Catégorie : Pensées en vrac

En vrac et pas dans l’ordre (avec des pancakes dedans)

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C’est étrange comme il m’est difficile de ne pas poster ici. Comme si j’avais peur de perdre la main, de lâcher ce fil qui me relie à ces visages inconnus qui viennent ici lire mes élucubrations. Je n’ai jamais été du genre qui s’accroche, toujours été assez dilettante, qu’il s’agisse de mon footing quotidien, de la tenue de carnets de voyages, de l’observation scrupuleuse de mes comptes ou du démaquillage quotidien. Et puis il y a eu le blog et soudain j’ai eu la preuve de ma capacité à me tenir à un engagement fait à moi même, dans la durée. Souvent, on me demande pourquoi je me sens obligée de publier tous les jours, surtout en été, surtout en vacances, etc. La vérité, c’est qu’écrire ici est probablement la chose qui me remplit le plus et ne me pèse jamais. Et aussi, donc, qu’il y a au fond de moi cette petite inquiétude: « et si le secret de la longévité était justement cette discipline quotidienne ? Si y déroger te faisait perdre la foi ? ».

Cette longue intro pour justifier donc ces quelques brèves sans queue ni tête et sans transitions… En lire plus »

Royal au bar

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Contrairement aux apparences je ne suis pas tombée dans la Seine après le mojito de trop, mais il n’est pas exclu que ça finisse par arriver. Plus sérieusement, ce n’est pas que je manque d’inspiration ces derniers temps mais la vérité, c’est… que je manque un peu d’inspiration ces derniers temps. Comme si mon cerveau s’était doucement mis en jachère, mon outfit aussi – en même temps, est-ce qu’une modeuse a déjà osé le shooting mode en culotte sur le canapé par plus de 35° ? Si ça se trouve je ferais un carton – (ou pas). Même mes lectures se font en pointillé, lorsqu’il fait si chaud mes pensées s’évadent.

Deux trois petites choses néanmoins à vous raconter. En lire plus »

Leurre d’été

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Pour quelques heures encore à Lyon où j’ai fait le plein de mes parents, cousines, mamie, oncle et tante et bien sûr de mes enfants. Quelques heures encore, donc, et je repars pour Paris, finir le dernier gros boulot de l’été, le mois d’août devrait être assez calme. L’occasion j’espère de rattraper mon retard cinématographique, d’aller enfin me promener sur les nouveaux quais aménagés de la rive gauche et qui sait, soyons foufous, de me faire une expo (en réalité je crains bien que la seule chose que je fasse régulièrement soit d’aller boire des coups affalée sur une chaise longue en face du Batofar). En lire plus »

On suçait des glaces à l’eau…

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Hier j’ai écrit que Rose se pliait « sans broncher » aux séances d’orthophonie et cela m’a valu un ou deux mails et commentaires un peu chafouins d’orthophonistes, ne comprenant pas trop pourquoi elle devrait broncher, me rappelant au passage qu’elles faisaient leur métier avec dévotion et passion. Laissez moi préciser ma pensée: la seule orthophoniste que j’ai trouvée en urgence est à près de 25 minutes à pied de son école et les séances se déroulent le vendredi soir après la classe. Pour une petite fille de 4 ans et demi (oui je sais, cinq ans le 5 août, mais laissez moi minimiser la réalité), ça n’est pas forcément évident de se remobiliser la veille du week-end. D’autant que ses soucis de langage ne la laissent pas indifférente, les enfants de cet âge là sont cruels et il n’est pas rare que ses « copines » s’amusent à lui faire répéter inlassablement les mots qu’elle ne parvient pas à apprivoiser. Bref, rien de dramatique là dedans et je trouve que les progrès sont galopants depuis qu’elle est suivie, croyez donc bien que je ne suis que gratitude et reconnaissance vis à vis d’un métier à mon sens trop peu valorisé et dont j’ai du mal à comprendre la pénurie actuelle – trouver un orthophoniste à Paris est plus difficile que de convaincre un propriétaire de vous louer un appartement.

Toutes mes excuses en tous cas pour cette petite phrase qui a pu laisser penser que je pouvais considérer ces rendez-vous comme des séances de torture, alors qu’il n’en est rien ! En lire plus »

Parents mode d’emploi: là où j’écris pour la télé

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Il y a quelques jours j’ai enfin vu les premiers épisodes de la série à laquelle je collabore. Je crois que je peux désormais en parler, il s’agit d’un programme court, qui s’appelle « Parents mode d’emploi » et qui sera diffusé à la rentrée sur France 2, je ne sais pas encore à quelle heure. Le pitch: Gaby et Isa, la quarantaine, trois enfants et pas mal d’embuches sur le chemin de la parentalité parfaite. L’originalité du programme tient dans le fait que les enfants ne sont  filmés que de dos. On les voit, on les entend, mais les personnages sur lesquels tout repose sont les parents. Ce qui m’a immédiatement plu dans ce projet, c’est sa joyeuse impertinence mais aussi son absence de cynisme. Gaby et Isa se plantent, se cognent au mur de l’adolescence de leurs deux grands, s’engueulent, se chamaillent, mais s’aiment aussi, bref ils sont en vie.

Je précise que je suis loin d’être la seule scénariste sur le coup, il y a 80 épisodes comportant plusieurs scènes – et on n’est pas trop d’une quinzaine environ pour arriver à bon port.

 

Je vous en retoucherai un mot plus longuement lorsque j’aurai les horaires de diffusion mais je ne résistais pas à l’envie de vous confier ma joie et mon excitation lorsque j’ai pu visionner les premiers rushs dont certains comprenaient des sketches signés de ma blanche main. D’abord, j’ai ri. Bien plus qu’en me relisant, alors que le texte n’avait pas forcément bougé mais les deux acteurs, Alix Poisson (vue dans les Revenants) et Arnaud Ducret (Caméra café 2) sont tellement drôles et justes que soudain ce que j’avais « entendu » dans ma tête et tenté de retranscrire prenait vie exactement comme dans mes rêves. Et puis j’ai éprouvé un truc qui ne m’est pas forcément très familier : de la fierté. Fierté de faire partie de cette aventure, même si ça sonne comme une réplique lue sur un prompteur par une candidate de Popstars, fierté de travailler avec tous ces gens hyper talentueux dont Béatrice, qui par le truchement du blog et de mon amie Laetitia m’a convaincue que je pouvais éventuellement apporter ma pierre à l’édifice. En lire plus »

E la nave va

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J’avais prévu initialement un billet politique aujourd’hui à la place d’un concours finalement reporté à demain (je suis la plannification). Mais comment vous dire ? Je détesterais donner l’impression de vouloir « répondre » aux critiques d’hier sur ma tendance à devenir plus lisse et consensuelle. C’est un de mes – nombreux – défauts, j’ai un mal de chien à me plier à tout ce qui peut ressembler à une exigence. Alors let’s go Margo, comme dirait l’ami Mauduit et devisons de ci de là, on verra bien ce qui en ressortira… En lire plus »

Brèves du vendredi

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A nouveau en goguette ce week-end, pour notre traditionnel Noël en juin dans le midi. Chaque année on se dit que ce sera la dernière, que la maison familiale sera vendue, et puis non, on a encore un peu de rab. Cette fois-ci je suis, avec ma chère Steph, censée organiser le raout, ce qui laisse, je crois, songeur le reste de l’assemblée. Et je dois bien l’avouer, moi aussi. Mais avec un peu de chance, sur un malentendu, ça va bien se passer. Ou pas !

En attendant, je vous laisse avec quelques brèves en vrac et pas dans l’ordre… En lire plus »

De la rentrée

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Parmi les légendes urbaines, il y a celle consistant à nous faire croire que les vacances permettent de faire des provisions de repos. Alors qu’il est évident qu’en matière de sommeil ou de sérénité, le compte épargne n’existe pas.

Non parce que personnellement, il ne m’aura fallu qu’une journée de boulot pour retrouver cette pesanteur abominable qui te tombe dessus lors du trajet de retour, quand tu sais que tu vas devoir t’enquiller deux changements et 18 stations avant d’arriver chez toi. Et qu’une fois rendue, tu devras checker ce qu’il y a à bouffer (du surimi, super, miaaaam), écouter les récits ultra détaillés (les enfants ne SAVENT pas aller à l’essentiel) de tes gamins, consoler la pus petite qui toute à la joie de te retrouver vient de se manger l’escalier et une fois tout ça torché (au propre comme au figuré), aller te coucher en priant tout ce que le ciel compte de divinités pour qu’Helmut ne reprenne pas ses bonnes habitudes de frichti à 4h du mat’.

C’est donc particulièrement vaillante que j’écris ce billet, peinant à croire qu’il y a trois jours encore mon seul dilemme consistait à savoir si on faisait le barbecue à midi ou le soir. Tout ça me semble tellement loin que je ne suis même pas sûre de pouvoir vous faire un compte-rendu de ces vacances idylliques. A moins que ce ne soit parce qu’en réalité on n’a tellement rien branlé durant ces deux semaines que même en brodant à mort vous risqueriez de mourir d’ennui avant la fin de ce message.

Je vous propose donc de vous faire part de quelques fugaces pensées à J+1 de la rentrée, tout en illustrant le post de quelques clichés fleurant bon l’ambre solaire. On appellera ça le pot pourri de la rentrée.

C’est parti, donc, en vrac et pas dans l’ordre:

– Alors qu’elle était propre tout l’été, maniant le pot comme les blogueuses leur reflex, Rose se pisse dessus douze fois par jour depuis qu’on a atterri à Roissy. Soit elle a décidé de nous faire chier… soit elle a décidé de nous faire chier.

– Non contente de cette régression sphinctérienne, la charmante a instantanément repris son rythme d’avant vacances, se réveillant à nouveau la nuit comme en 40. Soit ça confirme qu’elle ne supporte pas bien qu’on vaque à nos occupations professionnelles, soit elle déteste sa maison. Soit elle veut nous faire chier. Dans tous les cas on est contents de ne pas avoir annulé le rendez-vous chez la psychologue, en laquelle nous fondons des espoirs certainement insensés.

– La même enfant, quand on lui demande comment elle s’appelle, répond « gâteau ». Soit elle est demeurée, soit elle veut nous faire chier.

– Je balance entre une envie totalement irrépressible de m’acheter une cape camel et une envie de vomir dès que je vois des fringues camel dans les magazines. Je ne sais pas encore ce qui va l’emporter : mon aversion naturelle pour le beige ou mon absence de personnalité qui me fait aimer ce que les rédactrices de mode veulent que j’aime.

– Le churros est allé chez le coiffeur pour sa rentrée de mercredi. Il ressemblait à Mike Brant. Maintenant il a la même coupe qu’Igor Bogdanof. A moins que ce ne soit Grishka. Dieu merci son menton n’a pas poussé pendant l’été.

– Je suis en train de lire le Club des incorrigibles optimistes, et ça commence super bien, c’est cool parce qu’il est énorme.

– Intriguée par l’hystérie collective que semble susciter le site de vente en ligne Asos – the place où il faut acheter ses sapes pour un outfit parfait selon toute la blogospherista et tout un tas de féminins -, j’y ai passé un certain temps hier pour noyer mon chagrin de n’être plus en train de m’interroger sur l’heure du barbecue. Résultat: je ne tiendrai jamais un blog de modasse, rien, mais alors RIEN ne m’a fait envie. Je dirais même plus, j’ai trouvé que tout était affreux. Du coup j’ai twitté cet amère constat et plein d’autres filles m’ont dit qu’elles pensaient pareil. Soit mes followeuses sont ringardes, soit c’est les autres. Je préfère la deuxième option.

– Par contre je suis passée devant le princesse Tam Tam de la rue saint dominique et je suis tombée en amour de leur collection avec des étoiles. Je veux tout: le body, les culottes, les soutifs. Dans toutes les couleurs. Je songe à me faire interdire l’accès de la boutique.

– J’ai été très émue par l’image d’unité et de cohésion qu’ont donnée les socialistes à La Rochelle.

– Par contre je reste assez sceptique sur leur stratégie consistant à faire encore trainer les choses pendant un an au lieu de choisir dès aujourd’hui la personne qui foutra la pâtée à Napoléony. Je veux dire, on n’est pas censés à un moment tirer des leçons des erreurs passées ?

– J’aimerais bien qu’on arrête de lapider médiatiquement Eric Woerth. Alors que franchement, on a vu, dans Match, cet été – celui où que sur la couverture on dirait que Jauni il est en train de faire sous lui -, que c’est un honnête homme qui s’habille en Quechua et qui crèche dans un immeuble extrêmement modeste à Chamonix. Alors ça va maintenant.

– Bientôt, sur PDR, il y aura de la chronique culinaire. Ouais, exactement, une guest va venir vous proposer tous les mois un billet sur les basiques de la cuisine, sur comment cuisiner les figues ou sur faut-il ou non éplucher la rhubarbe. Elle s’appelle Bérénice et je vous promets qu’elle va vous plaire. Donc si vous avez des questions à poser, des envies de recette, des desideratas, en somme, faites péter vos comms.

– Last but not least, Sous les mots, ma sculptrice adorée, aurait besoin d’un gros service. Elle doit exposer ses oeuvres magnifiques à Hyères du 15 au 20 septembre. La personne qui devait la loger ne peut plus et Solange aka Souslesmots, n’a pas vraiment les moyens de se payer une semaine d’hôtel. Donc si parmi les millions de lecteurs de ce blog il y en avait qui habitent dans le coin et qui pouvaient lui offrir l’hospitalité (c’est une jeune femme adorable et bien sous tous rapports et qui en plus invitera ses hôtes à l’exposition), ce serait vraiment sympa. Vous pouvez lui écrire à cette adresse si vous pouvez l’héberger, même une nuit ou deux : souslesmots@gmail.com

Voilà, je crois qu’on aura rarement vu plus décousu comme billet, c’est à prendre ou à laisser mes biquets. D’autant que j’ai probablement grillé toutes mes cartouches et que ce n’est pas gagné gagné que je vous en livre un autre d’ici les deux mois à venir, il semblerait en effet que la rentrée ne rime pas vraiment avec brièveté…

Allez, cette fois-ci je m’arrête. Même si je voulais aussi vous confier un grand bonheur: hier j’ai rentré ma chemise dans mon pantalon.

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Grand chelem

Rugby

Non je veux dire, c'était une bonne idée de choisir un resto qui diffusait le rugby, pour fêter mon anniversaire. Ils n'étaient pas tendus, les gars. Et puis quelle conversation, je ne m'en remets pas.

En même temps, on a frôlé le pire. Parce que si l'anglais, là, à quelques minutes de la fin, ne faisait pas un en avant sur la pénalité (je ne comprends pas ce que j'écris, je sais, ça se sent), pas certaine que la soirée se soit bien terminée par la suite…

Allez, à part ça, aux urnes citoyens ! Le grand chelem, ça vous dit quelque chose ?

Let the sunshine

Manosquerose

Vendredi c'est le jour des billets décousus, poil au tutu.

– Je tiens à prévenir l'honorable assemblée que lundi, il y aura, une fois n'est pas coutume, du billet sponsorisé. Je ne tiens pas à m'en justifier plus que ça, il se trouve que j'ai mes raisons. Je comprends évidemment que ça ne plaise pas à tout le monde, mais comme on est prévenu, on n'est pas obligé de venir, moi je dis, c'est un bon deal.

– J'ai reçu un mail de l'établissement français du sang qui me demande de faire du bruit pour une opération qui se déroulera le 14 juin et qui s'appelle "Karl le globule". Objectif, bien sûr, donner envie au plus grand nombre de donner son sang. L'EFS a ouvert un site internet où tout est expliqué, allez-y, c'est drôlement bien fait. Et si vous êtes blogueur, faites du bruit aussi…

– Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais le petit restaurant "Chez Nathalie" à la butte aux cailles vaut son pesant de cahuètes. Pas donné donné mais j'y ai mangé des noix de saint jaques dans une sauce au lait de coco à faire jouir la vierge marie.

La toute petite fille dans le ventre de ma soeurette tient le coup, elle est entrée mercredi dans sa 31e semaine et son poids est estimé à 1k100. Peut mieux faire mais en attendant, elle fait le job et sa maman aussi. Cette dernière vous remercie d'ailleurs pour tous vos messages d'encouragement et vos ondes positives, ma mère, notre Manou nationale, lui a en effet tout imprimé pour l'occuper.

– Cette semaine je le jurerais, ça sentait le printemps. En même temps c'est normal, demain c'est mon anniversaire et pof, c'est aussi le springday. Ou pas, ça dépend des années bisexuelles et là j'hésite, je ne sais plus si on est en hétéro ou pas. Ce qui est sûr c'est que mon cadeau d'anniversaire va tomber le lendemain, rapport à la branlée que va se prendre l'UMP. Enfin, merde, on peut rêver, non ? Cinq ans que je fulmine les soirs d'élection, là franchement, va y'a voir du champagne Corbon, je vous le dis. Sans rire, même vous mes amis de droite, voir le fredo lefebvre déconfit, ça vous fait un petit quelque chose, non ?

– Tant qu'on y est, je voulais tout de même adresser mes condoléances à la dignité de François Fillon qui est, elle, bien décédée mercredi soir à la Mutualité. Aucune chance qu'elle ne sorte du coma.

Voilà, je vous souhaite un merveilleux week-end, la bonne nouvelle c'est que c'est le dernier avant l'heure d'été, c'est doux, ça, non ?

Edit: Juste, Margaux Motin que je vénère a fait un strip trop trop trop bien, trashy comme j'aime…