Mois : juillet 2010

Les bouquins de l’été

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Donc mes conseils bouquins pour l'été ou tout au moins le mois d'août puisque parait-il, première nouvelle, on est déjà en août. Je dois avouer que ces derniers mois ont été peu propices à la lecture, la faute à tout un tas de choses, au nombre desquels des horaires de malade, trois enfants en demande – à laquelle je ne réponds d'ailleurs jamais assez – des nuits trop hachées qui découragent de lire jusqu'à pas d'heure, un blog qui mine de rien m'occupe un peu et l'envie aussi, parfois, de passer mes soirées blottie contre le churros en regardant des séries télé et plus si affinités.

Mais tout de même, j'ai eu le bonheur de déguster quelques bons crus.

Seul le silence, de JM Elory. Quand je l'ai ouvert, je pensais lire un polar efficace, pas plus. Erreur. Il s'agit d'un roman à la steinbeck, dans l'Amérique profonde des années 40, un portrait d'écrivain, une allégorie sur l'écriture. Bien sûr il y a aussi l'intrigue, sur fond de tueur en série de petites filles. Le personnage principal, qui retrouve, enfant, une des premières victimes, ne pourra jamais se défaire de son obsession: trouver le monstre auteur de ces exactions. Mais parallèlement, il va tomber amoureux, devenir un écrivain, découvrir Brooklyn et ses artistes en devenir. Sans que jamais le suspense ne cesse. Très très très bon livre.

Le goût des pépins de pomme. De Katharina Hagena. Un joli roman allemand, sur une maison de famille, sur le temps qui passe, sur les secrets enfouis qui remontent à la surface. Je ne le qualifierais pas de chef-d'oeuvre, mais c'est un livre parfait pour une chaise longue et une histoire de femmes comme on les aime.

Juliet Naked, de Nick Hornby. Encore un livre sur le temps qui passe, décidément c'est à se demander si je ne suis pas un poil concernée par le sujet. J'aime tout ce qu'écrit Nick Hornby, son style british et ciselé. Dans son dernier opus, il retrouve ses premières amours: la musique, qui est là, en filigrane, tout le long. Il y est question d'un chanteur country rock américain qui a disparu de la circulation depuis 20 ans, laissant une poignée de fans complètement démunis. Ces derniers passent leurs heures perdues à spéculer sur ce qu'il est devenu sur un forum en ligne. Parmi eux, un homme dont la femme ne peut plus supporter cette obsession. Par le truchement d'internet, elle finit par correspondre avec la star déchue. Pour le meilleur et pour le pire. Une histoire d'amour, une réflexion sur la parentalité, sur la possibilité ou non de faire le chemin en arrière. J'ai adoré.

Slam, de Nick Hornby. Lu l'été dernier, rigolé comme rarement, pleuré aussi. L'histoire de deux très jeunes gens qui deviennent parents à l'heure où l'on préfère aller retrouver ses potes pour faire du skate. C'est tendre, c'est cocasse, c'est grave, c'est aussi engagé, ça parle du prolétariat en Angleterre, de la difficulté de joindre les deux bouts. Nick Hornby ne juge jamais, il porte un regard plein d'empathie sur ses personnages et parvient à nous faire croire que le livre est écrit par un ado.

C'est encore moi qui vous écrit. De Marie Billetdoux. Attention pavé. De plus de 2 kilos. Mais ovni littéraire, recueil de lettres envoyées et reçues par l'écrivaine depuis l'adolescence. Ou comment à travers ces témoignages épistolaires raconter une vie mais aussi différentes époques. C'est fort et puissant, ça nécessite tout de même de s'y plonger et de s'accrocher, je ne le qualifierais pas de bouquin de chaise longue, pour le coup.

Un brillant avenir de Catherine Cusset. Encore une histoire de femmes. Il s'agit ici de la vie d'Helen/Elena, immigrée roumaine aux Etats-Unis. On la découvre petite fille ballotée de pays en pays au sein d'une famille adoptive dans laquelle elle ne se sent pas aimée, jusqu'au grand départ aux Etats-Unis avec l'amour de sa vie, Jacob. Une fois aux Etats-Unis, elle vivra pour que son fils né américain puisse avoir ce brillant avenir dont elle n'a pu jouir pour sa part. Quand Marie, jeune française dont son fils est tombé amoureux arrive dans leur vie, elle réagit comme sa famille d'alors avec Jacob, en la rejetant. C'est un livre d'une grande profondeur, à multiples tiroirs, une saga sur trois générations et sur deux continents. C'est aussi une réflexion sur ce que signfie être soi, sur la vanité des rêves de réussite. Je ne l'ai pas lâché. Du même auteur je conseille aussi "Le problème avec Jane", merveilleux.

Voilà pour l'instant, n'hésitez pas aussi à vous procurer les autres bouquins en photo, je les cautionne tous ! Et je viens de commencer les chronique du plateau Mont Royal de Michel Tremblay sur les conseils de Despé, et c'est génial, déstabilisant parce que très québécois dans les dialogues, mais je sens que ça va m'occuper un bon moment. N'hésitez pas à me donner vos coups de coeur aussi ! Enfin, au niveau polars, j'aime bien les Camilla Läckberg, mais je préfère les Dominique Sylvain…

Si au moins les tziganes gagnaient des médailles

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Je devais publier aujourd'hui ma famous liste de bouquins à lire cet été. Et puis pas de bol, il y a les championnats d'Europe d'athlétisme. Avec tout un tas de Français qui gagnent. Par conséquent je suis complètement scotchée à mon écran depuis deux jours et à chaque victoire ou médaille je pleure comme Rose quand on lui refuse un troisième granola.

C'est tout de même assez troublant d'être à ce point inapte à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un effort physique et capable néanmoins de devenir hystérique devant une finale du 100 m. Sachant qu'avec le curling ça fonctionne aussi. Ainsi que le combiné nordique.

Bref, promis, ce week-end je potasse la liste et je la mets en ligne dès qu'elle est finie.

A part ça, je dois avouer être grandement soulagée à l'idée que des inspecteurs des impôts aillent mettre un peu d'ordre chez tous ces voleurs de poules et conducteurs de mercos chourrées à d'honnêtes contribuables. Grâce à la cellule de crise Elyséenne anti-tziganes, ces bandits vont enfin rendre à l'Etat ce qui lui revient. Et les vaches seront bien gardées. D'autant que ces bons à rien ne sont même pas fichus de gagner des médailles à Barcelone. Ils ne servent vraiment à rien, c'est affligeant.

Par contre, par pitié, LEAVE LILIANE ALONE.

Edit: Vous avez remarqué comme il a l'air sexuellement excité Brice, quand il parle des grosses cylindrées ? Rhhhhh, coquin, va.

Edit2: J'ai l'air de plaisanter, comme ça, mais à l'intérieur de moi je suis consternée.

Edit3: Par contre, on n'est toujours pas complètement sûrs pour cette histoire de Plastic Bertrand et ça me chagrine.

Edit4: A part ça j'avoue trouver assez savoureuse la grosse marrade sur l'internet anglais à propos de la légère incapacité de Carla B. à paraitre naturelle en se baladant dans la rue une baguette de pain sous le bras. 32 prises pour ça, cinq heures de tournage et un président au spectacle à 2h du matin pour regarder madame se ridiculiser, tout ça alors que notre pays est mis à feu et à sang par des hordes de gens du voyage assoiffés de grosses cylindrées. Où on va, hein.

Fossettes et vitesse d’obturation

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On me croit on me croit pas, deux heures après publication de mon billet dans lequel je geignais contre Pixmania, je recevais un coup de fil de Fedex qui m'expliquait qu'on allait me livrer, enfin, mon objectif. Hum. Je me demande si je ne vais pas en profiter pour lancer d'autres bouteilles à la mer moi, on sait jamais, si la Française des jeux lisait ces pages et avait besoin d'un redorage de blason, hein.

Bref, du coup j'ai donc reçu cet objectif, que j'ai immédiatement testé sur les mauvaises herbes de mon balcon, qui à la lumière rasante du soir arrivent à être plutôt jolies. Bon par contre j'avoue, je ne comprends absolument rien à mon nouvel appareil photo (un Nikon D3000, je le dis si parmi vous y'en a qui avaient le même, voire si monsieur Nikon souhaitait lui aussi améliorer son image en me payant des cours gratos) et encore moins à cet objectif (un 50 mm focale fixe 1:1,8). Genre je n'ai pas d'autofocus du coup et je me demande si c'est grave ou bien.

Mais comme je n'ai pas non plus des tonnes de choses à raconter, je vais vous faire subir mes essais d'hier, avec en guest star ma copine Zaz – et sa mini en jean home made accompagnée de ses jambes agaçantes – et sa cocotte.

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Edit: la fossette est à grande chérie, actuellement en goguette à London avec Manou, Padom et le machin. Si parmi vous il y a des habitants de la capitale anglaise et qu'ils aperçoivent quatre zozos complètement perdus et infichus de prononcer autre chose que "my tailor is rich and brian is in the kitchen", n'hésitez pas à leur porter secours. Please.

Concours Ozmoz: Les gagnants !

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Tadaaaaaaam !

Le churros a tiré au sort les 10 gagnants ce matin, et croyez-moi il l'a fait de mauvaise grâce, rapport que ça se confirme, Helmut nous en veut pour une raison qu'on ignore. Je veux dire qu'après une semaine sans jamais se réveiller chez mes parents elle a donc pris pas moins de TROIS biberons cette nuit et DEUX celle d'avant.

Mais ce n'est pas ce qui nous (vous ?) intéresse ce matin, j'en conviens.

Donc voici les gagnants:

1ère gagnante: Commentaire n°47: Apo: 1 Pinceau Kabuki + un Fond de Teint ou Bronzer 30gr (teinte au choix)

2ème: Commentaire n°181: Matou: 1 Pinceau Blush biseauté + un Blush ou Bronzer 20gr (teinte au choix)

3ème: Commentaire n°182: Anne la Belge: 1 Pinceau Fond de Teint + un Fond de Teint ou Bronzer 20gr (teinte au choix)

4ème: Commentaire n°17: Lady Elo: 1 Pinceau Définition Paupières + un Ombre à Paupières en poudre libre 10gr (teinte au
choix)

5ème: Commentaire n°94: Virginie: 1 Rouge à lèvres ou Gloss (teinte au choix)

6ème: Commentaire n°158: Nath: 1 Rouge à lèvres ou Gloss (teinte au choix)

7ème: Commentaire n° 77: Clairette: 1 Ombre à Paupière en poudre pressée (teinte au choix)

8ème: Commentaire n°11: Gaëlle: 1 Ombre à Paupière en poudre pressée (teinte au choix)

9ème: Commentaire n°207: Julie: Ombre à Paupière en poudre libre 8gr (teinte au choix)

10ème: Commentaire n°4: Gwen la muse: Ombre à Paupière en poudre libre 8gr (teinte au choix)

Edit: En fait c'est compliqué de retrouver vos mails vu le nombre de commentaires, serait-il possible par conséquent que les gagnants m'envoient un mail à l'adresse cfrancfr(at)yahoo.fr ? Je précise que le (at) signifie @, je le mets pas pour éviter les spams ! Merci de m'envoyer assez rapidement votre mail pour que je vous mette très vite en contact avec Jean-Marie, avant mon départ en vacances.

Où l’on gagne du maquillage Ozmoz Mineral

2010-07-26

Donc aujourd'hui, sur PDR (ouais, si j'ai envie, moi aussi je donne un nouveau nom à mon blog parce que je le sens comme ça), on va gagner du fond de teint, mais aussi du gloss et même des eye shadows. Et tout ça 100% bio et garantis sans tests sur les animaux.

Et en quel honneur ? En l'honneur que c'est pour vous faire connaître une petite entreprise qui n'en veut. Ozmoz, c'est son nom, est gérée par Jean-Marie Bos, un ami de Lulu10, célèbre commentatrice de ce blog. Comme toute petite affaire qui se monte, Ozmoz a besoin de se faire connaître. D'autant que le milieu de la cosmétique n'est pas, comment dire, un marché sans concurrence. Et moi, tout ce qui est David contre Goliath, ça me parle. Tout ce qui est initiative libérée et prise à bras le corps aussi. Et quelque part, de l'esprit d'initiative, il en faut pour décider d'importer d'Australie des produits de maquillage minéraux afin de les vendre moins cher que ceux qui ont envahi ces dernières années les rayonnages des supermarchés. Moins cher mais de meilleure qualité. What else ?

Bref, ne nous voilons pas la face – même couverte de fond de teint – je rêve d'être celle par qui la gloire va arriver pour Ozmoz. Et si en plus ça signifie que certain(e)s d'entre vous peuvent gagner des super produits au passage, je dis bingo.

D'autant que pour me convaincre, Jean-Marie m'a envoyé un pot de fond de teint minéral from kangourouland. Et je dois admettre que je suis bluffée. Moi qui suis une tanche en maquillage et qui ai une peau qu'on qualifiera aimablement de difficile, j'ai l'impression d'avoir perdu quelques années et gagné en velouté.

Bref, je m'arrête là, j'ai déjà montré mon body hier, je vais pas exhiber mes pores aujourd'hui. Passons  plutôt maintenant aux règles du jeu.

Pour gagner, il vous faudra répondre à 3 questions. Pour la première, il va falloir aller fouiller dans mon blog, sachant que je ne me fais pas d'illusions, à la 4e réponse identique, plus personne ne va se faire suer. M'enfin c'est dommage, si ça se trouve le billet qui contient la réponse est tellement vieux que vous ne l'avez jamais lu. Or il est assez drôle (dit-elle en toute modestie). Pour les deux autres, il faut aller sur le site d'Ozmoz qui est super bien foutu. Même chose, je ne vous empêcherai pas de copier, mais bon, voilà, c'est cool de jouer le jeu, quoi.

Qu'est-ce qu'on gagne ? Plein de choses, c'est ça qui est cool:

1er gagnant: 1 Pinceau Kabuki + un Fond de Teint ou Bronzer 30gr (teinte au choix)

2ème: 1 Pinceau Blush biseauté + un Blush ou Bronzer 20gr (teinte au choix)

3ème: 1 Pinceau Fond de Teint + un Fond de Teint ou Bronzer 20gr (teinte au choix)

4ème: 1 Pinceau Définition Paupières + un Ombre à Paupières en poudre libre 10gr (teinte au
choix)

5ème: 1 Rouge à lèvres ou Gloss (teinte au choix)

6ème: 1 Rouge à lèvres ou Gloss (teinte au choix)

7ème: 1 Ombre à Paupière en poudre pressée (teinte au choix)

8ème: 1 Ombre à Paupière en poudre pressée (teinte au choix)

9ème: 1 Ombre à Paupière en poudre libre 8gr (teinte au choix)

10ème: Ombre à Paupière en poudre libre 8gr (teinte au choix)

Pour avoir la chance de remporter un de ces lots, il faut donc répondre aux questions suivantes:

Question n°1 – Comment s'appelle l'esthéticienne qui s'est occupée de moi lors du soin qu'on m'avait offert au Spa Caudalie du Meurice ? Indice: la réponse est dans un billet "minute par minute"

Question n°2 – Le Dioxyde de Titane (ou Titanium
Dioxyde en anglais), connu également sous la mention CI77891, est un
un minéral naturel largement utilisé dans la composition du
maquillage minéral.
Quelle est sa principale qualité ?
a- il assure une meilleurs tenue
du maquillage,
b- il procure une protection
solaire naturelle,
c- c'est un colorant rouge.

Question n°3 – Un produit cosmétique "VEGAN"
(ou végétalien) ne peut contenir de composants d'origine animale.
Donc un produit contenant l'ingrédient
"castor oil" (huile de castor) ne peut jamais être un
produit certifié "VEGAN" (végétalien). Vrai ou Faux ?

Vous avez jusqu'à 23h55 ce soir pour répondre. Je tirerai au sort les 10 bonnes réponses.

Edit: Par ailleurs, Jean-Marie qui est décidément très sympa, propose également de vous faire bénéficier de deux codes promotionnels:

– Un code pour la demande de 5 échantillons gratuits de produits en poudre libre : cflp07 (Validité jusqu'au 31/08/2010, limité aux 30 premières demandes)
– Un code pour frais d'expédition gratuits : pgpdr07 (Commande d'un montant supérieur à 50,00€, validité jusqu'au 31/08/2010)

Ah, dernière chose trèèèèèèèès importante. Pour jouer, il faut entrer son mail dans l'espace requis lorsqu'on laisse un commentaire. Pas pour que je revende vos coordonnées au grand capital. Juste pour que je puisse ensuite donner votre adresse à Jean-Marie qui entrera en contact avec vous pour vous envoyer vos cadeaux. Donc pas de fausse ou mauvaise adresse, quoi. Sachant que le mail n'est pas visible sur le site, que par moi. Voilà, je me tais, 1, 2, 3… Partez ! Go !

Le body sous pression

 

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Juste, en passant…

– Rose vient d'enquiller chez mes parents TROIS nuits complètes. Je sais que je ne devrais pas (ou peut-être que si) mais je le prends personnellement.

– Je suis en train de lire "Tous ces jours sans toi" de William Réjault, qui sortira à la fin du mois d'août. Je suis sur le cul, je connais un écrivain, quoi. J'en reparle plus longuement très vite, dans la semaine, promis, un billet avec les quelques indispensables de l'été, en toute objectivité.

Ma copine Flo doit tenir le coup jusqu'à sa 36e semaine et c'est dans quelques jours. Tiens bon ma cocotte, ta poulette n'en sera que plus merveilleuse à l'arrivée.

– Je ne parle pas beaucoup ici de l'affaire Woerth/Bettencourt mais je n'en pense pas moins. Voire plus. Ou comment avoir la preuve par douze que la suppression du juge d'instruction est l'idée la plus anti-démocratique qui soit. A ce titre je vous encourage vraiment à regarder la saison 3 d'Engrenages, où si tu n'avais pas compris avant le rôle du juge d'instruction, là, c'est bon.

– J'ai acheté chez Princesse Tam Tam le body en dentelle noire que toute la blogo elle l'a déjà depuis six mois mais que j'ai du coup payé un tiers de son prix. Verdict: Dita von teese peut aller se rhabiller dans son verre à Martini. Par contre, les pressions au moment de faire pipi, ça peut énerver. Mais à part ça, potentiel sensualité à son max.

– Quand je payais mon body en soldes, à côté de moi il y avait une blonde typique du 7e, entre deux ou trois âges (en gros, 35, voire… 53 ans). Elle pesait environ 1/5e de mon poids et regardait donc avec attention des strings trop petits pour une poupée barbie. Et que je les déplie, et que je demande si y'en a en noir, et que j'hésite. Je n'arrêtais pas de me dire que tout de même, cette voix, quoi. Quand soudain, elle a dit à la vendeuse: "Madame, bonsoir". Et là, pan, ça m'est revenu. Claire Chazal. Je ne regarderai plus jamais le JT de la même façon, c'est tout.

J'ai acheté chez Pixmania un objectif pour mon nouvel appareil photo. Au lieu de le prendre à la Fnac comme un bon pigeon docile que je suis. Sous prétexte que je faisais une économie substancielle de 6 euros. Sauf que je n'ai jamais reçu l'objectif, rapport que j'étais pas à mon domicile pendant la livraison. Et que Pixmania me renvoie vers son fournisseur, italien, qui ne comprend rien à ce que j'explique au tél. Moi non plus d'ailleurs. Résultat, je sens que je ne verrai jamais la queue de mon objectif, dûment payé et probablement échoué dans un entrepôt Fedex à Villeneuve la Garenne. On ne m'aura plus.

Voilà, je vous laisse, j'ai des tonnes de choses à faire. Comme aller vider mon compte en banque par exemple. Existe-t-il un Zermati de la dépense ? Parce que bizarrement, je n'identifie pas le moment de la satiété.

La dolce vita à Paris plage

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Hier à Paris plage, il y avait des brumisateurs qui donnaient l'impression qu'on était en Asie, il y avait des musiciens, il y avait un pianiste de rue avec un chapeau de révolutionnaire qui faisait se pâmer les dames et chanter l'assemblée, il y avait des jeux de boule tout à fait bon-enfant, il y avait des transats, du sable et des palmiers, il y avait des cagoles qui jouaient au babyfoot, il y avait des danseurs de rockabilly et, plus tard, des amateurs de tango, chaloupant sous les saules pleureurs. Hier à Paris plage, il y avait une ambiance de vacances et de guinguette, un semblant d'utopie, un soupçon de bonheur.

C'était, aussi étonnant que ça puisse paraitre, ma première fois à Paris plage et je me suis promis de ne plus jamais fulminer de conserve avec les chauffeurs de taxi pour cause de prise en otage des automobilistes. Tout ça pour quelques ridicules plagistes.

Voilà, je n'ai pas pu m'empêcher de glisser un ou deux clichés de ma robe dolce vita, on ne se refait pas.

Bonne fin de week-end…

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Amber and the dude, the return

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Hier soir, alors que totalement explosée – cherchez l'erreur, je ne dors pas, alors que je n'ai aucun clairon à la maison – je suis allée voir Ambre chanter dans un tout petit café rue du Sentier, le "Petit Bistro". Avec son copain the Dude.

J'ai pu apercevoir à cette occasion Mah-Yu, mais qui est partie aussi vite qu'elle était arrivée. Et comme j'avais 2 de tension, je n'ai pas vraiment eu la présence d'esprit de lui courir après.

Bref, mon Amber était belle comme le jour et après les deux premières chansons où la balance était un peu miteuse – c'est comme ça qu'elle a dit -, elle nous a bluffés de sa voix chaude et voilée.

Surtout, si les reprises des Beatles, Stones et Depeche mode étaient toutes super enlevées (elle s'approprie les chansons la gamine, c'est quelque chose), leurs compos sont tout simplement des tubes en puissance. "Legend", "Honey", "Change", que des airs qui me restent en tête et ça, c'est un signe.

Voilà, c'était la première fois que je l'entendais depuis la nouvelle star et c'était bien de la retrouver, telle qu'en elle même, débarrassée du costume de rockeuse survoltée qui saute partout. Et puis hier elle avait comme une gravité en elle, qui me donnait à la fois envie de la serrer fort et qui en même temps la rendait encore plus présente.

Quant à Dude, il est merveilleux, joue de la guitare comme un pro qu'il est, l'accompagne sur les morceaux pour leur donner encore plus de substance. Il ne se la pète pas et est littéralement habité, dedans, quoi. Me demande s'il n'a pas comme un univers, en somme.

Bon, Lio sors de ce corps ma chewwwie, et laisse moi terminer en annonçant LA grande nouvelle: Amber and the Dude passe au Nouveau Casino, leur première vraie salle de concert en première partie de Soma, dans le cadre de la soirée "Pop ur nite". Le 17 septembre prochain.

Personnellement, j'y serai et en attendant, un de leurs morceaux à eux que j'adore, "Sorry boy", enregistré il y a quelques jours dans un jardin du nord de Paris à l'occasion d'un festival de rue. Enjoy !

Et pour ceux qui ne sauraient pas qui sont Amber and the dude, je leur conseille d'aller sur leur fessebouc ou sur ces pages là, j'en avais pas mal parlé à l'occase de la Nouvelle Star.

Petite Helmut a fait un beau voyage

Rosededos

Pour la première fois depuis deux ans, on est sans enfants. Le machin chez un copain et la chérie partie chez MaNou et Padom avec Helmut. Si j'avais déjà laissé number three deux jours chez mes parents pour partir un week-end, jamais encore elle n'avait pris le train sans moi pour rester une semaine à Lyon.

Je suis bien évidemment pétrie de sentiments contradictoires, à la fois soulagée à la perspective de nuits complètes et de soirées sans repas à préparer et en même temps, vide de baisers, en manque de son odeur, de ses conneries et de ses "non !" péremptoires.

Même ses incursions répétées dans le frigo qui me rendent dingue – elle peut avoir une soudaine envie de cornichons sur les coups de 10h ou se rouler par terre pour une knacki à l'heure du goûter – me rendent nostalgique.

Rose frigo

Mais depuis trois semaines qu'elle voyait les grands partir, elle trépignait de ne pas avoir droit, elle aussi à son départ, sac à l'épaule. Sac qu'elle préparait quotidiennement, ayant compris que son tour allait venir. C'est donc armée d'un petit panier rempli de tétines et de tout un tas de choses inutiles (enfin, pour elle parce que je suis à peu près convaincue qu'elle m'a embarqué mes clés) que mademoiselle Rose a pris son premier envol.

Dès qu'un enfant pleure dans la résidence ou le jardin, j'ai pour premier réflexe de vérifier que ce n'est pas elle qui est tombée. Et le soir, quand je passe devant sa chambre, je marque une pause avant de me rappeler que le lit est vide.

On est d'un con, quand même, hein.

Edit: En même temps aller manger un Pho sur un coup de tête, lire jusqu'à l'étourdissement sans entendre un "maman" strident ou avoir un rapport sexuel non interrompu, c'est bien, aussi.

Venus et les Cupcakes


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Opération sponsorisée

Il
y a quelques jours, la déesse overbookée, ambassadrice de Venus Oceana et moi-même sa marraine, on a
donc fait notre
deuxième activité offerte par Venus. Après la leçon de bien
recevoir à l'Atelier des sens, on a donc appris comment faire des
cupcakes, à l'atelier des gâteaux.

Rien que pour la gentillesse d'Audrey, la jeune pâtissière et pour la
joliesse de l'endroit, je vous conseille d'y aller.

Dans cette boutique, on vend tout ce que j'aime, à savoir les gâteaux
de ricains, cheese-cake, carrot-cake, yoghurt-cake. C'est simple, moi
dès que j'entends "cake" je me pâme.

Et donc là, le plan, c'était les cupcakes. Je vous arrête de suite,
personnellement je ne suis pas très branchée crème au beurre et toping
girly. Je trouve ça très joli dans les boutiques de Portobello road,
j'ai apprécié le changement sur les blogs qui sont passés des macarons
ladurée à cette nouvelle tendance anglo-américaine, mais disons que j'ai
rapidement été à nouveau écoeurée. Parce que moi,
la crème au beurre ça aurait tendance à me… beeerk. Je sais, on aurait
pu penser que
j'étais plus costaud que ça.

Sauf qu'à l'Atelier des gâteaux, les cup-cakes, on les cuisine avec une
base de gâteau au yahourt, donc, jusqu'ici tout va bien, et avec un
glaçage à… la mascarpone. Mélangée à de la crème fraiche. Et du sucre
mais ça va de soi. Tout un programme.

Je ne vais pas y aller par quatre chemins: orgasme.

J'ai moins aimé les arômes artificiels qu'on peut mélanger au glaçage,
personnellement, nature ou parfum "speculoos" (on rajoute de la crème
de spéculoos, retenez-moi ou je fais un malheur) c'est ce que je
préfère. Un peu de colorant et le tour est joué, suffit ensuite de
coller une bannière vintage sur ton blog et tu es pile poil dans la
tendance Pandora, Cherry Blossom Girl ou autre Eleonore Bridge. Nan, je
déconne, ça se résume pas à ça, un blog trendy. Oup's, parait que ça ne
se dit plus, trendy.

Bref, le glaçage et toutes ces choses trop mignonnes qu'on met sur le
gâteau moelleux à souhait, ça donne à l'arrivée des adorables
mignardises que tu ramènes chez toi et que tes enfants ils se
prosternent à tes pieds.

Même que ce jour là, il y avait un copain du machin, le lendemain, mon
fils m'a confié qu'il lui en avait parlé pendant une heure avant de
s'endormir. Sa mère, depuis, me regarde avec une espèce d'admiration
jalouse, j'en suis un peu gênée. Mais pas trop.

Je crois que je vais lui offrir un rasoir
Venus. Avec les minutes qu'elle va gagner pour avoir des jambes de
gazelle, sûr qu'elle aura beaucoup plus de temps pour épater son fiston.
Bien que je doute que ses cupcakes arrivent à la cheville des miens, la
pauvre.

Voilà, Marie-Sophie et moi, on attend avec impatience la troisième
activité, c'est fou ce que ça crée des
liens, cette histoire d'égérie.
Si ça pouvait être, genre, un
drainage lymphatique ou toute
autre technique visant à éliminer les restes de mascarpone, on est
partantes. Et bien évidemment, on
arrivera aussi lisses qu'un smartphone, équipées que nous sommes !

Edit 1: Vous pouvez aussi aller voir ce qu'en dit Marie-Sophie sur son blog

Edit 2: Audrey est tellement sympa qu'elle nous a envoyé la recette de ses cupcakes, rien que pour vous.
Téléchargement Recette cupcakes

Voilà, je vous laisse avec quelques photos de cet après-midi, dont la plupart ont été faites par Gilles Bismuth. 

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ça c'est mon sourire n°3, qui me donne un air trop malin.

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ça ce sont mes doigts effilés pleins de cerise congelée. Mortel, les cerises congelées dans les cupcakes.

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Je SAIS ce que ça peut évoquer. On choisit de ne pas en parler. Ok ?

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Quelle rigolade, hein. Et rien à voir avec le fait qu'on a eu l'impression de faire des choses classées x avec un sex-toy en plastique bleu. Je sais, on avait choisi de ne pas en parler. j'ai rippé.

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Noooon, je ne venais absolument pas de confier mes pensées coupables à propos de la douille pleine de pâte. Non.

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Et ben ouais, chuis comme ça, j'avale.

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Une photo pas posée, ça change.

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Et voilà le travail, quand même !

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ça c'est l'unique photo prise par moi, en fait, je sais que ça se voit, merci.