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Trouville is always a good idea…

Ce week-end nous sommes partis à Trouville avec Rose. Tous les trois. C’est étrange, les équations familiales deviennent différentes, si nous avons encore pas mal de moments à cinq, ils se raréfient néanmoins. Nous le savions quand Rose est née, que ces huit ans d’écart feraient d’elle un jour une enfant unique à temps partiel. Je le redoutais un peu, surtout pour elle, j’avais peur qu’elle souffre de voir ses frère et soeur commencer à s’émanciper. Et finalement, c’est tout le contraire. Il me semble qu’elle savoure ces instants privilégiés, qu’elle ne boude pas trop ce plaisir d’avoir ses parents pour elle toute seule. D’autant plus que ses aînés occupent pas mal l’espace et qu’elle peut éprouver parfois des difficultés à monopoliser l’attention durant les repas par exemple. Quant à nous, nous apprenons sur le tard cette relation triangulaire très exotique pour des parents de jumeaux. En n’en perdant pas une miette, conscients que le temps passe à toute allure et que cette petite fille encore viscéralement attachée à son papa et sa maman nous suppliera bientôt de partir en week-end histoire que son mec puisse dormir à la maison… En lire plus »

J’aime #139

J’ai lu quelque part que nous avions donc vécu notre 14ème week-end de pluie à Paris. Je ne suis pas une obsédée de la météo (enfin, si, quand je pars en vacances, j’avoue), je peux râler de ci de là quand le soleil vient cruellement à manquer, mais je parviens généralement à prendre mon parti d’un ciel bas et lourd. Mais là je confesse un léger ras-le-bol, je sens que ma peau est littéralement assoiffée de vitamine D. Après ce petit préambule digne du café du commerce, voici néanmoins un billet J’aime, parce qu’il faut bien se raccrocher à ce qu’on peut, hein. En lire plus »

Mes dix lieux préférés en France

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Allez, je continue sur ma lancée, merci – ou pas – pour vos commentaires d’hier, j’ai désormais une liste longue comme le bras d’endroits que je rêve de visiter. Comme si je n’étais pas déjà assez obsessionnelle depuis trois jours (je confesse avoir consulté en simultané une dizaine de tour operators et d’être passée de « on s’en fout où on va, le principal c’est qu’il fasse un peu beau », à « de toutes façons c’est Miami Beach ou rien ». Entre temps, le budget max qu’on s’était fixé a triplé et quelqu’un va en souffrir (le parquet c’est très surfait, un coup de lino dans le salon et hop vamos la Floride).

Bref, beaucoup d’entre vous l’ont souligné, on peut voyager juste à côté de chez soi et nous avons la chance de vivre dans un pays qui fourmille de lieux à tomber. Voici donc les dix endroits en France qui me mettent des papillons dans le ventre rien que d’y penser. Sachant que le classement n’en est pas vraiment un, je les aime tous. En lire plus »

De l'(in)gratitude

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Hier, je trafiquais je ne sais pas quoi sur mon ordinateur, avec en bruit de fond les bavardages de la chérie et du machin. Ils bavardent beaucoup. Le reste du temps ils s'engueulent.

Je les entendais sans vraiment les écouter, quand le sujet de leur conversation a éveillé mon intérêt.

"C'était bien, Trouville, hein, on s'est trop marrés (immense satisfaction de la mère qui a su donner du bonheur à ses enfants) – Ouais, c'était trop cool, j'ai trop (ils disent "trop" tout le temps, ce n'est pas mon style qui s'émousse, c'est une retranscription réaliste de la conversation, ndlr) envie qu'on y retourne, des week-ends comme ça on en voudrait tout le temps (on y retournera mes amours, c'est précieux, cette faculté de jouir du temps présent, de reconnaître le plaisir quand on l'éprouve, je suis fière de vous mes oiseaux) – La mer, la plage, les coquillages, c'est trop stylé – Et avec le cerf-volant, on a ri-go-lé ! – Et les Vapeurs ! C'est les meilleures frites du monde, à mon avis – Mon meilleur moment à moi, c'est quand on est rentrés du restaurant, que c'était trop la nuit et qu'on racontait n'importe quoi sur le chemin (et en plus, ce qui leur plait le plus ne coûte pas un sou, j'ai enfanté des poètes, des épicuriens)".

Ils se sont tus un moment. La chérie a soupiré comme on le fait quand on est bien et un peu nostalgique. Je m'apprêtais à me lever pour les serrer fort, mon coeur de mère débordant d'amour et de guimauve, quand ma fille a eu ce dernier cri du coeur:

"Ouais, j'ai trop envie qu'on y retourne. Mais par contre, sans les parents, entre copains, quoi".

"Han han han", a acquiescé son crétin de frère en ricanant.

"Des poètes", qu'elle disait, l'autre. Des ingrats, ouais.

Hier, donc, je traficotais je ne sais pas quoi sur mon ordinateur quand j'ai été frappée de plein fouet par l'arrivée dans ma demeure d'une invitée très désagréable, annonciatrice d'une bonne dizaine d'années bien merdiques. L'adolescence, parait-qu'elle s'appelle. La teupu.

Chabadaba, chabadabada, la la la la laaaa….

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Pour un week-end merveilleux, il suffit finalement d'ingrédients assez simples. Un temps clément, pour commencer. Une plage déserte, où s'amoncèlent des milliers de couteaux qui craquent quand on les piétine. Un cerf-volant qui fait peur lorsqu'il fait des piqués et vient vous frôler les cheveux. Une bouteille géante de calvados. Des moules garanties du bouchot et une table aux Vapeurs qui finit plus sale que la pire des déchetteries. Un manège au milieu d'un marché qui sent le Livarot et la teurgoule au caramel.

Mais avant tout, pour un week-end réussi, rien ne vaut la compagnie au débotté d'un Julien et d'une Chloé. Accompagnés de leurs machins à eux.

Voilà, la première fois que je suis venue à Deauville, c'était il y a 20 ans et Chloé, mon copain Jef et moi même, on était si fauchés qu'on avait débarqué avec notre glacière histoire de ne pas avoir à payer la bouffe et la bière. Après avoir casse-crouté sur la plage, l'envie nous avait pris d'entrer dans le casino. Avé la glacière. Grand effet. Et bien sûr, on avait perdu les trois sous qui trainaient dans nos poches. Il n'empêche que j'avais eu le coup de foudre, moi la méditerrannéenne convaincue, pour ces plages immenses et les colombages cossus. Depuis, je dois à cette ville un rien bling bling l'existence de mon helmut chérie. C'est peu dire que désormais, chaque week-end que nous y passons, environ un par an, prend des allures de pélerinage. Et hier, j'ai même dégotté un café qui porte le prénom de mon machin. Bref, Deauville – Trouville, c'est un peu chez nous. Dommage que nous soyons les seuls à le savoir, en somme…

Bon début de semaine, promis dans les jours à venir, THE picture of my rocky dress en cuir.

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Edit: Pour le concours de Elle, rien n'est perdu, il reste 8 jours de vote. Encore merci à ceusses et celles qui y vont quotidiennement !

Up and down du vendredi

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Allez, je ne vais pas vous laisser sur une histoire de caries, donc un mini up and down avant le week-end, qui sera normand pour nous, on est foutus dehors pour cause de réfection de l'entrée après un giga-dégat des eaux. Quelle guigne, on est obligés d'aller faire un pélerinage à Trouville. Avec un peu de bol, mon stérilet va s'autodétruire et je vais revenir avec un clandé dans le tiroir. Il y a trois ans presque jour pour jour en effet, c'est comme ça qu'Helmut est arrivée…

Allez, up and down, lofteurs de tous les pays.

Up: Le super score que j'affiche au concours du Elle. Jusqu'à hier j'étais première, dites-donc. Bon, depuis, le site Sexactu a fait une sorte d'incroyable remontée, prenant quelques milliers de voix à la vitesse de la lumière. Bref, ce n'est pas gagné gagné. Mais mis à part cette espèce de sale manie de détester perdre que j'ai hérité à mon avis de ma mère (elle vérifie quotidiennement que je suis toujours en tête, soupçonnant tous ceux qui me dépassent d'être de sales tricheurs), je suis assez sereine.

Down: Putain quand même, je déteste perdre, j'ai envie de mourir.

Up: La décision prise sur un coup de tête il y a trois jours avec le churros, de partir tous les deux quatre jours à Istanbul entre Noël et le jour de l'an. Je crois que ça fait plus de quatre ans qu'on n'a pas passé une frontière en amoureux. Et je ne suis jamais allée à Istanbul. Alors que pour le premier exposé de ma vie en CM1 – avant que j'aie besoin de bêta-bloquants pour parler en public -, j'avais choisi justement Constantinople/Istanbul, comme sujet. Et Garance Doré en revient.

Down: La disparition définitive de ma personnalité.

Up: Ma robe en cuir de chez camaïeu. Enfin, en skaï, évidemment. J'en reparle très vite parce que franchement, je sais que l'habit ne fait pas le moine mais là sorry, je ne suis pas super loin de faire la première partie des White Stripes tellement je rock à mort. En plus d'être une baraque à flutes ambulante. Tout ça pour 39 euros. Chez Camaïeu, donc. Qui, je le sens, est en train de monter une à une les marches de la trendytude. Je ne dis pas ça parce que j'ai aussi acquis dans cette enseigne une robe pull avec un effet épaulette froncées très Balmain-like. C'est simple, quand je la mets, je me fais de l'effet à moi même. J'ai envie de me toucher les seins. Voilà, c'est dit.

Down: Ma vulgarité qui profite du vide laissé par ma personnalité pour prendre toute la place.

Down: Cette histoire de punaise de lits qu'on nous raconte qu'elles arrivent à Paris. ça me gratte à un point, depuis, merci.

Down: La manière honteuse dont on a complètement passé sous silence depuis quelques jours le fait qu'Aung San Suu Kyi ne doit sa liberté qu'à une seule personne: Carlita Monamour. Et aussi les Chinois – trop sympa les gars – qui ont eu le bon goût d'appuyer Nico et Carla dans leurs efforts pour Aung de sa résidence surveillée.

Down: Toutes ces entreprises qui ne font rien qu'à délocaliser leurs employés en Allemagne, (mais si, ce pays du tiers monde où l'impôt n'existe pas). Mais heu-reu-se-ment qu'on a des gens RESPONSABLES à la tête de la France qui vont remédier à tout ça en supprimant cette ignominie d'ISF. Parce que sinon, mame Chazal, où va-t-on ? Oui ou Non, mame Chazal ? Je n'ai pas entendu votre réponse, mame Chazal.

Down: L'homme qui voulait vivre sa vie. Ok Romain Duris est une bombasse velue comme je les aime. Mais tout de même, ce film est une sorte de fable complètement improbable, dans laquelle on nous fait par exemple croire qu'au fin fond de la Hongrie, existe un journal quotidien qui a les moyens d'embaucher un photographe sorti de nulle part, qui travaille en argentique et à qui on va donc acheter un portrait d'ouvrier par jour. Bref, très très moyen, mais tout de même yummy yummy, Romain.

Bonne journée et bon week-end, amis rockeurs.

Edit: le banana split est celui des vapeurs à trouville, le machin fantasme dessus puis deux ans. C'est pour lui le meilleur du monde. Moi c'est leurs frites, je les kiffe.

Cendrillon, pour ses vingt ans…

 

 

Bon, je le sens que vous réclamez à corps et à cris un
photo-reportage. Je le sais, que vous voulez du poids des mots, du choc
des photos.

Et je peux te dire que vous avez eu chaud. Un peu
plus et c'était que zib, rien de rien, cette fois-ci ce n'était pas ma
batterie qui était en berne mais ma carte mémoire qui était restée dans
mon ordinateur. Tu me diras, ça s'achète ces choses là et vous avez
raison. Mais un sou est un sou et quand tu vois déjà ce qu'on a lâché
pour payer la première étoile aux deux grands, la location de
chaussures et ski pour faire quatre descentes tout au plus en pleurant
ma mère que mes mollets allaient décéder par strangulation et l'achat
de forfaits plein pot alors qu'en haut dis-donc, pas plus de trois
pistes ouvertes, je peux te dire qu'un sou est VRAIMENT un sou.

Bref, heureusement que ma mère avait son nouveau joujou réflex qu'elle n'ose même pas s'en servir. Du coup j'ai fait tout un tas de photos pas intéressantes juste pour le plaisir de faire des gros plans de petites mains boudinées en train de chopper des oeufs dans les sapins ou autres baies sauvages limites périmées sur fond de ciel bleu.

Tu salives hein ?

Allez, suivez-moi, je vous emmène en voyage à la montagne…

Donc, dans ma montagne, il y avait gavé de neige.

 

 

Immaculée.

C'est d'un reposant la nature vierge de toute empreinte humaine quand même.

 

 

Et puis là bas, les gens ils s'embarrassent pas de tout un tas de choses inutiles du style salle de bain. Bonjour le retour au sources ou je ne m'y connais pas.

 

 

A part ça, donc, les sapins avaient de drôles de pommes de pin.

 

 

 

 

Apparté: Elle a pas un avenir de blogueuse grande chérie ? Tu notes la pose ? Non mais sérieusement je songe à l'utiliser, à tous les coups elle est douée pour les genoux qui se touchent.

 

 

Pommes de pin qu'on a mangées en guise de dessert après des repas scrupuleusement équilibrés.

 

 

 

 

Et encore je t'épargne les clichés raclette, c'est qu'on y a mis du notre pour écluser les deux kilos de fromage achetés discount au super géant de Briançon.

Mais attention, on a mangé des fruits aussi. Et de saison !

 

 

 

Et puis on a fait un max de sport tout en nourrissant nos esprits exigeants. Qu'est-ce que tu crois, on est CSP + nous.

 

 

 

 

Que te dire d'autre ? 

Comme chaque année, on s'est dit en partant que c'était là qu'on voulait vivre. Ok, il y a quelques mois, c'était à Trouville. Et il y a deux ans, à Sifnos. A égalité avec Ajaccio. Tout en ayant un pied à terre à Bormes les Mimosas. Bref, comme à l'accoutumée, on a collé nos nez sur les vitrines des agences immobilières en se disant qu'avec un peu de chance, une fois que le marché se serait bien cassé la gueule, on pourrait s'acheter un chez-nous au pied des pistes. Et puis on a continué notre chemin, on s'est acheté une tarte aux myrtilles et on a pensé à autre chose. L'important, finalement, ce n'est pas tant de passer à l'acte mais d'avoir des rêves d'ailleurs, non ?

Sinon, deux enfants sur trois sont revenus malades sachant que le troisième l'est aussi mais que bon, ça va bien les médecins. Tant pis pour lui, il avait qu'à tousser en même temps que les autres. Je suis moi même poitrinaire et congestionnée de la narine droite, y'a pas, la montagne, ça te gagne.

Edit: Tu le crois que j'ai quand même trouvé des chaussures qui fermaient ? Faut dire que cette fois-ci je n'y suis pas allée par quatre chemins. Je suis entrée dans la boutique et j'y ai dit: "Dis-voir Philippe, t'aurais pas autre chose que des pompes pour anorexiques de la guibole ? C'est pas que je fais ma difficile mais à moins de prendre du 44 je vois pas comment je pourrais boucler le crochet du haut, là , hein !". Et pan, le Philippe, bourru comme un montagnard en fin de saison qui connait ma famille depuis cinq générations, il m'a sorti de nulle part une paire de godiots qui étaient tellement faites pour moi que je me suis prise pour Cendrillon pendant la semaine entière. Bien sûr, ça ne m'a pas empêchée d'avoir un mal de chien, mais le Philippe m'a expliqué que ça n'avait rien avoir avec mes chaussures, c'est juste que je fléchis pas assez et que du coup, j'ai une mauvaise position du pied. "T'as un ski de lyonnaise", qu'il m'a balancé le bougre. Et laisse-moi te dire que ça sonnait pas comme un compliment. Rrrrh, Philippe, si je m'écoutais, je te montrerais comment je fléchis, moi.

Edit2: En vrai y'avait pas mal de neige. Et du ciel bleu aussi.

Edit3: Bon anniversaire Manou…

Allez, bien le bonsoir mes crottes.

Up and down, épisode 6

A Trouville, quand on dînait aux Vapeurs, il y avait à côté de nous toute
une tablée de gens très bien comme il faut. Du genre à ne pas dormir à
l'hôtel mais dans la maison de famille quand ils viennent dans cette
charmante bourgade du Calvados. Ils avaient le teint frais et le regard
assuré des gens bien nés. Les manières distinguées, la voix qui
portait, des conversations balisées de Sicav et autres placements sûrs
en ces temps incertains. Les filles, blondes, forcément blondes,
étaient élégamment manucurées et leur main gauche lestée par des
pierres plus que semi précieuses. Jeunesse dorée, jeunesse gâtée. A un
moment, un couple s'est joint à eux. Comme ils ne connaissaient
manifestement pas tout le monde, il y eut ce savoureux instant des
présentations: "Marie-Dorothée, voici Jean-Amédée. Jean-Amédée,
enchanté, moi c'est Jean-Béranger". Sic.

Et oui, dans ce monde qui prend l'eau, survivent des Jean-Amédée
mariés à des Marie-Dorothée. Ils vivent en autarcie, au pays de Candy
et brunchent au Normandy…

Sans transition, c'est parti pour le up and down…

Up. Le grand cri de Carla en une du Jdédé le journal qu'il faut acheter pour être informé des dernières aventures des Carnicolas. "Il faut renouveler les élites", arrangue Carla, qui s'engage pour cette noble cause et nous invite à signer un manifeste pour la mixité des dirigeants. Manifeste qu'elle même ne peut pas signer, statut oblige, précise le journal officiel du dimanche. C'est vrai qu'elle est bien placée pour pousser son cri, Madame Monmari. Et puis trois jours après la victoire d'Obama, faire la une sur les bonnes oeuvres de notre première dame à nous qu'on a, ça s'imposait. Allez, crions avec Carlita: "Fra-ter-ni-té, Fra-ter-ni-té, Fra…" Ah, non, ça c'est Ségolène.

Down. Les caciques du PS, justement, qui continuent sur leur lancée en conspirant à qui mieux mieux depuis que leur meilleure ennemie a remporté à l'insu de leur plein gré le vote des motions. Continuez comme ça, les Rocard, Jospin, Hollande et cie. Parti comme c'est parti, on va bouffer de la Carlita jusqu'en 2020. Certes elle risque d'être alors aussi expressive qu'une carpe m'enfin on a pas fini d'entendre ses grands cris dans le Jdédé. Non parce que bon, je ne sais pas, mais Ségolène elle est vraiment beaucoup moins intelligente que Bertrand ou Martine ? Y'aurait pas moyen de faire semblant cinq minutes d'être des gens raisonnables et responsables qui n'essaieraient pas d'en croquer plutôt que d'avoir un vrai projet de gauche pour la France ?

Up: Encore une interview dans le Elle d'une grande fille toute simple. Après Daphné Roulier et son grand pull Balenciaga acheté exprès pour désherber son jardin de Trouville, on a Audrey Marnay avec ses converse qu'elle va acheter aux States parce qu'il n'est "pas question d'avoir les mêmes que tout le monde". Elle explique aussi qu'elle se change trois fois par jour, parce que son "style est caméléon": "pour accompagner les enfants à l'école, un 501 et un pull de couleur vive. Pour le boulot, des Repetto, un jean Evisu (gné ?), un débardeur et une veste Saint-Laurent, le soir, une robe très courte, un collant sans pieds (tu notes qu'on dit plus legging), des talons et une ceinture de couleur". Bon, ben Audrey et moi on a un point commun, moi aussi je me change trois fois par jour. Voire plus, tout dépend du nombre de vomis ayant atterri sur mes tee-shirt.

Down. Mon retour de couche qui a débarqué hier et qui n'est pas arrivé les mains vides. Le facétieux n'a pas oublié d'apporter boutons, cheveux gras et mauvaise humeur avec lui. En même temps, sinon ça ne serait pas drôle. Et puis au moins, cette fois-ci, j'étais chez moi, munie de tout l'attirail nécessaire au retour de couches. Non parce que la première fois, j'étais au restaurant. Crois moi ou non mais j'en avais même entre les doigts de pied. J'ai dû sortir avec ma soeur collée à moi en bénissant la mode des jupes longues et bigarrées. Ok, ce n'était pas la mode des jupes longues et chamarrées. Il n'empêche que j'en portais une ce soir là et bien m'en avait pris, merci. Malheureusement quand je me suis retournée j'ai pu constater que je venais d'inventer une nouvelle version du petit poucet. Bref, vive le tampax compak super plus. Quoi, qu'ouïs-je ? Toutes les femmes ne perdent pas la moitié de leur volume sanguin lors de leur retour de couche ? Et ben voilà, une fois de plus, merci dame nature. Truie.

Down. Les huit points en plus dans les sondages en faveur de Sarkozy. C'est vrai que tout va mieux depuis quelque temps, merci Nicolas. Ok, ok, ok, on peut pas non plus lui mettre sur le dos la crise internationale. Mais quand même, non ? Le bouclier fiscal, c'était une riche idée ? Le travail le dimanche, ça fait kiffer les Français ? La retraite à 70 ans aussi ? Les franchises médicales, c'est bon pour le pouvoir d'achat ? Ah. D'accord. Ok. Je sors, alors.

Up, parce qu'il faut terminer sur une note po-si-ti-ve: Le forum lancé par Deedee. Pas un forum de fifilles, non, ça y'en a déjà pas mal de ci et de là. Non, c'est un "city-guide" sur Paris bien sûr parce qu'il n'aura échappé à personne que c'est là qu'elle vit, deedee. Et donc, voilà, si vous cherchez une idée de resto, d'hôtel, de sortie avec ou sans enfants, une pièce de théâtre, une librairie trop cool et tout et tout, allez faire un tour du côté de ce forum…

Allez, je te laisse avec cette phrase de ma nouvelle copine qui met des collants sans pieds: "Je me reconnais beaucoup dans le classicisme twisté parisien".

Moi aussi, Audrey, moi aussi.

 

JTM

Sur la plage de Trouville, il y avait des coeurs dessinés sur le sable. Alors forcément, en fan de Christophe, j'ai crié, crié-é, Aline, pour qu'elle revienne…

Sauf qu'en fait j'ai crié "Cindy", et j'ai pensé à Stéphane parce que ce coeur là, il était manifestement là pour lui. Un signe, je pense…

Edit: Pour les non-initiés, "Cindy" c'est le nom du personnage clé de la pièce de théâtre tirée de ce blog, "Dans la peau d'une grosse". Même que lundi, ils ont dû refuser du monde et ça, je ne sais pas comment ça s'appelle sinon un succès…

Pélerinage

 

 

La première fois que je suis allée à Deauville avec l'homme, ce
dernier m'a pris dans ses bras sur la plage et d'un ton parternaliste
et suffisant m'a dit: "tu vois, là, on le sent tout de suite qu'on est
face à un océan. C'est quand même autre chose que ta petite mer
méditerranée. Tu ne peux pas comprendre ça, bien sûr, toi qui est de
l'Est (imaginer le mot "est" prononcé avec tout le mépris d'un mec de
l'ouest). Mais moi, l'Atlantique, j'y suis né et dès que je le vois, je
me sens chez moi. Et puis chais pas, c'est pas pareil, un océan, ça ne
donne pas la même impression, c'est puissant".

Sauf qu'à Deauville, c'est la Manche.

Une mer, donc. Petite, qui plus est.

Ce jour là, l'homme avait perdu une occasion de se taire. La première d'une longue série.

Des années plus tard, il avait également perdu une occasion de se retenir.

Et résultat, le week-end dernier, c'est à cinq qu'on est revenus sur les lieux du crime.

Ah, Deauville…

Ses petites maisons sans prétention…

 

 

Ses hôtels de routards…

 

 

 

 

 

Sa lutte contre l'argent sale…

 

 

Son bien-nommé bar du soleil…

 

 

Ses vieilles bagnoles crasseuses…

 

 

Deauville, c'est simple, c'est tout nous.

Parce que faut pas croire, nous aussi on était motorisés. Une authentique Peg-Perego vintage, avec habillage pluie des grands jours, jantes ensablées, panier grande contenance et couverture tricotée main.

 

 

Alors bon, Maserati si tu veux mais la ramène pas trop.

De toutes façons, nous, on n'était pas là pour la frime. Ni pour le shopping. Pourtant, le shopping, là bas, c'est très pratique, t'as tout sur place.

 

 

 

 

 

 

 

 

Non, nous on avait décidé de battre un record.

Un record calorique.

Beh oui, la dernière fois, si t'avais suivi, on avait surtout fait zizi-panpan. Mais là, forcément, rapport à la marmaille qui nous accompagnait et notamment à number three qui rien qu'à la regarder on SAIT désormais qu'on fera TOUJOURS attention même les jours où soit-disant ça peut pas, on a surtout bouffé.

Attends, t'en connais d'autre toi des plaisirs de la vie si on fait abstraction de la luxure et de la bombance ?

Non.

Donc on a mis un point d'honneur à faire péter les sous-ventrières.

Aux Vapeurs.

 

 

Parce qu'à Deauville, ce qu'il y a de mieux, c'est Trouville, en fait.

Et ses Vapeurs.

Où tu peux déguster les meilleures moules-frites de tout l'univers. Maison les frites. Et du Bouchot, les moules. Garanties.

 

 

 

 

Là bas, ils mégotent pas non plus sur la chantilly quand tes enfants ils prennent un banana plitch.

 

 

Ni sur la crème quand toi tu fais ta chochotte en choisissant du fromage blanc.

 

 

Bref, là bas, ils savent vivre.

Et je peux te dire que l'Iroquoise ne s'y est pas trompée. J'aurais pas voulu être la moule sur laquelle elle a louché tout le repas. Gênée qu'elle devait être, la bête.

Voilà, comme je sais que tu es friand des petits mots si savoureux de l'homme, je ne résiste pas à te confier cette déclaration sur la plage alors que le soleil brillait et que nous regardions amoureusement nos enfants courir vers nous…

 

 

"Mmmm… J'ai envie d'une moule mais sans les frites, si tu vois ce que je veux dire…".

Je vois.

Edit: Comme tu l'auras remarqué j'ai découvert les fonctionnalités de Picasa que même pas je pensais l'avoir sur mon ordinateur, ce logiciel. Tu notes le sens artistique que le bon dieu a mis à l'intérieur de moi ?

Edit2: Si tu trouves ce genre de reportage photo nul et non avenu, il faut le dire. Premièrement parce que ça me prend un temps t'as pas idée, deuxièmement parce que j'ai vraiment l'air d'une truffe quand je me mets à photographier mon plat de frites ou le cul d'une voiture. Donc si ça te plait c'est cool, mais sinon, faut le dire, quoi.

Edit3: Je ne résiste pas à ta narrer une réflexion de ma fille justement alors que j'immortalisais mon pot de crème: "Mais maman, pourquoi tu prends ça en photo ? Ah bon, pour ton blog ? Mais tu fais quoi sur ton blog ? Tu racontes ta vie ? Ah bon ? Et les gens, ça les intéresse ? Et ben dis-donc."