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Ad nauseam

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Bon je ne vais pas vous mentir, j'ai un peu la gueule de bois ce matin, j'avais probablement un poil surinvesti dans Ambre ma cherrie. On ne va pas épiloguer des jours sur sa légitimité à rester ou pas, sur le niveau d'autres qui ont été choisis et qui peut-être ne sont pas meilleurs qu'elle.

ça ne sert à rien, c'est fait c'est plié, je crois qu'il me fallait probablement ça, regarder ce programme avec à l'intérieur quelqu'un qui m'est cher pour en mesurer la violence. Ce qui est, je pense, le plus difficile à gérer, c'est cette montée rapide dans le cirque de la notoriété: les portes qui s'entrouvrent, l'entourage qui se fait admiratif, les sbires de la prod qui flattent, les coups de fil et sollicitations de la presse poubelle mais people quand même.

Et puis d'un coup, pshiiit. Au revoir, tu n'es plus rien, merci d'avoir participé au barnum, mais avant, s'il te plait, raconte nous comment tu te sens mal à l'intérieur de toi, désolée chérie mais c'est dans ton contrat, tu as envie de faire un calin à ta maman mais ça, ce sera pour plus tard, profite de tes derniers instants  à la télé, même si c'est pour pleurer.

Bref, je crois que ça m'a bien calmée, je sais, je débarque, il était temps de réaliser, un peu facile après toutes ces années à surfer sur la tendance. Ben oui, aussi bien ça me passera, mais là, je crois que je suis un peu lasse, de ça et de tout le système actuel, qui veut que pour gagner sa place, quelle qu'elle soit, il faille se vendre, il faille convaincre en trois minutes, prouver que tu ne seras jamais un maillon faible.

J'ai une pêche moi dis-donc quand même.

Je vous rassure, outre l'éviction d'Ambre hier, la raison de ma chafouinité, il faut la chercher plutôt du côté des intestins farceurs de number 3. Je pense qu'on en est au 45e vomi en moins de 24h. Pas un endroit à nouveau qui n'empeste pas. Là, tout de suite, elle vient de dégobiller dans mon thé.

Une journée de winneuse, je le sens.

Edit: apres gertrude, vla que venus veut se taper le smecta

Venus Oceana, le meilleur ami des overbookées

Venus

Dans un monde idéal, j'aurais eu le temps, le courage
et l'argent de me faire entièrement dépoiler. Heu, tant qu'à rêver,
dans un monde idéal, je serais née mince et sans poil.

Dans la
réalité, j'ai quelques soucis pour entrer dans mon 42 et j'ai évidemment
hérité d'une pilosité certes modérée mais bien là tout de même.

Tout
ça pour dire que lorsque j'ai été contactée par les gens de chez Venus
pour les aider à trouver celle qui incarnera la déesse de leur nouveau
rasoir, j'ai
hésité… deux secondes. Je veux dire, le rasoir jetable, c'est depuis
que madame puberté est passée par chez moi, ma béquille, mon sauveur,
mon allié séduction, mon pass navigo pour la piscine, mon meilleur
copain de l'été. C'est dire si je n'ai aucune difficulté à en parler.

Parce
que oui, Venus vient de relooker ses rasoirs. En trois modèles, dont
un, "venus oceana", qui est plus spécialement destiné aux femmes
débordées, overbookées, stressées de la laïfe, qui n'ont, en un mot comme en cent, pas
vraiment le temps d'aller racheter une recharge pour leur coupe-poil et
encore moins pour aller passer deux heures à se les faire arracher, tout
ça pour qu'en plus ça repousse incarné.

Et donc pour faire la
promo de ce rasoir nouvelle génération, Venus a eu l'idée de recruter
parmi les lectrices de ce blog et d'Auféminin sa nouvelle "déesse
overbookée". Une femme de la vraie vie, qui aurait envie de vivre une
expérience
un peu extraordinaire. Genre, devenir une égérie, se faire
photographier, maquiller, coiffer… et finir carrément dans les
magasines. En plus, en plus en plus… Il y aura plein de surprises où
je vous accompagnerai, je vous en dis plus au prochain épisode… Juste,
celles qui veulent candidater doivent envoyer leur photo, bien
évidemment.

Et le rasoir dans tout ça, il est bien ?

Ben
écoutez, d'abord il est joli. Limite on a envie de le laisser trainer
incidemment sur la commode du salon parce qu'on dirait que c'est
Philippe Starck qui s'y est collé. Plus sérieusement, il tient super
bien en main (dites donc, on arrête de se gondoler) et c'est important,
que celle qui n'a pas eu un accident de rasoir dû à un manche glissant
me jette la première pierre. Par ailleurs, il a des petits coussinets
qui permettent de tendre la peau et de raser de plus près. Bon, là
j'avoue, pour moi c'est pas flagrant, m'enfin le fait est qu'après
la peau est douce comme les fesses d'un nouveau né et c'est un peu tout
ce que je demande à la bête. Et la
cerise sur le mollet, c'est la bande enduite d'aloe vera qui fait que
même sans savon, ça glisse tout seul. Tout ça pour dire qu'en cinq
minutes j'ai retrouvé figure humaine après des semaines à prier pour que
mes poils ne dépassent pas de mes collants 150 deniers et pour que la
température extérieure n'augmente pas, rapport aux aisselles que je
n'avais pas vraiment dégagées…

Voilà, je vous tiendrai au
courant pour tout ce qui est formulaires à remplir, au cas où vous voudriez donc devenir la déesse overbookée, les girls !

Edit: Voir aussi par ici pour la déesse du bien-être et par là pour la déesse de la séduction…

Billet sponsorisé

Amber and the dude

AmberandthedudeQuand le machin et grande chérie avaient 6 mois, j'ai cherché une baby-sitter. Ma copine Zaz m'a proposé sa petite cousine, Ambre, 14 ans. Je me suis dit que c'était un peu jeune tout de même. Et puis elle est arrivée, avec son minois, ses fossettes et son incroyable joie de vivre. Mes enfants ont marché immédiatement, nous suppliant de sortir pour que la super nanny vienne les faire rigoler et regarder jusqu'à pas d'heure tous les disney. C'est comme ça qu'Ambre est devenue leur compagne des samedi soirs, des mercredi après midi, puis des sorties d'école.

Elle est aussi devenue la cinquième de la famille (avant l'arrivée d'Helmut), ma conseillère mode et maquillage, la fée des anniversaires.

Elle a planté la fleur dans mes cheveux le jour de mon mariage et a coaché la coiffeuse pour qu'elle me lisse à mort, et surtout pas de brushing, merci.

Fleur mariage
j'étais blonde moi ou quoi ?

A ce moment là, après quelques années d'hésitations, elle savait que sa vie, ce serait la musique, dusse-t-elle manger des pizz et des pates un soir sur deux. Et ce soir de juin 2007, elle a pris sa guitare et fredonné une chanson douce pour nous, rien que pour nous.

Depuis, l'eau a coulé sous les ponts, Ambre s'est produite dans les café, les petites salles et… un grand magasin, le citadium.

Lors d'une de ces représentations, alors qu'elle chantait vaillamment sur son tabouret au beau milieu des gens venus acheter leurs baskets, l'homme, helmut et moi on était là pour l'écouter. Pour changer, je pleurais. Quand tout à coup, je vois… Lio.

Scotchée, son sac sous le bras, toute simple dans son manteau noir, pas vamp pour deux sous, rien à voir avec la lio du jury. Alors que je me tétanise à la moindre perspective de parler en public, là, je n'ai pas hésité une seconde. Je suis allée voir la chanteuse pop, lui expliquant que la demoiselle sur son tabouret passait le casting de la nouvelle star à Lyon deux jours après et qu'il faudrait être gentille.

Amberandcaro

nan paske c'est ma copine, quoi !

Lio m'a répondu qu'elle n'oublierait pas cette adorable petite rockeuse. Et la suite, si vous avez regardé l'émission hier, c'est qu'elle va au théâtre. Je ne peux pas décrire l'émotion qui m'a saisie en la voyant si grande et courageuse, alors que pourtant je connaissais le résultat. Je sais que c'est de la télé réalité, que c'est une émission critiquable. Mais quand même, ma bibiche, quoi !!!

La suite aussi, c'est qu'Ambre se produira le 15 mars aux disquaires à Paris, avec son copain the dude. Parce qu'Ambre, elle fait partie du groupe "Amber and the dude". Je sais pas si ça vous dit, mais moi j'y serai, en tous cas…

Allez, je vous laisse avec un petit intermède musical…

Edit: Ma zaz', la cousine d'ambre, donc, dont je vous ai déjà parlé plein plein plein, a désormais son blog. Elle y raconte ses petits bonheurs et ses aventures du quotidien. Elle y présente aussi ses créations rêveuses et magiques, allez-y, y'a plein d'idées de cadeaux. Je vous en reparle plus longuement très vite…

Edit: Je sais, c'est énervant ces familles pleines de talent.

Edit: je pensais publier ça demain, mais voilà, aussitôt écrit, aussitôt envoyé…

Edit: la photo en une est de Eva Kovacs

La mosaïque 2010, la date approche

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Les copains, la date limite pour la mosaïque approche à grands pas, et comme je reçois des mails pour me demander si ce n'est pas trop tard, je vous confirme qu'il est encore temps de se shooter à poil et d'envoyer le résultat à cette adresse: lamosaique2010(at)yahoo.fr

Je précise que le (at) est en réalité un @ mais que je ne l'écris pas comme ça pour éviter les spams.

J'ai reçu déjà un bon nombre de photos, mais le plus il y en aura, le mieux ce sera pour lever notre poing et revendiquer notre droit à l'imperfection. Sachant que de ce que j'en vois, boys and girls, vous êtes surtout très beaux. Sans démagogie aucune…

Je tiens par ailleurs à m'excuser du peu de commentaires auxquels je réponds en ce moment, mais il se trouve que mon boulot vient de déménager, que mon temps de trajet d'est allongé, que les journées du coup sont longues et que je suis, en plus, rongée d'inquiétude pour une toute petite petite petite fille qui se bat pour rester dans le ventre de sa maman le plus longtemps possible. Sa maman étant ma soeur chérie. Alors voilà, ceci expliquant cela, mais merci à vous pour vos mots, vos échanges, vos interventions, que je lis, même en silence.

La culotte clandestine

Honte

J'ai la sale manie quand je me déshabille d'enlever pantalon, culotte et chaussettes en même temps et de balancer le tout dans le sac à linge sale.

Jusque là, je ne voyais pas trop le problème.

Maintenant, si.

Vu qu'hier je me suis retrouvée avec une culotte roulée en boule dans une jambe de mon jean huilé.

Je m'en suis rendue compte à 18h45 lors d'une réunion dans le bureau de grand chef.

18h45, putain.

Après environ une vingtaine d'allers-retours dans l'open-space, deux réunions et un rendez-vous à l'extérieur. Tout ça en étant convaincue d'être au top dans ma nouvelle chemise en jean. Courte. La chemise.

Je vous laisse je vais me pendre dans mon four.

Edit: Je ne sais pas. Je ne sais pas comment j'ai pu ne pas m'apercevoir de la présence de cette culotte. Et oui, je me demande depuis si elle s'est contentée de se planquer au niveau du genou ou si elle a commencé la journée en haut de la cuisse pour migrer petit à petit vers le mollet, là où elle se trouvait quand je l'ai repérée.

Edit2: Je confirme, il est tout à fait probable que certains aient pu penser qu'il s'agissait d'une fugue de serviette hygiénique. Ou alors qu'au lieu de planquer mon mouchoir dans ma manche comme les enfants j'avais moi cette petite manie de le glisser derrière mon genou.

Edit3: En même temps ça aurait pu être pire. Si. Mon slim était rentré dans des bottes hier. Ce qui m'a probablement sauvée d'une chute de la culotte sous le bureau de bigboss aux alentours de 18h46. 

Edit4: Elle était PROPRE. Si.

Edit5: Dans la famille denim j'ai aussi acheté la jupe, à monop. Ah ben moi on me dit que le denim c'est le nouveau noir, je fonce.

La course des héros

Petra

Il y a plein de façons d'être un héros. La plus évidente est d'enfiler une cape et un collant et de partir à l'attaque de tous les malfaisants. Pas facile facile tous les jours non plus, on est d'accord.

Et puis parfois l'héroïsme se cache dans des détails, au détour d'une phrase ou d'un sourire…

C'était il y a cinq ans, un peu plus, à la fin du mois de septembre. Six mois avant, N., une de nos plus chères amies, nous avait appelés pour nous annoncer qu'on venait de lui diagnostiquer une leucémie, mais que les médecins lui prédisaient 90% de chances de guérison.

Un pronostic un peu hâtif. Les semaines passant, N. allait de plus en plus mal, souffrant le martyre et enchainant les chimios sans que rien n'y fasse. Une saloperie rongeait sa moelle osseuse. Jusqu'à ce qu'un jour, on reçoive un coup de téléphone de sa mère, nous prévenant qu'on ne pouvait plus rien pour elle, N. allait partir, dans peu de temps.

Dès le lendemain, l'homme, D. un ami, et moi même avons pris le train pour Bordeaux, pour aller la voir. Durant les trois heures de voyage, je crois qu'on a rarement autant parlé, comme si chaque seconde de silence hurlait la mort prochaine de N.

D., déjà bavard au naturel, peu enclin à la chochoterie ou à l'apitoiement, redoublait de blagues à deux francs qui, sans qu'on comprenne comment ou pourquoi, nous faisaient pouffer comme des collégiens prépubères. Par instants, son regard s'assombrissait, mais ça ne durait jamais.

Une fois arrivés dans la chambre d'hôpital, nous avons compris qu'en effet, N. ne verrait pas grandir son bébé, âgé de 18 mois. Ce jour là, nous, en revanche, on a grandi d'un coup. Voilà, c'était officiel, la vie ça craignait et pas qu'un peu.

Mais malgré la douleur, malgré le corps qui ne répondait plus à rien, l'oxygène qui manquait à ses poumons à tel point qu'elle était obligée de porter à son visage un masque qu'elle n'ôtait que pour nous parler dans un souffle, N. était là, magnifiquement là. Hors de question de parler de la fin, elle fut de ceux qui refusent, jusqu'au dernier instant, combattant comme une lionne avant de rendre son ultime soupir.

Alors, puisqu'elle nous signifiait par quelques phrases anodines sur ce qu'elle ferait une fois sortie de là, sa volonté de ne pas évoquer la gravité de la situation, nous avons, D., l'homme, F. et L. deux amies qui nous avaient rejoints et moi-même, fait semblant, qui l'invitant à Paris pour le nouvel an, qui parlant de son retour prochain au Maroc où N. enseignait, qui des vacances prochaines.

Personne n'était dupe et petit à petit, toute l'énergie déployée par chacun d'entre nous s'est émoussée, les larmes s'invitant alors qu'il était hors de question de les laisser couler.

Seul encore en selle, D. badinait, les traits tirés mais sans renoncer. Tout en parlant, il tenait fermement un sac, dont nous connaissions tous le contenu mais que personne n'osait regarder.

Quelques jours plus tôt en effet, c'était l'anniversaire de N. et nous avions décidé de lui acheter un baladeur CD (à l'époque pas encore de MP3 ou autres I-Pod). On lui avait également gravé quelques disques, prenant soin de choisir SES morceaux, N. était une fan des Red Hot, Noir désir, la Mano et Rage against the machine. Autant l'idée nous avait paru bonne avant, autant maintenant que nous avions pris conscience de l'horrible réalité, cette idée de walkman nous apparaissait stupide et non avenue, comme une mauvaise blague. Profitant d'un léger assoupissement de N. on s'est concertés et la majorité d'entre nous était pour laisser tomber, N. allait mal le prendre, elle faisait la forte mais savait qu'il ne lui restait plus très longtemps à vivre, à quoi bon, l'idée même de poser ce casque sur ses oreilles allait la faire souffrir.

Mais D. n'était pas de cet avis. Il avait choisi lui même le baladeur et après tout, il était à elle, peu importe le temps qu'il lui servirait, on s'était toujours fait des cadeaux pour nos anniversaires, aucune raison de déroger à la tradition. Sourd à nos arguments, il est allé doucement tendre le paquet à N.

Quand elle en a découvert le contenu, ses yeux se sont assombris et pour la première fois, elle a tombé le masque.

On s'est tous figés, ayant la confirmation qu'on aurait dû suivre notre instinct et garder ce stupide baladeur pour nous. C'était comme si cet objet rutilant criait "tu vas mourir et nous, on est tellement cons que la seule façon de te dire qu'on t'aime, c'est de t'acheter un crétin de cadeau d'anniversaire".

Personne n'arrivait à parler, L. a fini par s'éclipser, éclatant en sanglots derrière la porte.

C'est à cet instant exactement que D. est devenu un héros pour moi. Se saisissant de la boite, il l'a ouverte, brandissant le lecteur CD, faisant l'article à N. comme s'il avait derrière lui vingt ans de vente à la Fnac. Petit à petit, un sourire s'est dessiné sur le visage de N. Pas un rictus, non, le premier vrai sourire depuis qu'on était arrivés.

Galvanisé, D. a conclu ainsi son argumentaire:

– Et attends, tu n'as rien vu. On a pris l'option antichoc. Pour que tu puisses courir tranquille dans les couloirs sans que les morceaux sautent. Tu pourras même pogoter sur Rage, ma grande.

On n'a même pas eu le temps de lui donner un coup de coude meurtrier pour lui faire comprendre l'aberration qu'il venait de proférer. On n'a pas eu le temps, parce qu'a résonné dans la chambre le rire de N. Peut-être le dernier de son existence, en tous cas le dernier qu'on ait entendu. "Mais que tu es con", elle a lancé, de cet accent chantant du sud-ouest que je ne peux plus entendre aujourd'hui sans que mon coeur se serre.

Ah ça oui, con, il l'était, D. Et dans la bouche de N. comme dans la mienne, c'est le plus beau compliment qu'on pouvait lui faire. Il en fallait de la finesse et du courage, pour comprendre à cet instant là que l'unique chose à faire était de dire un énorme fuck à tout ça, en rire avec la seule arme du désespoir en notre possession, l'humour, fut-il noir.

C'est la dernière fois que j'ai vu N. Trois jours après, elle s'en allait. Je n'ai jamais su si elle avait eu le temps d'écouter un de nos disques.

Edit: J'ai écrit ce billet parce que bientôt, le 6 juin très exactement, aura lieu la course des héros, organisé par l'association "Aiderdonner". Sophie, ma bonne fée typepadienne, va courir pour cette cause au nom de l'association Laurette Fugain , pour lutter contre la leucémie et si vous voulez, vous pouvez faire un don, la sponsoriser, en quelque sorte. Vous pouvez aussi aller courir, vous. Je reviens très vite avec plus d'explications sur le sujet et si j'étais un peu plus vaillante, je vous proposerais qu'on crée une team "Penseesderonde" pour aller les faire ces 6 km. L'année prochaine, peut-être ?

Loveline est partie, loin

On aimerait vivre dans une comédie américaine qui se finit en happy end. On aimerait pouvoir annoncer que Loveline et tous ses amis ont été miraculés, que l'orphelinat de Notre Dame de la nativité a été épargné.

Hélas, c'est la vraie vie, avec ses vrais drames et une fatalité qu'on ne peut expliquer si ce n'est par la triste réalité: les plus pauvres sont toujours les premiers touchés. La faute à des constructions plus fragiles que des châteaux de cartes dans des pays qui faute notamment de ressources et de météo clémente n'ont pas les moyens de garantir la plus élémentaire des sécurités à leurs enfants.

Vous l'aurez deviné, je n'ai pas de bonnes nouvelles. Desperada vient de m'envoyer ce message qui dit en trois mots ce que j'essaie de formuler maladroitement:

Loveline est partie, loin.

Elle a succombé avec 61 autres enfants.

Je n'ai pas les mots ce soir, si ce n'est que vos dons ne sont pas vains, il y a d'autres petites filles aux yeux de biche qui attendent du secours.

Ce soir mes pensées vont vers la maman de Loveline, vers Desperada et vers toutes ces vies envolées.

Merci pour votre présence aujourd'hui, je sais qu'elle a compté pour eux.

Pour rappel pour donner: http://www.portauxpetitsprinces.com/Accueil/accueil.htm