiji et du tableau de ta grande. Oh, et ce bassin!
    Belle semaine à tous! 🙂

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  20. Florence a dit…

    Je relisais Nicole de Buron et son « Arrête ton cinéma » et je pensais à toi qui écris aussi à la maison (ah ces interruptions quand elle tape à la machine ou quand un acteur réécrit son script ) Je suis fascinée par les auteurs et je les imagine toujours dans leur bulle, loin du quotidien. Quel choc de découvrir que certains orchestrent aussi les tâches du commun des mortels

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  21. marieal a dit…

    Merci pour ces « j’aime ».
    Je repense à l’angoisse d’échouer: objectivement, je suis sûre que si tu fais le compte, tu as plus souvent réussi qu’échoué, non? Je ne connais plus cette angoisse depuis que j’ai réalisé ça, c’est même maintenant tout à fait le contraire, ce qui me fait passer le pas de la « pénibilité de s’y mettre », c’est le plaisir de réussir et l’attente de la satisfaction qu’on en retire.

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  22. Magali a dit…

    Cette toile est vraiment très jolie, il y a une texture effectivement assez sensuelle… je ne sais pas si ça vient des formes ou autre… Bravo à elle !

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  23. Muriel a dit…

    Ah je recommande chaleureusement Giverny, avec toutefois un risque à ne pas méconnaître : vouloir s’y installer…
    Le mini-plan d’eau (= la piscine olympique de Jiji ?) n’en est pas si éloigné esthétiquement parlant.

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