Mois : avril 2016

Tout pour être heureux…

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J’ai vu ce joli film il y a déjà un petit moment, lors de la première projection avec l’équipe. J’ai parfois ce privilège et je dois avouer que c’est à chaque fois une expérience hyper émouvante, de sentir la salle vibrer à l’unisson, de percevoir le trac des acteurs, des techniciens, du réalisateur et des producteurs. C’est à ce moment là que l’on comprend à quel point un film est la somme d’innombrables énergies, un condensé de travail minutieux, qui s’étale dans le temps. Avant cette fameuse projection, il y aura eu des allers-retours interminables sur le scénario, des castings, des souffles que l’on retient avant de savoir si on en sera, des bonnes et des mauvaises nouvelles de producteurs, des dates de tournage que l’on aura peur de ne pas respecter, des galères, des caprices, des instants de grâce, des fous-rires, des larmes, des kilomètres de rush, des heures dans une cabine de montage, et puis, donc, cette pellicule qui enfin se déroule et s’imprime sur nos rétines. En lire plus »

J’aime #102

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Ce week-end j’étais seule avec les enfants, le churros étant parti à son tour avec la gent masculine enterrer la vie de garçon de J, à Édimbourg. Cela faisait longtemps en fait que nous ne nous étions pas retrouvés ainsi, enfin je devrais dire retrouvÉES parce que le machin était aux éclaireurs, où exactement, je n’en sais rien et n’en saurai probablement jamais rien, je pensais qu’en grandissant il nous fournirait un peu plus d’informations sur la localisation de ces week-ends mais en fait… non. Ne me demandez pas non plus ce qu’il y fait, ça reste un mystère, je veux dire à part des expérimentations culinaires. La dernière fois ils ont essayé de cuisiner une fondue savoyarde à base de gruyère rappé, dans une gamelle suspendue à l’aide d’une poulie au dessus du feu de camp. Bilan: « il y avait pas mal de gras qui se détachait du gruyère mais avec du pain ça passe ».

Cette fois-ci, ils ont caramélisé des knackis. J’ai beau chercher, je ne suis pas certaine que ces compétences soient valorisables sur un CV. Mais pendant deux jours il voit des vrais gens avec lesquels il communique autrement que par skype, rien que pour ça j’achète.

Un week-end filles, donc, à base de fajitas boulottées devant koh lanta et de deux anniversaires pour Rose dont la vie sociale est définitivement plus remplie que celle des autres membres de la famille. Je n’en reviens pas du nombre d’amies que cette enfant s’est fait en l’espace de six mois, il nous est quasi impossible de marcher dans les rues de notre Brooklynn sans croiser l’une de ses nombreuses connaissances. Mais ça n’est pas tout: « Tu sais maman, beaucoup de choses ont changé depuis que je suis en couple », m’a-t-elle expliqué très sérieusement vendredi en rentrant de l’école.

Je dois avouer en être restée sans voix.

Voilà, à part ça, j’aime… En lire plus »

Littérature jeunesse: la chronique de Marje #20

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Voici la 20ème chronique de Marje, pile poil pour le dixième anniversaire du blog (j’ai décidé une bonne fois pour toutes de le fêter toute l’année). Encore des tonnes de bons conseils de lecture, distillés avec la générosité de Marje et sa sensibilité unique. Un immense merci à elle pour ce boulot et cet investissement, Marje est l’un des piliers du rade, toujours discrète, toujours douce, toujours pertinente. Une amie virtuelle en or, en somme… Je vous laisse avec ses suggestions littéraire, quant à moi si vous me cherchez, je suis plongée dans « Je suis Pilgrim », polar haletant auquel je ne reproche qu’une seule chose: me flinguer le dos tellement il pèse dans mon sac.

La parole à Marje…

Edit: je vous rappelle que vous pouvez retrouver Marje sur son blog, « Des livres et des enfants ». Et qu’elle est dispo toute la journée pour répondre à vos questions…

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Banana-na…

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Dans la famille des cakes, je demande le banana bread (gâteau à la banane en fait mais c’est comme le carrot cake, rien que son appellation anglo-saxonne me donne envie d’en croquer). J’ai vu récemment une recette proposée par Coline et ça m’a instantanément donné envie. Comme je ne suis pas très vegan et compagnie (no judgement c’est juste que par conséquent je n’ai pas de lait d’amande ou d’huile de coco à dispo) j’ai utilisé du lait de vache (j’ai l’impression d’être une punk) et du beurre. En lire plus »

Minimal…

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Alors que j’écrivais ce billet je me suis dit, comment enchainer après le débat d’hier sur un post définitivement futile comme celui-ci ? Et puis j’ai réalisé qu’en réalité, j’étais malgré moi un peu dans le sujet. A savoir que ce billet « mode » avait pour objet de parler de ce « no style » que j’adopte depuis des mois, en partie parce qu’ayant repris du poids je ne me sens bien qu’en jean mais aussi je crois parce que je n’ai pas spécialement envie de sacrifier mon confort sur l’autel d’une soit disant féminité. Alors me voici telle qu’en moi même, mon éternel slim noir, que je possède en trois exemplaires, une petite marinière en lin de chez Sezane, qui est d’une légèreté et d’une douceur incroyable et donc pour changer de mes boots noires, celles-ci, dégotées dans la nouvelle collection printemps été de Sarenza et qui sont de véritables pantoufles, tout en ayant le mérite d’avoir un semblant de talon (je n’aime pas être complètement à plat, ça me fait mal au dos). En lire plus »

J’aime #101

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Dimanche à Paris il faisait doux et bon, et ça n’était pas du luxe après les tombereaux de flotte qui nous sont tombés dessus toute la semaine dernière. Je (re)découvre un peu plus chaque jour le bonheur de vivre dans une maison, je guette la floraison de chacune des plantes du jardin et je profite du moindre rayon de soleil pour prendre mon thé dehors. Ce qui est pris n’est plus à prendre, comme dirait ma grand-mère. Voilà, dans le tumulte actuel du monde, je me surprends à me recroqueviller sur ces petits bonheurs égoïstes et je ne suis pas certaine néanmoins que ce soit très bon signe.

A part ça, j’aime… En lire plus »

Le cycle de la vie

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Il y a quelques jours, alors que je l’embrassais avant qu’elle ne s’endorme, Rose me demande au nom de quoi exactement nous avions le droit, son père et moi, de nous coucher plus tard qu’elle.

Rodée – j’ai déroulé du câble en tant que mère, je vous le rappelle – je réponds en pilotage automatique qu’à sept ans, on a besoin de dormir parce qu’on grandit et que c’est la nuit qu’on grandit le plus (j’ai toujours présenté ça à mes enfants comme une vérité scientifique inattaquable mais je confesse ne pas disposer d’éléments tangibles en la matière). En lire plus »