Tag : food

Banana-na…

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Dans la famille des cakes, je demande le banana bread (gâteau à la banane en fait mais c’est comme le carrot cake, rien que son appellation anglo-saxonne me donne envie d’en croquer). J’ai vu récemment une recette proposée par Coline et ça m’a instantanément donné envie. Comme je ne suis pas très vegan et compagnie (no judgement c’est juste que par conséquent je n’ai pas de lait d’amande ou d’huile de coco à dispo) j’ai utilisé du lait de vache (j’ai l’impression d’être une punk) et du beurre. En lire plus »

Truffée

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Oui c’est une recette du jeudi, and so what, hein ? Une recette de circonstance, parce que Noël sans truffes aux chocolat, c’est comme une porte sans paillasson (call me André Breton). Honnêtement, quoi de plus régressif et merveilleux que ces petites crottes pleines de beurre ? Personnellement je les fais au beurre salé, avec des gros morceaux de sel qui croquent (le fameux croquang-gourmang de Cyril Lignac). J’ai pris la recette la plus basique, je sais qu’il y en a des plus élaborées avec de la crème notamment, mais ce jour là j’étais pressée (j’avais un début de cystite).

Donc voici comment faire ces petites conchoncetés descendues du ciel:

– 250 g de chocolat noir de bonne qualité
– 100 g de beurre
– 2 jaunes d’oeuf
– 80 g de sucre glace
– 50 g de cacao En lire plus »

J’ai mangé tout mon granola…

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Alors la gagnante du concours est le commentaire 366, Libellule. Merci à vous Libellule de m’envoyer par mail vos coordonnées ! Merci aussi à tou(te)s pour votre participation, je suis désolée pour les 600 et quelques déçu(e)s, c’est le souci des concours, forcément, le ratio de satisfaits est en général négatif. Mais je vous rappelle au cas où que le code BYCARO15 vous donne droit à 15% de réduction jusqu’au 5 novembre sur tout le site Tiny-Om.

Voilà, à part ça je me bats à nouveau avec une otite et je ne vous cache pas que ça m’attaque un peu le moral et l’inspiration. Je vais par conséquent me contenter de vous livrer ma recette de granola maison, parce que depuis que j’ai découvert que c’était si facile, je produis du granola au kilo. On s’occupe comme on peut. Je me suis inspirée de plusieurs recettes et j’avoue que j’y vais un peu au pif, ma première version était assez monacale, trop de flocons d’avoine, pas assez de sucre et de gras j’imagine, donc hier j’ai un peu plus forcé sur le sirop d’agave et l’huile de noisette. Et devinez quoi ? C’était dix fois meilleur. FORCEMENT. Comment voulez-vous qu’on s’en sorte, hein ?

Allez.

Donc.

Pour un granola qui me dure au moins dix jours. En lire plus »

F(i)ever

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Allez, pour ne pas terminer la semaine sur un silence, une petite recette en passant, pas de l’immense cuisine mais j’étais particulièrement satisfaite du résultat de cette salade de fèves. Elle a commencé par un petit moment de solitude quand j’ai demandé à mon maraicher – mignon – de me mettre un kilo de ses délicieux petits pois. Le tout sur un ton très assuré et regard complice, genre on ne me la fait pas.

C’étaient donc des fèves. En lire plus »

Stratagème et Céladon

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Deux informations aujourd’hui, qui n’ont pas grand chose à voir l’une avec l’autre mais après tout la vie est faite de ces petits carambolages qui la rendent au passage un peu plus poétique (non parce que si on attend de l’actualité un quelconque supplément d’âme, on est MAL) (comme je le disais si spirituellement sur FB il y a quelques jours, au rythme où ça va on va bientôt apprendre qu’Andreas Lubitz faisait cuire des chatons au micro-ondes pendant ses RTT sans que personne n’y trouve à redire).

Donc, la première chose dont je voulais vous parler, c’est de ce restaurant merveilleux, Le Celadon, où ma compère de galère (Dominique Isserman) et moi même avons été invitées récemment (ceux et celles qui me suivent sur Instagram (comment ça tu me suis pas ?) ont sûrement vu quelques clichés passer).

Niché au creux d’un des plus anciens hôtels de Paris, le Westminster, dans l’une des rues les plus chères du Monopoly, la fameuse rue de la Paix (et bim, Zazie dans la tête pour la journée), il a ce charme délicieusement suranné de ces endroits chargés d’histoire. Tout au long du déjeuner, des images de mon arrière grand-mère, chic s’il en était, me sont revenues en mémoire. Elle aurait pu être là, juste à côté, à me sourire avec cette distance un peu bourgeoise qui la caractérisait. En lire plus »

Brèves enrhumées

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(photo @morganesezalory)

Bon, sur le front du virus, rien de bien neuf, j’ai l’impression d’avoir un auto-cuiseur à la place du cerveau, je ne serais pas étonnée de perdre une ou deux côtes au détour d’une quinte de toux et mes yeux pleurent autant que mon nez coule. Hier, quand je me suis réveillée, le churros m’a regardée et a eu la très mauvaise idée de se marrer.

Je n’oublierai pas.

Je me suis donné jusqu’à ce soir avant d’aller chez le médecin – et je n’ai pas pris ma tension une seule fois – (ma psy fait UN DE CES BOULOT) (et mon tensiomètre n’a plus de piles), mais je ne vous cache pas que j’ai jeté un oeil aux statistiques de mortalité de la grippe.

Bref, deux trois brévouilles histoire de ne pas capituler, ON NE M’AURA PAS. En lire plus »

Ma première fois avec du caviar (de Neuvic)

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La semaine dernière, mes acolytes de la blogosphère et moi même nous sommes donc rendus à Neuvic, petite bourgade bien charmante de Dordogne. Nous avions été invitées par Laurent Deverlanges, fondateur du Caviar de Neuvic. Autant vous dire que pendant 24h, j’ai revêtu mon costume de Candide. Premièrement, je n’avais jamais mangé de caviar de ma vie, à part trois oeufs une fois sur une noix de Saint Jacques. Deuxièmement, j’ignorais totalement qu’il existait du caviar français. Troisièmement… non troisièmement rien, c’est juste que je suis adepte du rythme ternaire.

Plus sérieusement, je faisais un peu partie de ces personnes convaincues que le caviar on en fait tout un plat alors que franchement, un bon petit toast d’oeufs de lompe (lump ?) et on n’en parle plus. Verdict après m’être un poil lâchée au moment de la dégustation: les oeufs de lump (lompe ?) ressemblent à peu près autant au caviar que moi à Catherine Deneuve (et encore, il parait que…) (de dos). En lire plus »

La solitude de la mère de famille devant son frigo vide

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A quoi tu reconnais une semaine qui s’annonce difficile ? Au frigo qui dès le mardi soir est aussi vide que la côte de popularité de François Hollande alors que tu as l’impression d’avoir passé le week-end à faire des courses (ah bon, H&M ça ne compte pas ?). On ne parle pas assez de l’angoisse de la mère de famille aux alentours de 19h quand vient LA question, l’inévitable, la récurrente, « Je fais quoi à manger ce soir » (bordel à cul).

Hier, donc j’étais les bras ballants devant mon réfrigérateur, cherchant à comprendre où étaient passées toutes ces victuailles rapportées du marché deux jours auparavant, quand je me suis rappelé que j’avais acheté à mon poissonnier un peu de son délicieux saumon fumé. Je vous ai déjà parlé de mon poissonnier qui fume son gros saumon dans le fond de son jardin ? (j’avoue, l’idée de mon poissonnier fumant son gros saumon dans le fond de son jardin ne me laisse pas totalement indifférente) En lire plus »

J’aime

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Hier la chérie est allée pour la première fois chez la kiné qui s’occupera d’elle désormais deux à trois fois par semaine. Il était fondamental qu’elle lui « plaise », difficile sinon de se plier à des exercices contraignants voire douloureux si la personne qui vous accompagne ne vous inspire pas confiance et sympathie. Bingo, l’entente semble avoir été immédiate. En sortant de ce petit cabinet installé dans un appartement d’un immeuble un peu décati, ma fille, ravie, a trouvé que c’était trop cool, cet endroit investi par trois jeunes kinés qui démarrent. « Ça m’a fait penser à l’appartement des Demoiselles de Rochefort, là où elles donnent des cours de danse et de piano, tu vois ? », elle m’a dit.

J’ai adoré que dans ce qui s’annonce tout de même comme une tannée, elle parvienne à voir un peu de poésie, que Jacques Demy et par la même occasion les plus jolies soeurs jumelles de l’histoire du cinéma, s’invitent dans ces séances. Je me suis dit que c’était bien la preuve que l’art, dans quelque forme qu’il puisse prendre, a ce pouvoir infini de colorier la vie.

Je ne donne jamais de conseils éducatifs, pas trop mon genre, bien trop percluse de doutes quant à ma propre capacité à être une bonne mère, mais si je devais le faire, ce serait probablement celui-ci: jamais trop de Jacques Demy pour les enfants.

Voilà, je vous laisse avec quelques J’aime en ce jeudi, demain ce sera – enfin – la chronique de Marje, avec pas mal de semaines de retard, qu’elle me pardonne. En lire plus »