Ruminer le bonheur

ruminer

Hier, à la faveur d’un cours annulé, j’ai profité de ma grande à l’heure du déjeuner. C’est finalement assez rare de nous retrouver à deux, que ce soit avec elle ou son frère et sa soeur. C’est un sujet de frustration lorsqu’on a plusieurs enfants, une cause récurrente aussi de culpabilité: « est-ce que je donne assez à l’un ou à l’autre, est-ce que j’ai su être là au moment ou il ou elle en avait besoin ? » La réponse est souvent non, hélas, prise que je suis dans mes propres affres, mes deadlines à respecter, l’intendance du quotidien qui bouffe tout. Et puis parfois, une parenthèse qui s’offre alors qu’on ne l’attendait pas et à un moment où on est à même de la saisir (parce que soyons honnête jusqu’au bout, souvent, quand ils me demandent de les externaliser pour cause de prof absent, je refuse, trop de boulot, flemme de préparer un vrai repas, égoïsme, etc). Et donc hier, j’ai cédé, il faut dire que la veille, son rendez-vous chez l’orthopédiste n’avait pas été des plus réjouissants, vous reprendrez bien pour 6 mois de corset, mademoiselle, bref, vous voyez le genre.

Il faisait beau, on est parties main dans la main chez notre vietnamien préféré, on a mangé un bo-bun, on s’est posées au soleil, pris des photos de la petite ceinture abandonnée à l’ombre des gratte-ciel, je me suis mise à jour sur toutes les histoires de la classe, les manies des profs, les souhaits de lycées des uns et des unes. ça n’a duré que deux petites heures à peine, mais quand on est rentrées, on avait le coeur léger. En ce moment je potasse des bouquins sur le bonheur pour un article à paraitre sur l’Express.fr. J’ai retenu notamment cette phrase: « ruminez le positif ». Alors hier, j’ai ruminé, ruminé, ruminé…

DSC_5635 DSC_5627 DSC_5647 DSC_5642 DSC_5632 DSC_5639 DSC_5620 DSC_5586

Ah et sinon, on parle deux secondes de ces bottines* ? Elles sont issues de la collection Sarenza, leur petit nom c’est Rue des Dames et elles sont ultra confortables bien qu’assez hautes (environ 8 cm) et avec ce petit liserai camel, elles sont assez originales (même si l’intégralité de la blogosphère en possède une paire, on est d’accord).

*offertes par la marque.

Bottines Sarenza, modèle Rue Des Dames, 129 euros, taillent un peu grand – Jean H&M – Trench/saharienne Only, vieille collection et à moitié déglingué, mais celui-ci me fait grave de l’oeil (le trench c’est un peu ma petite robe noire)

 

55 comments sur “Ruminer le bonheur”

  1. berengere a dit…

    Oh que c est bien de s accorder un petit moment avec un de ses enfants ! Étant enceinte de ma 3eme j essaie justement de privilégier quelques moments en tête à tête avec ma 8 ans ou ma 6 ans ! Et elles apprécient !
    sinon le combo bottines/trench/slim je suis fan ! Tu resplendis !
    Bon vendredi !

    Répondre
  2. Maud a dit…

    Que c’est chouette de pouvoir partager un moment unique avec chacun de ses enfants…… Être un peu SA maman rien qu’à lui ou elle le temps d’un instant…..
    Et les bottines sont très belles….. Bon week-end à toi….

    Répondre
  3. DOMINIQUE a dit…

    Rho, ça va, hein, avec tes cheveux ! En plus, ils brillent. Pfff.
    Ces moments sont précieux, tout doux, et solaires (comme tes cheveux). Tu remues de vieux souvenirs à base de déjeuners vite faits, de chants (on s’essayait au « canon » avec « vive le vent »…), de lectures à table (interdite par mon père) le livre calé sur la carafe d’eau… et surtout ce sentiment délicieux d’être dans un cocon où rien de mal ne peut arriver.
    Ruminer le bonheur, oui !

    Répondre
      • babs64 a dit…

        ah moi c’est quand je suis absente que mes enfants et leur père prennent un plaisir fou à partager des raviolis!!! ce sera leur moment à eux, qu’ils raconteront sur la blogosphère quand ce sera leur tour 😉

        Répondre
  4. Val Làô sur la Colline a dit…

    Qu’ils sont précieux, ces moments !
    Mais je te trouve bien sévère avec toi-même concernant le temps que tu ne consacres pas à tes enfants. On jongle tous et toutes, on est tous frustrés par ça, mais avoir conscience que de telles pauses sont un grand bonheur ajoute encore au bonheur et à la qualité de ces instants…

    Répondre
  5. La semaine d'une gourmette a dit…

    Tu sais, si tu consacrais tout le temps plein de temps à tes enfants, ils détesteraient ça, ils trouveraient que tu es tout le temps sur leur dos… C’est tout un équilibre, pas trop mais quand même assez 🙂 Tu as l’air de gérer ça très bien.
    Et à part ça, je vais faire ma chieuse orthographique : on écrit « liseré »…

    Répondre
    • Sylvie a dit…

      Exactement.
      J’ai arrêter de bosser quand ils avaient 15, 13 et 8 et ils flipaient à l’idée que je sois là après l’école pour les devoirs et je devienne mère ai foyer. J’ai bien continué comme avant mais c’est vrai qu’on a pu créer des moments ä 2. C’est magique. De toutes les façons on a des relations différentes avec chacun de ses enfants et ça reste toujours. Ruminer le bonheur c’est mon mantra!

      Répondre
  6. Augmar a dit…

    C’est chouette ces moments à deux, en tête à tête avec ta fille.
    Si je me sens comblée quand je tiens mes deux petits contre moi, je me sens aussi au comble de la maternité quand je m’isole quelques quarts d’heure avec un seul de mes enfants, au détour d’une sieste qui se prolonge pour l’autre, ou d’un bain pris en décalé… Et ces moments passés en tête à tête avec mon fils ou ma fille sont aussi ceux que je rumine le plus! Bon week end!

    Répondre
  7. Anne de a dit…

    j’aime aussi ces moments, qu’on dirait presque volés tellement on ose croire qu’ils existent, et qu’on se precipite a saisir de peur qu’ils ne se sauvent.
    Bon du coup j’ai Birkin dans la tête, j’ai le coeur lourd, mais je peux parler anglais du coup « se dire qu’il y a over the rainbow toujours plus haut le soleil above radieux », je ne perds pas une occasion de travailler mon accent 😀

    Répondre
  8. Katell a dit…

    Je vais commencer en te disant (et je sais que je ne vais pas être originale sur ce coup là) que j’adore ton look.

    Sinon, ce matin, j’ai culpabilisé à fond. Aujourd’hui à Marseille, comme quasiment tous les vendredis depuis la rentrée de septembre, grève de cantine mais pique-nique autorisé. Les dernières semaines, comme je n’avais pas beaucoup de travail, je prenais ma fille de 3,5 ans à la maison mais hier, j’ai accepté deux projets (pas le choix car je n’ai quasiment pas bossé en janvier et février). Et la miss s’est mise à pleurer lorsqu’elle a compris pourquoi son père préparait des sandwiches. J’avoue que j’ai failli craquer en disant « Allez, tu vas venir manger à la maison » mais là, je n’ai vraiment pas le temps ! Et forcément, maintenant, je culpabilise en imaginant ma pauvre chérie ce midi en train de pleurer devant ses sandwiches au jambon (si ça se trouve, elle va bien s’amuser avec ses copains).
    En tous les cas, ce moment volé au quotidien passé hier avec ta fille est une jolie petite fenêtre de bonheur. C’est chouette de savoir en profiter !!

    Répondre
  9. Mireille a dit…

    Ruminer le bonheur, que c’est joli! Et qu’ils sont agréables ces moments suspendus…Je dois emmener ma grande le 12 mai pour un rdv chir, on en profitera également pour passer un moment rien que toutes les deux…ensuite elle part en Espagne avec le collège, je vais donc pleurer et m’inquiéter mais j’espère avec le souvenir des doux moments que nous aurons passés ensemble quelques jours auparavant…et j’en profiterai pour câliner ma petite
    Bon week end Caro

    Répondre
  10. Mentalo a dit…

    La bonne vieille histoire véridique du cercle vertueux. On passe bien trop de temps à s’apesantir sur le moche, alors qu’on ferait bien mieux de concentrer notre énergie à chercher les touches de joli dans nos vies, même les plus infimes. Ce soleil qui nous réchauffe le visage, par exemple, en ce moment.

    Répondre
  11. pivoine a dit…

    Ruminer le positif je m’y efforce parce que j’ai bien trop tendance à voir le verre à moitié plein, à espérer de grands moments ou de grandes choses et je passe à côté de petits bonheurs simples finalement.

    Répondre
    • Henriette a dit…

      Puisque le verre à moitié plein existe par opposition au verre à moitié vide et non pas par opposition au verre entièrement plein, vous êtes en fait tout à fait heureuse sans le savoir 🙂

      Répondre
  12. Reine a dit…

    Alors , je te dis pas les questionnements quand ils sont partis!!!! Comme j’ai été loin d’être une mère poule (boulot de folaïe, vie sociale de folaïe, et multiples engagements…) j’ai toujours eu le sentiment de ne pas avoir été assez là physiquement et psychologiquement pour mes 4 adorés ….bon, ils paraissent équilibrés, heureux , intégrés…pas de psychopathes , ni de drogués, ni de désordre alimentaire à l’horizon….ouf! mais les remords sont toujours là, c’est dingue!!!

    Répondre
  13. natafraise a dit…

    Oh qu’il est doux ce billet… 🙂
    Mais bien tristoune d’apprendre que le rv chez l’orthopédiste s’est soldé par un « on remet ça » 🙁 – Courageuse et jolie-chérie !!

    Répondre
  14. MY SHABBY FRENCH LIFE a dit…

    Je trouve ça génial de ruminer le positif ou le bonheur ! Parce qu’il ne faut pas oublier que notre petit cerveau ne peut retenir qu’une seule pensée à la fois, alors tant qu’à faire que ce soit par du positif non ?
    Je suis certaine que la pensée positive n’est pas seulement de la pensée magique, elle finit par influencer notre subconscient et du coup notre vie s’illumine !

    Répondre
  15. Xochitl a dit…

    Jolie formule que celle là ! « Ruminer le bonheur », c’est le meilleur programme qu’on peu se fixer surtout un jour où le ciel est aussi bleu. Très bon week-end

    Répondre
  16. Geneviève a dit…

    C’est dingue ! HIER je me demandais comment se réglaient les problèmes de corset ?
    Elle est courageuse ta fille.
    Profitez, profitez toujours de ces moments partagés; c’est précieux pour chacun.

    Répondre
  17. Suzanne a dit…

    Ah ben tiens, ton billet ne résonne pas du tout chez moi. Mon deuz de 13 mois est très accaparant (ça se dit ?) il réclame une attention permanente et exprime la moindre de ses envies ou frustrations par des ultra sons qui me tapent littéralement sur le système. Du coup, je passe mon temps à anticiper, et j’accorde de ce fait beaucoup moins d’attention à l’aîné de 8 ans, qui me l’a « reproché » « Tu n’as plus beaucoup de temps pour jouer avec moi… (silence) mais c’est pas grave, je sais que tu es occupée avec Alexandre »
    Ça m’a fendu le coeur.

    Concernant le bonheur, mon bouquin de chiottes (il est pas nul, c’est celui que je lis aux toilettes, quoi) en ce moment c’est « heureux comme Cresus » sur l’économie du bonheur. C’est plutôt bien documenté et divisé en chapitres/conseils parfois un peu bateaux mais c’est intéressant.
    Et je tente de me concentrer sur ce qui me plaît dans ma vie, par exemple là tout de suite les deux mignons petits ouvriers perchés sur le toit de la maison d’en face, roaaaar (feulement de la couguar en rut, trrrrremblez besogneux blondinets, la Suzanne part en chasse)

    Et bordel, tes cheveux ! Tes cheveux quoi.

    Répondre
  18. AVELINE a dit…

    Petite citation d’Albert Camus, sur le bonheur, tirée de mon éphéméride perpétuel : « Qu’est-ce que le bonheur, sinon l’accord vrai entre un homme et l’existence qu’il mène ? ». Vaste sujet… Je crois que la joie se conjugue au présent, dans l’ici et maintenant et qu’elle se cultive au jour le jour (pas facile, pris que nous sommes tous dans notre quotidien) et que le bonheur s’exprime plus au passé quand on peut dire après coup, avec le recul donc, tiens là j’ai été heureux. Tu as vécu hier un pur moment de joie avec ta fille qui, ajouté à tant d’autres, forme votre bonheur. Enfin, c’est mon humble avis de « gambergeuse métaphysique chronique » !!!!!!!! Jolies les bottines. Belle journée !

    Répondre
  19. Fofo a dit…

    Il y a quelques semaines, à la faveur d’un rendez-vous, je suis allée dans un resto avec mon gamin de presque 5 ans. Tout seuls, tous les deux. Joie ! Pas de grand frère, pas de petit frère, pas de soeur jumelle ! Ça ne nous était jamais arrivé, je crois. Non pas seulement d’aller au resto ensemble, mais tout simplement de passer trois heures en tête-à-tête. Joie ! (bis)

    Ben vous savez quoi ?

    On s’est ennuyés. Tous les deux.

    Du coup j’hésite entre me dire que je suis une mère absolument nulle, incapable de tenir une conversation avec son propre fils, la chair de sa chair (et pourtant, quand l’aîné avait le même âge et qu’il était encore fils unique, j’aimais bien bavarder avec lui, il me semble) ou en conclure qu’à force, nous nous sommes tous déshabitués à être en « petit comité ». Le vacarme nous manque…

    (Mais je réessaierai, hein. Dans quelques années…)

    Répondre
    • Sylvie a dit…

      Pas de culpabilité, je me suis toujours emm…..avec les activités des petits: jouer, lire des histoires, le pire pour moi c’était le square…
      Heureusement le père est très joueur, il adorait s’amuser et déconner avec les enfants quand ils étaient petits.
      En revanche j’adore la relation avec les ados et après quant on discute sur un même niveau et leur humour…

      Répondre
  20. Soeur Anne a dit…

    Bon courage à la pauvre Chérie qui en reprend pour 6 mois. C’est dur ce truc-là.
    Pour la rumination positive, je m’y essaie depuis 1 an grâce à la sophrologie, et ça change tout. Les histoires de collège de mes loustics ne sont pas forcément passionnantes, mais si on se concentre sur le fait qu’on est juste bien avec eux à discuter, ça devient un vrai bonheur…

    Répondre
  21. LA BICHE a dit…

    Waouh tes cheveux !!! Je crois que je vais commencer une cure d’avocats ! Même si j’ai les cheveux courts on ne sait jamais ! ! Cela me donne envie de les laisser repousser ! Et si c’était simplement ces petits moments à part le bonheur ?
    C’est marrant mais ton billet m’a rappelé une récitation apprise en primaire et qui m’a marqué puisque je m’en souviens encore (du moins le début)
    LE BONHEUR
    Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.
    Le bonheur est dans le pré, cours-y vite. Il va filer.
    Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
    Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
    Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite,
    dans l’ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
    Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite,
    sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
    Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite,
    sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
    De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite,
    de pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
    Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite,
    saute par-dessus la haie, cours-y vite. Il a filé!

    Paul Fort

    Répondre
  22. Séco a dit…

     » l’intendance du quotidien qui bouffe tout  »

    J’aime beaucoup cette formule. Tellement plus élégant que mon habituel: j’ai l’impression de passer ma vie à faire, les courses, le ménage, le repassage, la bouffe.

    Je me rappelle de ce genre de ‘moments volés’ au collège/au lycée avec ma maman.

    Répondre
  23. Marion a dit…

    Je me souviens de ces moments avec ma mère quand j’étais ado. On était trois enfants à la maison, parents séparés.. Donc elle devait sans doute s’oublier entre nous et son boulot.
    Et quelle joie quand on se retrouvait toutes les deux, partir faire une balade à cheval. À ce moment là on rigolait comme pas possible, elle me régalait des histoires de famille, de ses souvenirs d’enfance.
    Je crois que nous nous sommes jamais dit à quel point ces instants étaient précieux…mais dans les courts silences qui parsemaient nos balades à cheval, je crois que nous le savions toutes les deux.

    Et du haut de mes 28ans, quand je rentre en vacances quelques jours chez elle et qu’elle vient me chercher seule à la gare, je retrouve un peu de ça. 🙂

    Répondre
  24. marieal a dit…

    je t’envie…mais bon, la vie est ainsi faite!
    tu ne peux pas écrire un article sur le bonheur sans avoir lu « Le piège du bonheur » de Russ Harris, où comment cesser cette quête inaccessible du sacro saint bonheur permanent, en remettant ses valeurs en action dans sa vie pour se réaliser, et apprendre à dé fusionner avec ses idées noires et à se reconnecter à soi par la méditation. Je suis un bel exemple de l’application à moi même de ces principes…
    et va faire un tour sur le mouvement colibris: http://www.colibris-lemouvement.org/
    ( la partie sur la révolution intérieure) , il y une video de F Lopez assez sympathique un petit peu sur ce sujet: https://vimeo.com/121134155

    Répondre
  25. Anne-Liesse @ Bulle & Blog a dit…

    Moi, c’est la semaine dernière que j’ai pu m’offrir cette parenthèse enchantée avec mon grand (7 ans 1/2 ;)) Il a même réussi à me convaincre de la garder l’après-midi au final (aprèm « TAP »), m’a accompagnée en rendez-vous, tout fier et ça a même fini en goûter chez nos super copains, sous le soleil en plus. ET j’ai réussi à grappiller 1/2h de boulot super productif.

    Une bonne journée avec plein de positif à ruminer et des moments hors temps précieux pour nos enfants… et nous aussi !

    Répondre
  26. Combien tu brilles a dit…

    & crotte pour le corset de Lou… mais dis lui, à ta jolie jeune fille, combien quand elle sera grande elle se félicitera de l’avoir porté ce corset. Mon amoureux a eu un suivi pourri pour sa scoliose, et chaque matin quand il se réveille le dos complètement bloqué je maudis les gens qui l’ont mal conseillé (et je lui fais des massages, du coup) (trop bonne je suis).

    Répondre
  27. Thalie65 a dit…

    Je crois que c’est Prévert qui disait : « on reconnait le bonheur au bruit qu’il fait quand il s’en va » donc savourons et ruminons tous ces petits moments de bonheur. Souvent nous ne prenons tout simplement pas le temps de nous rendre compte qu’on est tout simplement bien. Ici et maintenant. A cet instant précis.
    Bonne journée

    Répondre
  28. Tan a dit…

    « Ruminer le bonheur », c’est beau. Sur ce, je vais tâcher le faire maintenant que la semaine est finie, bon week-end à toutes (et tous) !

    Répondre
  29. Cécile a dit…

    On le sait bien maintenant (29 ans et demi passé 🙂 ), que le bonheur est en réalité constitué d’une foultitude de petits bonheurs. Il faut savoir les identifier pour mieux se les rappeler quand on traverse un mauvais moment. Typiquement, avec ce déjeuner partagé, vous avez fabriqué un souvenir tout doux et complice dont vous vous souviendrez toutes les deux…avec bonheur !! Je suis bien d’accord, sur cette notion de « ruminer le bonheur ». Quand j’ai eu dans ma journée ce genre de moments pleins (et souvent inattendus), je le rumine en boucle jusqu’au soir. Et je m’endors en me repassant le film encore une fois… On est trop souvent prompt(e)s à ruminer le mauvais et ça fabrique de l’amertume, de la tristesse, de l’aigreur. Alors que ruminer le positif nous fait briller de l’intérieur et rayonner à l’extérieur !

    Répondre
    • od'ile a dit…

      se complaire n’est pas le mot que j’emploierais ………par contre s’enliser et ne pas parvenir à s’en dégager me semble plus adéquat…

      Répondre
  30. Caro d'ardèche a dit…

    Avec ma fille Lou depuis quelques temps pour faire face à l’adversité, on a décidé de se raconter chaque soir au moins 3 choses qu’on a aimé dans la journée, 3 événements qui nous ont fait du bien. Et ça nous fait du bien 🙂

    Répondre

Vote commentaire

  • (ne sera pas publié)

Vous pouvez si vous le souhaitez utiliser les balises HTML suivantes: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>