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Une maison peut en cacher une autre

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Non je n’ai pas encore disparu sous ma pile de bouquins, à l’ombre de mon parasol sur cette unique plage de Corse quasi déserte. Mais je plaide coupable, peu de temps à consacrer au blog ces derniers jours. Ceci étant dit, je n’enfilais pas les perles, j’achetais une maison, pardon.

Oui oui, je crois que cette fois-ci, on y est. Et cela n’est probablement pas complètement sans rapport avec la nouvelle maladie que j’ai (après avoir désespérément tenté de prouver à ma généraliste que j’étais cardiaque, je mise tout sur l’ulcère pour expliquer ces crampes d’estomac quotidiennes qui me plient en deux) (ma généraliste me voue un sentiment qui ressemble à de la haine).

Donc, on a trouvé notre maison et si je préfère ne pas vous donner tous les détails géographiques, histoire de préserver un – tout – petit peu ma vie privée et surtout celle de ceux qui vivent avec moi, je vais tout de même vous raconter un peu cette rocambolesque histoire. Parce que sans vouloir me la jouer Kalil Ghibran, il y a une leçon à tirer de tout ça. Que l’on pourrait résumer ainsi: Un saule peut cacher une mare. En lire plus »

Parenthèse charentaise

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Pour ce long week-end cocardier, nous sommes partis découvrir la nouvelle maison de nos amis Z&F en Charente maritime. Etrangement, alors que le churros est rochelais, je ne m’étais jamais rendu compte à quel point la campagne aux alentours était belle. Il faut dire, m’a expliqué mon époux, que là nous étions en Saintonge. Rien à voir avec l’Aunis ma petite fille. (on n’est pas rendus avec la réforme territoriale). Je ne sais à vrai dire pas trop ce qu’il en est de l’Aunis, mais la Saintonge et ses environs, ça déboite. Champs de tournesols, petits villages fleuris de roses trémières, maisons blanches charentaises, demeures ancestrales, arbres fruitiers en pagailles et du maïs à perte de vue, ondulant au rythme du vent. En lire plus »

Un jour, Jean-Paul Gaultier, à Londres

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Hier, donc, j’avais rendez-vous avec Jean-Paul Gaultier à Londres. Ok, il est possible que je présente les choses de manière un poil romantique, mais je me suis à un moment retrouvée à quelques centimètres de lui, ça compte, non ?

Je n’ai jamais idolâtré de couturiers, pas assez branchée mode pour cela. Mais s’il devait y en avoir un, ce serait évidemment Jean-Paul (on a partagé le même oxygène, laissez-moi l’appeler Jean-Paul). Jean-Paul pour moi, ce fut avant tout la découverte d’un univers aux codes totalement différents de ceux auxquels j’avais été habituée.

Je me souviens, j’étais en classe prépa dans mon lycée de jésuites lyonnais, où la quintessence de l’audace vestimentaire consistait à rouler sa petite veste Agnès B autour de la taille. Et elle est arrivée. Cette fille qui ne ressemblait à rien de tout ce que j’avais connu jusqu’alors. Moulée dans un petit ensemble vert, pantalon de smocking et veste officier, Spirou sexy, le tout griffé Jean-Paul Gaultier. Elle semblait tellement affranchie, tellement indifférente aux regards narquois des filles en Façonnable des pieds à la tête que j’ai immédiatement associé le nom de Jean-Paul Gaultier à ça: la liberté. En lire plus »

Littérature jeunesse: Les chroniques de Marje #13

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Ravie de publier cette 13ème chronique de Marje, d’autant plus quelques jours après les inepties prononcées par JF Copé (à poil à poil à poil !). La sélection de Marje est une fois de plus variée, impertinente parfois, tendre, drôle, originale. Merci à elle de continuer à écrire pour nous en plus de son propre blog. Désormais en cliquant sur les titres des livres vous atterrissez sur son blog justement, et plus sur Amazon, maintenant que Marje a pris son envol je la laisse gérer son business ! (pour rappel ces liens visaient à gagner un peu de sous pour rétribuer ma chroniqueuse préférée).

Terminée la construction de notre maison en Corse grâce à l’argent dont nous inondait le grand méchant Amazon. Terminées aussi les remarques récurrentes sur comment je ne suis vraiment que le diable de FORCER les gens à commander chez the big A. Je crois que ça va me manquer en fait (je déconne). Allez, la parole à Marje, bonne lecture et bon week-end…

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Happiness is the rule…

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Il y a eu ce moment, le 31 décembre. Alors que les enfants et leur père profitaient de la piscine jusqu’aux dernières lueurs du jour, je suis partie lire au bout de la jetée. Dans mes oreilles, « Paris – Seychelles » de Julien Doré. Le soleil est petit à petit descendu sur la mer qui m’entourait. L’eau a pris des reflets métalliques et les vagues venaient se briser sur la barrière de corail. Mes yeux ont piqué devant tant de beauté et je crois que cette poignée de minutes avait le goût du bonheur. Ça n’a duré que peu de temps, mais il y avait quelque chose de mystique dans ce recueillement. Je pourrais vous raconter qu’à ce moment là j’ai su que tout irait bien, que je pouvais cesser de m’en faire pour tout, tout le temps. Ce serait faux, j’ai perdu ce genre de certitude. Mais il y avait cette énergie, cette immensité du ciel qui là bas semble si vaste. Il y avait la conscience de la vie je crois. Je me suis dit que 2013 tirait sa révérence en beauté et qu’il serait temps de voir plus tard ce qu’il en serait des mois à venir. Je suis remontée vers la piscine et j’y ai rejoint les miens. On a nagé jusqu’à la nuit noire, tous les cinq. En lire plus »

Perfect day (ou presque)

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Hier avait lieu la visite de contrôle chez l’orthopédiste pour vérifier que le corset de la chérie produisait les effets recherchés. Verdict: l’angle en bas de la colonne a quasiment disparu, celui du haut a diminué de moitié. Ceci bien sûr ne signifie pas que la scoliose a été éradiquée, mais qu’elle est contenue et qu’il n’est pas question de passer au port du corset 24h/24. Une bonne nouvelle s’il en est, venant récompenser des efforts quotidiens – 20 minutes d’exercices tous les jours et kiné trois fois par semaine – et une adaptation sans trop de mal à cet appareillage. Le traitement est loin d’être terminé, il ne fait même que commencer, mais savoir que ça marche aidera je pense à l’accepter. En repartant, je me suis dit que nous avions le coeur plus léger qu’en juillet, après notre première entrevue avec monsieur le grand ponte. On a traversé le pont du Garigliano à nouveau, on a regardé les bateaux et la tour Eiffel, et on a pris des photos. Peut-être que plus tard, dans bien longtemps, il ne lui restera de cet épisode douloureux que quelques doux souvenirs de ces vues de Paris, saison après saison. C’est bien ce que je nous souhaite en tous cas. En lire plus »

PPDBN + LBD

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J’évoquais donc récemment mon acquisition d’une énième paire de boots noires, eu égard à ma quête sans cesse renouvelée – au gré du fusillage en règle de mes pompes chaque année – de la PPDBN (la parfaite paire de bottines noires, acronyme sur lequel j’envisage de déposer un copyright tellement j’en suis fière). Parallèlement, parce que j’ai une vie intérieure très riche – je vous ai déjà dit pour Sciences-Po ? – je cours aussi après la LBD, little black dress idéale (je suis fluent). Je ne vais pas le nier, j’en ai une quantité désormais considérable, mais je ne vous apprendrai rien, quand on aime on ne compte pas (ou pas trop).

Surtout, autant je cumule pas mal de robes trois trous, portefeuille ou chemisier, autant celles à manches longues sont plus rares dans ma penderie. Or pour une dyslexique de l’assortiment, les manches longues c’est l’assurance de ne pas se planter dans la couleur ou la forme du cardigan que l’on est obligé de porter sur une tenue trop estivale. Bref, c’est pratique, surtout quand il fait encore assez doux, comme ces derniers jours, et qu’on peut même se passer de collants – et par conséquent d’une crise de nerfs quotidienne, rapport à tous ces bas filés que je range consciencieusement dans mon tiroir, espérant probablement qu’un gentil lutin me les reprisera durant la nuit (je suis sortie de sciences-po sans mention). En lire plus »

Vacances à Kiffos, carte postale #6

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Avant-dernier jour à Kiffos et probablement dernière carte postale. Je crois que nous avons à peu près visité tout ce qui « doit » l’être durant ces deux semaines, même s’il reste, j’imagine, des dizaines de criques ou hameaux à découvrir, ce qui en soi est une excellente raison de revenir. Je me suis sentie comme infidèle à la Corse pendant ces vacances, et je crains avoir goûté aux délices de l’adultère. Parfois, il est bon d’aller humer d’autres parfums histoire de se rappeler que le monde en exhale de toutes sortes, même si la myrte de l’île de Beauté m’a un peu manqué (je suis ascendant nostalgique). En lire plus »