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Arrêt de la clope, J + 1 mois

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Un mois. Un mois que j’ai arrêté de fumer. J’ai cru comprendre que cela pouvait en intéresser certain(e)s que je narre ici mes impressions et mes galères de sevrage, dont acte. Honnêtement, je ne vais pas y aller par quatre chemins, c’est dur. Je veux dire, je ne suis pas en dépression, je n’ai pas – encore – pris dix kilos et je n’ai pas remplacé cette addiction par une autre encore plus bizarre, comme celle consistant par exemple à manger le bulbe de mes cheveux (ça existe). Mais ça ne va quand même pas tout le temps bien fort.

Je suis à mon avis « médicalement » sevrée, au sens où je n’utilise presque pas ma cigarette électronique – je la garde en gros pour les moments dits de « sociabilisation », ceux où la tentation est la plus forte – (mais comme je suis au fond du trou je ne vois quasiment plus personne, donc en gros je ne l’utilise pas trop) et qu’en plus j’y mets désormais la plupart du temps du liquide sans nicotine. Mais, et je le savais pour être déjà passée par là, finalement la dimension purement biologique du tabagisme n’est pas la plus chienne. C’est bien sûr tout l’attachement psychologique qu’il faut briser et là on n’est pas rendus (en tous cas moi). La semaine à la montagne fut à ce sens très symptomatique. Parmi mes clopes préférées (et on est d’accord, les plus connes) il y avait celle du télésiège (bonjour, j’adore l’idée de cramer encore un peu plus violemment mes poumons en fumant à 2700 mètres d’altitude, en plus c’est tellement sympa de perdre un gant en cherchant mon fucking briquet). Allumée en général à dix secondes d’arriver, après une guerre du feu gagnée de haute lutte (avec quelques dommages collatéraux, donc, RIP mon gant droit et mon bâton gauche), elle avait ce goût incroyable des vacances, de l’interdit, me faisait tourner la tête aussi, mais je n’en avais cure, ponctuant ma première taffe d’un « putain c’est bon », soufflé en même temps que ma fumée. En lire plus »

Arrêt de la clope, bilan à deux semaines

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A l’heure où vous lirez ce billet je serai en passe de transformer mon essai et d’effectuer ma première séance de running fracturé (ou fractionné ?) (si ça se trouve c’est un lapsus prémonitoire ?) (du coup j’hésite), à savoir, 1mn de course, 90s de marche, 1mn de course, 90s de marche, et ce pendant 30 minutes (rien qu’à l’écrire je me fais chier).

A ce propos, je ne vous remercie pas pour vos commentaires d’hier, qui ont fait germer dans mon cerveau déjà bien malade une dizaine – au moins – de cas de conscience: est-ce que je dois faire analyser ma foulée ? (ON PEUT FAIT ANALYSER SA FOULÉE ?) (ben oui). Est-ce qu’avant de commencer je ne devrais pas aller voir un médecin et faire un petit check-up santé, histoire d’être CERTAINE que je suis apte ? Est-ce que je mange avant ou APRÈS l’exercice ? (celle-là en fait n’est pas à cause de vous, je n’ai toujours pas la réponse, c’est tout) Est-ce qu’un brassard c’est bien ou finalement je garde l’Iphone à la main ? Est-ce que l’appli running que j’ai téléchargée est la meilleure (C25K) ou bien mieux vaudrait celle de Nike ou Runastic ? Soutien-gorge de sport ou brassière ? Chaussures canon mais peut-être pas adaptées à ma foulée prognate (voilà que je vais être prognate de la foulée) ou pompes sur mesure mais vraiment très moches ? Marche rapide ou running ? Chaussettes anti-frottements ou crème Nok ? En lire plus »

Cigarette: 0 – Dépression: 1

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Alors, cette histoire de cigarette, ON EN EST OÙ ?

On en est que ça fait donc une semaine que je vapote. Les deux premiers jours, j’ai continué les vraies clopes, mais en divisant par trois ma consommation habituelle (je tourne, en régime de croisière, à 12 cigarettes par jour). Et puis je ne sais pas trop comment ni pourquoi mais j’ai arrêté complètement (ok, j’en suis au 3ème jour sans fumer, on ne parle pas vraiment pour l’instant d’un exploit).

Ceci étant dit, et il faut être fumeur pour le comprendre, trois jours sans cloper, cela ne m’arrive – en période de tabagisme actif, puisque j’ai aussi connu de longues plages sans – qu’en cas de pneumonie.

Je crois que j’aborde ce nouvel essai de sevrage complètement différemment des précédents. Est-ce l’expérience Zermati, est-ce la maturité, est-ce un accès de LUCIDITÉ, je l’ignore, mais le fait est que je refuse cette fois-ci de clamer que « plus jamais » et encore moins de le penser. Parce que je crois que je suis ainsi faite que ce qui m’est annoncé comme banni et interdit devient ultra désirable. Par conséquent, il me reste toujours à portée de main ce paquet de cigarettes dans lequel trois orphelines se battent en duel. Et je n’exclus pas de les fumer un jour. Tout en espérant bien ne pas céder à la tentation. (je préviens, billet fleuve qui ne devrait passionner que ceux et celles qui éventuellement seraient tentés par l’arrêt de la cigarette). En lire plus »