Mois : septembre 2007

Vendredi c’est culture

Aujourd'hui c'est vendredi et vendredi, c'est culture.

 

Ben oui, c'est comme ça, ça vient de sortir ou presque et je vois pas où est le problème. Bref, j'en profite donc pour refaire un peu d'advertising – comment je m'améliore en british moi – pour un garçon formidable.

 

Il s'agit de Fabrice et de sa pièce "M'aime pas mal" dont je vous avais parlé il y a quelque temps. Figurez-vous que ça a eu un certain succès, voire un succès certain. Et que du coup, comme le théâtre où ça se joue est rempli de gens malins, et bien ils ont décidé de prolonger.

 

Donc pour tous ceux et celles qui avaient loupé la pièce, Fabrice sera à nouveau sur scène à partir du vendredi 14 septembre. Si vous voulez savoir de quoi ça parle, allez par là, y'a tout, je vais pas non plus tout répéter faut pas pousser.

 

Encore une fois, bien sûr, je ne suis pas objective puisque je le connais un peu le bonhomme et qu'il est depuis le départ partie prenante de l'aventure – un peu dans les choux mais pas tant que ça – de "Dans la peau d'une grosse".

 

Mais je ne prendrais pas le risque de vous envoyer là-bas si je n'avais pas aimé le spectacle. Alors voilà, je n'aurai qu'un mot: allez-y.

 

Pour info ça se passe au théâtre La Comédia : 6, impasse Lamier – Paris 11ème, Métro : Philippe Auguste (ligne 2), 01 43 67 20 47 

 

 

Pour en savoir plus: le site web du spectacle: http://www.maimepasmal.com/

 

 

Edit: Pour notre pièce, futur phénomène de la scène parisienne, ça avance tout doucement et on ne désespère pas de vous annoncer une bonne nouvelle bientôt. Mais je préfère être sûre sûre sûre avant de lacher des infos.

Les enfants sont formidables

Hier, à Monoprix.

 

Alors que je passais à la caisse, mes enfants étaient occupés à regarder la petite vitrine des cadeaux auxquels on peut avoir droit lorsqu'on a accumulé assez de points avec sa carte de fidélité – entre nous, à part le gaufrier jaune que toute cliente assidue finit par commander un jour ou l'autre, il n'y a pas non plus de quoi s'exciter, à moins qu'une station météo fasse partie de vos rêves secrets – quand soudain mon fils, chair de ma chair, déboule et hurle de sa voix de stentor:

 

"Maman maman ! Tu sais avec ta carte tu peux gagner un machin pour te dépoiler sous les bras ! Tu sais comme celui qu'il y avait chez Maud ! ça tombe bien hein vu que t'en as plein en ce moment !"

 

 

Chéri, tu sais quoi ? Pour le troisième, oublie, c'est toi qui es dans le vrai.

Dis-le

Elle: Dis le.

 

Lui: Pourquoi il faudrait le dire ?

 

Elle: Parce que j'ai besoin que tu le dises. Tu ne comprends pas ?

 

Lui: C'est dûr…

 

Elle: Je sais. Mais c'est important que je t'entende. Après je passerai à autre chose, promis. Mais là, tu comprends, il faut que je tourne la page. Et tant que j'ai l'espoir que tu changes d'avis, je ne peux pas. Alors dis-le. Ne sois pas lache, ne me laisse pas porter le chapeau.

 

Lui: … Je… je crois que je n'en veux vraiment plus. Deux c'est bien tu comprends ? Et puis, à Paris…

 

Elle: Chut… Je sais tout ça. Je ne veux plus en parler. Je voulais juste que tu le dises.

 

Lui: Tu pleures ?

 

Elle:

 

Lui: Je ne veux pas que tu sois triste.

 

Elle: C'est toujours triste les adieux. Mais ça passera….

 

Edit: A me relire, on pourrait penser qu'il s'agit d'un avortement. Ce n'est pas ça. Pour mieux comprendre, peut-être faut-il lire ceci. Mais après tout, chacun peut y voir et y lire ce qu'il veut…

 

Edit2: La photo a été prise à Gerone en Espagne il y a un an. Quelque chose dans cette vierge en pierre m'avait émue à l'époque.

J’ai pas les abdos, que les fessiers.

Donc donc donc, samedi, on a profité de la présence de mes parents à Paris pour leur laisser les deux marmots et faire une séance d’essai au Club med gym d’à côté de chez nous. Quand je dis que je ne m’en suis pas relevée, c’est à peine imagé. Je découvre depuis des endroits de mon corps dont je ne soupçonnais pas l’existence. Sans parler du fait que mon cou est définitivement bloqué rapport au fait qu’il s’est manifestement substitué à mes abdominaux pendant une bonne partie du cours. En revanche le seul endroit où je n’ai pas de courbatures est mon ventre. Cherchez l’erreur…

 

 

Allez, je raconte ?  En lire plus »

Moins j’y pense et plus…

Après n'avoir pris aucune bonne résolution de vacances, je m'apprêtais à reconduire l'expérience pour la rentrée, comptant ainsi échapper à toutes ces corvées qu'on s'impose à soi-même en général un 30 août: entamer un régime, commencer un sport, chercher un nouveau travail, s'occuper un peu plus des enfants, mettre des fleurs sur son balcon – même si c'est pas la saison, mais les résolutions c'est souvent con – faire l'amour le lundi, le mardi, le mercredi, voire le jeudi, ouvrir un PEL, faire contrôler ses grains de beauté, arrêter de faire le plein chez Monoprix, se faire mensualiser, parrainer un enfant au Sri-Lanka, se présenter aux élections de parents d'élèves ou prendre des cours d'anglais. 

 

Donc disais-je, je pensais sincèrement continuer sur ma lancée de cet été et sombrer un peu plus dans la débauche.

 

Et puis.

 

Et puis, outre le visionnage des photos de vacances sur l'écran de télé – meurtrier – il y a eu, vendredi, le passage sur la balance, histoire de vérifier l'adage selon lequel "maigrir c'est dans la tête" et que quand on prend du recul, on ne grossit plus.

 

Franchement, j'étais super sereine vu le recul pas possible que j'avais pris au niveau de mon rapport avec mon corps.

 

Bon d'accord, je m'étais un peu lachée sur mon Île sur les Loukoumades – une tuerie de beignets grecs dégoulinants de miel servis avec une boule de glace à la vanille. Mais sans culpabilité. Or maintenant, on ne me la fait pas à moi. Depuis que je me suis enquillée les Zermati et compagnie, je le sais, que c'est si on y pense qu'on profite. Et franchement, j'y ai pas pensé.

 

Ouaip.  

 

Et ben je peux vous dire qu'après l'épreuve de la balance, d'un coup, du recul et de la distance, je n'en ai plus eu des masses.

 

Nan parce que si je continue de pas y penser à ce point, je pense que je peux allégrement battre des records d'IMC dans les mois à venir.

 

Bon et puis si c'est facile de se voiler la face en collant un bon coup de tatane à cette trainée de balance, c'est plus délicat d'occulter le fait qu'il ne reste plus qu'un seul pantalon qui ferme dans ma penderie.

 

Je veux parler du jean-secours.

 

Celui qu'on s'est toutes jurées un jour ou l'autre de foutre à la benne vu comment il est ringard, genre à pinces. Mais que pour finir tu gardes parce que certains matins, c'est le seul qui veut bien accepter d'emmagasiner tes fesses ET ton ventre.

 

Bref, samedi, je peux vous dire que des bonnes résolutions j'en ai pris un paquet. Dont une en particulier que j'ai mise en oeuvre dans la foulée.

 

Aller dans un club de gym.

 

 A l'heure où je vous parle je ne m'en suis pas relevée.

 

Demain, si vous voulez, je vous raconte…

 

Edit: Je rentre aussi dans mes leggings. Sauf que je commence à me demander si c'est pas un peu le piège, les leggings. Limite que tu finirais par plus trop te rendre compte que tu gonfles rapport à l'absence de fermeture éclair.

Les maux de Cathy

Avec Cathy, ça a commencé de façon un peu cahotique: un jour, il y a quelques mois, j'ai reçu un mail d'elle, dans lequel en substance elle m'expliquait qu'elle venait de commencer un blog et que ce serait drôlement bien que je lui fasse un peu de pub pour qu'elle ait des lecteurs et le courage de continuer.

 

D'habitude, ce genre de demandes, ça ne m'emballe pas. Euphémisme.

 

Mais là, il y avait dans ces mots une sorte d'urgence, une nécessité. Alors j'y suis allée, sur ce blog. Et là, j'ai été comme collée au mur par la force des dessins et du propos. Un humour souvent noir, une souffrance qui parfois dégouline et quelque chose qui fait qu'on a envie de prendre Cathy dans ses bras et de lui dire qu'on ne la connaît pas mais qu'elle est bien plus qu'une grosse. Elle est avant tout une jeune femme avec un sacré coup de crayon et une plume acérée.

 

Cathy parle donc de poids. Et ses mots en ont, sans mauvais jeu de mot. Certaines de ses douleurs je les connais ou les ai connues. D'autres non, parce qu'il n'y pas qu'une façon d'être ronde et encore moins de le vivre. Je ne saurais dire si je suis touchée à ce point parce que ses maux me parlent ou si tout simplement parce que sur ces pages j'ai tout bonnement touché du doigt le talent.

 

Quoi qu'il en soit, allez-y, vous n'aimerez pas forcément parce que la belle n'est pas de celles qui vous brossent dans le sens du poil. Mais ça m'étonnerait que vous restiez indifférent…

 

Edit: Cathy, je voulais te faire la surprise alors je t'ai "volé" un dessin en cachette pour illustrer ce billet. Si ça te pose un problème, dis-le moi, je l'enlèverai.