« Vis ma vie de free lance »: trois ans après, j’en suis où ?

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(photo censée répondre à la question du titre, je sais c’est complètement con)

Vous me connaissez – non ? – j’adore les bilans. Et il y a quelques jours j’ai réalisé qu’il y avait désormais trois ans que j’avais adopté ce statut si particulier de pigiste/auteur/free lance. (Je pourrais rajouter des slashs à l’envi, tant c’est ce qui caractérise désormais le mieux ma vie, on peut le voir d’une manière positive, comme la manifestation d’un éclectisme incroyable ou, d’un oeil plus critique comme le symptôme d’une instabilité pathologique, mais j’y reviens).

Trois années qui ont filé plus vite que les quinze qui les ont précédées en entreprise (j’ai commencé à bosser vers 8 ans, mes parents, certes aimants, avaient des principes assez arrêtés sur le travail des enfants) (joke). Quand je repense à l’angoisse qui avait accompagné ma décision de plaquer un poste plutôt confortable pour tracer ma route de femme slash, j’ai peine à y croire, tant aujourd’hui je suis certaine d’avoir fait le bon choix. Attention, je ne suis pas en train de vous expliquer que je mange des bonzes à tous mes petits déjeuners et que jamais mon ventre ne se serre à l’idée qu’un jour le travail se raréfie. Mais j’ai enfin accepté cette règle, ce corollaire à la liberté du statut d’indépendante: on peut difficilement avoir une visibilité à plus de six mois (et six mois, c’est déjà énorme, trois mois seraient plus justes). Sans partir dans un exposé fastidieux et auto-centré sur la façon dont je procède et pour qui je bosse, je me suis dit que cela pouvait être utile à ceux ou celles que la carrière solo titille, voici donc quelques enseignements tirés de ces trois années, qui font de moi désormais une vieille routière du bureau canapé. Je vais les ranger en deux colonnes (sauf que ce ne seront pas des colonnes parce qu’au nombre des compétences toujours pas acquises figure tout ce qui est design et code html), celle des plus et celle des moins. Je ne sais pas vous mais je fonctionne beaucoup comme ça lorsqu’il s’agit de prendre une décision ou d’en évaluer les conséquences. Mon grand âge m’a en effet appris qu’il n’existe pas de situation parfaite, le tout étant que la balance soit à minima équilibrée, au mieux plus lourde de positif. que de négatif.

Commençons par les +

Je n’ai plus à gérer ce que l’on appelle dans l’entreprise la « carrière », j’entends par là la nécessité de jouer des coudes pour obtenir une promotion, les frustrations de ne pas avoir obtenu une promotion, la jalousie que celle ou celui que l’on déteste le plus ait obtenu la fameuse promotion, etc.

Plus jamais d’entretien annuel d’évaluation, l’exercice qui me plongeait systématiquement dans une angoisse pire que celle du permis de conduire, même les années où j’avais sincèrement l’impression d’avoir tout déchiré.

J’organise mes journées comme je l’entends, même si bien évidemment j’ai des délais à respecter, bien plus qu’avant en vérité, qui dit plusieurs employeurs dit plusieurs deadlines. Mais si j’estime à 16h avoir bien assez bossé ou avoir tout simplement besoin d’une pause, rien ni personne ne peut m’empêcher de me mater une série (ma récompense ultime, qui fait moins grossir d’une demi-tablette de chocolat). Ceci implique également (mais je le mettrai peut-être dans mes « moins »), que je suis disponible pour tout imprévu, ceci pouvant aller du rendez-vous en urgence chez le médecin pour l’un de mes enfants, à l’acheminement en courant du livre de maths oublié par le machin en passant par la visite d’un appartement que l’on n’achètera pas, parce que non, un 4/5 pièces ça n’est PAS UN CINQ PIECES.

Je varie les plaisirs. Beaucoup. Je ne m’étends pas trop ici sur la nature exacte de mes collaborations – je ne suis pas sûre que ça vous passionne -, mais en gros dans une journée, je peux interviewer un universitaire pour Challenges, écrire un test sur la place du sexe dans le couple et plancher sur un sketch pour Parents Mode d’Emploi (ou l’inverse) (je veux dire, les universitaires ont une vie sexuelle). J’ai longtemps cru que ça n’était pas normal d’aspirer à ne pas me cantonner à un domaine, mais désormais c’est acquis, je ne sais pas choisir, j’aime l’idée de ne pas entrer dans une case en particulier, au risque de passer parfois pour une dilettante. On peut y voir un refus de s’engager à fond dans une activité, et c’est probablement un peu le cas, on peut aussi être plus trivial et se dire que pour gagner sa vie correctement lorsqu’on est seul à bord, il faut aussi manger à tous les rateliers. La vérité se situe à peu près au croisement de tout cela, j’imagine. Mais le fait est que je pensais en quittant mon agence de presse que je ne bosserais plus sur mes sujets d’expertise, à savoir les universités et grandes écoles. Or cela occupe encore une grande partie de mon temps, parce qu’en fait, ça continue de me passionner, tout comme ce qui a trait à la psychologie.

Je gagne plutôt bien ma vie, autant, voire parfois mieux je crois que lorsque j’étais salariée. Je pense que cela n’est pas complètement indépendant du fait que je multiplie mes collaborations, de telle sorte que je ne connais que peu de périodes creuses. Ce ne serait pas le cas autrement. Souvent, je me dis que je pourrais désormais un peu lâcher du lest, me recentrer, mais je n’y parviens pas, j’ai cette peur chevillée au ventre de me retrouver sans revenus. C’est une préoccupation qui remonte à loin et contre laquelle je ne peux rien, donc je continue pour l’instant sur un rythme parfois un peu trop soutenu. Mais, et j’en parlerai dans les « moins », c’est le revers de la pièce de ce statut, dites non deux fois à un employeur, il disparait de votre radar, parce que toute brillante et unique que je puisse me considérer, il se trouve que des comme moi il y en a dix qui attendent derrière la porte.

Je ne prends plus jamais le métro aux heures de pointe.

Je vais chercher Rose à l’école une fois par semaine et tous les soirs chez sa nounou à 18h30. Je suis là au retour des enfants et j’adore ce petit quart d’heure que l’on s’accorde avec les grands pour qu’ils me racontent tout ce qui s’est passé de fondamental dans leur journée (qui a critiqué qui, qui est sur qui, quelle est la nouvelle expression au top chez les 12 – 15 ans, etc). Je n’échangerais cela pour rien au monde même si tous les soirs je finis par les envoyer manu militari dans leur chambre parce que « ç’est pas tout ça mais au cas où personne ne l’aurait remarqué, je bosse ».

Dans cet océan de bonheur, quelques points négatifs tout de même…

Il est possible qu’un jour je fasse vraiment corps avec mon canapé. J’en plaisante mais c’est pour moi le point le plus négatif, je ne fais plus assez d’exercice. J’ai toujours été réfractaire au sport mais au moins avant, j’étais obligée de marcher jusqu’au métro et du métro jusqu’à mon boulot, ce qui en soi me permettait de faire mes deux kilomètres par jour je pense. Aujourd’hui, heureusement que j’emmène Rose à l’école le matin et que cette dernière est à un quart d’heure de marche, parce que sinon, ce serait le niveau zéro de l’activité physique. J’ai bien conscience que ça n’est pas bon, je le sens d’ailleurs, mais je n’arrive pas pour l’instant à trouver une solution.

J’ai du mal à me sentir « en vacances » vraiment. Certes je ne bosse plus le week-end comme c’était le cas la première année. Certes je parviens à partir assez régulièrement en congés. Mais jamais sans mon ordi, jamais sans avoir en tête un boulot que je dois rendre dès mon retour. Je vérifie mes mails tout le temps, je rappelle le boulot même si je suis peinard dans les jardins de l’Alcazar et je parviens difficilement à me défaire d’un sentiment de culpabilité dès que je décroche un peu.

J’ai parfois encore super peur de ce qui se passerait si… (si je me recassais le coccyx, si mon mec s’en allait, si j’avais une tendinite au pouce (c’est pas loin), si, si, si).

Parfois, la machine à café et les collègues qui vont avec me manquent. Heureusement, j’ai développé d’autres formes de relations confraternelles. Elles ont ceci de reposant que nous ne sommes jamais sur un rapport de rivalité. Mais elles sont évidemment moins quotidiennes que dans une vie de bureau.

Pour les banques et probablement les propriétaires, je suis au bas de l’échelle sociale. Même si mes trois ans de recul prouvent que « ça » rentre, je vois bien que free lance = pas fiable. Ce qui me rend hystérique. Certes c’est moins sécure qu’un emploi de fonctionnaire. Mais en revanche, je me sens moins sur la corde raide que pas mal de mes proches dans le privé, qui peuvent se faire lourder du jour au lendemain. Moi aussi, je peux, mais comme j’ai une dizaine d’employeurs/clients, il faudrait que j’aie vraiment la poisse pour qu’ils me claquent la porte au nez d’un commun accord (déconnez pas hein !) (j’ai précisé dans les « plus » à quel point j’ai la chance de bosser avec des gens merveilleux ?) (c’est le cas).

Voilà, c’est un billet fleuve et je ne suis pas certaine qu’il soit complet ou qu’il puisse aider ceux qui se posent des questions quant à quitter leur job pour l’aventure free lance, sachant que le métier de journaliste est un peu particulier et que ce que j’expérimente est sûrement très différent de ce que vivent d’autres professions dites libérales. Mais je crois qu’il y a quelques constantes. Si j’avais dix règles d’or ce seraient celles-ci

– Moi free lance, je ne mettrai jamais tous mes oeufs dans le même panier.

– Moi free lance, je garderai mon pass navigo (ou tout autre moyen de transport) pour ne pas finir en ermite.

– Moi free lance, je ferai en sorte d’avoir toujours un petit matelas sur mon compte en banque pour les mois de carême.

– Moi free lance, je rappellerai fréquemment aux proches que free lance n’est pas synonyme de femme au foyer et que NON je ne peux pas aller au pressing pour ton costume cet après-midi.

– Moi free lance, j’oublierai le concept délicieux du vendredi soir, pour le remplacer par celui, non moins délicieux de la pause quand je veux.

– Moi free lance, j’intégrerai une bonne fois pour toute l’idée que parfois, on est flippé.

– Moi free lance, je m’habillerai tous les matins comme si j’allais au bureau.

– Moi free lance, je m’efforcerai, s’il est possible, d’avoir un vrai bureau (non, une chaise sur laquelle s’empilent des dizaines de carnets de notes N’EST PAS UN BUREAU) (note à moi même).

– Moi free lance, dans les moments de doute, je me rappellerai de la tronche des mauvais jours de big boss.

– Moi free lance, je ne m’interdirai jamais de mettre fin à ce statut le jour où la solitude me pèsera trop.

A ceux qui auront lu jusqu’au bout, bonne journée !

130 comments sur “« Vis ma vie de free lance »: trois ans après, j’en suis où ?”

  1. berengere a dit…

    Un billet fleuve mais qui se lit super bien ! Il permet de faire le point, même si t es pas free lance, car tes zones +/- renvoient forcément sur son vecu professionnel et l organisation familiale
    bonne journée !

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  2. Au Fil d'Isa a dit…

    On ne fait pas le même métier (je suis traductrice) mais je me reconnais parfaitement dans ce que tu décris. Après plus de dix ans, je n’en changerais pour rien au monde, même si la peur que ça s’arrête à cause de la crise du livre est très présente depuis trois ans. La liberté et le confort que m’apporte ce statut, ça n’a pas de prix, sauf la solitude mais ça s’est bien arrangé depuis que j’ai un blog. Les discussions avec les copines sur Internet ont remplacé les échanges autour de la machine à café (que je n’ai jamais connus, d’ailleurs, ayant toujours fait ce boulot depuis ma sortie de la fac). Mais physiquement, oui, ça a un prix, et moi aussi, je dois me botter les fesses pour sortir plus souvent de chez moi !

    Merci pour ce billet et bonne journée à toi aussi !

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  3. Lise a dit…

    J’adore, as usual, ton billet! Et prendre mon indépendance me fait fantasmer aussi (aujourd’hui il me manque les corones mais un jour, sûre! )
    … en revanche, je suis pas hyper forte en math mais il me semble que 3 ans passent forcément plus vite que 15 nan? 😀
    (bon, ok, je sors!) 😉

    belle journée !! 🙂

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  4. coralie a dit…

    free lance depuis bientôt 10ans mais pas du même côté que toi puisque je suis attachée de presse (enfin pas seulement en fait non plus). mais je ne le regrette pas une seule seconde, j’ai l’impression de profiter de mes enfants, de me réserver des moments pour eux et pour moi qu’il me serait difficile de prendre en poste.
    par contre, en 10 ans, j’ai eu réellement de sales années financièrement parlant et enfin, le sentiment d’être toujours un peu au travail ne me quitte que très très rarement. la liberté a un prix. mon souvenir le plus marquant, c’était un RV de boulot, alors que j’allaitais mon fils de une semaine, mais il fallait rencontrer absolument la personne qui ne vivait pas en france. J’y suis allée avec un soutif rempli de coton protège lait (je sais plus comment ca s’appele). PAS GLAMOUR mais bon… cela me fait rire à présent.

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  5. Manue a dit…

    Bien sûr que j’ai lu jusqu’au bout, comme toujours ! Et d’autant plus que je suis admirative / envieuse / épatée etc… car je ne crois pas que j’oserai, j’ai trop la quarantaine angoissée !
    Bonne journée aussi

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  6. Marine raconte a dit…

    Bonjour Caroline,
    c’est à la fois rassurant, et angoissant. Je pense me lancer dans le freelance dès la fin de mes études en septembre. Je suis terrifiée, mais j’ai de jolies opportunités de travail. Ton article tombe à pic.
    Merci

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  7. Cha a dit…

    Varier les plaisirs, pour moi c’est l’expression du « luxe » professionnel. Bravo pour ce virage réussi et visiblement épanouissant !

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  8. Niña a dit…

    Moi, freelance, j’ai devant les yeux ma déclaration 2035 et je suis au bord de la crise d’angoisse. Mais je souscris à tes commandements. Même si je m’habille rarement avant 11h (c’est ma pause du matin) (quoi ?).

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  9. Violette a dit…

    Je me demandais si parfois, dans ton emploi du temps, tu te rendais à des présentations presse en journée ? Si oui, quel moyen de transport utilises-tu pour t’y rendre (c’est pour un sondage) ?

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      • Justine a dit…

        C’est une de tes réponses à Violette que je « préfère ». Ca me fait penser à une de mes meilleures amies qui parfois me le dit en rigolant. Juste pour souligner, comme un clin d’oeil entre nous, qu’elle a saisi le trait d’humour ou d’humeur que j’exprime. Il n’y a pas beaucoup d’autres personnes que je laisserais me dire ça… je crois qu’il n’y a qu’elle en fait…

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  10. M. de Hambourg a dit…

    Merci pour ce billet, c’est très instructif! Comme beaucoup de journalistes en début de carrière, je suis « freelance » aussi, mais comme beaucoup de journalistes en début de carrière, c’est faute d’avoir trouvé une place dans une rédaction.
    Pour les débutants, c’est vraiment pas évident, nous n’avons de contact que les rédactions où nous sommes passés en tant que stagiaires, alors pour vendre des sujets, le choix est restreint. Mais je peux m’imaginer qu’avec l’expérience, c’est moins la zizanie? À te lire on dirait bien que oui… et non 🙂

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  11. Elosya a dit…

    Hello !
    J’ai tout lu :-), c’est super intéressant d’avoir les aspects positifs et négatifs du job de free lance. Perso,je me lancer progressivement tout en gardant mon job d’employé à côté. Mais j’aimerais à terme vraiment aller dans cette voie. Pour l’instant, je propose, mais mes propositions n’ont pas encore été acceptées. Ça va venir, car comme me le répètent les professionnels du secteur, il faut s’armer de patience quand on débute pour « percer ».
    En tout cas, thanks pour ce bilan, ça fait réfléchir.
    Bonne journée !

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  12. Blanche neige a dit…

    Comme je comprends tous tes + et tes -. Ayant été intermittente du spectacle avant de partir au Canada j’ai moi aussi vécu tous ces moments, toutes ces questions, tous ces doutes mais jamais je n’ai pu me résoudre à travailler dans un bureau comme tout le monde. Si, une fois, j’ai essayé parce qu’en plus intermittent du spectacle ça veut dire horaires de merde, donc t’es jamais dispo pour les diners ou les we entre potes. Ca a duré un an et j’ai tellement pas aimé que je suis partie, essayer de travailler aux states.
    Bref, je compte me remettre à mon compte comme décoratrice dès que je finis mon contrat ici et les débuts vont certainement être très difficiles. Mais le fait d’être disponible pour mes louloutes annihile tous les doutes. Désolée pour le roman 😉

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  13. Hélène a dit…

    Bonjour Caroline,

    Pour ton envie de collègues et de machine à café : connais tu le co-working? J’imagine que oui mais en te lisant c’est la première chose qui m’est venu à l’esprit. Cela te permettrait d’avoir un endroit « de travail » dissocier de ton espace de vie personnel pour ainsi de te désolidariser de ton canapé et avoir un vrai bureau 😉 C’est un coût mais il existe beaucoup de formules différentes selon les lieux en fonction pour répondre aux besoins de chacun.

    Merci pour ton billet très instructif.
    A bientôt,

    Hélène
    ps : petite larmichette, c’est mon premier commentaire sur ton blog!

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  14. DOMINIQUE a dit…

    Un régal de lucidité et de petites touches d’humour. Lu jusqu’au bout et beaucoup apprécié. Cela fait plaisir d’avoir une idée plus précise de ton travail. Et puis, bordel déjà 3 ans ?, je me souviens si bien de ta trouille quand tu as franchi le pas. J’avais mal pour toi, et un peu d’appréhension aussi !
    Trois ans, tu es sûre ?
    Et tu sais, toute mon enfance ma mère était là le soir quand on rentrait à la maison. Par exemple, feu de cheminée l’hiver avec chocolat chaud, et compte-rendu de la journée… Je crois que je n’échangerai pas ces souvenirs pour tout l’or du monde.

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  15. teawithmilk a dit…

    waouhh….3 ans déjà! Je me souviens (je crois) du titre de cet article : J’ose……qui m’avait interpellé…..moi qui n’ose pas vraiment, pas professionnellement en tout cas!
    Félicitations!

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  16. isa-monblogdemaman a dit…

    Entièrement d’accord avec toi.
    Le gros point noir je trouve, c’est la solitude.
    Il me faut un chat je crois. Même si mon fils est allergique.
    Ou déménager à Paris (mais oh wait, je ne peux pas emprunter, c’est vrai, je suis freelance).

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  17. Valérie a dit…

    Bonjour Caro, je suis une commentatrice nouvelle mais lectrice du quotidien. Et je te dirai ceci :
    Moi, entrepreneuse et seule dans mon entreprise, je me reconnais dans tout ce que tu viens de décrire,les mêmes joies et les mêmes peurs sauf une que je n’ai plus : un petit tuyau pour répondre à ton « et si » (si je me recassais le coccyx, si j’avais une tendinite au pouce), il existe des assurances dites de prévoyance qui sont extrêmement utiles dans ce genre de cas. J’en ai fait l’usage récemment, lors d’un coup dur, l’assurance m’a réglé l’équivalent d’un salaire pendant 3 mois. Je n’ai pas regretté cet investissement et l’ai même renouvelé pour cette année. Continue c’est bien ce que tu fais.

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  18. Marie-Cécile a dit…

    Déjà trois ans, wow, bravo pour tout le chemin accompli! Moi au bout de deux ans, j’ai lâché l’affaire face au stress du et si, et si, si, si, si… Et à mon incapacité à m’auto-discipliner pour limiter la procrastination. Mais en fait ce qui me manquait le plus, je m’en rends compte maintenant, c’est la sociabilité avec une équipe, et surtout la possibilité de vraiment couper entre vie privée et boulot, ce qui n’est pas évident quand on la joue bureau-canapé! Il me semble que tu as déjà écrit là-dessus, d’ailleurs, non?

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  19. Aloxx a dit…

    Bonjour Caro. Super intéressant ce bilan. J’espère que les années à venir t’apporteront encore plus de + + + + + et que les – s’effacent ! 🙂

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  20. Mentalo a dit…

    Je rêve de faire mon job de la maison. Il paraît qu’on ne peut pas tout avoir, alors je continue à supporter bravement la cohabitation avec une vingtaine de mes congénères.

    (Et rien que l’idée de la piscine aux heures désertes me mettrait en joie, moi.)

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  21. matinbonheur a dit…

    Je note surtout le point (parce qu’il me concerne) que travailler chez soi ce n’est pas être corvéable à merci.
    Pas forcément simple à gérer, il faut recadrer, + régulièrement que lorsqu’on bosse à l’extérieur il me semble

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  22. Justine a dit…

    Ce billet est très chouette. Je te suivais déjà quand tu te posais la question de te lancer et quand tu as sauté le pas. Les billets de ces 3 dernières années nous faisaient déjà sentir que tu pensais avoir fait le bon choix. Ce billet anniversaire le confirme et j’en suis ravie pour toi.
    Je te souhaite de continuer sur cette lancée (je rajoute en toute liberté..? 😉

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  23. Aurélie a dit…

    C’est vrai que tu n’as pas cité la procrastination 🙂 Pour moi, temporairement free-lance (je suis en congé sabbatique, c’est le free-lance pas trop risqué!) le principal problème c’est de lutter contre tout un tas de choses passionnantes comme le bain moussant et le facebooking a outrance. Mais si tu n’as pas (ou peu) ce problème, c’est vrai que c’est la solution idéale. On est tellement liiiiiibre!!!

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  24. Kiliana a dit…

    Super article comme d’hab, et comme souvent je m’y suis retrouvée en grande partie.

    Free lance depuis maintenant 11 ans après 5 ans de travail au bureau (et attention il est interdit de faire tout calcul mental car j’ai moi aussi 29 ans), j’en tire un peu les mêmes conclusions même si je ne travaille pas dans le même domaine que toi. Il y a bien l’ordi et l’écriture toute la journée aussi pour moi mais mon univers c’est la traduction (comme Isa d’après ce que je vois).

    Pour combler le côté retrouvailles autour de la machine à café, je me suis investie dans des associations du village, ce qui m’oblige à sortir un peu, sinon, en pleine cambrousse, l’appellation ermite ne serait pas loin pour moi !!!

    Mes règles d’or sont presque les mêmes et je pense d’ailleurs qu’elles sont importantes pour les free lance, il n’y en a qu’une qui me pose un tout petit problème… « Moi free lance, je m’habillerai tous les matins comme si j’allais au bureau. » Impossible !!! Déjà essayé mais non, c’est sûr, je déteste travailler assise au bureau en jean. Quelques fois je m’imagine devoir retourner dans un bureau (ce qui ne me déplairait pas tant que ça mais pas tout de suite) et donc, laisser mon vieux survêtement et ma robe de chambre en velours super chaude, oh mon Dieu, quelle horreur, je ne pourrai jamais !!!!!

    Et sinon, pour sortir de mon canapé, je vais marcher entre 20 min et 1h dès que je peux. Je ne sais pas si ce genre d’exercice serait agréable à faire à Paris mais ici c’est une vrai bouffée d’oxygène.

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  25. Kiliana a dit…

    Au fait… je viens de voir que l’intitulé de cette partie est « Vote commentaire ». C’est un clin d’œil à l’approche des élections municipales ??? 🙂

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  26. AnnedeStrasbourg a dit…

    C’est marrant parce que n’étant absolument pas free-lance mais prof, je me retrouve en grande partie dans les + et –
    Moi mes employeurs sont finalement mes élèves, tous très différents et quand je ne fais pas cours, j’organise mon temps comme je veux. Revers de la médaille, tt le monde a tendance à considérer que tu peux tout gérer sur ton « temps libre »!
    Reste une différence de taille: pas de peur de ne plus avoir de boulot et donc de ne plus pouvoir faire bouillir la marmite. Mais par contre la peur de ne pas se renouveler, de ne plus réussir à susciter l’envie d’apprendre.
    Bonne journée!

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    • Laure-d-c a dit…

      Je me retrouve tout à fait dans ton commentaire Anne ! C’est ma première année en tant que prof et tout le monde me dit que j’ai de la chance d’avoir autant de vacances. Alors c’est vrai qu’elles arrivent régulièrement mais j’ai toujours l’impression de ne pas en profiter car je travaille tout le temps (copies à corriger, séquences à préparer…) et si jamais je m’autorise une pause je culpabilise ! Idem pour les week-ends ! Bon à côté de ça j’exerce un métier qui me fait vibrer et ça, ça vaut bien toute la culpabilité du monde 😉

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      • ladymarlene a dit…

        Quand on est prof, on culpabilise tout le temps et on a toujours l’impression de ne jamais en faire assez.

        Et je vais apporter le son de cloche inverse : j’ai essayé de me lancer en indépendante et ça ne m’a pas du tout convenu. Je n’aime pas travailler chez moi, je n’aime pas être disponible pour ma famille qui n’a déjà que trop tendance à estimer que je n’ai que ça à foutre de m’occuper d’eux et surtout je HAIS courir après l’argent qu’on me doit.

        Je ne sais pas comment vous faites, perso, ça me rend malade de devoir réclamer sans arrêt mon du.

        Et ajoutez à ça les gens qui sont surpris que vous demandiez à être payée.

        Bref, le salariat, c’est pas l’idéal, mais j’y suis beaucoup plus libre qu’en travailleur indépendant.

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  27. Pascale a dit…

    Bonjour Caroline, félicitations pour ce post que j’ai découvert via Facebook. Je suis moi-même freelance depuis 6 mois et je me reconnais dans ta liste (sauf que je passe beaucoup de temps à l’extérieur pour rencontrer des gens et aller aux conférences de presse, mais c’est aussi parce que je n’ai pas encore des deadlines dans tous les sens).
    Donc ma question est : à partir de quand as-tu senti que tu prenais ton rythme de croisière? As-tu démarré tout de suite sur les chapeaux de roue ou est-ce que cela a été difficile de construire ton réseau ? Cela m’intéresse car si j’ai débuté assez vite avec des contacts je trouve difficile de passer à l’étape supérieure. Merci de ta réponse et bonne continuation!

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    • Caroline a dit…

      Sur ce point précis j’avoue avoir eu de la chance, ou alors je suis partie au moment où il le fallait. A savoir que j’ai lâché mon job avec dans ma besace beaucoup de contacts. J’ai pu immédiatement entamer des collaborations en rapport avec mon ancien taf (journaliste spécialisée dans l’enseignement supérieur) et avec ce que j’avais construit autour de mon blog (collaborations éditoriales, piges pour psycho mag, puis l’express, etc). Du coup, j’avoue ne pas avoir eu à « chercher » beaucoup. Mon réseau s’est étoffé par la suite mais je ne partais pas de zéro. Du coup, je n’ai pas eu le sentiment vraiment d’avoir eu à franchir une « étape supérieure », mais encore une fois c’est parce que j’avais préparé ce départ pendant les six mois qui ont précédé ma démission, voire un peu plus en réalité, avec mon blog.

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  28. ingrid a dit…

    bien sur que j’ai tout lu…!! 🙂 .. je t’admire de t’être lancé dans ce « job » version freelance … et d’avoir si bien réussi !!! ..moi à la fac lorsque j’étais en 3ème cycle, je me suis précipitée sur les concours de peur de me retrouver « sans rien »… une peur viscérale.. (si bien que j’ai eu mon concours avant de finir mon DESS… 😉 …) ..alors je t’admire vraiment et je crois vraiment que tu as fait le bon choix pour toi..je te suis maintenant depuis des années… et je ne peux que constater que tu t’en sors merveilleusement et je te souhaite sincèrement de continuer ainsi et de prospérer !!! je croise les doigts sans avoir beaucoup de doute !! 🙂

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  29. Pauline a dit…

    3 ans déjà?! J’ai l’impression que tu nous parlais de tes hésitations à te lancer pas plus tard qu’hier…
    Je te souhaite de poursuivre sur la même voie dans les années à venir!

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  30. Bidibule a dit…

    Très chouette ce bilan et nul doute que tu as fait le bon choix.
    Entrepreneuse et consultante occasionnelle, je ne retournerais pour rien au monde m’enfermer dans un bureau avec une hiérarchie qui globalement conditionne ma vie. Bien sûr comme tu le dis, on n’est jamais complètement en vacances mais en même temps on est en vacances quand on veut et autant de temps qu’on le souhaite. L’option de trimballer mon bureau (l’ordi) avec moi partout me va parfaitement. Mon bureau c’est partout : « vous avez du wi-fi ? » 😉
    Tu as oublié d’autres menus plaisirs auxquels tu t’adonnes je crois avec plaisir : faire/tester des gâteaux pour régaler ta famille, aller dans les magasins quand il n’y a personne, profiter de la lumière des rues de Paris à une heure où tout le monde est coincé au bureau sous une lumière artificielle… moi je dis : le jeu en vaut la chandelle ! Bonne continuation Madame.

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  31. Korben a dit…

    Salut,

    Je me reconnais beaucoup dans tout ce que tu écris dans ce billet. Et comme toi, je ne regrette rien malgré les périodes parfois un peu difficiles pour faire entrer du fric.
    Bon courage pour la suite !

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    • Bénédicte a dit…

      3 ans ? Ca veut dire que je lis ton blog depuis bien plus longtemps, je n’en reviens pas !

      Ca n’a rien à voir mais est-il normal que quand on veuille commenter on aille sur « Vote Commentaire » ? « Votre » ne serait-il pas plus adapté ? C’est toi qui vois, tu es chez toi 😉

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  32. Raphaëlle a dit…

    je me suis retrouvée dans pas mal de trucs, sauf que rien à voir, moi je suis juste étudiante en Recherche…
    Surtout le « NON je ne peux pas aller au pressing pour ton costume cet après-midi. »… Je dois expliquer 40 fois au chéri que oui je suis à la maison et que lui est au boulot mais que oui moi aussi je travaille et que non je ne vais donc pas m’occuper seule des lessives et du ménage.). Le fait de faire corps avec son canap’ me parle aussi énormément (je rajouterai: faire corps avec son canap, son socle-coussin pour ordi, et, summum du confort, sa couverture à manches).
    Je devrais aussi appliquer la règle du dress code, parce que je vais finir par ne plus avoir que des pyjamas et des onesies (oui, j’ai honte, mais ouh que c’est douillet) dans mon placard. Aussi je viens d’apprendre qu’une chaise sur laquelle s’empile des notes et des cahiers n’est pas un bureau? Zut…

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  33. SmouikSmouik a dit…

    finalement, free-lance c’est bien mieux que chef d’entreprise… Parce que même si c’est ta boîte, à partir du moment où tu as une équipe, faut donner le fucking bon exemple et y a des jours où je te jure que…..

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  34. reine a dit…

    Très instructif , merci pour ce témoignage ! ….un grand sujet de réflexion pour moi en ce moment….j’ai voulu me lancer il y a quelques années ….et puis rattrapée par une proposition plus avantageuse de salaire , j’ai renoncé…mais là ça me reprend …..

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  35. Cosette a dit…

    Free lance , à ne pas confondre avec mère de famille à la maison ( sans
    job ) ce qui m’est arrivé dans une autre vie . Isolement solitude perte de l’estime de soi .
    Retour à un job , même harassant souvent , et la vie reprend un cours
    normal , je gagne du fric que je claque allègrement sans culpabiliser
    je ne suis plus celle qui  » ne fait rien » donc fera tourner les machines ….
    Et en plus on me trouve interessante !!!!!!

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  36. Marianne a dit…

    Merci pour ce billet, plein d’espoir ! Comme d’autres qui ont commenté ici, je suis aussi free-lance, plus rédactrice que journaliste, faute de piges pour des titres de presse. Comme beaucoup, c’est un choix un peu forcé, au vu de l’état fabuleux de notre si merveilleux marché du travail… choix qui m’attire autant qu’il me terrifie, pour les mêmes raisons que toi. Peu de réseau, un divorce qui me laisse seule et sans économie (Charles Dickens n’est pas loin !), mais l’envie d’y arriver, ça, c’est sûr. Je vais suivre tes conseils et me fais violence pour aller démarcher des clients potentiels en espérant, un jour, devoir appeler un client du jardin de l’Alcazar !

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  37. isa a dit…

    Je travaille à la maison également et je me retrouve un peu dans ce que tu dis.
    Sauf sur le fait de ne plus avoir de collègues, ça pour moi, c’est une joie infinie…

    Pour le sport, il y a des solutions avec les cours en ligne. Certains gratuits, d’autres non. J’ai profité d’un inscription à vie gratuite en mai dernier sur un site assez connu, et je m’ y suis mise depuis un mois. Moi qui détestait le sport, voilà que je me dandine une heure par jour, 6 jours par semaine….Et c’est cool! ( step, ados, danse, etc…)
    Pour la mode, ben je compte sur toi.
    Et les banquiers, c’est vrai ce que tu dis, j’ai même été boulée pour un paiement en 3 fois chez Ikéa, même là-bas, ils n’ont pas voulu de moi! C’est pour dire….

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  38. madame Brouhaha a dit…

    Déjà 3 ans !! J’ai aussi l’impression que c’était hier, ou avant-hier. Je me posais justement la question de ton bilan il y a qq jours L’idéal est d’alterner les périodes de boulot chez soi et de free lance en mission en entreprise. Je suis telllllement d’accord : c’est dur de répéter que le pressing attendra ce we et surtout, de dire aux copines que je suis à la maison mais que débarquer quand elles en ont envie pour prendre un café, c’est pas complètement idéal ! Mais quel sentiment de liberté !

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  39. froger a dit…

    Déjà trois ans, bravo Caroline !
    Un petit ajout pour rebondir : « Moi free lance depuis bientôt 8 ans, je m’indigne toujours autant : mon beau-père pense que je suis femme au foyer ». Une question de générations j’imagine…

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  40. 40 and so what a dit…

    Bien résumé ! Me concernant, cela fait 20 ans maintenant que je suis free lance. Et quel bonheur ! Je te rejoins sur tous les points, à commencer par les banquiers et notre statut qui fait fuir tout le monde… même si le compte se remplit ! Il ne te reste qu’à t’inscrire dans un club de sport/piscine/gym/danse et le tour est joué ! Je n’ai jamais fait autant de sport qu’aujourd’hui 🙂

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  41. Mel a dit…

    Si l’idée de sport te file des allergies mais que tu as envie de t’éloigner un peu de ton bureau-canapé, pourquoi ne pas te mettre au qi-gong ou au tai chi chuan ? Il y a sûrement des cours dans ton quartier, les noms des mouvements sont très poétiques et ça fait un bien fou ! A l’époque où je pratiquais le qi-gong, je n’avais plus ni mal au dos ni migraine…

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  42. Madame a dit…

    Je comprends ton envie de ne pas te cantonner à un domaine, tu apparais comme épicurienne, curieuse, intéressée et intéressante et je suppose que tu exploites tout simplement ces qualités dans ta vie pro. Bravo pour ces 3 années!

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  43. ´tine a dit…

    Riche billet même si je ne suis pas free lance et si je n’ai pas forcément envie de l’être 😉 c’est le côté bilan qui me parle… Faut que je fasse le mien parce que là je suis pressurisée totalement.. Chez moi il y a une récurrence sans cesse de période sans boulot et de trop plein… L’impression de me mettre sans arrêt dans des situations professionnelles impossibles !!! De toujours répéter les mêmes situations ça m’interpelle et surtout là je me sens au bord du burn out… Faut que j’agisse et déjà faire un bilan ce serait bien… Merci de me pousser un peu ! 😉 et sinon comme les autres 3 ans ???!!! OMG mais c’était hier !!!!!

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  44. Yokoflo a dit…

    Beau billet dans lequel je me retrouve – un peu – puisque je travaille en partie en télétravail depuis chez moi. Du coup j’ai un peu le beurre et l’argent du beurre (revenu fixe, emploi « classique ») même si je suis clairement « moins libre » sur pas mal de sujets (organisation de ma journée et mon temps de travail notamment) et que je suis la moitié de la semaine en déplcement (et donc loin des enfants et du mari).
    Mais c’est aussi plus facile pour avoir un vrai bureau (même chez moi, le luxe !), voir des collègues au boulot, ne pas faire bobonne en journée et bouger un peu !

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  45. Marje a dit…

    J’avoue que j’idéalise certainement la situation de free lance mais pour moi c’est le rêve. J’ai lu ton billet jusqu’au bout et même les moins me semblent tops particulièrement celui de ne plus avoir de collègue … Rhhhnn ! Je sais on croit toujours que l’herbe est plus verte ailleurs !

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  46. Biduline a dit…

    Bilan intéressant. J’adore ton « femme slash »!

    Moi j’ai suivi le chemin inverse, en passant de freelance à salarié pour aller travailler à l’étranger dans des conditions plus confortables et moins effrayantes.

    Et dans ma liste des + du statut de freelance je mettrais: ne pas avoir à calculer les jours de congés auquels on a droit en les étalant savamment sur l’ensemble de l’année… quand j’étais freelance je kiffais vraiment de pouvoir prendre les jours de congés que je voulais quand je voulais sans avoir à obtenir l’autorisation de qui que ce soit!
    Et pour les banquiers, ils ont surtout besoin de beaucoup d’explications et d’un dossier en béton avec TOUS les revenus sur plusieurs années pour comprendre qu’il s’agit d’une situation stable. Enfin c’est comme ça que ça s’est passé pour moi il y a 10 ans lorsque j’ai obtenu un prêt pour acheter -seule- un (tout petit) appartement à Paris. La situation est peut-être très différente aujourd’hui cela dit…

    Dans les ‘-‘ je m’attendais à ce que tu parles de la paperasse, de la compta, pour l’urssaf, pour les impôts, la CAF, la TVA et autre Caisse de retraite etc… c’est quand même beaucoup plus lourd que lorsqu’on est salarié non? Peut-être que tu as un statut particulier??

    Et comme conseil pour un candidat au freelancing je dirais « ne pas confondre recettes et revenus »! Recettes – TVA – assurance maladie – mutuelle – cotisations URSAF/ retraite = revenus…

    PS: c’est vrai que « Vote commentaire » et « …à dit » ça fait tache sur ton joli blog!

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  47. Sandrine a dit…

    J’adore ton bilan que je partage totalement excepté pour le sport, j’ai toujours été sportive et être freelance m’a permis d’en profiter encore d’avantage. Au final, il y a plus de + que de – !

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  48. Agoaye a dit…

    C’est un billet très intéressant et qui confirme pas mal de ces idées que je me faisais déjà sur le boulot. Et en particulier celle qui me fait dire que ce n’est pas forcément pour moi. Parce que je bosserais vraiment tout le temps, que je me marierai avec mon canap’ et que je n’ai définitivement pas assez de talent (ok, ça tu m’as pas dit mais c’est ce qui ressort :))

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  49. solenne a dit…

    j’ai lu en entier ET j’ai trouvé que c’était un super récap à lire absolument quand on est entre deux eaux, en train d’hésiter, tout ça…
    bref merci !

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  50. Margot a dit…

    Moi doctorante, je m’obligerai à aller en bibliothèque pour, au moins deux fois par semaine, parler à des gens, me lever, bouger mes jambes et quitter mon legging! 🙂 Sinon bon résumé!

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  51. Jade a dit…

    « Une angoisse pire que celle du permis de conduire »… Je viens de le rater ce salaud. Je crois que je vais aller relire ton billet sur l’échec.

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  52. katutita a dit…

    J’ai lu jusqu’au bout comme tous les jours. Toujours chouette a lire. J’ai bien aimé ton bilan et ce ton de la confidence. Belle réussite! 🙂

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  53. Lili Kerala a dit…

    Merci pour ce billet complet et réaliste, auquel je n’ajouterai pas grand’chose, à part peut-être une 11ème règle d’or:

    « Moi free-lance, je serai hyper-organisée (j’en vois déjà qui rigolent au fond) et je tiendrai (pour de vrai!) à jour un fichier des boulots que je rends et à qui, et je n’hésiterai pas à demander mon dû s’il tarde à venir »

    Free-lance (à moitié par choix, à moitié poussée l’occasion -de quitter la rédac dans laquelle je bossais depuis 8 ans- qui a fait le larron), je construis peu à peu ma nouvelle façon de bosser et les (rares) fois où j’ai dû relancer un employeur/client, je n’étais pas très à l’aise… Pourtant, il n’y a eu aucun souci: j’ai été payée à chaque fois, reçu en prime des excuses pour le retard, et j’ai retravaillé ensuite pour le même client/employeur.

    Mais j’ai toujours cette très ancienne peur de manquer chevillée au corps, et donc de potentiellement froisser l’un de mes employeurs/clients, car je n’ai pas encore assez d’oeufs dans mon panier pour me le permettre 😉

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  54. Lor a dit…

    Ah merci pour ce billet ! Traductrice comme d’autres ici, ce qui me pèserait le plus dans un éventuel retour au salariat, et c’est d’ailleurs ce qui m’arrive quand je travaille chez certains clients, c’est devoir porter des chaussures toute la journée :). Je suis en chaussettes tout le temps chez moi et l’idée de devoir changer ça serait terrible.
    En revanche, bosses-tu vraiment sur ton canapé ? Si c’est le cas, je te conseille vraiment un coin bureau ou même la table du salon mais un vrai FAUTEUIL de bureau. Sinon, j’ai les coordonnées d’une super ostéopathe à Gentilly, je te passe ça quand tu veux :).
    Blague à part, j’ai les même + et 6 que toi après 3 ans de salariat et 10 ans de freelance (je crois). Je cumule quelques bons clients (il y en a qui disparaissent, parfois malgré eux, et d’autres qui arrivent, avec parfois de bonnes surprises), je donne des cours dans mon Alma Mater comme on dit chez les anglo et certains clients m’appellent sur place aussi. Au milieu de tout ça je peux caser quelques sorties d’écoles et sorties scolaires aussi (bonheur de ma fille), la CHANCE de travailler – comme toi – dans des domaines hyper différents parfois dans la même journée et quand l’été arrive, je n’ai plus cette boule au ventre de devoir compter mes jours de vacances comme autrefois…
    Les côtés négatifs sont bien réels mais pour l’instant pour moi ils pèsent plus léger dans la balance…
    Si une occasion se présente, je l’étudierai, mais il est vrai que je ne cours pas après.
    Merci pour ton billet ! (Plus ça va et plus j’aimerais te connaître « en vrai » !)

    Répondre
  55. Lor a dit…

    (En revanche, j’ai l’impression de vivre dans le rush tout le temps, en cumulant comme toi des boulots différents dont les échéances se chevauchent… Mais j’aime ce que je fais, alors je fais avec 🙂

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  56. Pascale a dit…

    Merci pour ta réponse Caroline. Moi aussi j’ai anticipé mon départ et je suis partie avec des contacts mais je procrastine peut-être un peu trop en ce moment… Allez, on se motive, d’ailleurs je suis déjà levée. A bientôt de te lire (peut-être pas très français mais c’est l’idée).

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  57. Stern a dit…

    Chère Caroline, mon prof de littérature à la fac disait : Il y a des personnes « entonnoir » et des personnes « marmelade », des personnes qui se spécialisent sur un point précis et délirent à en trouver tous les coins et recoins et des personnes qui aiment s’étaler et toucher à tout. Comme il disait si bien : Y’a plus qu’à choisir et à s’y t’nir. 😉

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    • Lor a dit…

      J’aime assez cette vision !
      Ici chez les traducteurs on dit parfois « Un ingénieur, c’est quelqu’un qui sait presque tout sur presque rien ; et un traducteur, c’est quelqu’un qui sait presque rien sur presque tout. » C’est un peu l’idée. Quoique, dans notre profession aussi, beaucoup de gens se spécialisent et c’est une question que me posent souvent mes étudiants : « Vous vous êtes spécialisée dans un domaine ? » mais c’est exactement ce que je ne veux pas ! De toute façon, c’est souvent quelque chose qui se fait naturellement (ou non) en fonction des clients, du moins chez nous, mais en ce qui me concerne, je veille à rester éclectique, tant sur les sujets que sur les types de demande.

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  58. adele a dit…

    Merci Caroline pour ce billet qui tombe à pic pour moi! Je suis en train de sauter le pas. Pour l’instant, j’ai les fesses entre deux chaises, je suis encore à moitié salariée. Je vais imprimer tes règles d’or et les afficher au dessus de mon bureau pour les jours de coup de mou!

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  59. lavieacinq a dit…

    Très intéressant!!
    J’ai aussi fait les deux, boulot à domicile et à l’extérieur. Moi, ce que je n’ai pas supporter, c’est la solitude…… pendant 3

    Répondre
  60. lavieacinq a dit…

    Très intéressant!
    Moi aussi j’ai fait les deux, travail à domicile et à l’extérieur. Je n’ai pas supporté la solitude liée au travail à domicile……. j’ai fonctionné comme ça pendant trois ans et la dernière année j’ai cru que j’allais péter un plomb, je commençais à déprimer grave….. Du coup, aujourd’hui, je bosse dans une petite entreprise (bon.. En CDD) ou nous sommes 4 employés avec une très chouette ambiance!! Je revis! J’ai négocié mon mercredi, donc, j’ai encore du temps libre pour mes deux dernières.
    Sinon, mon mec est intermittent et il y a beaucoup de point commun avec le statue Free Lance!

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  61. Babylou a dit…

    Ton homme, il fait quoi ? Est-ce qu’il est aussi free-lance ou est-ce qu’il a un salaire mensuel fixe ? Parce que ça peut aussi faire pencher la balance …..

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    • Caroline a dit…

      il n’est pas free lance et bien sûr ça a pesé dans la balance, je ne l’ai pas écrit ici parce que ce n’était pas vraiment le sujet, je ne voulais pas parler des raisons qui ont motivé ce choix (déjà fait dans plusieurs billets) mais plutôt de la façon dont je le vis aujourd’hui. Mais évidemment, deux free lance c’est beaucoup pour un seul foyer, ceci dit je pense que ça existe aussi !

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        • anacoluthe a dit…

          Je confirme que 2 à son compte, ça change un peu la donne ! Je suis free depuis 9 ans – après avoir été salariée 9 ans (j’ai commencé trèèèèès jeune aussi 😉 ) mais quand je me suis lancée, mon mec était salarié et gagnait très bien sa vie… Maintenant, il se retrouve à devoir se lancer à son compte par la force des choses, donc je dois faire bouillir la marmite et c’est flippant !!

          Je ne sais pas comment ça sera à long terme, j’aimerais retrouver cette « insouciance » que j’avais réussi à apprivoiser au bout de 6 ans de freelance.

          D’ailleurs, je dois dire que cela a été pour moi comme une révélation sur la vie en général : le lâcher-prise qu’implique le statut de free-lance ! Et le fait que paradoxalement, plus on est soi-disant « en sécurité », par exemple comme salarié, plus on est dans un sentiment d’insécurité, parce qu’on peut tout « perdre » justement… je ne sais pas si je suis claire, mais c’est ce que je ressens intimement.

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  62. Du coté de l'Isère a dit…

    Traductrice juridique freelance depuis presque 8 ans, la liberté et la disponibilité que ce choix de vie procure a tout de même un prix: le travail très tard pour boucler les projets qui sont toujours tous ultra-urgents (peut-être en raison de mon domaine – mais je travaille un minimum de 3 soirs/semaine, les soirs pouvant s’éterniser jusqu’à 2-3h00 du matin; et faut enchaîner la journée suivante fraîche et en pleine forme!!), jamais de jours fériés (car les clients sont éparpillés dans le monde); des mails 7j/7, 24h/24 (là encore, en raison du marché); si on a le malheur de ne pas répondre à une offre à la mn, on peut perdre le projet (il faut toujours être « branchée »); l’absence de congés PAYES (chaque jour non travaillé = 0 revenu! Il est donc très illusoire de penser qu’on peut prendre autant de congés que l’on veut et quand on veut – là encore, peut-être est-ce dû à mon domaine); ne pas refuser 2 fois un projet à un même client au risque de le perdre; une concurrence féroce entrainant une baisse des tarifs et obligeant d’en faire plus pour gagner autant (une agence régulière avec laquelle je bosse depuis 7 ans et pour laquelle je n’ai jamais augmenté mes tarifs en 7 ans me demande aujourd’hui de les baisser de 20%!!! et ce n’est pas la première!)! Ceci dit, je vais chercher mes enfants en primaire à 16h30 et le mercredi, je joue au taxi et ils peuvent avoir leurs activités (ceci explique d’ailleurs peut-être mes « supers » soirées!!) et je peux à l’occasion participer aux sorties scolaires… Alors, ces derniers points justifient mon choix et me suffisent à supporter les soirées et les weed-ends où il faut travailler, pendant que d’autre se détendent ou dorment!! Dernier point: il faut un conjoint (salarié de préférence) qui accepte ce rythme et ces soirées en solo et qui accepte ces périodes plus creuses qui entraînent chez moi des bouffées d’angoisse, même après 8 ans et des clients réguliers….

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  63. Fmior03 a dit…

    Merci pour ce post, très intéressant et qui donne une vision non fantasmée de ce statut… fantasmé dans les deux sens, s’entend.
    Salariée depuis toujours, cette tentation m’a parfois travaillée, mais je me dis que je n’ai pas assez de matière pour cela, cela a sans doute à voir avec un côté pas-trop-sûre-de-soi et la peur d’abandonner un confort matériel…

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  64. Marelle a dit…

    Merci pour ce billet, moi qui suis également tentée. Question un peu pointue, as tu pris un comptable? comment se passe la gestion des mauvais payeurs (à mois que tu sois épargnée). Une bonne amie s’est lancée et pour elle, c’est un des inconvénients.

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  65. Mel a dit…

    Je ne comprends pas. Je vois le nombre de commentaires augmenter mais pour moi le dernier posté est celui de Jade mardi 4 mars à 19 h 41. Comment ça se fait ?

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  66. DOMINIQUE a dit…

    La Rantanplan de l’organisation informatique est obligée de faire un commentaire pour voir les autres. Là, je suis bloquée au commentaire 32. En plus, j’inaugure de nouvelles lunettes…

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  67. Esteldf a dit…

    Bonjour, C’est vraiment passionnant de lire ton « retour » sur ce choix de freelance.
    Je suis contente de voir que ça te convient et que tu arrives à gérer ton boulot.
    Je suis d’ailleurs admirative car je n’ai eu aucun souci avec le télétravail (quand j’avais un travail), autant être mon propre patron je n’en serais pas capable.

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  68. Maud a dit…

    Je commence à écrire aussi des petits piges, à droite à gauche, je suis loin d être à ton niveau mais ça se développe doucement. Je n’ai pas le choix pour le moment —> enfant malade (maladie auto immune qui le fait rester à la maison souvent) donc je dois bosser de chez moi mais comme toi j ai des principes par exemple me maquiller et m’habiller chaque jour comme si j’allais au bureau…. Moi je n’ia pas de nounou le soir, donc je bosse bcp la nuit (l avantage d être maman solo???? personne pour râler qu’on est pas encore couchée) mais les nuits sont courtes, la fatigue est là pour s en sortir un minimum. J’espère pouvoir continuer à faire cela.

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  69. Tiphaine Design a dit…

    Merci pour ces précieux conseils, je viens de me lancer en freelance depuis 4 mois maintenant, ça démarre tout doucement, et c’est vrai que c’est parfois angoissant pour l’avenir, mais c’est aussi un choix. Par contre, je te confirme qu’il va falloir que je me remette au sport parce que partir en province et en plus se lancer en free, je peux te dire que le popotin il en prend un coup 🙂

    Bon courage pour la suite (même si tu es visiblement en plein boom)

    Bises

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  70. Machine W a dit…

    Transfuge de chez la dame aux chaussures vertes, je viens apporter mon caillou à l’édifice (restons modeste)… Je suis freelance (dans un autre domaine que le tien) depuis presque 15 ans et malheureusement, le travail s’est sérieusement raréfié – euphémisme de la semaine – depuis plusieurs mois. Du coup, « le ventre qui se serre » dont tu parles m’accompagne dorénavant tous les jours (et les nuits), d’autant que nous sommes deux freelances à la maison.
    J’ai travaillé avec certains clients pendant plusieurs années, et avec d’autres très brièvement. Malheureusement, on ne choisit pas souvent la pérennité d’une collaboration (en tout cas en ce qui me concerne) et un hasard de circonstances m’a amenée à mettre l’année dernière tous mes oeufs dans le même panier. Aujourd’hui que mes clients ont mis la clé sous la porte, je me retrouve à en chercher de nouveaux, dans un secteur saturé et où le jeunisme règne…
    Tout ça non pas pour faire pleurer dans les chaumières mais pour dire que tu fais bien de diversifier les domaines dans lesquels tu travailles et les clients également parce que c’est le meilleur moyen de perdurer en tant qu’indépendant.
    Et en dehors de cette période très anxiogène pour moi, je trouve aussi beaucoup de points positifs à la vie de freelance et j’avoue que j’aurais un mal fou à revenir à un emploi salarié. Quand on a goûté à la liberté d’organiser son temps comme on l’entend, difficile de faire une croix dessus !
    (pour info, il m’a fallu 6/7 ans pour réussir à déconnecter à peu près et à ne plus culpabiliser pendant les vacances, donc tous les espoirs sont permis !)

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  71. Stieg a dit…

    Plus ça va plus j’y pense. Dans mon domaine, la formation, ça demande du coup effectivement d’avoir un bon réseau et surtout, de développer sa fibre commerciale et l’envie, surtout, de démarcher.
    Suis pas encore ok de ce côté là du coup je reste dans mon petit cocon mais un de ces 4 j’y passerai sans doute !

    Répondre
  72. Virginie a dit…

    c’est un sujet dans lequel je me retrouve (ben oui, je suis pas une modeuse !)
    Auto entrepreneur depuis 4 ans (après 15 ans dans un bureau), je partage mon temps entre la réalisation d’accessoires textile et cuir (sacs, trousses…) et l’animation d’ateliers de scrapbooking auprès d’adultes, d’enfants dans les écoles, de personnes âgées en résidences.
    Tout cela fait que mon quotidien est toujours plein de surprises, et que je ne m’en lasse jamais.
    C’est vrai que mon boulot ne quitte jamais mon esprit (tout est source d’inspiration, de réflexion),que le soir ou le week end je ne peux pas quitter mon bureau après en avoir fermé la porte. Mais en même temps, j’adore tout ce que je fais. Et évidemment, bien des gens pensent que je ne travaille pas (comment peut-on être payé pour s’amuser ?), alors que c’est un vrai métier qui demande aussi des compétences. Il faut donc souvent se justifier. Oui je travaille! Non je ne suis pas femme au foyer !
    Mon petit plus à moi : je ne m’inquiète plus en début d’année de comment tombent les jours fériés, de savoir si je vais pouvoir poser un pont, maintenant je m’en moque. Pour finir, j’ai découvert un site il y a peu, qui répond à beaucoup de questions et encourage la réflexion sur ce statut d’indépendant : http://apollinepoint.com/
    désolée si j’ai été un peu longue, et bonne journée à toutes

    Répondre
  73. ES a dit…

    Question sans doute bête de quelqu’un qui a toujours été salariée et n’a que des salariés dans son entourage proche: est-ce que c’est compliqué à gérer au niveau cotisations URSSAF, comptabilité, impôts, etc ?
    Et par ailleurs, qu’est-ce que ça donne au niveau couverture maladie, et retraite ?

    Répondre
  74. fafoj a dit…

    Mille Mercis pour cet article qui m’arrive à point!
    J’ai rendez-vous avec mon cher DG la semaine prochaine pour négocier la rupture amiable de mon contrat de travail…. Ensuite je compte voler de mes propres ailes mais dans un métier un peu plus technique. Si je ne le fais pas à 40 ans, mon projet restera à l’état de fantasme!!!
    En revanche il va falloir que je commence sérieusement à m’inquiéter des aspects matériels : statut, fiscalité, couverture sociale, protection des biens personnels, etc.
    Vive nous!!!

    Répondre
  75. Charlotte a dit…

    Bonjour Caroline,
    Comme toi, je suis indépendante. Un peu grâce à tes précédents posts d’ailleurs, qui sont arrivés à point nommé à des moments où je commençais à me poser des questions plus grosses que moi, avec tout un faisceau d’autres signes, mais là n’est pas la question. Il m’est difficile de dire combien je trouve ce que tu dis es juste et combien cela me rassure. ça fait 6 mois, je touche du bois, les clients se suivent et se renouvellent, reviennent à la charge. Bref, tout le monde est content mais jusqu’à quand ? 😉
    Mais il y a une question à laquelle je tente de répondre et je n’y parviens pas. Faut-il accepter toutes les commandes ? Jusqu’à quel prix peut-on se « vendre »? Comment réguler le temps passé vs l’argent gagné ?
    Comme de nombreux rédacteurs, comme toi peut-être, j’ai effectué le parcours obligatoire des agences de contenu qui te payent en-dessous du tarif horaire de la mendicité. En t’expliquant tout à fait sérieusement que tu te rattraperas sur le volume. Oui, c’est vrai, 10 euros les 100 000 signes, c’est toujours mieux qu’1 euro les 10 000 signes (j’exagère à peine). J’en rirais si je n’avais pas envie d’en pleurer. Alors, toi, comment tu fais ? Comment tu sélectionnes, ne sachant jamais de quoi demain sera fait ? Es-tu plutôt « Tout boulot est bon à prendre, plutôt crever que de perdre un client » ou « Je ne sors pas de mon lit à moins de oitmille dollars »?

    Répondre
  76. La Quille a dit…

    Quel courage de vous être lancée ainsi! D’un côté, le fait d’être son propre patron est extrêmement tentant, mais d’un autre c’est une prise de risque incroyable! Et puis le prix de l’indépendance, c’est aussi un peu la solitude. Je pense que je serais tout bonnement incapable de faire ce que vous faites! Bravo et bon courage!

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  77. Leaaax a dit…

    Salut Caro ! J’ai lu avec attention ce billet (au passage très bien écrit) et je te rejoins sur certains points mais attention j’aimerais mettre en garde les ptits jeunes sortis de l’école qui pourraient lire tout ça et se dire que « wouhaou c’est chouette ». Il faut savoir que si on n’a pas de réseau c’est incroyablement difficile de s’en sortir. Toi tu as l’air d’avoir pas mal bossé avant 😉 Moi par exemple, je suis graphiste illustratrice, c’est autre chose… J’ai travaillé pratiquement 10 ans en entreprise (de tres grosses meme) et malgré tout, je ne vis pas de mon freelance. Il faut savoir aussi que beaucoup de clients se tournent vers des ptits jeunes qui bradent les prix (et du coup se font bien avoir). Bref on ne se lance pas tout shuss dans l’auto entrepreneuriat, 😉 En tout cas, tu as bcp de chance de bien t’en sortir et je t’en félicite ! C’est encourageant aussi 🙂 Bonne continuation ! et bizettes pour la journééée :*

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  78. Miranda a dit…

    Salut Caro,

    Bien écrit ton billet. J’ai passé beaucoup de temps sur ton blog très divertissant. Pour ma part c’est que j’aime avec le travail en freelance, c’est que je ne fais plus partie d’un moule. Finis les embêtements au boulot avec les collègues et le patron et tu as du temps libre pour ta vie perso. bonne chance à toi !

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  79. Marie a dit…

    Salut Caroline 🙂

    Je suis tombée sur ton article en tapant « pigiste et freelance comment faire » sur Google :p Je suis en train de sérieusement réfléchir à me plonger dans le « grand bain » du pigiste, mais comme tu l’as si bien dit, j’aime varier les plaisirs : filmer, monter des vidéos, mais tout aussi bien écrire, et pas forcément pour des médias ! Comment fais-tu pour gérer pigiste ET freelance ? Tu as créé ton statut d’auto-entrepreneur ? Tu te fais payer à la pige par tout ce qui est « média » et rémunérer en tant qu’auo-entrepreneur pour de la rédaction web par exemple ?
    Je suis hyper perdue et ne trouve nulle part d’explications… Si tu as un peu de temps pour m’expliquer tout ça par mail j’en serais ravie 🙂
    Ton article m’a convaincue un peu plus de me lancer en tout cas 🙂

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