Ma journée type de free-lance

Dans les commentaires sous le billet d’hier, l’une d’entre vous me demande si je peux vous raconter une de mes « journées type ». C’est une question qui revient souvent, même de la part de mes proches. A savoir, comment on gère son temps quand on est son propre patron, comment on s’accorde le droit de regarder des séries au lieu de travailler, est-ce qu’on se fixe des horaires, etc. Vous me connaissez, j’adore parler de moi (ah bon ?) donc je ne vois aucun inconvénient à vous confier mes habitudes. Mais l’exercice est un peu compliqué parce que de journée type il n’y a pas réellement, tout va dépendre du travail que je dois accomplir, des délais avec lesquels je dois jongler et des rendez-vous éventuels à l’extérieur. Je peux avoir une journée en pleine semaine pendant laquelle je ne vais, pour le dire simplement, rien foutre. A part regarder des séries, donc, préparer un repas plus élaboré que d’ordinaire, faire quelques courses, etc. C’est un luxe absolu et ça n’arrive pas hyper fréquemment. Et je dois bien l’avouer, ces journées ne sont jamais totalement dénuées de culpabilité. On ne se défait pas de quinze ans de salariat comme ça.

Mais en gros, voilà ce à quoi peut ressembler une journée.

– 8h15: Je me réveille pour emmener Rose à l’école. Dans notre banlieue, le primaire commence à 9h (ça ne sera plus le cas l’année prochaine, retour à la semaine de 4 jours et à des horaires plus classiques).

– 9h00: Me voici revenue chez moi. Mon moment préféré de la journée. Je suis seule dans mon salon, je profite d’un silence relativement rare dans une maison abritant cinq occupants à forte personnalité. Thé, tartine, orange pressée, bref, petit déjeuner en paix. Je fais le tour des blogs de copines, je relève mes mails, je lis l’actu, etc.

– Jusqu’à 10h: Si je n’ai pas écrit mon billet la veille et que l’inspiration vient, je le fais à ce moment là. Non seulement j’aime ça mais en plus ça me permet de mettre en branle ma sacro-sainte procrastination.

– 10h – 11h: Je tente de me mettre au boulot, mais généralement je lis les commentaires du blog et tente d’y répondre. Je me dis, toutes les cinq minutes, « à 11h je m’y mets » (parce que c’est bien connu qu’à 10h47 on ne PEUT pas commencer quoi que ce soit, il faut un chiffre rond).

– 11h – 12h30: généralement mon moment le plus productif de la journée. J’écris mon papier pour l’Express, Santé magazine, l’Obs ou Holissence, mes principaux « clients » presse. Ou je bosse sur un de mes scénarios en cours (j’en ai généralement toujours un en cours, parfois simplement du « développement », à savoir un projet proposé à une boite de production, qui a peu de chances de voir le jour mais qui forcément, si l’on veut que ce « peu de chances » se concrétise, doit avancer, ou bien une commande pour un programme déjà acheté par une chaine, comme Parents mode d’emploi ou Clem). Je travaille rarement seule sur un scénario, donc généralement, la matinée peut être entrecoupée de coups de téléphone avec mon ou ma coscénariste.

– 12h30: mes enfants censés manger à la cantine du lycée arrivent, ils sont également censés être autonome à midi s’ils reviennent mais il n’est pas rare que finalement je m’y colle un peu histoire qu’ils ne soient pas composés à 90% de pâtes chinoises. On se raconte la matinée, puis on mange, souvent chacun de notre côté. Là, je vous avoue mon secret honteux: je mange devant un replay de « chasseurs d’appart ». Je n’en suis pas fière, mais je suis la cible parfaite pour ce programme, je suis au courant du marché immobilier d’Angoulême et de Limoges, je peux immédiatement jauger de la taille d’un séjour ou de l’exposition d’une chambre.

– 13h30: Si j’ai l’impression d’avoir déjà bien avancé le matin, je m’octroie le droit de regarder un épisode de série. Voire deux.

– 15h: Je me remets au boulot, en fonction de ce que j’ai à terminer, article, scénario, bouquin. Lorsque j’écrivais mon livre, c’était à ce moment là que je m’y mettais.

– 18h: Je vais chercher Rose, devoirs, préparation du repas, arrivée des grands et raconte croisé de journées, couvert, vidage de lave-vaisselle, etc.

– 19h30 – 20h: repas à cinq, cris, engueulades, réconciliades, etc.

– 20h30: Extinction des feux pour Rose, les grands généralement sont dans leur chambre. Soit j’ai l’impression d’avoir fait ce qu’il fallait dans la journée (c’est rare), soit je m’y remets une petite heure ou deux.

– 22h: On se regarde une série à deux (on en suit quelques unes ensemble avec le churros) ou seule (et là, ça peut être le drame, je peux tout à fait ne pas me rendre compte de l’heure et me coucher très, très tard).

– 23h30: Si je ne suis pas tombée dans le triangle des Bermudes de Netflix, on se couche, on bouquine, on discute tous les deux. On éteint rarement avant minuit et on se dit tous les soirs qu’on est vraiment cons de se coucher aussi tard.

Voilà, bien sûr, parfois ça n’a rien à voir, je vais déjeuner avec Violette ou une autre copine, j’ai rendez-vous avec un producteur, mon agent ou un éditeur (j’ai dit que j’avais un agent ?) (sans doute la chose dont je suis la plus fière, je trouve que ça fait TRES classe), j’ai des coups de fils toute la journée pour un papier, etc etc etc.

J’ai bien conscience que pour beaucoup le nombre d’heures travaillées reste assez faible comparé au rythme de bureau. Mais 1) j’ai comme force (je ne suis pas trop du genre à reconnaitre mes forces, donc ne prenez pas ça pour de la vantardise) d’être rapide. Et de n’être jamais meilleure que dans l’urgence. Et 2) Mon travail repose sur cette chose assez fuyante et ténue qu’on appelle « inspiration ». Celle-ci peut me venir alors que je mate une série ou que j’emmène Rose à l’école ou pendant que j’ère dans les rayons du Monop. J’ai besoin de longues plages qui ressemblent à de la glande pour que parfois une idée jaillisse. Et 3) je suis une feignasse.

Ah et aussi, je m’efforce de marcher dans la journée. Je fais le tour du quartier, je vais au jardin public, etc. Pas assez et peu depuis les 4 mois de pluie continue qu’on se tape à Paris. Mais c’est mon gros objectif, me ménager une heure par jour de marche rapide. Je vous tiens au courant.

PS: parfois aussi je fais pipi.

Edit: j’espère que ce billet n’était pas trop chiant à lire.

Edit 2: photo prise justement après un rendez-vous avec mon agent, mardi.

113 comments sur “Ma journée type de free-lance”

  1. Maud a dit…

    Tu m’as fait rire, pas tjs simple d’être freelance niveau motivation alors que les séries nous font du pied, enfin de l’oeil…. Mais c’est tellement sympa aussi…..

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  2. Denis a dit…

    Quand je te lisais raconter tes journée de Freelance, je trouvais ça cool, mais aujourd’hui que je suis dans le même cas, je suis surtout esclave, je commence plutôt à 7 heures, je déjeune rarement, et ers 19 heures, j’en peut plus. Et souvent je m’y recolle après le dîner.
    Et je bosse le samedi matin et le dimanche matin
    Bref, c’est moins glamour.

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    • Sarah a dit…

      Mais tellement !!
      je n’ai jamais autant bossé de ma vie, et toujours un peu avec la trouille au ventre que ça s’arrête, ou qu’en bossant trop j’ai pas le temps de faire du networking etc. Je ne sais plus ce que c’est qu’un vendredi soir ou un dimanche soir, les vacances ? c’est quoi déjà ? tous les jours sont presque aussi intense mais quand même quand même avec de la liberté dedans aussi (on peut marcher une heure si on veut et rebosser le soir)
      A mon avis (mon espoir) c’est que ça se structure avec le temps. Enfin j’espère parce que là j’en fais des insomnies de fatigue (oui oui c’est possible).
      Mais je ne regrette pour rien au monde.

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  3. Val Lao sur la Colline a dit…

    « 1) j’ai comme force (je ne suis pas trop du genre à reconnaître mes forces, donc ne prenez pas ça pour de la vantardise) d’être rapide. Et de n’être jamais meilleure que dans l’urgence. »
    Voilà.
    C’est pour ça que j’ai demandé un temps partiel il y a 3 ans, qui m’a été refusé.
    Donc je passe beaucoup de temps au boulot à procrastiner, et errer sur quelques blogs.
    Je suis aussi une navigatrice confirmée pour me diriger tout droit vers le triangle des Bermudes Netflix et les couchers plus que tardifs (minuit 1/2, 1h, voire 2h !) mais en plus, le soir, je suis très productive du DIY et c’est vraiment trop dur de s’arrêter…

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  4. cleramb8 a dit…

    tu es sympa Caro!
    Je te lis régulièrement depuis la naissance de Rose (Helmut)
    Et je me délecte de tous tes billets
    c’est bien écrit et ça me cause même si j’ai l’âge d’être ta mère.
    voilà je voulais te le dire depuis longtemps
    bises toutes sucrées

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  5. Nan a dit…

    Très intéressant et drôle! ne manque que le citron à jeun et la méditation.
    Plus sérieusement dans ton métier, l’écriture, l’agent t’apporte vraiment du plus, des nouveaux, clients, contrats…

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  6. Tiny a dit…

    Bonjour, bah non, il était pas du tout chiant à lire cet article.
    Ça me rappelle un peu les minutes par minutes que j’adorais !
    C’est la thématique du moment sur la blogosphère (Eleonore Bridge en parlait justement pour le « comment organiser son temps quand on est freelance). Et ça confirme que je ne serais pas faite pour le freelance !
    Bonne journée !

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  7. Nathalie a dit…

    Sensiblement le même emploi du temps pour moi (mais sans agent ni éditeur) qui ne suis pourtant pas free-lance mais auteur encore anonyme. Même le coup des enfants cencés manger au lycée (la mienne je dois la raccompagner parce qu’ici aussi, il pleut), même « chasseurs d’appart » mais pas en replay (en direct live), parfois je dis que j’ai vraiment super bien avancé (mais j’ai travaillé à peine 30 minutes) et d’autres fois je m’échine (en y passant six heures), la glande j’appelle ça  » mes recherches » tout de suite ça fait beaucoup mieux (tout comme regarder des séries qui entre dans le cadre de « faire des recherches »). par contre, moi, je vais à la salle (c’est génial pour l’inspiration, à croire qu’elle sort en même temps que la transpiration que j’évacue). Bonne journée (pluvieuse ici)

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  8. Madile a dit…

    « Parfois aussi je fais pipi » ça c’est bien toi, du moins il me semble !!! rien que cette phrase-là fait ma journée !
    Bonne journée à toi.

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  9. kinou a dit…

    Bon, vu la photo, tu fais pipi souvent en ce moment… je sais elle est nulle mais ça m’est venu comme ça !
    Mon trajet vers le bureau passe par les quais de Seine entre Asnières et la bretelle de l’A86. C’est rigolo de voir la Seine si haute, et les péniches qu’on ne voit pas d’habitude pointer leur nez au-dessus du mur qui longe la rive.

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  10. lespetitspiedsdanslesgrands a dit…

    Ca me fait penser à toutes mes années de free lance. J’étais (un peu) plus disciplinée, car j’avais une pièce dédiée au bureau, et le téléphone qui sonnait souvent… C’est sûr que ça m’a fait bizarre lorsque je suis devenue salariée ! Très belle journée !

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  11. Nomadic Bernique a dit…

    Pareil, c’est dans l’urgence que je suis la meilleure ! Sauf que même si je suis hyper efficace de 22h à 1h du mat’, je ne peux m’empêcher de culpabiliser en me disant que si je m’y étais mise avant j’aurai davantage de temps pour peaufiner… mais bon, c’est une histoire qui dure depuis le lycée et les révisions du bac jusqu’à pas d’heure… Aujourd’hui je travaille 100% à la maison mais je suis salariée à mi-temps ce qui est très différent d’être freelance. J’essaie en parallèle de développer mon activité en freelance justement. Et comme c’est pas assez compliqué, on a décidé de voyager donc on fait « l’école à la maison » à notre fils ! Autant dire que depuis que j’ai fait ce choix de vie (il y a quelques mois) je suis au bord du burn out ! C’était pas l’idée de départ… Résolution : ne pas trop charger la barque, je vais demander un congé sabbatique pour ne pas complètement me noyer. Tiens j’ai une question : les espaces de co-working, tu as testé? Ça te tente ? Mon mec bosse à la maison, mon fils est aussi à la maison, donc moi j’en rêve !

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  12. Camille Legoline a dit…

    Marrant ça ressemble à ma journée de télétravail 😉
    Quand j’ai lu « chasseurs d’appart » j’ai faillis hurler : MOI AUSSI je fais la pause Chasseur ! en me disant que j’ai peut-être loupé ma vocation 😉 et puis finalement non… je préfère critiquer depuis le fond de mon canapé ! 😀

    Belle journée à toi,
    Camille

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  13. Juliette a dit…

    Ton article me déculpabilise énormément : il est tellement bien vu d’être toujours débordé. Freelance aussi depuis 3 ans, je travaille relativement peu d’heures par jour (comme toi je pense être assez rapide). Si besoin, je peux bosser tard le soir ou le week-end, mais je peux aussi traîner sur des blogs pendant une journée entière. Et à force de lire partout des témoignages de free débordés, je commençais à me sentir un peu nulle, fainéante, « ratée ». Bref, MERCI !!

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  14. agathe a dit…

    MERCI ! je vous lis régulièrement et je vous trouve toujours juste, mais l’honnêteté de ce billet, la déculpabilisation du temps libre… ca fait beaucoup de bien. merci !!!

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  15. sirius a dit…

    C’est fou, ma journée ressemble à la tienne ! Et tu me déculpabilises. Salariée mais travaillant à domicile, je m’organise comme je veux, je bosse de 9h du matin à 16 h. Attention, salariée mais payée à la pièce (au livre lu) donc pas de glande si je veux être payée décemment. Et je suis aussi rapide et efficace – comme toi, dans l’urgence. Je prends parfois une journée pour ranger la maison, préparer des repas à l’avance, les factures en retard (mon amie procrastination) et du coup je mets les bouchées doubles les jours suivants. Il m’arrive fréquemment de travailler le week-end, ou pendant les vacances. Du coup je m’octroie des moments pour les séries, en général au déjeuner, ça me change les idées. Je connais aussi l’enfant à qui on paie la cantine mais qui revient : moi c’est le grand, à la fac, qui s’achète à manger dehors mais préfère revenir manger à la maison.

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  16. DOMINIQUE a dit…

    Ton volume de travail est le même si ce n’est supérieur : ne me dis pas qu’en vidant ton lave-vaisselle tu ne penses qu’à ce que tu fais. Ton cerveau, consciemment ou non, s’envole vers ce que tu es en train d’écrire, ce que tu dois ou vas écrire. Au choix. Ce « travail » est primordial, car il défriche le terrain pour la suite.
    Donc, nan, tu ne glandes pas.

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  17. Soa a dit…

    Je donnerais beaucoup pour avoir ce genre de journée-type !! Rappelle-moi combien d’années il t’a fallu avant de sauter le pas du free-lance ? (Histoire de me dire que je suis encore dans la moyenne normale) huhuhu.

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  18. c'line a dit…

    pour l’heure de marche rapide par jour, prends un chien: c’est radical… même sous la pluie!
    et si tu le prends tout petit, il n’y aura aucun problème avec Jiji… tu vois j’ai tout prévu 😉
    signé c’line, free-lance depuis toujours (et trempée depuis décembre!)

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  19. Michaela a dit…

    Écoutes, si ça trouve qu’une fois éliminées les heures de perdition internetienne dans la clandestinité de son bureau, les salariés se retrouvent avec le même quota d’heures effectivement travaillées…je parle purement hypothétiquement, bien entendu. 😉

    Même constat ici avec l’urgence avec une découverte relativement récente: je suis capable d’abattre une quantité de travail relativement impressionnante rien qu’en ÉVITANT de me lancer dans une autre tâche!
    Et plutôt que culpabiliser, j’ai donc décidé d’exploiter ce modèle de fonctionnement. Si j’ai une tâche à accomplir dont je n’ai pas envie, j’essais d’imaginer (l’urgence de) une tâche encore plus pénible pour que je préfère me lancer quand même dans la première. (tu me suis? :D) C’est un peu tordu mais il y a du potentiel!
    Bonne journée 🙂

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      • Nathalie a dit…

        c’est bête mais j’ai éclaté de rire en lisant ta réponse.
        Tout pareil pour moi. Je sais à peine allumer mon fer… Et quand la femme de ménage a l’idée de prendre des vacances, ben la pile de linge à repasser monte monte monte. jusqu’à ce que le seul qui ait besoin de chemises repassées prenne le fer lui-même pour son minimum vital
        Et mes journées sont déjà bien chargées comme ça (parce que par contre je range un peu quand même, et je fais la bouffe pour toute la smala)

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          • Nathalie a dit…

            Mais oui, tellement!! (mais au moins c’est bon… Alors que le fer à repasser….) (d’ailleurs, ce soir c’est soupe patates douces carottes lait de coco 😉 mais peut-être serai-je la seule à lécher mon assiette!!)

            En tout cas merci pour ce billet, qui me déculpabilise!!! moi quand j’additionne le nombre d’heures réellement travaillées en fin de journée, je me sens maaaaaaaal, et maintenant nettement moins!
            Bon je ne suis pas free-lance, mais je ne suis pas fliquée du tout au niveau des heures, je peux bosser de chez moi si je veux, on me demande juste de produire ce que je dois produire. Donc c’est presque comme free lance, dans le sens où je peux bosser le week end, la nuit, en vacances si il y a coup de feu. Ou jouer du piano à 11h du matin chez moi à un autre moment. Et je dois aussi être un peu créative donc oui, il y a des moments où c’est l’inconscient qui travaille, ça c’est sûr.
            Et je fais pipi aussi parfois, donc je dois être une free-lance dans l’âme!

      • Marie Bambelle a dit…

        Il y a un an, j’ai emménagé dans le plus grand appartement que j’ai jamais occupé. Après la phase « oh mon dieu j’ai tant de place c’est génial! », est venue la phase « OHMONDIEUILFAUTFAIRELEMENAGETOUTLETEMPS ! » et celle « mais comment font les autres. Puis j’ai accepté mon état de bordélique for ever. J’ai depuis pris la décision que dès que je m’installerai à demeure quelque part, HOP, j’embaucherai quelqu’un pour faire le ménage. La vie est trop courte pour la passer à faire des choses qui nous emmerdent.
        PS : et je béni les nouveaux textiles : plus besoin de repasser !
        PPS : et aussi ma grand mère qui m’a appris à étendre le linge de manière à n’avoir plus besoin de le repasser.

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  20. Daphné a dit…

    Quand je lisais Elle, c’était le type d’article que je préférais – bien que souvent frustrant. Ma journée type n’a jamais ressemblé à celle ‘une actrice italienne ou écrivaine new-yorkaise. Quoique, je me souviens encore Siri Hustvedt racontant ses séances de pliage de linge en plein après-midi. Mais moi c’est plutôt le soir.

    Côté sport, j’essaie de suivre ton objectif aussi; pour me motiver, je me suis fixé comme but de débroussailler mon terrain avant le printemps, en n’emportant jamais qu’une petite quantité de branches histoire de multiplier les aller-retour.

    Ils en ont de la chance, tes grands, de pouvoir rentrer déjeuner !

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    • Marie Bambelle a dit…

      Ah Daphné, moi aussi le linge c’est l’après midi. En fait, c’est là que j’ai un maxi coup de barre (#mavieestpassionante) alors je m’active un peu histoire de me secouer :).
      Malheureusement, je n’ai pas de jardin, et ça me manque, quelle chance tu as de débroussailler ! J’adore ça, le sentiment de devoir accompli et de netteté en fin de journée !

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  21. Banane a dit…

    Je comprends tout à fait ce type de rythme : physiologiquement, je ne peux pas bosser trop longtemps d’affilée. Par contre, quand je bosse, c’est de l’efficacité pure. L’un dans l’autre, ça compense.
    Et mon addiction du moment c’est les replay de Crimes, en fond sonore pendant que je fais de la documentation (il me faut un truc accessible depuis Youtube, le reste est blacklisté au bureau). Alors avec Chasseurs d’appart’ tu fais vachement sérieuse à mon goût! 😀

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  22. Anne So Catherine a dit…

    Mais comment tu fais Caro ?? Alors là J’admire!…du coup je me sens un peu nulle 😉 ou alors j’ai le cerveau lent ? Je travaille 6 /7jours, je démarre à 7 h pile, 1er thé seule dans la cuisine au calme devant l’ordi, moment délicieux avant que la meute débarque…j’ai une pièce dédiée à mon bureau dans l’appart. Depuis que je suis indépendante je travaille environ 60 H par semaine sans compter les RV extérieurs mais sans me sentir débordée pour autant : Je ne vois pas le temps passer, j’adore ce que je fais, pour rien au monde je retournerai au bureau et surtout SURTOUT pas dans les transports : ( 4 h 30 de transports par jour auparavant : cauchemar absolu ). Pour arriver à boucler mes missions dans les temps et sans stress, suis obligée d’être hyper disciplinée : déjeuner à 13H (petit luxe perso : je me fais livrer un bon petit plat ) + 2 pauses de 30 minutes dans la journée : une pour ma séance de gym quotidienne, une pour la glande ( je consulte mes blogs préférés, je commente etc …ou alors je sors marcher ou courir). Le soir on lit, on écoute de la musique, on fait des jeux de société, on sort aussi pas mal et on reçoit beaucoup nos copains ou alors ceux des enfants et quoi qu’il arrive c’est l’homme qui se met aux fourneaux , moi j’ai encore la tête dans les dossiers ( comment ça la bonne excuse ?)^^
    …… et Interdiction aux enfants de rentrer manger à midi : c’est cantine pour tout le monde. Enfin ça c’est la théorie,.parfois l’ainée pointe le bout de son nez : elle sait qu’elle devra se débrouiller pour se faire à manger et si on se prend un café ensemble elle sait qu’à 13h30 je rempile quoi qu’il arrive !

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    • Caroline a dit…

      on ne fait peut-être pas le même métier ? Je pense que chaque situation est singulière, moi en te lisant je culpabilise à mort ! autant te dire que les jeux de société, never, l’heure de gym, encore moins, se lever à 7h, hors de question :-))) J’ai sans doute la chance d’avoir une activité qui ne nécessite pas non plus de m’y consacrer 60h par semaine (enfin, je pourrais, mais je préfère gagner moins de sous et être peinarde 🙂

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      • Anne So Catherine a dit…

        Ah c’est certain on ne fait pas le même métier ! c’est devenu tellement compliqué depuis quelques années d’évaluer ma charge de travail pour chaque mission que très régulièrement un gros dossier m’arrive alors que je n’ai pas clôturé le précédent….. Pour gagner « correctement » ma vie, je dois donc faire beaucoup d’heures mais cette charge de travail est compensée par le fait que j’aime énormément ce que je fais, que je travaille de chez moi (TROP bien ) tout en ayant quand même beaucoup de contacts extérieurs et la LIBERTE …alors…..

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        • Reine a dit…

          Respect pour toi aussi Anne so Catherine !
          Tu décris exactement ce que j’aurais rêvé d’avoir comme discipline perso. Pfffff
          Ça me confirme que le free lance à la maison ce n’était pas pour moi.
          Depuis que j’ai visité cet espace de co working, je me dis que c’est peut être la solution idéale pour personnes comme moi.
          Quelqu’un dans le rade a testé ? ??

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          • Zenaide a dit…

            Moi, j’ai testé l’espace de co-working, et j’ai bien aimé. Quand on a du mal à s’y mettre, je pense que cela peut être un coup de pouce. D’autant que l’on paie, alors on se dit que l’on a payé pour glander (en tout c’est ce que je me dis). Je travaille aussi chez moi, mais en étant salariée. Et j’ai aussi beaucoup de mal à me discipliner, je n’ai souvent pas le courage de m’y remettre le soir. Parfois, je me dis que je ne suis pas assez disciplinée pour bosser chez moi, et que je devrais prendre un poste qui m’oblige à être présente au bureau tous les jours. Et je pense au sentiment de liberté que j’éprouve en travaillant chez moi et en étant libre de mes horaires et je me dis que non, je veux garder cela.
            Depuis quelques semaines, parce que ma procrastination avait atteint un maximum, je me sers du minuteur de mon portable, pour me caler des sessions de 45 minutes, durant lequel je ne relâche pas mon attention. En écrivant cela, je me rends compte que mon principal pb est la distraction. Et internet est vraiment terrible pour cela. Mais je suis d’accord, quand on fait un travail qui nécessite de la réflexion ou de l’inspiration, des pauses, du recul, cela aide à avancer. Je n’écris ni scénarios, ni romans, ni post de blogs, mais des choses très sérieuses, mais les moments de break m’aident à trouver des options que je n’avais pas vu le nez dans le guidon.

          • Reine a dit…

            Merci beaucoup zenaide pour ta réponse. Comme toi, mon boulot était d’écrire, de faire du reporting sur des trucs pas funs. Mais qui m’intéressaient hein !
            Pfffff je ne regrette pas vraiment,car j’adore mon nouveau boulot et son environnement, (moins les transports ) c’est juste que je me dis que j’aurais pu essayer une autre méthode comme le coworking, car à la lecture du post de Caroline, et avec le recul de 8 mois, j’en conclus que c’est l’équipe, le partage qui me manquaient le plus.

  23. luva a dit…

    C’est vrai que pour les free-lance on devrait plutot parler de semaine, voire de mois type, selon les activités.
    Quand on a une famille à la maison les journées sont malgré tout relativement « structurées ». J’entends par là, repas à heures décentes, idem pour le levé/couché.
    Quand on n’a plus ça, ça peut vite devenir du grand n’importe quoi! 😀
    Je me suis déjà retrouvée à midi, devant mon ordi depuis 5h, mais en pyj , pas lavée ni caféinée, tout ça à cause d’un appel client qui voulait un boulot en urgence!!
    Ou en peignoir à 16h. Ben oui, si on n’a rien à faire dehors, pourquoi s’habiller? 😉 (mes fils qui débarquent parfois à l’improviste sont maintenant habitués)
    Je suis un peu comme toi, j’arrive à m’y mettre que quand le compte à rebours à commencé. Mais quand c’est parti, c’est parti!!

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    • Caroline a dit…

      Ma seule règle à vrai dire, consiste à me doucher et m’habiller quoi qu’il arrive, même si mon mari emmène Rose ou que les enfants sont partis en vacances. Sinon c’est pas possible, je sais que je ne vais rien faire de la journée.

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      • luva a dit…

        Ah non, mais moi je travaille hein!
        En peignoir mais je travaille.
        Et parce que je suis toute seule chez moi. Je n’imposerais pas ça à mon conjoint.
        Et c’est pas tous les jours non plus, en général je suis présentable à 10h 😉 (mais pas maquillée)

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  24. Reine a dit…

    Respect ! parce que si j’ai arrêté d’être free lance , et que j’ai repris le chemin d’un bureau, c’est que je n’arrivais pas à bosser toute seule à la maison, à me discipliner …..et que je procrastinais devant la télé ou sur les blogs .Ou que je me lançais dans un plat super compliqué ou dans un polar inlachâble (oui, je sais Dominique , mot qui n’existe pas) .Et après je faisais mes rapports à l’arrache , et je n’étais pas contente de moi.
    En te lisant , je me dis aussi que toutes mes copines et copains étant salariés , difficile de voir du monde hors horaires pour te rebooster ou échanger. Dernièrement , j’ai eu l’occasion d’aller dans un espace de co-working , et je me dis que j’aurais dû essayer ce concept avant de laisser tomber .La prochaine fois, j’y penserai:)) !!
    Quand j’ai quitté mon emploi précédent , j’étais persuadée d’être faite pour ce type de boulot sans entrave horaire ou autre. Et ben non. A ma grande surprise, j’ai adoré retrouver une équipe, le petit café collectif du matin, les cancans, les projets partagés, les objectifs atteints ensemble, la solidarité face au chef …..comme tu le dis , 30 ans de salariat ça te formate .

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  25. Fabignou a dit…

    Moi aussi je déjeune devant un replay de Chasseurs d’appart ! Quand il y a un nouveau Maison à vendre, c’est carrément la fête 🙂
    J’ai beaucoup aimé le récit de cette journée, son honnêteté et l’impression de « joyeux bordel qui fonctionne » qui s’en dégage 🙂

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  26. Smouik a dit…

    Au fond, quand je vous lis toutes, il y a autant de journées-types qu’il y a de commentaires. C’est ça qui est bien après tout, et d’ailleurs ma phrase préférée c’est « Soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris » (Oscar Wilde) 🙂

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  27. Alexa a dit…

    tu as un agent! Tu m’étonnes que c’est la classe, il ne te reste plus qu’à avoir un studio et des assistants pour écrire ton blog et hop You’re the next Garance DORÉ. Moi je suis pas Free mais j’ai une femme de ménage et je dois avouer que je l’aime d’amour (genre parfois elle arrive juste après les enfants dans mon classement perso lol) #feignasseforever

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    • Caroline a dit…

      ah ah je n’aurai jamais d’assistants ni même de studio. Je ne suis pas une « entrepreneuse », je n’ai absolument aucune ambition de ce côté là, ce que je veux faire, c’est ce que je fais aujourd’hui: écrire. Mon but étant, si c’est possible, d’écrire un second roman, si le premier marche. Pour le reste, studio, stagiaires, etc, je passe mon tour 😉

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      • Alexa a dit…

        Je sais et c’est ce qui m’a fait rire (et puis imagines ce que ça aurait comme conséquences, plus de sucre DU TOUT, du yoga à 6h du matin et qui sait peut être plus tard des lavements de colons pour se sentir fraîche de l’intérieur )(je suis d’humeur moqueuse mais c’est pas méchant) Bon en attendant j’ai hâte de lire ton premier livre et je te souhaite le même succès que celui de Virginie Grimaldi qui vient aussi d’un blog…surtout ne change rien!

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        • DOMINIQUE a dit…

          Alexa, tu as raté la dernière tendance de L.A. (si j’écris le mot en entier, ça fait plouc, comme il faut dire Vegas et pas Las Vegas) : lavement au café. Froid, je suppose, sans sucre sans doute. Youpi.

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          • Anne So Catherine a dit…

            Ah oui…la nana façon L.A. se lève avant l’aube pour faire 1 heure de méditation au soleil sur sa terrasse puis petit déj « healthy » ( #Pimpmy breakfast): 4 framboises et 2 tranches de kiwi sur une demie cuill de flocons d’avoine dans une assiette Astier de Vilatte + boisson à la spiruline ou autre produit dégueu … + une heure pour prendre la photo sous le bon angle avant de la poster sur Instagram .
            Ensuite taxi : direction le club ultra branché pour la séance de yoga Kundalini ( Satnam^^) avec photographie de la Guru ( et surtout femme d’affaire) enturbannée de blanc
            NAN j’me moque pas
            bon…un tout petit peu quand même…. mais c’est pas méchant
            Chacun son truc ….tant que ça rend heureux…… et surtout que ça fait marcher le commerce
            LOL

          • DOMINIQUE a dit…

            Hélas, Marie Bambelle, c’est vrai. Si je me souviens bien, c’est la société de Gwyneth Paltrow qui lance ce produit miracle (enfin, plutôt, son mode d’emploi).
            Fais une recherche avec les mots « lavement café ». Bon appétit.

  28. kath de Belgique a dit…

    Noooon mais pour moi aussi il est impossible de commencer quoi que ce soit sans chiffre rond (en ce y inclus le réveil) (et n’importe quelle autre activité ) (même me faire couler un café à 9.13 et bien cela ne va pas) et chasseurs d’appart au secours, je ne cherche pas le truc mais si je  » tombe  » dessus, je ne peux pas lâcher (pas plus que de surfer sur l’un ou l’autre site de ventes immobilières d’ailleurs) (ou alors mater les maisons Air B&B à 2000 euros la nuit à LA) c’est grave Docteur ?

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    • Marie Bambelle a dit…

      Pareil ! On ne commence pas un projet un jeudi, on attend le lundi, on n’éteint pas la lumière à 22h17, on attend 22h30 (et on scroll sur Instagram ^^)… Mon compagnon lui s’en fout et le matin met son réveil à 5h32 ou 4h47… Ca me rend DINGUE haha !

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  29. Macha a dit…

    Héhé merci Caro! Je me sens trop VIP de t’avoir soumis l’idée et que tu en aies fait un article !

    Moi qui suis prof, j’ai aussi des journées types mais qui changent en fonction de l’emploi du temps. Ma seule règle c’est plus de boulot après 19h et rien le week-end (sauf les copies quand j’ai trop de retard).

    Je discutais avec des copines qui font du télétravail et qui disaient souffrir du manque d’interaction ces jour-là. Et bien moi pas, j’adore la liberté qu’offrent les grandes plages horaires disponibles pour être productive ou au contraire pas du tout.

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  30. Florence a dit…

    En tant que lectrice,j adorais lire Nicole de Buron raconter les affres d un écrivain /scénariste travaillant à domicile. Ah les soucis du quotidien (ménage,repas,garde des enfants…) qui surgissent au milieu de l écriture du scénario des Saintes Chéries ou les caprices des acteurs sur son film… Jubilatoire et tellement réaliste (cf  » arrête ton cinéma ! »). Alors que j aime imaginer les auteurs coupés de tout près d un feu de cheminée à la campagne…hum…

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  31. ti mounette a dit…

    pour moi c’est simple que se soit pour acheter un sac de couchage chez décath (pour partir en colo) ou pour décrire une journée type à paris je ne loupe pas un de tes articles,je suis une inconditionnelle, je suis accroc et je transfére aux copines ( si j’aime elles doivent aimer aussi) bref j’adore !!!

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  32. kath de Belgique a dit…

    @ ti mounette évidemment que l’achat d’un sac de couchage et ses conséquences ou encore une sortie au square avec amie et avec descente du toboggan de marmottes mais sans mouchoirs en papier dans le sac restent à tout jamais gravées ici ! Ceci expliquant certainement pourquoi après plus de 10 ans je ne me lasse pas. Vivement le roman qui ne va pas révolutionner la littérature française mais certainement m’émouvoir. Et si le roman 2 est en route, tant mieux! (on va se marrer)

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  33. Ellae a dit…

    Juste décupalbilisant comme post , merci Caro !
    À peu près les mêmes journées pour moi , avec en toile de fond le deuil de mon mari et les regards au plafond , l’impression d’être naze en permanence de faire des journées de 4-5 h Max , mais je crois que demain je me dirais que je ne suis pas la seule à bosser étrangement . Merci Caro

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  34. Marie Bambelle a dit…

    Merci pour cet article Caro, il m’aide beaucoup et me déculpabilise !
    Je suis entrée dans le monde du travail il y a deux ans et je fais des CDD assez courts (2 mois par ci, 4 par là… Le plus long étant de 6 mois dernièrement). Mais plus je travaille en tant que salariée, et plus je me dis que je ne tiendrais pas 40 ans comme ça, que si je dois toute ma vie me lever à la même heure (trop tôt) pour prendre le même train (trop en retard) pour faire le même boulot (que j’aime, mais pas pour TOUJOURS), bref, je me dis que si je dois faire tout ça toute ma vie, je vais crever.
    Je déteste me lever et donner 8h de ma vie que je ne reverrai jamais alors que j’ai tant de projets personnels que je n’ai pas le temps de mener à bien, notamment écrire (tu es l’une des personnes qui m’inspire le plus).

    Cette année est probablement la dernière que je passe à être salariée (bon, là je suis entre deux contrats) : je pars faire le tour du monde avec mon amoureux en Septembre (ON COMMENCE PAR UN MOIS A NEW YORK HIIIII ! <-petit cri d'excitation haha) et nous partons chacun avec un projet artistique/pro (il est ébéniste). Le but est de revenir avec des bagages "inspirationels" (ça se dit?) et des tas de projets.
    Bref merci pour ce billet qui montre que c'est possible et que glander, c'est aussi travailler d'une certaine façon.

    Répondre
      • Marie Bambelle a dit…

        Merci Marieal !
        En fait, j’ai déjà commencé à écrire un peu, quand mes contrats me laissent le temps. Car quand je travaille, les heures de boulot sont aussi celles où je suis le plus créative et donc quand je rentre chez moi je suis vidée !
        Si ça t’intéresse, je crois que cliquer sur mon pseudo en début de commentaire t’emmènera sur mon blog :).

        Répondre
    • Blandine a dit…

      Je comprends ta peur du salariat mais pour etre franche, je ne connais personne qui a travaille 40 ans au meme endroit. J’ai 36 ans et cela fait environ 13 ans que je travailles en tant que salariee et j’ai vecu dans 4 pays et eu environ 5 ou 6 employeurs differents. La vie de salarie ne signifie pas forcement la routine absolue jusqu’a ce que mort s’ensuive…. 🙂

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      • Marie Bambelle a dit…

        Merci de ta réponse rassurante Blandine, mais le secteur où je travaille (les musées) est essentiellement géré par la fonction publique. Du coup les gens restent vraiment beaucoup au même endroit du début à la fin de leur carrière (j’ai eu des collègues de ton âge qui ont déjà 15 ans d’ancienneté). De plus, comme les postes sont hyper encadrés par le fait d’avoir ou pas les concours, les gens sont assez peu multitâches. L’esprit c’est chacun son boulot pour faire tourner la machine. Ca laisse assez vite place à la routine.

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  35. pascale m. a dit…

    C’est rigolo, quand je tente d’évaluer mon « temps de travail réel  » à la maison (comme je suis prof je tente toujours de me justifier et s’expliquer que non non il n’y a pas que les « heures de présence de feignasse » au collège à compter :-D) je parle aussi de ces fameuses « heures de latence » qui font que mon métier ne me quitte jamais vraiment: l’inspiration d’un cours ou d’un exercice pouvant venir lors d’une longue balade ou d’une visite au musée (bon plus rarement dans les rayons d’un monop je le confesse 😀 ).
    En tout cas moi je trouve que tu travailles beaucoup et surtout de façon rigoureuse et organisée madame!

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  36. Marieal a dit…

    Voilà typiquement un mode de vie que je ne connaîtrais jamais puisque mon métier est un travail d’équipe qui nécessite un environnement bien spécifique. Mais en te lisant je me disais que tes journées de travail ressemblent à mes journées de repos ou tout est organisé pour profiter.

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  37. Clémence a dit…

    Très égoïstement, je suis drôlement intéressée par vos connaissances sur le marché immobilier d’Angoulême :-)))) Par conséquent, pas de culpabilité à avoir en regardant Chasseurs d’Appart ! Je trouve ça chouette de partager une de vos journées. D’ailleurs, je lis entre vos mots (mais peut être que je me trompe) un besoin de vous justifier… pas besoin ! La créativité naît des rêveries, c’est prouvé et en plus il faut la nourrir de tout. Alors, bonne journée !!!

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  38. Stéphanie a dit…

    Moi, rien à voir avec vos situations, mais je suis en recherche d’emploi et donc beaucoup à la maison devant mon ordinateur et j’ai aussi une très fâcheuse tendance à la procrastination. Normalement, j’essaie de me mettre vers 9 h (habitudes de salariée) mais bien sûr en général ça déborde.
    Une chose me rassure en lisant ce billet et les commentaires, je ne suis pas la seule à regarder Chasseurs d’appart ou autre prestation de S Plaza – je me rassure en me disant que je n’ai pas encore été jusqu’à le regarder en replay – par contre, il m’arrive de rester scotchée devant le samedi après-midi ou le soir jusqu’à pas d’heure, en me maudissant parce que je sais que je pourrais faire plein d’autres choses – lire, regarder des bons films, reprendre enfin le piano….

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  39. Laurence a dit…

    Jalouse du réveil à 8:15!! 90 minutes de plus de sommeil que moi le matin…Profite! Par contre je ne cuisine pour personne à midi, et cela ne me manque pas trop!

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  40. Linette a dit…

    Je crois que tous ce que vous voyez et vivez sert à nourrir votre inspiration. Vous ne produisez pas des objets sur une machine, c’est une autre forme de production qui n’est pas matériel, c’est un monde qui n’est étranger, je ne crois pas que vous êtes paresseuse et vos horaires ne sont pas -9/12-13/18- surtout en étant une famille de 5 personnes. Pas de « fausse » modestie vous faites le mieux avec vos éléments et c’est très bien. Bonne et heureuse continuation.
    Linette (une retraitée qui profite de son temps libre !!!)

    Répondre
  41. Pétunia a dit…

    Mais oui ça fait très classe d’avoir un agent !!!
    Culpabilité étant mon 2nd prénom, ex aequo avec procrastineuse, je sais que free lance n’est pas pour moi.

    Répondre
  42. Morgane a dit…

    Finalement la vie de freelance ressemble un peu à celle de prof, des heures imposées (18h en général dans notre cas) et on organise le reste comme on veut…le souci restant de s’y coller, à la préparation des cours, la correction des évaluation, le boulot administratif, le suivi des élèves…c’est toujours plus dur quand on est en pyjama chez soi!

    Répondre
  43. Yayotte a dit…

    C’est très sympa cette petite description. J’ai actuellement un boulot salarié avec pas mal de creux (vide ?). Je j’imaginais pas cela possible mais Bon après une période flippée, j’ai a peu près apprivoisé le truc. Surtout qu’il y a du télétravail dedans.
    La question peut être dérangeante mais tant pis : peut on en vivre de son freelance ?

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    • Caroline a dit…

      non, ça n’est pas dérangeant, mais je pense que là encore, c’est au cas par cas. J’ai lu récemment que seuls 20% des free lance gagnaient correctement leur vie (je n’ai pas la source exacte donc à prendre avec des pincettes). Personnellement, oui, je gagne plutôt bien ma vie, mieux que lorsque j’étais salariée. Mais j’ai la chance de pouvoir cumuler les activités. Si je ne faisais que tu journalisme, du blog ou du scénario, ce serait plus compliqué. mais mises bout à bout, ces activités me permettent d’avoir un revenu confortable. En revanche, la sérénité financière est moindre. Je n’ai qu’une visibilité à trois ou quatre mois, rarement plus. Il faut pouvoir l’accepter.

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  44. Geneviève a dit…

    J’avais loupé ce billet !!!
    Je suis catastrophée (par moi-même) de voir que je peux rester devant Recherche appart ou maison jusqu’à pas d’heure; particulièrement les jours de fatigue (et de cafard) où je SAIS que je ferais mieux de me coucher avec un bon bouquin…
    Même attention au « chiffre rond » pour démarrer une activité ou pour la marche (très régulière): Si j’ai fait 7,6 Kms, je continue forcément jusqu’à 8 (quitte à monter et redescendre mes escaliers pour arriver au chiffre ! Je suis complètement fada, c’est d’accord)

    Répondre
  45. Paola44 a dit…

    Une idée de billet: vous partagez souvent d’excellentes recettes, vous parlez volontiers nourriture. S’il n’est très pas difficile de simplement rassasier une famille de cinq, bien nourrir une famille de cinq – qualité, variété – nécessite une sacrée logistique, sans même parler du budget (je parle d’expérience.) Alors pour les courses, vous faites comment ? Je crois me souvenir que comme moi, vous fonctionnez sans voiture. Vous vous faites livrer? Vous allez plusieurs fois par semaine au marché et au Monop’ avec une petite chariotte? Vous y envoyez le mari / les enfants? Pour moi c’est un truc au moins aussi chronophage que la cuisine. Le frigo se vide à toute vitesse et il manque toujours quelque chose. Certains prévoient les menus de la semaine à l’avance, je ne sais pas pourquoi, mais je ne vous vois pas du tout faire ça 🙂

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    • Caroline a dit…

      ah ah ah et bien vous avez raison ! ok, je prépare un billet sur ma totale non organisation en la matière :-)) (je sens que ce genre de billet n’aura aucune autre utilité que de faire déculpabiliser celles qui sont comme moi, je ne suis hélas pas du tout une personne dont on peut s’inspirer pour tout ce qui est logistique).

      Répondre
  46. Jinie a dit…

    J’ai honte… je crois que je suis jalouse !
    Je voudrais pas hein promis ! je lutte même ! mais je t’envie tellement…

    Moi je me lève à 5h45, je réveille mes 3 enfants à 6h, à 6h45 on part de la maison.
    On rentre vers 18h30 et c’est la course pour que le plus petit soit au lit à 20h…
    à 21h30 quand j’ai rangé tout le monde 😉 je m’écroule dans le canapé en sachant que je devrais plutôt ranger le bordel et faire des lessives parce que la femme de ménage ça sera pour quand j’aurai gagné au loto…

    Je crois qu’en fait j’ai une vie de merde et pas de moyens pour en changer… je suis jalouse et je m’en veux !

    Répondre
    • Paola44 a dit…

      Oui c’est dur, c’est donc normal et humain d’envier ceux qui ont une vie plus facile, ne vous culpabilisez pas! 3 enfants, des horaires de boulot contraignants, sans doute du temps dans les transports, ça fait des journées de folie, et vous n’êtes pas seule dans cette galère… Mais vous pouvez être fière d’arriver à gérer et à tenir le coup. Courage, ce sera plus simple quand les enfants seront plus grands et plus autonomes, et de votre côté, ne perdez pas l’espoir d’un changement de boulot, de logement, de vie…

      Répondre
  47. Véronique a dit…

    Bonjour Caroline,
    Un article bien intéressant pour moi aussi. Après 25 ans de job salarié, je suis maintenant ceramiste et totalement libre de m »organiser à ma guise. C’est parfois vertigineux et certains jours difficile de ne pas culpabiliser de ne pas avoir terminé ce qui était prévu. Mais quelle liberté, quel bonheur de faire ce que l’on veut au rythme que l’on veut.
    Toujours tellement justes vos articles.

    Répondre
  48. Valentine a dit…

    J’adore ce billet! C’est la Xième fois que je le relis. J’aime tous, le style, l’humour, le côté dé-culpabilisant, une vision du métier de free lance. Vous avez l’air d’être une tellement chouette personne! Je suis super partante pour un billet « ma non-organisation en cuisine » comme suggéré plus haut 🙂

    Répondre
  49. Azurpation a dit…

    Merci pour ce post, j’ai ri comme ça m’arrive rarement en lisant un blog ! Des années que je te lis avec grand plaisir, des années sans commenter. Je crois qu’il est plus que temps de te remercier pour ces bons moments que tu m’offres ! MERCI

    Répondre
  50. Alexandra a dit…

    Oh punaise, donc j’ai le droit de regarder des séries pendant que les enfants ne sont pas là (et que donc je suis censée en profiter pour travailler) ? Je ne rigole pas, hein, je viens de réaliser que je me frustre très probablement pour rien… et cette frustration ressort généralement en craquage total sur du chocolat ou n’importe quel gâteau voire charcuterie (bon appétit).
    Je suis totalement admirative de ta capacité à sortir marcher. C’est vraiment le gros point noir de ma routine : je ne fais parfois que 12 pas dans ma journée… et encore, c’est parce que j’ai du sortir de ma voiture pour accompagner mes enfants entre la voiture et l’école !!! Donc, au fil des ans, ma silhouette s’est légèrement arrondie (ahem). Caroline, tu cases où ton heure de marche ? tu trouves quoi comme prétexte pour mettre ton corps dehors ? (vraie question !)

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    • Caroline a dit…

      bon alors déjà, j’emmène ma fille à l’école et je vais la chercher, à pied, on a pas de voiture. Ensuite, j’ai quand même fréquemment des RV à l’extérieur, ce qui m’oblige aussi à marcher. Mais ça n’est pas assez, donc dès qu’il fera un peu meilleur, je me forcerai à aller au parc qui est à 10mn de chez moi 😉

      Répondre
      • Alexandra a dit…

        Merci beaucoup pour ta réponse, Caroline. Bon, je crois qu’une vérité s’impose à moi : il faut aller à l’école à pied. Comme je n’ai pas de chien, je vais devoir m’appuyer sur le prétexte « enfant » (car je suis dotée de ce type de spécimen). Mais comme je ne suis pas cruelle, je ne vais pas imposer ça à la version collégienne mais plutôt au modèle CP, beaucoup plus adapté a priori ;-). Je digère ce nouveau modèle d’organisation et je m’y mets ! Merci encore pour tout (ton blog, ton partage de news et de tranches de vie, et la réponse à mon commentaire !).

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