Se plaire ou/et s’aimer ?

Sifnos

"Est-il nécessaire de se plaire (à soi-même) pour s'aimer (soi-même) ?"

Ouais ben on rigole, on rigole mais moi je suis censée plancher sur ce sujet du bac pour ma prochaine séance chez le docteur Z.

Et je sèche un peu.

Autant vous dire en plus que le doc, il a sa petite idée sur la question et que d'après ce que j'ai compris – c'est qu'on commence à bien se connaitre – la réponse est non.

Même que ça pourrait être un peu la raison de tous nos malheurs, cette confusion que nous faisons entre plaire et être aimé.

Non, de rien, ce fut un plaisir.

Edit: la photo, c'est juste parce que là tout de suite, je voudrais être à Sifnos. Et puis j'aime bien la mise en abîme de je me prends tu me prends en train de te prendre en photo. Et finalement, on n'est pas si loin de cette histoire d'image qui nous plait ou non. Ok, je raconte n'importe quoi.

48 comments sur “Se plaire ou/et s’aimer ?”

  1. Shyze a dit…

    Arf eh bah, rien que ça.
    Déjà il faudrait définir les notions de plaire et d’amour de soi, et rien que ça je ne m’en sens pas le courage. u_u’
    Mais bonne chance quand même! 😛

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  2. catou a dit…

    Il me semble que c’est primordial de se plaire pour s’aimer !!! Après tu parles de confusion entre plaire et être aimé. Mais Caro, « s’aimer » et « être aimé » ce n’est pas du tout pareil ? Enfin, j’attends avec impatience les coms de toutes tes fans…
    Je suis encore sous l’effet de mes fous rires d’hier suite à ton histoire de « culotte clandestine »… que ça fait du bien de rire !!

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  3. Vanessa a dit…

    Mon kiné énergétique/ostéo/gourou que je vois souvent me dit que c’est normal de ne pas s’aimer puisqu’on a toutes tendance à commencer la journée en pointant tous nos défauts dans la glace le matin. Voilà où commence la « désestime de soi » selon lui. Au lieu de regarder le petit ventre, le bouton, il me dit « mais regardez votre joli cou, vos pommettes hautes, vos jolis yeux » et ça marche. Je me plais donc je m’aime.

    Mais je comprends ce qu’il dit le Zermat’, on peut ne pas se plaire physiquement et aimer qui l’on est : intelligent, drôle, généreux etc… mouais ben moi ça me suffit pas…

    bonne journée tout le monde !

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  4. Coco La Bulle a dit…

    Je pense que oui, c’est nécessaire… Ce qui est surtout important à mon sens c’est d’être en accord avec soi-même, avec l’idée que l’on se fait du bonheur et se demander : ai-je bien mis toutes les cartes de mon côté pour être heureuse ?
    Alors oui, pour s’aimer un peu il faut se plaire. Et pour savoir aimer les autres et le leur montrer il faut déjà apprendre à s’aimer, ne pas se dévaloriser à ses propres yeux, ne pas se sentir  »une moins que rien ».
    D’où les efforts que je fais quotidiennement pour essayer de m’épanouir au maximum, physiquement, intellectuellement et  »affectivement ».

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  5. Caro.B a dit…

    Ben moi, tu me plais, et je t’aime.
    Bon, d’accord, je parle de « l’intérieur » de toi, et c’est pas le fond du sujet.
    Et même je ne parle que de ton blog et de l’intérieur de celui-ci.

    Mais quand même…

    C’est vrai que la nuance est ténue…Bon courage pour la dissert!

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  6. caro a dit…

    Je censure cette photo !
    Trop de robe légère, trop de ciel bleu, trop de tongs, trop de mer. Beaucoup trop envie d’y être.

    Bien sûr ça ne répond pas à ta question mais je me devais de réagir. c’est trop dur de voir ça. Tu joues avec nos nerfs 🙂

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  7. danpe a dit…

    La question est tellement existentielle, que tu n’as pas beaucoup de commentaires !!!
    La réponse n’est pas aisée ; il faut en convenir. C’est un peu comme se questionner sur ce qu’est le bonheur (qui est tout proche l’amour).
    Il y a des jours où tu T’aimes et du coup tu ressentiras l’amour des autres et tu leur plairas et les jours où tu te détestes parce que tu as mal dormi, ton boss te « gave grave », il pleut, etc…. et là c’est la cata.
    Mais comme ce n’est pas aussi simple et que, si j’ai bien compris, Dr Jekyll & Mister Hyde ont élu domicile dans tes entrailles depuis toujours, tu dois trouver le juste équilibre. Mais tu n’es pas plus avancée avec ce piapiat !!! Dr Z. Va te montrer le chemin…….

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  8. marion a dit…

    Je sais pas mais, les autres, ceux qu’on aime vraiment, on connait très exactement tous leurs défauts, leurs tics, les trucs que quand même ils pourraient faire un effort. Mais on les aime quand même, on est bienveillant envers ces défauts.
    Pourquoi donc est-ce que je ne parviens jamais, jamais, jamais, à avoir ce même regard bienveillant sur moi-même?
    (et, fait étrange, le nom de l’homme que j’ai choisi signifie exactement « bienveillant, clément, miséricordieux ». Si c’est pas la classe.)

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  9. stephaline a dit…

    Il a bien raison le dr Z . On peut aimer son ame, son comportement, sa nature ou ses convictions sans pour autant s’aimer physiquement … mais bon, c’est quoi le plus important ???
    L’ame du coeur pour soi même …
    ou son reflet pour les autres ….
    C’est bine la la question ….

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  10. leslie a dit…

    Bonjour,
    je fais partie des personnes qui vous lisent depuis longtemps et qui n’ose pas vous écrire ! Est-ce-que cela va apporter qq choses ?
    Donc, comme cela indique, en apparence, je sais ce que je veux (travaillait dana une grosse boite d’avocats…), j’affirme ce que je pense, mais, bizarrement, je n’ose pas le faire sur le web !
    L’importance du regard des autres !!! De l’influence qu’ils ont sur nos choix, bien qu’on s’en perçoit le contraire !
    Exemple : « Je suis une femme libre, je choisis l’allaitement (alors qu’à l’hopital, ça ennuyait les sage femme de m’expliquer comment faire), je choisis de faire une pause professionnelle pour m’occupper de mon fils 4 ans et ma fille 3 mois,… Bien que l’homme ne gagne que des clopinettes, avec crédits et autres… »
    Je me trouve trop grosse et je ne sais jamais comment m’habiller !

    En résumée, je pense qu’on peux vivre en apparence essayant de plaire aux autres pour qu’ils nous aiment ! Mais que nous sommes fait pour progresser et donc ne voir que nos défauts ! Leslie

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  11. zaza a dit…

    Je ne sais plus qui a dit « un ami c’est quelqu’un qui te connait vraiment et qui t’aime quand même »

    On devrait commencer par etre notre propre meilleur ami… mais on sait que c’est pas gagné, parce que pour tes amis que tu aimes tu mets d’abord en avant ses qualités et en arrière ses défauts, quand il s’agit de soi meme, on fait le contraire alors difficile de s’aimer !!!!

    J’ai comme l’impression que tu as fait le plus facile avec mister Z : s’attaquer aux kilos et les faire partir!

    maintenant que ces foutus kilos se sont envolés, vous allez travailler sur l’émotionnel et le sentimental, et c’est là tout le noeud du problème !!!! et c’est là que ça fait mal, et c’est là qu’on résout les problème sur le long termes !!! Et c’est maintenant que la thérapie prend toute sa valeur !!! allez courage et haut les coeurs !

    bises des mers du sud

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  12. desperada a dit…

    En même temps s’aimer soi même c’est zarbi, non? Se dire que ça aurait pu être pire, ok. S’obliger à ne pas s’abimer soi même, ok. Se respecter comme si on était quelqu’un d’autre, ok. Mais de là à s’aimer…
    Se plaire, je comprends mieux. Pas à se trouver au top ni dans le miroir, ni dans les yeux des autres, mais juste bien dans ce qu’on est, comme dans une paire de chaussures confortables mais qui ne ressemblent pas à des charentaises avachies. Etre bien dans le costume qu’on enfile, sans être gêné aux entournures, que ça ne gratte pas, ni trop grand ni trop petit, c’est peut-être ça se plaire, non? Et si le costume est mal taillé, qu’il s’est élargi ou qu’il est devenu tout terne au fil des ans, il n’y a rien de mal à vouloir trouver un costume mieux taillé.
    Curieuse de lire ce que Dr Z en dit.
    C’est vrai qu’il y a plus de monde quand ça parle de culotte ))

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  13. Biduline a dit…

    Ouhh là là, belle question… de celles qui, je n’en doute pas, me ferait monter les larmes si je tentais d’en parler lors de ma prochaine séance avec la psy…
    Pour l’instant je n’ai pas de réponse à donner mais je te remerercie d’avoir planté cette graine de réflexion dans nos esprits!
    Biz

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  14. Hécate a dit…

    Il est fort Docteur Z pour les prises de tête! ^^ Te plaire te confronte forcément à ton idéal, s’aimer sans se plaire quand on passe au delà de ce regard (que l’on a tendance à attribuer aussi aux autres)c’est possible, par moment… On peut se trouver spirituel, intelligent… (heureusement sinon on finit, « pendu dans son four »). Là où la détresse revient c’est souvent dans les moments où on s’aime et qu’on croise le miroir qui ne nous renvoie pas l’image qu’on avait en tête, l’image de celle qu’on aime est qui est intérieur. Il faut surement arriver à être plus indulgent avec son physique… mais ça, si tu trouves la recette, je suis cliente!
    Personnellement je trouve que tu es une belle personne, ce que je vois, à travers se blog, c’est toute la beauté que Mère nature à pu te donner: la finesse d’esprit, d’analyse, l’humour, la qualité d’écriture. Si tu prenais 90 kilos, je te verrais de la même manière et je ne suis certainement pas la seule.

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  15. Lola a dit…

    En premier abord, je pense que oui (il faut se plaire pour s’aimer).
    Mais, on peut plaire à quelqu’un (et à commencer par soi) sans être un top model ou un (réputé) canon de beauté. On peut se plaire en s’acceptant tel qu’on est. Je trouve ça aussi plus facile de se(me) plaire quand déjà on plait à quelqu’un.
    Puis je me dis que se plaire ne se limite pas forcément à l’aspect physique.
    Alors si on envisage les choses comme ça, est-ce qu’il ne faut pas plutôt s’aimer pour se plaire ?
    Pour moi, les 2 sont étroitement liés, mais je serais finalement bien en peine de dire par quoi on commence (c’est comme l’oeuf et la poule).

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  16. LE CHEMIN DU BONHEUR a dit…

    Un enfant doit-il nous plaire pour que nous l’aimions ? Alors, pourquoi, devrions-nous nous plaire pour nous aimer.
    J’ai toujours pensé que pour pouvoir aimer l’autre dans toute son altérité il fallait d’abord s’aimer soi-même avec nos défauts et nos travers, justement pour accepter ceux des autres sans être dans le jugement.
    Pas toujours si simple… Je ne me plais pas toujours, dans le reflet de la glace ou dans mes actes, mais j’essaie alors de retrouver l’enfant en moi qui cherchait sans cesse de la réassurance, et je lui dit que je l’aime.
    S’accepter oui, se plaire parfois, s’aimer quand même.

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  17. souslesmots a dit…

    je suis assez raccord avec Desperada, pour avoir eu des amies qui avaient gagné à la loterie de mère nature, elles étaient rarement sur un petit nuage rose avec leur image..donc s’aimer semblait parfois aussi compliqué pour elles que pour moi.

    Alors que lorsque que l’on parvient à se sentir juste bien (ce qui déjà a mon sens est un exploit) avec son costume 🙂 la vie parait plus légère et le regard sur soi moins dur, même si cela n’empêche pas d’être lucide..

    En mm tps je patauge la dessus donc je suis preneuse de tout ce qui peut aider à ne pas se détester.

    J’me demande s’il peut y avoir une corrélation entre la propension aux gaffes culottesques et autres, ET çà. :))

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  18. Fillenrose a dit…

    J’aurai tendance à prendre les choses à l’envers :

    C’est parce que l’on s’aime (et parce qu’on le vaut bien, on est performante au boulot, on gère une maison, on a des amis, une famille, on est intelligente oui oui tout cela et j’oublie PLEIN de choses), bref grâce à tout cela, on va se plaire (sous-entendu physiquement), y compris les jours où devant la glace c’est bof.
    Parce que l’on sait au fond de nous que ce n’est pas le plus important (je suis d’accord qu’il y a des jours où on le sait moins que d’autres…)

    Parce qu’un jour « physiquement bof » ne remet absolument pas en compte toutes nos qualités.

    Et c’est là que je suis d’accord avec mister Z : ne pas se plaire (physiquement), ce qui doit être temporaire, ne devrait pas impliquer que l’on ne s’aime pas.
    CQFD.

    Y’a plus qu’à !

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  19. Roxane a dit…

    (La photo est sublime et je veux aussi être là tout de suite dans le bleu, ici c’est tout gris.)
    Ah mais, je veux pas foutre le brin, mais en gros, le Doc Z, il t’a pas demandé de lui dire ce que tu crois qu’il pense, mais ce que toi dans ton dedans de toi tu ressens. Et je crains que là tu répondes oui, pour le coup, à force de te lire. Le tout est juste de trouver pourquoi tu penses ça. (Que je pense aussi. Enfin, disons que c’est plus facile, non?) Maintenant, ne sois pas si sövère envers toi-même. Comme dit Lola, et Lola est toujours très sage, je suis sûre que tu as des amies pas bombissimes, et que tu les aimes quand-même, que tu ne vois même pas qu’elles ne sont pas bombissimes, justement parce que tu les aimes, ou que tu t’en fous. Sois aussi indulgente envers toi-même que ce que tu l’es avec tes amies. Enfin, je dis ça, je suis pas culottée, moi, hein… 😉

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  20. Caroline a dit…

    plusieurs d’entre vous voient les choses telles que me les a suggérées docteur Z. A savoir qu’il a renversé la question lorsque j’ai répondu: « ben oui, si je ne me plais pas, il m’est difficile de m’aimer ». Il a dit: les gens que vous aimez vous plaisent-ils tous ? Je crois que ce qu’il veut m’expliquer c’est que la souffrance des « gros » ou des anciens « gros » vient du rejet qu’ils ont ressenti petits ou plus tard. Cette peur de n’être pas aimés. Et il m’explique qu’on peut plaire sans être aimé et être aimé sans nécessairement plaire. Et qu’on peut avoir de l’estime pour ce qu’on est, ce qu’on fait, sans pour autant se plaire. Que reprendre ces kilos que j’ai si peur de voir revenir ne serait pas le synonyme d’une baisse de valeur. Attention, il dit aussi que c’est normal de vouloir maigrir, parce qu’aujourd’hui, le beau, c’est ce qui est mince. C’est comme ça, on y peut rien, c’est la vie. Et on veut tous être beaux. Pas par futilité mais parce qu’on sait qu’être beau ouvre une quantité assez astronomique de portes. Bref, c’est pas simple et oui, moi j’aurais tendance à confondre « séduire » et « me faire aimer ».

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  21. Marie-Eve a dit…

    Bonjour Caroline.
    Allez j’essaie!
    Je dirais qu’il faut s’aimer pour se plaire. C’est-à-dire porter un regard bienveillant sur soi pour pouvoir se plaire.

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  22. Sandra a dit…

    Je suis d’accord avec filleenrose!

    et avec Monsieur Z.

    C’est ce que je ressent avec les autres. Je m’explique: qqn qui me paraît bof au premier coup d’oeil peut devenir qqn de magnifique en faisant connaissance avec ce qu’il est, ce qu’il pense, ses valeurs et autres! Et au contraire qqn de très beau physiquement peut devenir très moche pour moi parce que je ne supporte pas son arrogance ou sa façon de considérer les autres, ou parcequ’il a des valeurs très étrangères aux miennes!

    Donc si on s’aime, on se plaira! forcéement! Par contre on peut se plaire épisodiquement sans forcéeemnt se considérer et s’aimer soi-même!

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  23. leslie a dit…

    Si on ne s’aime pas un peu, on attire des gens en général qui sont eux-même mal dans leur peau et qui nous font du mal !
    Quand on est bien dans sa peau, on s’est géré les hauts et les bas du poids, du moral, ou des critiques !
    Mais, le « poids du passé » nous influence beaucoup !!! (sens propre et sens figuré)
    Bonne journée Leslie

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  24. iibelle a dit…

    j’veux aller à la meeeeer, j’en ai marre qu’il gèle tous les jours ici !

    sérieusement je ne m’aime pas alors que je trouve la femme que je suis estimable (j’ai mis mes bas de contention bas de danger que mes chevilles enflant).

    Je crois que je pourrais aimer quelqu’un que je n’estime pas, en fait je crois que l’amour est une histoire d’hormones et l’estime une histoire de réflexion.

    Et je n’ai pas de définition du « se plaire » ou plaire » qui me convienne.

    Je crois que je vais aller bosser, ramenons le matériel dans la conversation.

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  25. souslesmots a dit…

    hum..mouais. J’ai des doutes quand même. Je ne suis pas d’accord

    Avant tout je vais poser comme postulat que je suis peut-être un brin en période négative..mais !

    En, lisant moi j’entends si ta vie est remplie tu t’aimes forcement puisque tu es quelqu’un de chouette voire génial. D’où si j’inverse si on ne s’aime pas c’est que notre vie est moche. Youpi..

    Alors si j’admets que cette image peut faire que les autres nous perçoivent autrement (là je veux bien ok) mais soi même..c’est autre chose. Et c’est bien là le problème, Soi.

    Non parce que sinon il y a le risque de penser que si on ne s’aime pas c’est parce que notre vie n’est pas remplie / Épanouie / etc.

    J’ai eu des moments de vie pourris ou je me sentais pas mal, et d’autres où ma vie semble parfaite et je me déteste, et d’autres où les deux coïncident..alors on fait quoi la ?

    Hein Monsieur Z ? On fait quoi ?

    Non, parce que je m’y perds moi..

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  26. coco a dit…

    Je crois que j’ai le même problème que toi …. mince !
    Mais je crois qu’avec le temps on apprend à s’aimer même si l’image que l’on projette dans le miroir n’a rien a voir avec celui que nous voudrions voir ….. et avec le temps je me demande aussi ce que je changerai ….et finalement de moins en moins de chose… vivement mes 100 ans ou mon arrière grand didait à qui voulait l’entendre « que oui il lui a encore de beaux restes la Léontine »….

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  27. coco a dit…

    je reprends
    vivement mes 100 ans comme quand mon arrière grand mère disait à qui voulait l’entendre « que oui elle a encore de beaux restes la Léontine »….

    voilà ….

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  28. héllébore a dit…

    Faire la paix avec soi sans forcément qu’elle passe par un miroir ou une taille de jeans perdue… Parce que s’aimer, c’est finalement ça, faire le paix avec la petite fille ( ou garçon) trop grosse, maigre, petite, grande qui reste dans un coin de notre tête. Aprés des années à lutter contre un corps ou une apparence, est-ce qu’il arrive un moment où on se dit merde, c’est bon comme ça? Parce qu’après les problèmes de poids avec l’âge y’aura les rides, les cheveux blancs, les peaux qui perdent de leur élasticité. A courir après une image fantasmée de nous: est-ce qu’on ne passe pas à côté de certaines choses? Facile à dire car finalement, les gens qui s’aiment vraiment moi, j’en connais pas des masses.
    Merci encore de partager ton expérience avec nous, ça aide vraiment

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  29. Mamanlivier a dit…

    Allez zou, un peu d’introspection. Merci Dr Z !

    On ne peut pas résumer un être humain à son enveloppe extérieure.
    Je ne me plais pas physiquement (en tout cas, pas tout le temps) parce que ma vision de moi-même est conditionnée par les valeurs et les normes de la société dans laquelle je vis.
    Mais j’ai d’autres atouts, d’autres qualités, j’ai développé des savoir-faire et avec le temps, en prendre conscience m’a aidée à m’aimer.

    Caro, ta meilleure amie resterait ta meilleure amie, ton Cheri resterait ton Chéri (et pareil pour tes parents, tes mômes…) qu’ils prennent ou perdent du poids, non ? Ca ne changerait rien à ce qu’ils sont pour toi ? Pas de lien entre l’estime que tu leur porte et leur IMC ?

    Ben toi, c’est pareil. Enfin, ça devrait être pareil, je crois.

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  30. venise a dit…

    l’expression est bien choisie » graine de réflexion », c’est souvent l’effet que font les billets de caroline… au delà de tous les fous rires ou larmes qu’elle provoque, il y a bien souvent aussi une réflexion sur nous mêmes ou sur le monde qui nous entoure !

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  31. Fée Chocolat... a dit…

    je n’ai pas eu le temps de lire tout ce qui a été dit, et ce que je vait direce n’aura donc peut-être aucun interet:
    aussi loin que vont mes souvenirs, je me suis toujours trouvée moche,même quand j’étais maigre et sportive, mon reflet dans le miroir et moi nous avons toujours été en froid
    cependant si enfant je ne réflechissais pas à ça, quand j’y pense aujourd’hui, je me dit, je n’aime pas (voir même je deteste) ce que je vois, mais j’aime la personne que je suis devenue, la personne que je suis. Je suis consciente de mes qualités et mes défauts en ce qui concerne ma personnalité, et j’aime être moi.
    mais c’est vrai que quand je suis avec du monde et surtout avec un homme que je voudrais potentiellement séduire, j’ai tendance à me dire qu’aussi « bien » que je sois à l’intérieur, lui voit l’extérieur, alors j’ai peur… qu’il voit la même chose que moi.
    alors je ne sais pas, mais je crois qu’on peut s’aimer soi sans pour autant aimer le soi que les autres voit, et donc avoir du mal à se laisser aimer…

    je ne sais pas si je suis claire

    enfin voilà
    c’était ma petite contribution à la reflexion

    bisous de fée

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  32. Photine a dit…

    Bonjour, pour moi, la réponse est oui, évidemment, il faut se plaire pour s’aimer. Mais j’ai lu ta réponse aux premiers commentaires et le développement.

    Bien sûr, sur ces sujets, on touche à l’estime de soi… sur laquelle j’ai un peu travaillé puisque femme + française (la capacité qu’ont les Français à produire de la mesestime de soi est fascinante, tiens encore une que Besson et son débat n’aurant pas), j’ai une certaine tendance à avoir un bon vieux fond de mauvaise estime de moi, avec yoyo assorti.

    Donc…. voici ma contribution : il faut effectivement retourner la proposition : pour s’aimer, il faut se plaire telle qu’on est. S’accepter évidemment, mais surtout se féliciter de toutes ses qualités, intellectuelles, bien sûr, « émotives » (ça, c’est le mot qui recouvrent le fait d’être sympa, serviable, réactive, etc) mais aussi physiques : tout le monde a des atouts physiques. Et le travail doit aussi porter sur le répérage de ces atouts et leur culture (se dire régulièrement qu’on a tel ou tel atout).

    Evidemment, tout de suite, ça paraît ridicule mais 1) c’est une raéation française (compar à la culture américaine par ex), 2) je pense que c’est efficace.

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  33. marianne a dit…

    je dirais que le plus fort est de s’aimer ;se plaire est un accessoire du verbe aimer
    on peut être canon et ni s’aimer et se plaire et être malheureux quoi!!

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  34. Cathrine en Norvege a dit…

    Quelle colle en effet!
    Alors, s’aimer – se plaire… Si je reduis le « se plaire » a la notion de se plaire physiquement, je crois que le question est non. Il faut avoir je crois un certain plaisir a « etre soi » pour pouvoir s’aimer, mais il est bien possible de ne s’occuper que tres peu de son apparence physique et pourtant avoir une confidence, une estime pour soi-meme tout a fait saine. Donc s’aimer. Je pense meme qu’il y ait des personnes qui s’occupent de leur exterieur, se vetit, se maquillent plus parce que c’est convenu que par plaisir du resultat, et qui vivent tres bien le fait de vieillir, grossir, ou autre. Ce sont souvent des personnes qui se definissent par leur travail ou plutot leurs EXPLOITS – et plus souvent des hommes, bien que je connais des femmes artistes ou intellectuelles, sportives…ou juste simplement tres tres cool, qui en sont tout a fait. Bien sur, Si RIEN en nous ne nous plait, je crains qu’il est grand temps de trouver un psy…
    Par contre, inversement, je crois qu’il est necessaire de s’aimer pour se plaire. CF les jeunes et insecures belles personnes qui au fond ne s’aiment pas, et qui donc ne se plaisent pas malgre des physiques de canon.
    Perso, je m’aime, je me plais moyen au niveau physiue, moyen au niveau exploits, et beaucoup au niveau personnalite 🙂

    Voila ma contribution – je n’ai pas eu le temps de tout lire, mais je suis sure que la discussion est interessante. Tu nous raconteras la position de monsieur le docteur:-)

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  35. AnnedeBretagne a dit…

    Grande question, et après avoir donné 8h de cours aujourd’hui, elle ne fait que plus écho dans ma p’tite tête. Je crois que tu y as apporté un élément de réponse Caro, sur la dichotomie séduire / être aimée… C’est bien là le pb…Perso, je me regarde dans la glace certains jours (quand j’ai réussi à assortir ma tenue, à faire mes petits effets de manche en cours, à briller en société) et je me plais. Je me plais parce que je sais que je peux séduire mais au fond de moi, je me trouve parfois (souvent) minable, pas aimable, je ne vois pas pourquoi les autres m’aimeraient, et encore moins pourquoi je m’aimerais moi-même. En clair, je crois que nous savons reconnaître quand nous sommes performantes (parce que ça on nous l’a appris depuis tout petit, c’est quantifiable, mesurable) et donc susceptible d’être rétribuée pour cette performance (ouah ce rouge à lèvre te va bien, tu es resplendissante, ce que tu as fait était génial…) mais par contre, on ne sait pas reconnaître quand on est aimable (au sens premier du terme), parce que ce n’est pas mesurable, parce que c’est un tout, parce que ça demande du temps…Du coup, on table sur la performance, c’est simple et rassurant, pas sur l’amour (de soi, des autres) parce que c’est beaucoup plus casse-gueule, incertain. Même en couple finalement (je ne dis pas qu’il est impossible de s’aimer vraiment loin de là), qui ne s’est jamais senti rassuré par des preuves qu’il/elle plaisait, par ce qu’on peut mesurer (un beau cadeau, un compliment décroché par l’autre en public…).
    Bref, je ne suis pas sûre d’être clair mais à mon avis, il met le doigt sur un bon pb lié au poids et à l’image de soi le Dr Z, avec cette idée de performance (tu en parlais déjà dans tes billets précédents), et personnellement, je crois que c’est la quête d’une vie que de sortir de la performance, parce que rien n’y incite dans notre environnement…Et en même temps justement, quel merveilleux défi!

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  36. cian a dit…

    Ouch… la question de ma vie en somme!!
    J’ai l’impression personnellement que le regard que nos parents ont posé sur nous joue un grand rôle… non?
    Ma mère m’a toujours trouvée peu « agréable » à regarder, et comme à une période, elle m’a trouvée aussi peu « aimable », j’ai beaucoup de mal aujourd’hui à imaginer qu’elle puisse m’aimer, qu’on puisse m’aimer, même après 19 ans de vie commune et 2 loulous nés d’amour….

    Alors ma fille, je lui dis souvent qu’elle est belle, que je l’aime, mais aussi qu’elle serait toute biscornue, avec des poils partout, et 3 yeux, je la trouverais belle quand même et je l’aimerais autant!! Elle rigole!!

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  37. kitchenette a dit…

    C’est vraiment passionnant ce que dit le dr Z. Ca me parle énormément par rapport à certains membres de ma famille, vis-à-vis desquels je fais des efforts considérables pour maigrir à chaque fois que je dois les voir, comme à Noël par exemple. Je veux leur plaire pour qu’ils m’aiment, je ne pense pas qu’ils puissent m’aimer si je ne leur plais pas, au fond peut-être ne m’aiment-ils pas vraiment pour des raisons toutes autres que mon apparence…Merci pour cette révélation! J’attends la suite avec impatience…et dire que j’en apprends plus ici qu’au cours des quatre séances que j’ai faites chez un psychanalyste avant d’abandonner pour cause d’absence de toute parole de sa part (je sais, c’est le principe…).

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  38. Nulle en Pseudos a dit…

    ben moi je crois que j’ai fini par m’aimer. ben ouais quoi, ça fait 34 ans que je suis ensemble, j’ai tenu le coup à travers le meilleur et le pire, je continue à me vouloir du bien, je crois que j’ai fini par devenir comme un vieux couple qui dure. et comme je m’aime, je peux me mettre de côté comme acquise et m’atteler à ma mission dans la vie, qui est d’aimer mes proches du mieux que je peux.

    en revanche, je ne me plais pas forcément. je crois pas pouvoir être absolue, ya des trucs qui me plaisent, et puis d’autres pas.

    sinon à propose du mentaliste, j’aime bien son collègue asiat. genre on s’en fout mais je tenais à vous en faire part quoi.

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  39. Fractale a dit…

    Passionnante question…
    Et un début de réponse Catherine avec ce « certain plaisir à être soi ». Je crois que je vais déjà méditer cela avant de passer à la réponse à la question du jour. D’un seul coup, mon ciel me semble moins sombre.

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  40. Geneviève a dit…

    Je crois que c’est ton commentaire NeP qui me convient le mieux… J’ai du mal avec mon cerveau ce matin (ma nuit était terminée à 4 heures) et je préfère « piocher » dans vos réponses plutôt que me coltiner la dissert…
    Donc celui-ci me convient bien SAUF:
    -que ça fait 52 ans que je suis ensemble
    -aimer mes proches du mieux que je peux c’est difficile (ce qui est difficile c’est d’essayer TOUS les jours)
    -franchement je ne me plais pas souvent
    -je ne connais pas « le mentalist »et son collègue asiat 😉

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  41. Emmicat a dit…

    j’ai lu hier soir, ça fait « travaille-travaille-travaille » dans mon cerveau depuis (j’ai même rêvé en bleu – ah non ça ça n’a rien à voir en fait…).
    ce matin je me disais, en me regardant dans la glace justement : peut-être pas se plaire pour s’aimer – mais se plaire pour dans certaines circonstances gagner en confiance en moi – oui?…

    je vais encore un peu laisser mon cerveau y réfléchir!
    😉

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  42. zalapabelle a dit…

    Moi je suis restée primaire avec mon image. Une réplique du film cocktail qui disais qu’il faut se sourire dans la glace. Tant que je m’y tiens. C’est que je m’aime même si je ne me plait pas forcément (ouais, il y a des jours où on a une vraie sale tête dans la glace mais où on se sourit quand même).

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