Catégorie : Une chanson ?

Grace elle a la grâce

Alors dimanche on est allés voir Grace Jones au Grand Rex. Oui, en effet, on reprend une vie sexuelle sociale, merci de le remarquer.

Déjà,
ce qui était drôlement cool c'est que c'était super people, la preuve,
on a croisé Kamel Ouali et Mia Frye dans la queue. Sérieux, j'étais
excitée comme une puce en rut tellement je me sentais dans la vibe.
Ensuite, le grand rex tout plein de fans de Grace Jones, ça te donne
l'impression que tu es en train de revivre les grandes heures du Palace
dans les 80s. Sauf que bien sûr j'étais trop jeune à cette époque pour
aller en boîte.

Et que de toutes façons avec mes kilts en tergal et mes douze kilos de trop, le Palace ç'aurait été no way. Moi ma première boîte elle s'appelait le Sphinx et c'était un endroit où LE mec connu s'y étant un soir aventuré c'était Jean-Luc Lahaye. Qu'en plus j'étais fan vu que j'étais ringarde.Je te rappelle que j'ai été membre du fan club de Rose Laurens.

Bref, j'ai eu droit hier à un rattrapage. Ugly Betty qui prend sa revanche.

Avec autour de moi, que des garçons. Dont aucun à part l'Homme n'aurait été en mesure de me faire de mal.

Oui, tu m'as bien lue, une salle entière pleine de couilles. Hystériques et criant "Graaaaace, Graaaaaace". 

Et puis Grace est entrée sur scène.

En body string noir.

Ouais, à 60 ans, Grace, elle se pavane en body string noir. Et elle t'éclabousse de sa classe. 

Pendant deux heures, la panthère de deux mètres, juchée sur des twelve de la mort a chanté de sa voix rauque et sexyssime tous ses tubes, plus les nouvelles chansons de son album qui déchire sa grand-mère. Et pendant deux heures, j'ai vraiment cru que j'étais au Palace, que Brigitte Fontaine allait me taper sur l'épaule et me proposer un verre ou que Jean-Paul Gauthier allait apparaitre en marinière accompagné de Katoucha miraculeusement sauvée des eaux. Tout ça pendant que Daho me susurrerait qu'un week end à Rome tous les deux sans personne c'était quand je voulais.

A chaque chanson, Grace ornait son body string d'une nouvelle capeline délirante dorée, d'un gilet en volutes de soie, d'une veste de monsieur loyal pailletée ou d'une perruque de lionne. Un défilé futuriste et ahurissant, sans que jamais la moindre once de ridicule ne vienne faire grincer le tableau. 

"La vie en rose" m'a collé des frissons partout, j'ai eu envie de faire l'amour, là, séance tenante, au milieu de tous ces hommes qui ce soir là n'avait d'yeux que pour cette femme terrifiante et fascinante. 

Voilà, Grace a la grâce et ce n'est rien de le dire. C'est une queen, une princesse de la Jamaïque folle et perchée et si elle repasse par Paris, je ne saurais que trop vous conseiller de vous ruer sur la billetterie.

Edit: En plus la dame est drôle et très très cul. Instants choisis: "Oh, j'ai chauuud. Est-ce que il y a quelque chause à sioucer, là ?". "Oh, mais c'est toute petite, ça, il me faut quelque chaause de plusse grosse, moi…". "Je fais pas beaucoup, mais quand je fais, je fais bien…". "Mmmm, mon chatte va exploser…". Bref, que du bonheur, du hot, du décalé, de la folie, de la musique, du spectacle, de la vie.

De la vie et de l'impertinence dans un monde où il ne faudrait être qu'abstinence et obéissance. Vive les Grace et leurs fans. Vive la capote, vive la vie.

Edit2: En ce moment c'est le Sidaction, je ne saurais que vous encourager à y participer. Parce que dimanche, au grand Rex, on pouvait également presque voir les fantômes de ceux qui n'ont pas vécu assez longtemps pour venir applaudir Grace Jones. Alors on n'écoute pas le vieux Raztinger et on sort couvert.

Avec Bashung, madame rêve…

 

Je suis à Lyon ce week-end et j'avais prévu de rester jusqu'à lundi pour aller au concert d'Alain Bashung ce soir. Places prises cet été avec l'espoir qu'il serait d'attaque en ce mois de février.

On se faisait une joie avec l'homme, j'avais pris des places pour mes parents et une copine de manou, Madile, lectrice à ses heures nous accompagnerait.

Bashung c'est la passion de l'homme, un sujet de plaisanterie entre nous parce que parfois, ça tourne en boucle à la maison et ça peut de temps en temps te coller le cafard.

Mais un jour il a réussi à m'emmener le voir. C'était à la Cigale et il avait fait venir Christophe sur scène pour chanter les Mots bleus. Instant de grâce directement propulsé dans mon top five des souvenirs que j'emmènerai sur mon île déserte.

Ensuite je l'ai revu à la Cité de la musique, c'était parfait, envoutant, classieux. Quand il arrive sur scène, j'ai les lames aux yeux, la certitude de voir un grand, d'entendre l'inimitable. Il ressemble à gainsbourg en vieillissant c'en est troublant et je crois que la seule chose qui m'irrite chez lui c'est son entêtement à faire chanter sa femme Chloé Mons, qui a sûrement beaucoup de qualités. D'autres qualités, je veux dire.

Bref, voilà, hier j'ai reçu un mail de la FNAC, Le concert est annulé. Raisons de santé.

Et mon ciel s'est un peu obscurci.

XX

 Alors donc Mademoiselle K. Autant le dire de suite, jusqu'à hier, je n'aimais pas trop. Il faut dire que l'homme, qui en est fou, m'en a fait bouffer pendant des mois, de préférence les soirs où j'étais bien fatiguée. Sachant que la demoiselle chante fort avec de grosses guitares derrière.

Bref, je trouvais qu'elle faisait trop de bruit.

Mais là, justement, je crois que j'avais envie de bruit. Envie de m'oublier pendant deux heures, d'être enveloppée par le cri des instruments, portée par les sauts de tous ces gens si jeunes qui vont aux concerts.

Je n'ai pas été déçue. Surtout qu'en plus elle ne faisait pas de bruit mais de la sacrément bonne musique.

L'homme non plus n'a pas été déçu parce qu'hier à l'Olympia c'était L-Word en direct. Que des filles qui aiment les filles qui aiment les filles. Et l'homme étant, au cas où ça t'ait échappé un spécimen ultra banal, c'est le genre de situation dans laquelle il ne boude pas son plaisir.

Quand Mademoiselle K est arrivée sur scène, j'ai cru que c'était Shane. Bon, autant te rappeler que Shane c'est un peu mon fantasme lesbien. Au risque de n'être pas très originale.

N'empêche que là, quand elle est arrivée, j'ai eu un grand frisson et laisse moi te dire que je n'étais pas la seule. ça m'a rendue poète d'ailleurs. "Là m'est avis que y'a de la chatte mouillée à l'Olympia", j'ai susurré à l'homme en lui mordillant l'oreille.

"J'aime quand je te retrouve, tendre et surtout jamais vulgaire", qu'il m'a répondu.

Voilà, après mademoiselle K a dynamité l'Olympia, moulée dans un pantalon en cuir et dans un tee-shirt transparent qui laissait deviner une certe microscopique poitrine mais néanmoins ravissante.

Oui, je focalise sur les seins. Mais que veux-tu, si mademoiselle K est née X et se sent Y, moi je suis née Lolo Ferrari mais à l'intérieur je me rêve Jane Birkin.

De sa voix voilée elle a avoué sa jalousie, crié sa douleur d'avoir été quittée ou raconté que souvent, elle se vexe.

Ses trois musicos étaient formidables, avec mention spéciale au batteur. Je n'ai pas vu passer les deux heures, j'ai évidemment pensé à ma punkette qui n'aurait pas dépareillé dans ce public de filles aux cheveux courts, mais j'ai joui de cet interlude sans entraves.

Allez, je ne résiste pas à l'envie de vous laisser sur ces paroles de Jalouse:

j'suis jalouse à en faire trembler les gens,
à faire trembler mes jambes,
j'ai plus qu'à plonger en silence,
j'pourrai flotter inerte tu t'en balance,
et ça me ronge ça me pourri,
ça me rend dingue, ça me fout en l'air,
quand je sais que tu t'envoi en l'air,
de l'air, de l'air, de l'air,

et même si j'le savais pas,
j'imagine tout c'est encore pire,
tu pourrai tomber amoureux
recommencer une vie à deux,
plus tu l'a désir et plus j'expire,
et ça me ronge, ça me pourri,
ça me rend dingue, ça me fout en l'air ,
quand je sais que tu t'envoi en l'air
de l'air, de l'air, jalouse, jalouse

j'suis jalouse a en faire trembler les gens
et même si c'est moi qui casse
j'm'en fout j'veux pas qu'on me remplace
j'suis jalouse a en faire trembler mes jambes
j'm'écraserai bien sur l'autoroute
mais tu t'en fout t'es déjà loin…
le pire c'est d'être déjà trop loin,déja trop loin

est-ce que parfois des idées noires
te traverse sans crier garre
moi j'en ai un peu tous les soirs
pourvu que le temps les écrases
est-ce que tu penses encore à moi
comme je pense encore à toi ?
est-ce que tu souffres autant que moi ?
si c'est moins j'te le pardonerai pas.

jalouse,jalouse,
et même si c'est moi qui casse
j'm'en fout j'veux pas qu'on me remplace
et même si c'est moi qui casse
j'm'en fout j'veux pas qu'on me remplace
non j'veux pas qu'on me remplace,
j'veux pas qu'on me remplace.

Le Julien Doré du vendredi

Allez, parce que c'est vendredi soir, qu'il fait un peu moche – en tous cas à Paris – et que décidément, ce gars a un petit je ne sais quoi qui m'émeut…

Un grand merci à Fée chocolat qui m'a envoyé cette vidéo…

Edit: Ah et Zaz a promis de venir nous donner sa recette avec photo de la méga tarte aus poivrons/tomates. Mais après ses vacances. Faudra être patients mes lapins…

Vive les fantômes

 Entre les Rita Mitsouko et moi, ça a été une succession de rendez-vous manqués. Billets trop vite écoulés, concerts annulés au dernier moment, dates reportées pendant des vacances, puis, last but not least, mort de Fred Chichin le soir même où nous devions enfin aller les applaudir.

 

Alors lorsque nous avons su que Catherine Ringer avait décidé de remonter sur scène, nous nous sommes précipités sur tout ce qu'Internet compte de billeteries. Notre sésame en poche, nous nous sommes rendus hier soir à la Cigale. Avec mon gros ventre et mes malaises vagals ou vagaux, je ne sais. Et surtout cette sensation étrange de n'être pas seuls mais accompagnés de nos fantômes.

 

 

Parce que des fantômes, hier soir, il y en avait beaucoup autour de nous. Celui bien sûr de Fred, dont la silhouette dégingandée et étrange manquait cruellement sur scène. Celui de toi, l'homme aux foulards, dont je ne compte pas les fois où nous dansames, hurlant "faut que j'm'ouvre", ravis de l'obsénité délicieuse ce ces mots. Celui de celle qui fut ma marraine de hammam, sosie de Catherine Ringer, que le cancer pris sous son bras emporta. Et puis les autres, amis et parents perdus de toutes ces âmes qui, le coeur et la gorge nouée, applaudirent à tout rompre lorsque la Chanteuse apparut.

 

Oui, des fantômes il y en avait plein.

 

Mais Catherine Ringer était, elle, bien de chair et de sang. Ondulant, se désarticulant, se déhanchant, hurlant une douleur jamais indigne, jamais impudique. C'était les Rita et ce ne l'était pas. C'était elle sans lui, c'était lui qui soufflait dans son cou, invisible mais si évidemment présent…

 

De mon strapontin sur le balcon, j'ai vu une jeune femme sur laquelle le temps n'avait pas eu prise, dans sa robe noire italienne, bas couture et chignon décalé. J'ai vu l'héroine de mes vingts ans, celle qui réinventait la pop française, celle dont les chansons racontaient ma vie. J'ai entendu ma jeunesse défiler, j'ai revécu ces danses chaloupées, chanté la mort qui nous assassinera tous.

 

Hier, j'étais avec mes fantômes et pourtant je ne me suis jamais sentie aussi vivante. Hier j'ai pleuré mes morts et caressé la vie qui cognait dans mon ventre au rythme d'Andy, cette vie qui me disait, encore et toujours, oui.

 

Edit: Un bonjour un peu spécial à Karine, jeune femme qui est venue me voir peu avant le début du concert pour me demander si j'étais bien Caroline de Pensées de ronde. Je ne me remets pas de ces quelques secondes de célébrité, j'avoue. D'autant plus appréciables que, comme vous pourrez le constater, je me suis pris un gros gadin au festival de Romans. Même pas le prix spécial du jury, misère ! Un grand bravo à Shalima qui aime le chocolat… Et un grand merci pour vos votes, j'ai décidé de ne retenir que ça !

Dernière minute ! Deux places pour Keren Ann ce soir à Paris !

Ceci est un message destiné aux parisiens. Je viens de recevoir un mail de Gwenaëlle qui a deux places pour le concert de Keren Ann au Nouveau Casino à Paris ce soir à 20h. Elle est malade et ne peut y aller. Elle propose de vendre ces deux places 30 euros les deux au lieu de 60 euros. Si quelqu'un est intéressé, prière de lui envoyer un mail à gwenaelle.seminara(AT)gmail.com.

 

Il faut remplacer le AT par un @ mais je ne veux pas qu'elle ait des dizaines de spams d'un coup !

 

Perso j'adore Keren Ann mais ce soir c'est l'homme qui est de sortie…

C’est le cancer qui l’a assassiné

Ce soir, je devais aller à l'Olympia. Pour le concert du groupe qui m'a fait danser des années durant, toujours avec la même fougue. Enfin j'allais les voir en vrai, après un nombre incalculable d'occasions manquées.

 

Oui, ce soir j'avais rendez vous avec les Rita.

 

Et puis depuis hier, je savais que je n'irais pas parce que Fred Chichin, l'alter ego de Catherine Ringer, grand échalas étrange et doué, était malade. Je sentais bien que c'était grave, le mail envoyé par la maison de disque était sans équivoque, Catherine Ringer avait besoin d'être à ses côtés. Mais j'étais loin d'imaginer à quel point.

 

Il est mort aujourd'hui, assassiné par un cancer. Le soir de son Olympia. Il est presque mort sur scène, finalement, non ?

 

C'est mon deuxième billet de la journée et je suis bien triste qu'il ne soit pas plus gai que le premier.

 

Voilà, Fred Chichin n'est plus et moi je me sens un peu en deuil.

Fais moi des bêtises, Arthur…

Autant vous prévenir, ce billet va être considérablement décousu, parce qu'écrit tard hier soir. Au départ d'ailleurs, il n'était même pas prévu que je poste quoi que ce soit, rapport à un état nauséeux - pour ne pas dire plus parce que je pense qu'évoquer dès le matin mes désordres intestinaux dûs à un virus aimablement refilé par mon fils n'est pas absolument nécessaire même si j'adore parler de caca, faut tout de même l'avouer -, un état nauséaux disais-je, qui m'a clouée au lit tout le week-end….

 

Et puis. Et puis il m'est arrivé un de ces micro-événements que je n'imagine pas ne pas vous confier séance tenante.

 

Je vous raconte… 

 

Donc ce week-end, parlons peu parlons bien, j'ai passé pas mal de temps aux toilettes, merci mon petit coeur, chair de ma chair, joie de mes jours et de mes nuits. Ces deux jours de sprint de mon lit aux woua-woua m'ont permis de comprendre pourquoi la nuit de mercredi à jeudi j'avais retrouvé mon héritier en larmes dans le couloir, m'expliquant qu'il ne pouvait pas remonter dans son lit – en mezzanine – parce qu'il n'avait pas eu le temps d'arriver jusqu'au cabinet et qu'il avait donc fait caca… sur l'échelle. Moi je dis, les enfants vous font découvrir des contrées inconnues. Non parce que j'amais je n'aurais pensé que ce fut possible. De faire caca sur une échelle de lit superposé, je veux dire. Encore moins de me retrouver à nettoyer l'offrande à cinq heures du matin.

 

Bon, trève de digression. J'ai donc trainé ma douleur tout le week-end, avec toute la sexitude que vous pouvez imaginer. Le problème, c'est que nous avions acheté des places depuis deux mois pour un concert d'Arthur H dimanche soir à la Maroquinerie, petite salle parisienne du 20ème. J'ai bien senti que si je plantais l'homme sur ce coup là il allait être grave déçu vu que ces places, il s'était démené pour les trouver et ça rien que pour moi parce que voyez vous, Arthur H, "il me met les poils", comme dirait la très distinguée Mia Frye. Traduction: il me fait frissonner.

 

Donc j'ai bu un litre de Smecta à mon corps défendant, plus l'eau du riz que je m'étais fait cuire et je suis partie pour la Maroquinerie en priant pour que là bas ce ne soit pas Bagdad dans les toilettes. Une fois arrivés sur les lieux, j'ai fait mon petit repérage afin d'identifier la place la plus stratégique en cas de reprise des hostilités intestinales. Vous imaginez qu'à ce moment là j'étais au mieux de ma condition physique.

 

Et c'est là que ça c'est produit.

 

Quoi ?

 

Je l'ai vu, là, sur ma droite, à quelques centimètres de moi.

 

Qui ?

 

Rah, j'ose à peine vous le dire parce que je sens qu'ensuite vous ne me regarderez plus jamais comme avant. En plus y'a des chances pour que vous me détestiez.

 

En même temps, qu'est-ce que j'ai pensé à vous à cet instant où je l'ai vu ! C'est simple, si j'avais eu vos numéros je vous aurais envoyé un texto. Au lieu de quoi, j'ai appelé ma copine Zaz.

 

Et je lui ai chuchoté, parce qu'il était vraiment à côté: "Devine qui j'ai à douze centimètres de moi ma poule ?"

 

"Chais pas" qu'elle m'a dit.

 

"Tu vas pas le croire" que je lui ai dit pour faire durer le suspense.

 

"Ben dis alors" qu'elle a répondu un peu agacée parce qu'elle n'était pas dans le feeling de la soirée en même temps.

 

"Julieeeeeeeeeeeeeeen !"

 

"Ju… Julien ? !!! The real one ?"

 

"Himself ! Avec son gros quinquin !"

 

Bon après je crois que Zaz s'est évanouie ou alors on avait plus de réseau. Et puis de toutes façons le concert allait commencer. Je dois vous avouer que c'était assez compliqué à gérer parce que je n'arrivais pas trop à savoir lequel des deux je voulais le plus regarder entre Arthur et Julien.

 

Résultat, à l'heure ou je vous parle j'ai le cou tout endolori à force de me contorsionner pour ne pas perdre une miette du spectacle. Mais vous me croirez ou non, j'ai plus la colique.

 

 Ah ben ça y'est, j'en ai parlé de mon caca. Amis de la poésie, bonsoir…

 

Edit: Il est long ce billet, en plus d'être décousu, non ?

 

Edit2: En fait après une heure de concert je dois vous avouer que le Julien je l'avais oublié. Arthur H était divin, sa voix merveilleusement cassée et il nous a chanté les chansons de son futur album qui étaient juste délicieuses… Et puis, avouez, un homme en costard blanc, ça le fait, non ?

 

Edit3: Dans le titre y'a un clin d'oeil à Julien, maintenant que vous l'avez lu, ce post, saurez-vous le retrouver ? Le clin d'oeil, je veux dire.