Mois : avril 2016

New-York, mon compte-rendu

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Chose promise, chose due. Je vais tenter de vous proposer un petit compte-rendu de ce séjour à New-York en famille. Mais avant toute chose, quelques précisions d’usage. Je pense qu’il y a autant de façons de voyager que de voyageurs. Ce qui nous semble être idéal ne correspondra peut-être pas à d’autres, sans compter qu’il faut aussi s’adapter au budget dont on dispose. En l’occurrence, nous avions décidé de nous offrir un gros cadeau, ce tour en hélicoptère (on est passés par Manhattan Helicopters), qui à lui seul je pense représente autant que ce que nous avons dépensé durant la semaine. J’ai bien conscience que c’est une petite folie, j’ai d’ailleurs longtemps hésité, à tel point que je n’ai finalement dégainé que sur place, au dernier moment, parce qu’on passait devant l’héliport et que le temps s’y prêtait à merveille. Cette cerise sur le gâteau du séjour était le cadeau d’anniversaire des grands, qui en rêvaient. Je pense que l’on peut tout à fait s’en passer (j’ai cru décéder de peur personnellement, mais j’ai également adoré cette impression unique de toucher du doigt les gratte-ciels) mais si on en a les moyens et que l’on est tenté, alors il ne faut pas s’en priver.

Autre chose, cet « itinéraire » que je vous suggère est fortement lié à l’âge de mes enfants et à la nécessité de contenter chacun, en tenant compte de la diversité de leurs intérêts et aspirations. Autrement dit, on a fait des compromis. Rose par exemple a finalement surtout adoré de pouvoir fabriquer sa propre peluche chez « Build a bear », une boutique plus américaine tu meurs, qui te donne un certificat de naissance à la fin pour ton ours. Elle n’a pas spécialement goûté les visites de l’Empire ou de Top of the rock, mais elle garde un souvenir impérissable du zoo, des hot-dogs et de la statue de la liberté.

Quant aux activités du soir, n’attendez pas grand chose de ce côté là, entre le décalage horaire et la fatigue de la demoiselle après des heures à arpenter la ville, on restait bien sagement dans l’appartement à se manger des bagels ou des sandwichs au peanut butter en regardant des films. Alors bien sûr, nous avons parfois été frustrés de ne pas pouvoir aller boire des cocktails au Standard, mais en toute honnêteté, on n’était pas des foudres de guerre non plus.

Enfin, l’endroit où l’on est logé influe généralement sur les itinéraires. New-York est une ville immense et remonter vingt rues par exemple peut prendre une bonne demi-heure. Le métro est assez bien foutu une fois qu’on en comprend le fonctionnement (ok, on a toujours pas vraiment capté la subtilité des « locals » et des « express ») mais coûte cher, le taxi à cinq peut être assez intéressant du coup mais la circulation est dense (et j’ai fabriqué des vomisseurs, on l’aura compris). Bref, forcément, on a tendance à explorer plus volontiers son quartier. Comme on habitait dans le bas Harlem, on a moins vu le lower east side, que nous connaissions déjà en plus, mais ce qui est cool à New-York c’est que la moindre rue a son intérêt. En une semaine, il est illusoire de vouloir « tout » faire même si pour une fois, nous les flemmards capables de rester des heures en terrasse d’un café à bouquiner alors qu’on est au bout du monde, nous avons tout de même bien dépoté, les enfants en effet avaient vraiment envie de louper le moins de choses possibles.

Allez, c’est parti.

Edit: voici les deux itinéraires que m’ont gracieusement donné Jenny, une lectrice : Topo-New-York et P. (écrit en réalité par son amie Sophie): NEW YORK Itinéraire

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New-York – Day #7 et fin.

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Nous voici rentrés. Et histoire de lutter contre le sommeil qui me nargue comme une glace à l’italienne un jour de canicule, je vous écris ces quelques mots. Dans un état comateux donc, mais aussi post-traumatique. Je pensais avoir vécu le pire à l’aller avec une descente épouvantable sur New-York, pendant laquelle l’intégralité de l’avion a dégueulé – sachant que chez United on considère que placer des sacs à vomi dans les petites poches devant les sièges est superflu, je vous laisse imaginer l’apocalypse, les gens rendaient leur repas – dégueulasse – dans les housses en plastique des couvertures.

Et bien je me trompais. En lire plus »

New-York – Day #6

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Hello hello… Dernière fois que je poste à la même heure que Garance Doré, dans deux jours je reviendrai dès potron minet vous livrer mes bafouilles. Voici le jour 6, vous aurez the last one demain, mais depuis Paris, puisque nous prenons notre avion dans quelques heures, le coeur lourd mais des souvenirs plein les mirettes. Le séjour s’est bien terminé même si de mon côté je pense avoir été maraboutée. Non contente de me trainer une crève monumentale (j’ai du éternuer 789 fois et me moucher dans à peu près tout ce qu’il est possible (les serviettes de chez Nathans sont d’ailleurs vraiment très rugueuses) et de me gratter les mains à cause de ma lucite, j’ai réussi l’exploit de me brûler au second degré sur le ventre en me renversant un thé bouillant acheté essentiellement pour faire comme les américains. En soit déjà c’est la guigne (j’appréhende un peu la cloque sous le collant de contention) mais ça n’aurait pas été drôle si en plus le tee-shirt sur lequel j’ai renversé le dit-thé n’avait pas été flambant neuf, acheté à prix d’or chez Urban Outfitters. Croyez moi ou pas, le liquide était tellement chaud que le tee a fondu (bravo la qualité). Sur ma peau. Oui oui, j’ai un peu de fibres incrustées sur mon ventre, on dirait les fesses d’un singe, m’a gentiment dit Rose. Bon, dit comme ça, on pourrait s’inquiéter, je vous rassure ça n’est pas non plus au point d’aller au Cook County (heureusement vu que c’est à Chicago). En lire plus »

New-York – Day #5

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Hi ! (je suis devenue bilingue, ça y’est)

Notre séjour touche à sa fin, nous avons encore une journée entière à New-York puis demain nous reprendrons un avion pour Paris (et compte tenu de la façon dont l’aller s’est passé, autant vous dire que je frétille d’impatience). Mais franchement, même si nous repartons avec des semelles de plomb, je crois que nous avons tellement profité de chaque instant, que ça va. Ok, surtout, on va retrouver Jiji. (il n’est pas impossible que nous ayons demandé à l’amie qui va le nourrir tous les deux jours de nous envoyer des photos de lui) (pour les enfants). En lire plus »

New-York – Day #3

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Hello hello, il fallait bien s’en douter, entre la chaleur étouffante de qui règne à New-York (je sais, c’est mal de se plaindre mais j’ai une LUCITE), la clim omniprésente dans le métro ou les appartements et surtout la crève monumentale avec laquelle sont partis mes enfants, me voici à nouveau moi même malade, incapable de prononcer le moindre M. En lire plus »

New-York – Day#2

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Comme promis, voici le day#2 de New-York. Pas tellement le temps de vous raconter, je ferai de toutes façons un billet (ou deux) récapitulatifs avec nos itinéraires. Mais en gros, on kiffe chaque seconde, ne vous fiez pas à l’air blasé de mon fils sur le film, (enfin, si, fiez-vous y mais intérieurement il exulte). Merci pour vos compliments adressés à ma fille, je les lui ai transmis, elle est très flattée. En lire plus »

New-York – Day #1

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Hello hello… I know, I know, It’s been a while since I wrote here (je rêve déjà en anglais, je crois que je suis bonne pour rester ici jusqu’à la fin des temps). Je crois que le petit film que ma grande nous a concocté pour résumer notre premier jour à New-York en dit plus que n’importe quel grand discours. Demain vous aurez le jour 2, etc. Bien évidemment, il y a aussi ce qu’on ne montre pas : les gerboulis de Rose dans l’avion après une descente épouvantable, le coup de reviens-y dans la limousine que j’avais réservée sur vos conseils (génial by the way, mais disons qu’on leur a laissé un petit ‘parfum de Paris’), la gigantesque engueulade à la sortie de l’avion, avec des phrases assez définitives prononcées – « si c’est ça moi la semaine je la passe toute seule » – « merci la reconnaissance » – « la prochaine fois on vous laisse à Paris » – « Rose a vomi sur ma parka » – « Arrête de faire des conneries devant les douaniers, ils n’ont aucun sens de l’humour » – « laisse moi parler tu ne comprends rien » – « Mais papa il n’a pas eu de cours d’anglais à l’école ? » etc etc etc. En lire plus »

Un jour j’irai à New-York avec eux…

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Ma première fois à New-York, j’avais 15 ans. Etant parmi les meilleures élèves de seconde – enfin un avantage à être la grosse (au sens propre) intello  – j’avais été sélectionnée pour faire partie de la vingtaine de chanceux qui partiraient en échange scolaire aux Etats-Unis. Ma correspondante vivait dans le Connecticut mais sa famille m’avait fait visiter Washington et New-York. J’en garde un souvenir assez flou, une impression d’immensité, de verticalité et d’avoir été propulsée dans un décor de cinéma. A l’époque la grosse Pomme ne jouissait pas de la même réputation qu’aujourd’hui et prendre le métro équivalait à une tentative de suicide (tout au moins vu depuis ma petite banlieue lyonnaise). Alors quand on s’est retrouvées dans cette rame un peu glauque (je crois que c’était d’ailleurs la première fois que je prenais le métro), entourées de tous ces gens tellement différents de tout ce qu’on avait pu voir jusqu’alors dans la presqu’ile lyonnaise (pas vraiment le lieu le plus bigarré de France), ma copine Béa et moi on s’est donné la main et on a eu peur. Et en même temps on était excitées. Mais on avait peur. L’adolescence quoi. En lire plus »

And the winner is… the boyfit

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La dernière fois j’ai posté sur Instagram cette photo honteusement trompeuse – prenez vous par en dessus avec votre téléphone et vous perdrez dix kilos – et certaines d’entre vous m’ont assaillie de questions (ok, une personne): mais quel était ce jean incroyable, où se le procurer, quel en était le modèle ? Sentant que vous étiez en demande de conseils en matière de denim, voici donc mes explications. D’ordinaire donc, je ne mets que des slims, partant du principe qu’avec les cuissots dont mère nature m’a dotée, les boyfriends de toutes façons font systématiquement slim sur moi, autant préférer l’original à la copie. Mais là, je ne sais pas, je me suis dit et pourquoi pas. Et j’ai donc opté pour un « boyfit », à savoir une sorte de compromis entre le slim et le boyfriend. Et j’avoue que je vais avoir du mal à revenir en arrière, j’avais oublié ce que ça faisait de respirer du mollet. Surtout, visiblement ce modèle taille grand – j’ai pris un 33, un 42/44 en somme et il tombe, j’aurais du opter pour la taille en dessous, et en même temps, non, j’avoue que perdre un pantalon est en soi un motif de satisfaction dérisoire mais bien réel. Bref, honnêtement, je pense qu’en vrai ça n’est pas super flatteur mais c’est tellement confortable que j’ai décidé de m’en fiche, conformément à ma nouvelle philosophie. Et puis associé à mon nouveau sac Sezane et marié à une blouse blanche (froissée), je trouve qu’il s’en sort plutôt bien ce coquin. En lire plus »