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Où j’achète un manteau Sandro que je ne mettrai jamais

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On l'ont pourrait croire que cette pauvre enfant n'a pour jouer qu'un petit coin entre l'armoire et le radiateur. Que fait la DDASS, on se le demande.

A moins que parfois les images soient trompeuses…

Il suffit en effet d'élargir le champ pour s'apercevoir qu'Helmut gagne petit à petit du terrain sur le reste de l'espace vital des autres membres de la famille.

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Attends, recule encore un peu… làaaaa, voilà, stop.

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Ah ouais quand même.

On sent la philosophie de la décroissance qui règne dans cette maisonnée.

Ballot quand on sait en plus que rien n'est plus passionnant pour cette enfant que les sacs plastiques. ces derniers arrivent en effet à égalité avec les carrés de coton – si possible usagés – au panthéon de l'éclate totale. Géniales également, les compotes en tube et leur minuscule bouchon jaune qu'on peut à loisir fermer, ouvrir, fermer, ouvrir, faire mine de mettre d… Nooooon pas dans la bouche, ROOOOOSE.

Je ne parlerai pas des pommes de terre, qu'on retrouve donc un peu partout dans la maison. Si ça se trouve dans vingt ans ça vaudra une petite fortune, Jef Koons ton heure de gloire, je le crains, est derrière toi.

A part ça la gastro n'a pour l'instant fait aucune autre victime, c'en est même suspect, je m'attends au pire, seule façon finalement de savoir apprécier le meilleur. J'ajoute tout de même qu'on subit encore, de manière sporadique, quelques répliques du virus, avec à la clé dégueulis d'une magnitude de 6 ou 7 sur l'échelle de Richter, atterrissant exclusivement sur des matières tissées et absorbantes. Bref, le week-end fut d'un calme, tout juste si j'ai réussi à m'extirper du canapé pour aller faire les soldes à mon spot shopping à moi, "the Italie 2 mall". Résultat, un manteau que je ne pourrai mettre que nue dessous tellement les manches me serrent mais voilà, c'est un Sandro et jusque là j'étais carrément ostracisée de chez eux, d'où achat compulsif, déraisonnable et susceptible de provoquer une phlébite de l'avant bras après quelques minutes de portage.

Sauf que bon, sorry mais il est bleu marine avec un col satiné, forme veste de smoking. Soooooo… 2010.

Ou pas, remarque.

Ok, il se pourrait que ce soit un nanard de la la collec 2006, en le décrivant là tout de suite ça sonne comme une révélation. Je préfère par conséquent rester très évasive quant au prix de la bête.

En même temps c'est mon seul craquage soldesque, je devrais m'en sortir à confesse avec deux ou trois salut marie et c'est marre.

Edit: Je préfèrerais qu'on ne s'attarde pas sur notre sens inné de la déco, ainsi que de tout ce qui est ordre et rangement. Inutile de préciser que toute remarque sur le sac plastique qui dégueule du tiroir du bas pourrait me rendre légèrement chafouin. Déjà que je viens de balancer mon 13e mois dans un peignoir trop petit, hein.

La mosaïque 2010: tous à poil !

IMG_1450  Pour ceux et celles qui n'étaient pas encore là l'année dernière, nous avions eu l'idée, au fil des discussions, de montrer la diversité de nos corps, parce que dans la vraie vie, on n'est pas toutes des kate ou des beth, mais plutôt des êtres dissemblables, aux seins asymétiques ou qui tombent, aux ventres creux, rebondis, mous, fermes, aux cuisses qui se touchent ou pas, aux bras flageolants ou non. Le résultat a été au delà de mes espérances, grâce à vous tous, plus de 100, qui vous êtes prêtés au jeu et au travail de Navie qui avait assemblé ces corps, les sublimant sans les photoshopper, afin que chacun et chacune s'y reconnaisse tout en s'y appréciant.

J'ai envie de recommencer parce que beaucoup me l'ont demandé, frustrés de ne pas avoir eu le temps, le courage ou l'opportunité de participer lors de la première édition.

Je veux être très claire, l'objectif n'est pas d'être racoleurs, les vignettes seront comme l'année dernière trop petites pour qu'on soit clairement reconnaissables ou que certains esprits pervers aient envie de s'en servir comme d'un calendrier de Clara Morgane. L'objectif est de revendiquer fièrement notre différence, parce que oui, chacun et chacune d'entre nous est unique de par nos imperfections, surtout.

Parce que c'est bien de changer un peu les règles du jeu, je me dis que cette année, on pourrait partir du principe qu'on se déshabille totalement. On peut s'aider d'un accessoire, on peut montrer un dixième de son corps, couper sa tête, etc, mais on tombe le maillot, parce que c'est un peu comme une thérapie qu'on ferait.

Je comprends les plus sceptiques que la nudité rebute, mais ce qui est ressorti de tous les mails que j'ai reçus l'année dernière, c'est le plaisir pris lors des séances photos et la fierté d'avoir regardé ce corps avec bienveillance.

Voilà, sinon je lance un appel vibrant aux hommes, l'année dernière ils étaient trois, c'est bien peu, non ? Denis et Gravos, je compte sur vous pour rameuter, les gars. J'ajoute que personne n'est trop ou pas assez gros pour participer, parce que le but c'est justement de montrer la diversité de nos corps. Idem, pas de limite d'âge, enfin, si, disons 16 ans minimum – ouf à deux ans près je ne pouvais pas participer -, parce que sinon ça pourait nous attirer des problèmes. Mais au delà de 16 ans, welcome. Navie est partante pour recommencer, je vous conseille par ailleurs d'aller l'admirer sur le magasine des modeuses rondes, elle y est magnifique, quel visage, seigneur, et quels boobs ! En plus, j'aime bien ce qu'elle y dit…

Pour l'envoi des photos, j'ai cette fois-ci créé une adresse mail ex-e-près, parce que ça sera plus pratique : lamosaique2010(at)yahoo.fr. Date limite des envois : heu… 1er mars ? ça laisse le temps, non ?

Si vous avez des questions, si j'ai oublié des éléments, n'hésitez pas à me le faire savoir. Et maintenant, tous à vos appareils photo !

Edit: cette photo, prise l'année dernière par l'homme, est l'une des trois de moi que j'avais glissées dans la mosaïque. Je ne peux pas dire que je m'y m'aime, mais c'est moi après trois bébés dont un qui n'était alors pas très grand et que j'allaitais encore. Je suis un peu différente aujourd'hui, mais si peu…

Bons baisers de Londres

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Londres c'est génial.

La gastro, c'est PAS génial.

La gastro à Londres, c'est carrément… chiant.

Yes, I did it.

ça m'apprendra à me prédire le pire, pan, c'est ce qui m'est arrivé. A savoir que dans l'Eurostar, aux alentours de Calais environ, mon ventre m'a envoyé des messages moyennement rassurants du type: "dis-donc, à midi, tu as bouffé deux tonnes de plomb ou bien ?". Suivi de plusieurs "mayday, mayday, there is an emergency" (enfin, j'ai traduit comme ça les gargouillis tonitruants qui s'échappaient de mon abdomen). Sous le tunnel, je ne me demandais plus si j'allais être malade, mais seulement si ce serait up ou down, si vous voyez ce que je veux dire.

Arrivés à Saint Pancras (gros coup de coeur pour cette nouvelle gare magnifique, c'est simple, je veux y vivre, en plus il y a tout ce qu'il faut pour ma subsistance. = un marks and spencer), je tanguais comme un pauvre ferry qui n'aurait pas compris que désormais ce qui est in c'est le channel.

Dans mon bus à impériale direction Hammersmith (ouais, je sais, c'est pas vraiment center of london mais on a les moyens qu'on a), j'ai tout de même apprécié le spirit de christmas. Il faut dire qu'on a descendu tout Oxford Street et que niveau guirlandes, les britons, ils ne se foutent pas de nous, hein. Et vas-y que je te mette des umbrellas sparkling en 3D partout, et vas-y que ça brille everywhere.

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Malgré toute cette beauté, je dois bien avouer que je suis arrivée à l'hôtel dans un état lamentable, n'ayant comme seule ambition de me coucher et de ne plus bouger pour les douze semaines à venir. Et surtout, surtout, qu'on m'ampute des intestins.

Bonjour la party-girl.

Je vous rassure, ça n'a pas empêché mes comparses d'aller s'en mettre quelques unes derrière la cravate

Bien sûr, l'homme a eu des scrupules:

– Non mais je vais rester avec toi ma pauvre chérie.

– Non, vas-y, je t'ass…

– Bon d'accord.

Il a toutefois beaucoup pensé à moi, hein. Mais ça ne l'a pas empêché de revenir tardivement exhalant des vapeurs de Guiness et transpirant le fish and chips low cost (hammersmith, quoi). Autant vous dire qu'il a eu le droit de me masser le ventre mais en tournant la tête de l'autre côté s'il te plait. Et non, pas si bas, merci, I'm not in the mood for love.

Bref.

Donc, disais-je, ce week-end n'a pas été nécessairement à la hauteur de mes espérances, alcooliquement parlant notamment, puisque j'ai péniblement bu une pauvre bière le samedi soir qui m'a expédiée direct dans les bras de morphée.

Par contre, qu'est-ce que j'ai bu comme thé.

C'est bien aussi, remarque.

Le thé.

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Il n'empêche que ce furent malgré tout deux jours merveilleux, parce que London, même les intestins jouant la marseillaise à Waterloo, c'est une ville qui swingue.

Surtout, à London, y'a Primark.

Primaaaaaaaaaark.

Le temple du jean à sequins, des vestes à sequins à euros, des tribly à sequins, des culottes à sequins, des chaussettes à sequins, des… Le temple, quoi. Sans rire, heureusement que ça n'existe pas chez nous, je ne donnerais pas cher de l'avenir de mes enfants – qui soit dit en passant sont désherités pour m'avoir refilé leur saloperie -. Primark, donc, c'est de la balle, le genre d'endroit où même ton mec et celui de ta copine sont comme des fous parce que rien n'excède 25 euros, qu'il y a certes des sequins mais aussi tous les basiques, des chaussettes à 50 pences les douze paires, des caleçons à une livre et j'en passe. C'est simple, on a du nous sortir de là à coups de pompe vers 22h. Ce qui fait qu'avec les 3h de bus pour rentrer dans notre province éloignée – Hammersmith quoi – on a été grave de la loose pour bouffer, merci les britons qui mangent avec les poules. Et voilà qu'on s'est retrouvés à déguster des bolognaises pas gégé dans un resto italien à la déco subtile…

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A part ça, très déçue par Topshop, ok c'est joli, mais on est loin des prix friendly de primaaaaaark. Surtout, on n'est pas étonnés que Kate Moss soit leur égérie, rapport que tu rentres pas un bras dans leurs sarrouels à sequins si tu as le malheur de faire plus d'un 38. Pas cool.

A ce sujet, j'en profite aussi pour dire que j'ai cherché les fameuses londonniennes grosses mais rock and roll qui sortent en mini parce que fuck les complexes. Je dis pas que y'en a pas mais ce qu'on a vu surtout c'est une palanquée d'extraterrestres qui certes avaient bien intégré le concept comme quoi la culotte c'est la nouvelle jupe mais qui avaient surtout la possibilité de le faire, perchées qu'elles étaient sur des jambes de trois mètres épaisses comme mon avant bras.

Sachant qu'avoir froid chez la it-londonnienne c'est sooooo dépassé. Et que par conséquent, qui se balade en parka avec la teuhon ? Les françaises qui ne trouvent pas leur taille chez topshop, en gros…

Voilà, à part ça malgré tout, au bout de deux jours ce qui est bien c'est qu'on avait notre endroit, notre central perk à nous, il s'appelait "the salutation" et il était bien nommé vu que c'était un peu notre salut à nous pauvres extradés à Hammersmith.

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Même que j'ai immortalisé les lavatories parce qu'il n'y a que les anglais pour y mettre de la crème pour les mains, non ? A ce moment là je me suis rappelé que j'étais une influentrice et que je ne pouvais décemment pas vous laisser sans une photo knees en dedans et tête coupée.

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On le voit pas bien mais le legging il est très christmas spirit aussi, il paillette à mort.

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A part ça vous constaterez qu'on a été assez raisonnables sur la bouffe ramenée. Disons que tout ce que je n'ai pas boulotté là bas sera ingurgité ici. Ou alors on monte un marks and spencer à Paris avec le stock qu'on a fait passer sous le channel.

Allez, bon baisers de Londres…

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Edit: Yes indeed, mes photos sont encore plus loupées qu'à l'accoutumée, mais j'avais la gastro, je remimber.

Swinging London et pis c’est tout

Metro-londres

Bon ben voilà, Manou et Padom sont venus garder les trois machins infestés de miasmes et nous on se barre dans un pub. Bon, on va bien faire semblant de faire un peu de culture à la Tate Modern mais ça ne devrait pas pisser bien loin.

Je veux manger des chips au vinaigre, avoir les doigts qui puent le poisson, roter de la bière, m'acheter des fringues à Camden Town que je ne mettrai jamais et surtout, surtout, surtout, dormir.

Et aussi… ne pas dormir.

A très vite, promis je prends des photos bien loupées comme je sais faire.

Edit: Zaz a eu un succès fou avec les coussins, c'est trop cool. En plus le billet a été repris sur le site web du Elle, une consécration, quoi. Si ça vous plait, régulièrement elle viendra vous montrer ses créations poétiques.

Pénélope et Elise sont dans l’Oregon

Citrouilles

Elles sont jeunes, elles sont jolies, elles sont talentueuses et n'ont absolument pas besoin de moi pour qu'on parle d'elles. Il n'empêche que je suis avec un vrai plaisir leur aventure commune depuis quelques semaines.

Qui ?

Pénélope et Elise.

La première, on ne la présente pas, si star de la blogo il y a, elle en est la queen, c'est notre Blair Waldorf à nous les blogofluentes. La seconde, il se trouve que j'ai collaboré avec elle quand je travaillais pour LadiesRomm, mais je n'ai pas vraiment pris le temps, shame on me, de sympatiser. Je le regrette, parce que son blog me semble être un des mieux écrits du moment, avec ce je ne sais quoi qui le rend addictif.

Toutes les deux, donc, Pénélope et Elise, l'ont fait.

Quoi ?

Partir. Larguer les amarres, traverser l'Atlantique, prendre un appart ou en l'occurence une maison et vivre à la ricaine. Et comme ce sont deux rockeuses de la laïfe, elles n'ont pas choisi San Fransisco ou NY, mais Portland, ville bien connue pour…

Ben justement, bien connue pour ne pas être très connue.

Le résultat, pour nous lecteurs, ce sont des billets aux couleurs de l'automne, qui sentent l'oregon et la cirouille. Pas l'origan, hein, l'Oregon.

Elise prend de belles photos et y accole des textes qui résonnent comme des nouvelles. Pénélope se livre plus que d'ordinaire et semble vivre une crise d'adulescence salutaire. Bref, c'est loin des sentiers battus de l'internenette, ça ne se prend pas au sérieux, ça me fait surtout voyager, moi qui ai souvent eu envie de "le faire", mais qui ai toujours eu peur de mon ombre et encore plus de celle des avions.

Alors voilà, même si les demoiselles n'ont vraiment pas besoin de moi, j'avais envie de leur dire que c'était drôlement bon, ce qu'elles mettaient sur la toile et de vous encourager à les suivre aussi dans leur road-blogguie.

Edit: photo piquée à Elise, donc…

Braquo, ou la rédemption d’Anglade

Braquo  Hier soir j'avais le choix entre écrire un billet et regarder Braquo, la série avec Anglade.

Bon ben j'ai regardé Braquo.

Depuis je me prends à trouver des airs de ressemblance entre Anglade et Jack Bauer. C'est grave ?

Sans rire, noir c'est noir y'a plus d'espoir mais tout de même, il y a du progrès dans la série policière française. 

A part ça c'est tout de même injuste, Anglade a vieilli, pris du bide, perdu des cheveux, mais sent dix fois plus le sexe qu'il y a 15 ans. Truie de mère nature sexiste la hyène.

Pourquoi faire aujourd’hui ce qui peut être remis à demain ?

Pilecourrier

Je suis une procrastrinatrice. A savoir que je remets au lendemain tout ce qui pourtant me rendrait plus légère si c'était effectué le jour même.

Tout y passe. Bien sûr, payer les factures. Pour cela encore faudrait-il que je les ouvres, tu me diras. C'est simple, je ne passe à l'acte qu'une fois l'enveloppe avec le sceau de la société de recouvrement glissée dans ma boite aux lettres. Je peux me vanter de connaitre toutes celles qui ont pignon sur rue.

Idem pour les huissiers.

Mais ça ne s'arrête pas aux factures. Sécurité sociale, mutuelles et autres assurances sont pour moi les représentants d'un monde hostile. Ces gens là me demandent des précisions, des courriers, des numéros à reporter sur des formulaires, bref, l'impossible. D'où des piles de feuilles oranges qui attendent, résignées, qu'une âme charitable les remplisse et les envoie à bon entendeur. Salut.

Ne parlons pas des chèques en souffrance se mourant de ne pas être encaissés. Ou des contrats d'édition abandonnés à leur triste sort alors que les livres ont été écrits et livrés. Résultat, bien sûr, les avaloirs mérités restent sagement chez Hachette, qui, c'est bien connu, a bien besoin que je lui laisse de l'argent qui m'appartient.

Je crois que c'est cet aspect des choses qui m'interroge le plus. Etre en retard pour payer, ça peut se comprendre. C'est moyennement urbain, c'est à la limite de la légalité parfois, mais on peut entendre que quiconque n'ait pas envie de donner ses sous à quelque créancier que ce soit. Mais refuser de s'enrichir, là, non, je ne vois pas. Limite on pourrait penser que j'estime ne pas mériter l'argent pourtant honnêtement gagné (si tant est qu'écrire un livre intitulé "Comment baiser en cachette" soit l'exemple d'un travail honnête). On pourrait même se dire que je ne suis pas sûre de ma légitimité. Voire… on pourrait imaginer que je ne me sens, à 38 ans, toujours pas vraiment à ma place.

Le pire, c'est que même consciente de tout ceci, même parfaitement lucide sur mon compte, il ne se passe pas un jour sans que je ne sente le poids de ces tâches à accomplir.

Parfois, je m'acquitte de tous mes devoirs. En général parce que je suis a) rongée par l'angoisse, b) sous le coup d'une levée immédiate de mon mobilier c) (situation la plus fréquente) menacée PHYSIQUEMENT par l'homme pour qui un tel toc relève de la bêtise la plus crasse: putain quand même, tu es en train de te priver d'un fric qui est le tien, c'est hallu-ci-nant, c'est RIEN de mettre un chèque à la banque, tu passes devant et pan, dans la boîte aux lettres, et ce contrat, merde à la fin, ça fait TROIS mois qu'il traine sur la table, il est dégueulasse, Rose s'est mouchée dedans, franchement, quoi. Je t'ai acheté des timbres, je t'ai acheté des enveloppes, tu n'as plus qu'à mettre l'adresse, ça je peux pas le faire à ta place, en fait c'est ça, il faudrait que je le fasse à ta place, mais ce n'est pas te rendre service, n'empêche qu'un psy en ferait ses choux gras, d'un truc pareil, jamais vu ça de ma vie

Ces jours de remise à zéro des compteurs administratifs et judiciaires, je me sens comme délestée d'une enclume. Littéralement allégée d'une centaine de kilos.

Ce n'est évidemment pas pour autant que je réitère au premier recommandé glissé sous ma porte.

Je me dis souvent que si je vivais seule, je finirais par mourir sous un tas de courrier. Pas très glorieux.

Follow me, please, sur Twitter

Sequins  Bon les amis, comme je n'avais pas assez de raisons de passer du temps sur un écran, j'ai enfin créé mon compte twitter. Enfin, en vrai je l'ai ouvert il y a quelques semaines mais il était en jachère, je n'étais pas sûre de l'utilité du biniou.

Pour être honnête, je ne suis toujours pas très convaincue, mais voilà, toujours cette histoire de personnalité qui parfois me fait défaut, si tout le monde en a un, pourquoi pas moi ?

Je pressens toutefois que j'arrive un peu tard, comme pour la veste à sequins La Redoute, shoppée et adoptée par toute la netterie il y a plus d'un an et qui fait aujourd'hui chez moi l'objet d'une fixette tout ce qu'il y a de plus irrationnelle.

A tous les coups dans deux ou trois jours un pape de la trendytude fera tomber la sentence: maintenant que le petit peuple s'y est mis, Twitter, ça sucks grave.

En attendant, je vous propose (= vous supplie, question de dignité, 10 followers c'est beyond the honte) de me suivre sur Twitter, vous y apprendrez des choses aussi capitales que l'heure à laquelle je me suis couchée hier, c'est dire…

Edit: J'ai aussi réussi je ne sais comment à insérer mes tweets sur le blog, là, à droite. Ok, niveau police de caractère, on repassera.