Mois : octobre 2015

Les dix endroits où je rêve d’aller un jour…

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Oui, encore un billet de feignasse. Mais il faut me pardonner, je me suis remise à courir (jeudi dernier) (une fois). La vérité c’est qu’à l’heure où vous me lisez, normalement, je suis justement en train de gambader avec mes deux copines de running. Je ne veux pas m’avancer mais je crois que je suis en train de devenir accro (deux fois, quoi). Bref, à l’heure où blanchit à nouveau la campagne et après avoir commis l’erreur, hier, de sortir avec un trench ultra léger, j’ai forcément des envies d’ailleurs, si possible des ailleurs où il ferait plus de 22°. Je vous ai déjà listé mes endroits préférés dans le monde, en France et à Paris. Mais bien qu’étant plutôt vernie niveau voyages depuis quelques années, il reste dans ma dream list quelques lieux que j’espère vivement voir un jour. Sans avoir la certitude que ce soit possible, essentiellement à cause de l’argent. Mais en tous cas, si jamais la fée des miles se penchait sur moi, je voudrais trop me rendre… En lire plus »

Le club des cinq à Marseille

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Ce week-end avec mes copines, on est allées s’encanailler à Marseille. J’ai toujours aimé cette ville d’amour, déjà parce qu’enfant elle marquait le point de départ des vacances en Corse. Je n’y voyais alors que le port où nous attendions parfois de longues heures caniculaires pour embarquer dans les entrailles du Napoléon, mais malgré tout, Marseille était auréolée de cette atmosphère du large que l’on prend l’été. Et puis petit à petit je l’ai connue un peu mieux, j’y ai passé des week-ends chez E.

E. n’est plus là et revenir à Marseille a toujours ce petit goût aigre doux, celui des souvenirs si bons qu’ils font un peu mal.

Ce week-end, le temps était encore estival et ces 48h ont filé à la vitesse de la lumière. Toutes les cinq, nous nous connaissons si bien que nous aimons chacune de nos bosses, de nos pleins et de nos déliés. On sait les douleurs, on sait les joies, on sait les doutes et les peurs. On sait jusqu’où on peut aller trop loin, on se prend le bras quand la pente est trop raide, on laisse passer les silences quand ils sont la seule réponse à l’indicible. On monte la garde quand il n’y a pas de verrou aux toilettes, on connait le parfum des unes et des autres, on se pardonne nos humeurs et nos maladresses. On parle cru, on parle trop, on écoute aussi, on a compris que c’est sans doute souvent la seule chose qui importe. ça et sucer les têtes des gambas avant de les décortiquer, parce que sinon on s’en met partout. On rit, surtout, à en pleurer des larmes grosses comme les sardines qui bloquent l’entrée du vieux port. Ce week-end, toutes les cinq, on a bu des cocktails sur le toit du Sofitel, on s’est baignées dans les eaux cristallines de la petite calanque de Malmousque, on a mangé des paninis au vallon des auffes, on s’est extasiées devant le Mucem, construction démente et démesurée, dentelle de béton sur la grande bleue. On est montées – en bus – à la Bonne mère, on a goûté au calme de la Vielle Charité et on a mangé chez un Corse au Panier. Quand on est reparties les joues rouges de soleil et un peu fourbues, on avait le coeur un lourd. Et puis on s’est dit que si ça faisait mal que ce soit la fin, c’était parce que ça avait été bien. Un des nombreux lieux communs qui font du bien qu’on a égrenés pendant le week-end. En lire plus »

C’est dans la boite…

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Partenariat

J’ai déjà du vous en parler, je suis celle dans la famille qui prend les photos. Au point sûrement d’agacer parfois mes ouailles à force de les mitrailler. Mais c’est plus fort que moi, j’imagine que je mène une course perdue contre le temps qui passe et que j’ai l’illusion de figer pour l’éternité tous les instants marquants de mon existence. Je m’aperçois qu’au fil du temps, probablement biaisée par le blog, aussi, j’ai ce réflexe de toujours imaginer le cliché que je pourrais faire de tel ou tel point de vue, de tel reflet du soleil sur la façade d’un immeuble, d’un motif de street art ou de quoi que ce soit qui retienne mon attention. Certains y verront la dérive des réseaux sociaux, une façon finalement de regarder le monde à travers un filtre, je ne sais pas, j’ai l’impression personnellement que la vie a plus de saveur lorsqu’on tente de voir du beau même là où il n’y en a pas. Mes talents de photographe ne sont néanmoins pas à la hauteur de l’amour que je porte à cet art. Ce qui ne m’empêche pas de persévérer, après tout personne n’interdit à qui que ce soit de chanter faux sous sa douche. En lire plus »

Les cinq dernières séries que j’ai aimées, les cinq auxquelles je n’ai pas accroché

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Ceci est un billet de feignasse (d’une manière générale, tous les billets publiés sous forme de « dix trucs » sont des billets de feignasse, doublés d’une certaine putasserie parce que toute personne travaillant un peu dans l’univers du web sait que les listes ça cartonne sur google). Mais promis, ce n’est pas que par paresse que je cède à la tentation de la facilité, c’est aussi parce que parfois j’aime bien faire des listes. C’est mon côté High Fidelity. Donc voici mes derniers coups de coeur, je vais d’ailleurs tenter de vous faire une catégorie « séries » sur le blog parce que souvent certain(e)s d’entre vous me conseillent des trucs, parfois je les ai déjà vus et ça n’est pas grave, parfois non et c’est super, et donc je me dis que ça peut être sympa de pouvoir s’y retrouver (mais vous l’aurez compris depuis le temps, le rangement ce n’est pas mon fort, qu’il soit virtuel ou IRL, donc ne vous emballez pas, la rubrique n’est pas encore créée !) En lire plus »

J’aime #87

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Ce matin, Jiji a eu la bonne idée de tester la légende urbaine selon laquelle les chats retombent toujours sur leurs pattes et a donc sauté du haut de la rambarde de l’escalier. Enfin, plus exactement, il a tenté de se rattraper à la dite rambarde mais sans succès. Bilan, une grosse frayeur, des hurlements de Rose qui l’a vu tomber et n’est pas arrivée à l’en empêcher et toute la maisonnée en retard pour cause d’observation scrupuleuse de l’animal, lequel ne devrait pas je pense réitérer avant un bon moment (sauf si comme je le soupçonne il a la mémoire d’un poisson rouge). Jiji est sain et sauf, par contre le churros je pense est mort de honte et ne devrait pas la ramener pendant quelques jours, rapport que je l’ai choppé en train d’embrasser son « bébé », le tout en caleçon dans le salon, caleçon qu’il avait tout juste eu le temps d’enfiler en se ruant hors de la douche pour sauver son « enfant ». Quand on pense qu’il n’en voulait pas.

Voilà, à part ça, j’aime… En lire plus »

Au frais

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Or donc. Les bains dérivatifs. Comme je l’ai récemment évoqué, je viens d’être initiée aux bains dérivatifs par B. Totalement sous influence, je l’ai suivie au salon du Zen la semaine dernière, pour une immersion dans un univers qui m’était jusqu’alors totalement étranger. Il faut savoir qu’à la base, je suis plus allopathie qu’homéopathie, ibuprofène qu’acuponcture, cortisone qu’ostéopathie. C’est probablement ce qui nous différencie le plus toutes les deux: B. n’a pas du ingérer un médicament depuis 1998, alors que je croque de l’advil comme si c’était des bonbons. Mais quand elle m’a parlé des poches glacées censées rafraichir la chatoune et par là même non seulement dézinguer la cellulite mais tout simplement régénérer l’organisme, j’avoue, j’ai été intriguée. C’est à dire que dans l’absolu, s’asseoir sur une couche gelée, c’est moins fatiguant que les cinq rites tibétains ou une demi-heure de cardio.

Bon, que les choses soient claires, je n’ai pas succombé aux charmes du salon du zen. L’odeur, d’abord, de pisse mémé à tous les étages, m’a clairement rebutée. J’ai bien failli acheter un ou deux cristaux ré-énergisants ou m’asseoir au milieu d’un arbre de vie. J’ai loupé de pas grand chose la séance de yoga des yeux et j’étais à ça de dépenser une fortune pour de l’argent colloïdal, un oligo-élément connu pour ses vertus antimicrobiennes. Mais finalement, j’ai préféré, donc, dépenser tout mon argent dans des poches réfrigérantes. Je me suis dit qu’on ne pouvait pas être partout à la fois et que par conséquent le bol d’air Jacquier pouvait attendre.

Donc j’ai acheté mes poches. Et même sous la torture je n’avouerai pas au churros combien ça m’a coûté. Ou alors je le lui dirai quand il demandera à cette créature aux jambes interminables et au teint de rose qui elle est et ce qu’elle a fait de sa femme. En attendant, voici en gros comment s’est passée ma première matinée avec la nouille au frais… En lire plus »

You make me smile…

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Alors… Comment décrire les flux contradictoires d’émotions qui m’ont traversée depuis hier… On s’était pourtant juré avec les auteurs de ne pas regarder la télé, on les connait par coeur ces épisodes et on le savait, qu’on allait forcément douter le jour J, se dire que finalement, non non non, ce n’était pas si drôle, pas si génial, qu’on s’était trompés de métier.

Mais bien sûr, qu’est-ce qu’on a fait ?

On s’est postés chacun chez soi devant la télé. Et l’ordinateur. Et Twitter. (Le MAL). Pourtant, honnêtement, 99% des retours sur les réseaux sociaux étaient positifs. Mais à la moindre critique, on compulsait les sites de reconversion professionnelle. Pour finalement re-paufiner notre discours pour les Oscars après un message enthousiaste sur facebook. Tout ce petit cinéma nous a probablement coûté notre canal carpien (une centaine de textos au bas mot) et bouffé toutes nos réserves de magnésium. Mon tensiomètre qui n’avait pas servi depuis des semaines n’a plus de piles et je ne suis pas certaine de ne finalement pas avoir un gros problème cardiaque à l’heure où j’écris ce billet. En lire plus »