Mois : juillet 2010

Reboostée

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Avant de me marier, je n'aurais jamais imaginé porter une robe bustier. Dans mon esprit, c'était pour les meufs à Victor Newman ou Ridge Forrester. Voire pour la mère de ce dernier. Complètement nineties, quoi.

Surtout, exposer mon gras de bras, merci bien, il y a des limites à l'humiliation volontaire. Et que personne ne vienne me dire que j'exagère pour tout ce qui est gras de bras. Il y a trois ans, je pesais 10 kilos de plus dont les 3/4 dans ce qui fait office chez moi de biceps. Sachant qu'il ne faut pas rêver, quand le gras s'en va, les manches chauve-souris sans pull arrivent.

Bref, on m'aura comprise, les robes bustier, ce n'était pas pour moi, no way, Never of my life me alive.

Et puis j'ai rencontré Olivier Freine. Le couturier qui aimait les femmes. Toutes les femmes.

Il n'y a pas été par quatre chemins, Olivier. Il m'a gentiment mais plutôt fermement expliqué que sur des épaules dodues, mieux valait ne rien mettre plutôt que des bretelles. Pourquoi ? Parce que quelque chose de très fin posé sur un support très spacieux, ça ne fait finalement que mettre en évidence tout ce qui est AUTOUR de la bretelle. Sans compter que la chair étant molle, tu lui colles une bretelle, pof, elle se laisse aller et lui creuse son lit. Résultat, des bourrelets sur les épaules. La cerise sur le gâteau du gras de bras.

Bref, je me suis laissée faire et j'ai accepté la robe bustier pour le jour J (en vrai je n'ai pas eu le choix, Olivier a l'amour vache).

Et je n'ai pas regretté, je ne me suis jamais sentie aussi vamp que ce jour là, esprit de Rita es-tu là. 

Par la suite, j'ai remarqué que Stéphanie aka BigBeauty usait sans retenue de ce type de robe et qu'à chaque fois je me disais que ça, oui, j'aimais.

Du coup, dès que je tombe sur quelque chose qui ressemble à un bustier, j'achète, c'est devenu de l'ordre de l'obsessionnel. Récemment encore, dans ma folie dépensière, j'ai acquis cette petite chose en liberty-like chez monoprix, rien que parce que les bretelles étaient amovibles. La taille étant bizarrement placée, entre l'empire et la vraie taille, (à moins, mais ça m'étonnerait, que mère nature cette truie m'ait mal bâtie), j'y ai collé une ceinture, en me disant qu'au pire ça dédramatiserait mon outfit.

Bref, je me suis prise tout le week-end pour Scarlett Johansson. Et je me suis demandé si par hasard je n'avais pas trouvé mon style.

En tout cas si ce n'est lui, c'est à mon avis son frère.

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Edit: Pour celles qui veulent lire l'histoire de ma robe de mariée c'est en trois épisodes, ici, et là.

Zoé Shepard, trop petite pour avoir le droit de l’ouvrir ?

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Comme j'ai commencé à en parler et que j'aime bien en général les trucs dans la durée, je me dis que ce ne serait pas du luxe de continuer à vous tenir au courant du feuilleton Zoé Shepard, alias la bureautière.

Vous avez sûrement lu ça et là voire vu et entendu que la sanction est tombée: deux ans de suspension de la fonction publique, avec la possibilité qu'Alain Rousset, président du Conseil régional, aggrave la peine.

Certes c'est moins pire que la révocation définitive. Mais cela signifie que pour avoir écrit un pamphlet, une jeune femme est privée d'emploi durant deux ans. D'emploi et de salaire, hein. Qu'elle ne peut, en outre, pas partir sur le poste qui l'attendait pourtant et qui semblait lui aller comme un gant.

Un tel verdict s'apparente pour moi à de la vengeance pure et simple, d'autant que durant le "procès", personne n'est venu témoigner de ce fameux préjudice, voire traumatisme causé par le livre.

Traumatisme mis en avant par le Conseil régional pour justifier cette sanction.

Sans vouloir raconter ce qui ne m'appartient pas, je sais par Zoé qu'elle a non seulement, donc, écopé d'une peine totalement disproportionnée mais qu'elle a également subi durant l'audience les foudres de la partie adverse, qui ne l'a pas ménagée, loin de là.

Je ne sais pas dans quel pays on vit aujourd'hui, où les "petits" sont écrasés comme des mouches quand n'importe quel ministre ou que sais-je a le droit de fumer pour 12 000 euros de cigares au frais du contribuable, de clamer haut et fort qu'il ou elle s'emmerde au parlement européen ou peut, alors même qu'il a été condamné pour abus de biens sociaux, redevenir maire d'une ville sans que ça ne gêne personne.

Comment faire accepter à ceux qui se lèvent tous les matins la peur au ventre de perdre leur emploi et de ne pas arriver à boucler le mois, que les plus fortunés reçoivent des millions de l'Etat au nom du bouclier fiscal alors même qu'ils ont hébergé une partie de leur fortune dans des paradis fiscaux ? Comment comprendre que certains artistes adoubés par le pouvoir soient reçus en grande pompe sous les ors de l'Elysée tout en étant domiciliés à Gstaadt ? Comment ne pas, enfin, faire le parallèle avec celui qui trouve que des auvergnats bronzés sont un peu trop nombreux en France, qui est condamné pour cela, et qui reste ministre de l'intérieur ? Le devoir de réserve ne vaut-il que pour ceux qui n'ont pas la chance d'avoir un ami bien placé ?

J'ai l'impression d'avoir déjà écrit dix mille fois ce billet, et ça me navre, j'aimerais tant être enfin surprise…

C’est où qu’on signe pour les 30 millions ?

Bon alors je veux dire, ok, j'avoue, j'ai fraudé le fisc il y a deux ans, j'ai zappé un truc comme 300 euros.

Ayé, je l'ai crachée ma valda.

ça me fait un bien de vider mon sac, franchement. Il va sans dire que je vais régulariser tout ça, en plus, hein.


Bon, heu… je peux toucher mes 30 millions du coup ? Non parce que j'ai vu qu'il y avait des ouvertures en ce moment, ce qui fait que je me suis dit, je tente ma chance, en somme.

A vot' bon coeur.

Edit. Ah et si ça posait problème au motif que je n'aurais pas les bonnes connexions, je veux bien qu'on s'arrange avec madame worth, d'autant qu'elle est sans emploi d'après ce que je sais et que je cherche une baby sitter. Je dis ça, je dis rien (d'ailleurs promis je ne dirai RIEN). En plus, au cas où ça jouerait en ma faveur, je tiens à faire savoir que je n'ai pas de nappes, donc aucun endroit où cacher des micros. Ce qui, en les temps qui courent, est un argument de poids. Pas de majordome non plus, tu me diras.

Rufo, Glee, ma thune et mon droit au mauvais goût

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J'ai entendu récemment, de la bouche de ma cousine Stéphanie – complètement anéantie d'ailleurs par l'affirmation -, que Marcel sa race Ruffo avait écrit dans un de ses innombrables guides sur la parentalité qu'à deux ans un enfant doit avoir un vocabulaire d'environ 250 mots. J'aimerais beaucoup savoir ce que signifie "environ" pour Marcel. Je veux dire, au niveau de la marge d'erreur, quoi. Parce qu'à presque 23 mois, à la louche, Helmut sait dire 14 mots. En comptant miam-miam et dodo.

Et "aïe".

Ce n'est pas demain la veille qu'on nous la prendra à l'école alsacienne j'en ai peur.

A part ça et sans transition, je ne peux que vous inciter à vous procurer de la façon que vous pourrez (= en fuckant hadopi en ce qui me concerne) la série Glee, qui est un des trucs les plus drôles que j'ai regardé depuis un bail. Il va sans dire que j'ai pouffé puis pleuré comme une madeleine au dernier épisode et que j'éprouve quelque chose en dessous de la ceinture pour Finn, prépubère censé avoir 16 ans mais qui je l'espère vivement en a un peu plus dans la vraie vie.

Enfin, et ce sera à peu près tout pour aujourd'hui, je crois que je suis dans un état qu'on pourrait qualifier de post-traumatique – en espérant que ce genre d'affection soit prise en compte dans les commissions de surendettement. A savoir que je n'ai jamais autant claqué d'argent que depuis que mon mec est au chômage. Je ne m'explique pas vraiment ce phénomène étrange, si ce n'est, donc par une réaction chimique de mon cerveau, dont je ne suis, je pense, en rien responsable. Mais enfin, il faudrait réellement que ça s'arrête. Heureusement, il y a les billets sponsorisés, tu me diras.

Allez, aurevouèèèère, hein.

Edit. Juste, histoire de rallonger un peu ce billet sans queue ni tête. J'ai lu récemment sur le blog de la très renommée chroniqueuse de Elle, j'ai nommé Fonelle, un billet dans lequel elle confie son désarroi devant le peu de style de certains pauvres gens sur les plages de Deauville. Genre Fonelle, ça lui fait mal aux yeux, tous ces maillots pas assortis aux serviettes. Ben c'est comme avec le chômage du churros, ça m'a donné envie de faire exprès de mettre un maillot à carreaux et de m'allonger sur un drap de bain Winnie l'ourson. Avec la casquette Areva gagnée par mon fils à la kermesse. Et ça, pile poil devant Fonelle et sa pote Ines. Des fois que ça leur collerait des aigreurs.

Et si dans la vraie vie, on s'en foutait comme de la culotte à Britney, de jurer dans le décor ? Hein ?