Catégorie : Pensées en vrac

Arrêt de la clope, bilan à deux semaines

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A l’heure où vous lirez ce billet je serai en passe de transformer mon essai et d’effectuer ma première séance de running fracturé (ou fractionné ?) (si ça se trouve c’est un lapsus prémonitoire ?) (du coup j’hésite), à savoir, 1mn de course, 90s de marche, 1mn de course, 90s de marche, et ce pendant 30 minutes (rien qu’à l’écrire je me fais chier).

A ce propos, je ne vous remercie pas pour vos commentaires d’hier, qui ont fait germer dans mon cerveau déjà bien malade une dizaine – au moins – de cas de conscience: est-ce que je dois faire analyser ma foulée ? (ON PEUT FAIT ANALYSER SA FOULÉE ?) (ben oui). Est-ce qu’avant de commencer je ne devrais pas aller voir un médecin et faire un petit check-up santé, histoire d’être CERTAINE que je suis apte ? Est-ce que je mange avant ou APRÈS l’exercice ? (celle-là en fait n’est pas à cause de vous, je n’ai toujours pas la réponse, c’est tout) Est-ce qu’un brassard c’est bien ou finalement je garde l’Iphone à la main ? Est-ce que l’appli running que j’ai téléchargée est la meilleure (C25K) ou bien mieux vaudrait celle de Nike ou Runastic ? Soutien-gorge de sport ou brassière ? Chaussures canon mais peut-être pas adaptées à ma foulée prognate (voilà que je vais être prognate de la foulée) ou pompes sur mesure mais vraiment très moches ? Marche rapide ou running ? Chaussettes anti-frottements ou crème Nok ? En lire plus »

Dynamique sportive, round 1

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Hier, aux alentours de 14h23, j’ai eu une épiphanie: j’allais reprendre le footing (j’estime qu’ayant pratiqué cette activité durant une semaine l’année dernière, le terme « reprendre » n’est pas usurpé).

Oui, certes, ma tentative de juin 2013 s’est assez rapidement soldée par un abandon en bonne et due forme. Mais 1) je fumais et avais par conséquent très peur pour mon coeur. 2)… Je n’avais pas le bon matériel.

C’est en tous cas la conclusion à laquelle je suis parvenue hier, alors que je rentrais d’un délicieux déjeuner (L., soit dit en passant, je cherche encore ce qui a pu, dans notre conversation, déclencher cette soudaine compulsion sportive). Bon sang c’était bien sûr, si j’avais démissionné de ma carrière naissante de marathonienne, c’était tout simplement parce que mes running, vieilles de 15 ans et mon jogging tombant tous les cent mètres SOUS mon bourrelet ne m’avaient jamais permis d’atteindre cet instant de grâce que les amoureux de la course connaissent un jour ou l’autre (moi c’est resté l’autre). En lire plus »

Cigarette: 0 – Dépression: 1

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Alors, cette histoire de cigarette, ON EN EST OÙ ?

On en est que ça fait donc une semaine que je vapote. Les deux premiers jours, j’ai continué les vraies clopes, mais en divisant par trois ma consommation habituelle (je tourne, en régime de croisière, à 12 cigarettes par jour). Et puis je ne sais pas trop comment ni pourquoi mais j’ai arrêté complètement (ok, j’en suis au 3ème jour sans fumer, on ne parle pas vraiment pour l’instant d’un exploit).

Ceci étant dit, et il faut être fumeur pour le comprendre, trois jours sans cloper, cela ne m’arrive – en période de tabagisme actif, puisque j’ai aussi connu de longues plages sans – qu’en cas de pneumonie.

Je crois que j’aborde ce nouvel essai de sevrage complètement différemment des précédents. Est-ce l’expérience Zermati, est-ce la maturité, est-ce un accès de LUCIDITÉ, je l’ignore, mais le fait est que je refuse cette fois-ci de clamer que « plus jamais » et encore moins de le penser. Parce que je crois que je suis ainsi faite que ce qui m’est annoncé comme banni et interdit devient ultra désirable. Par conséquent, il me reste toujours à portée de main ce paquet de cigarettes dans lequel trois orphelines se battent en duel. Et je n’exclus pas de les fumer un jour. Tout en espérant bien ne pas céder à la tentation. (je préviens, billet fleuve qui ne devrait passionner que ceux et celles qui éventuellement seraient tentés par l’arrêt de la cigarette). En lire plus »

Je zone, tu zones, elle zona

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Un petit passage express entre deux articles difficiles à pondre – oubliez tout ce que je vous ai barboté sur la procrastination, celle-ci finira par m’achever. Hier je vous racontais que le machin avait donc réussi à s’enfermer dehors avec Rose samedi soir, alors que nous étions chez des amis. Ce que je n’avais pas précisé, c’est qu’il n’avait pas non plus jugé utile de lui mettre un manteau pour sa petite excursion, par conséquent Rose tousse comme un fumeur de gitanes depuis deux jours. Hier matin, en plus de son chant du coq, elle est arrivée dans mon lit avec sur le menton quelque chose ressemblant fort à cette petite joyeuserie nommée impetigo (n’allez pas regarder sur google, c’est moche). Mère indigne un jour, mère indigne toujours, ne pouvant absolument pas l’emmener chez le médecin avant le soir, j’ai camouflé le truc avec un pansement, croisant les doigts que la plaque ne fasse pas des petits et que mon explication vaseuse de bouton trop gratté tienne jusqu’à 16h30. En lire plus »

Vacances par procuration

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Contrairement aux apparences je ne suis pas restée coincée dans une faille spacio-temporelle entre Part-Dieu et Gare de Lyon, non non. Mais je ne sais pas si c’est de savoir que mes enfants se la coulent douce chez mes parents ou que ma poto fait l’étoile de mer à Zanzibar, mais je me sens comme en vacances moi aussi. En la matière, j’ai autant de personnalité qu’un rond-point. Un peu comme avec la cigarette: tu fumes ? Attends je cherche les miennes.

Problème: mes employeurs et clients divers n’ont pas l’air d’avoir intégré cette donnée de congés par procuration. D’autant qu’en plus je suis en plein pic de procrastination, avec à nouveau des chèques qui se morfondent sur mon fameux « tas » (des choses à faire) (un jour), mais aussi des rendez-vous à prendre chez bon nombre de spécialistes (pourquoi m’a-t-on livré des enfants dont ni les tympans, ni les yeux, ni les dents, ni les vertèbres ne sont techniquement au top, hein, POURQUOI ?) et last but not least, la CORVÉE de l’année, celle qui me prend les trois-quarts du cerveau tant que je ne m’y suis pas collée: la demande de ma nouvelle carte de presse (= retrouver tous mes bulletins de pige, les classer par ordre chronologique, les photocopier, additionner les montants et renseigner sans ratures le tableau à renvoyer à la Commission de la carte).

Tout ça bien sûr je ne le ferai probablement pas aujourd’hui ni demain, mais vous en avoir parlé m’a déjà fait du bien, merci.

A part ça, deux ou trois considérations brillantes, histoire de ne pas perdre mon statut de deuxième plus belle plume de la blogosphère (j’ai bien compris merci) (joke). En lire plus »

Full Monday

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Le programme de ce lundi est assez simple: je passe ma journée dans le train. Je me suis interrogée toute la semaine quant à la possibilité de laisser mes grands seuls avec leur petite soeur dans le TGV pour Lyon, je suis même allée jusqu’à leur réserver des places, pour finalement changer de braquet ce matin en m’incrustant dans leur carré au dernier moment. Objectivement, ils sont responsables pour douze – même si le machin a ses originalités et ses absences – et Rose est un modèle de sagitude. Mais à chaque fois que je me suis visualisée moi sur le quai et eux trois dans le train, j’ai ressenti ce serrement si caractéristique, celui qui te laisse exsangue, et le coeur à moitié arraché. Je sais bien qu’il ne peut pas se passer grand chose en deux heures sur ce trajet emprunté des centaines de fois, je sais que les grands l’ont déjà fait seuls, mais leur donner cette responsabilité de gérer les éventuels vomitos de la petite ou je ne sais quel arrêt en rase campagne ne m’a pas semblé être de l’ordre du possible. Ou comment réaliser une fois de plus qu’être mère se passe parfois de tout raisonnement logique, il y a ce qu’on PEUT faire, et ce qu’on ne PEUT PAS lâcher.

Bref, boulot oblige, pas possible de rester un peu à Lyon pour ma part, donc lâcher de nains sur le quai de la Part-Dieu et retour dans la foulée dans notre bien aimée capitale.

A part ça, je ne voulais pas entamer cette semaine sans deux ou trois brèves de la plus grande importance (si si). En lire plus »

Huit ans déjà

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Je crois qu’aujourd’hui, ou alors demain – j’ai migré tant et tant de plateforme en plateforme que je ne suis plus tout à fait sûre des dates – c’est l’anniversaire de ce blog.

Huit ans.

Chaque année je me dis que je vais organiser des concours pour fêter ça et chaque année je laisse passer la date, parce que la vérité c’est que ça prend énormément de temps de contacter les marques, de planifier le truc, de définir les règles etc. Mais promis, je vais tenter dans le mois qui vient de vous proposer deux trois choses, ne serait-ce que pour vous remercier de votre fidélité. Il y a quelques jours, j’ai répondu à une interview et l’une des questions portait sur ce que ce blog a changé dans ma vie. Ça n’était pas la première fois qu’on m’interrogeait sur le sujet mais plus ça va et plus ma réponse est longue, tant cette histoire n’en finit pas de continuer. Mais s’il fallait être concise, je dirais qu’avoir, un après-midi de janvier 2006, mis sur un coup de tête ce premier billet sur la cabine d’essayage est l’une des meilleures décisions de ma vie. En lire plus »

Vive les bons sentiments

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Ne comptez pas sur moi pour ironiser sur l’hospitalisation de Valérie Trierweiler ou pour donner mon avis sur les conquêtes présumées de François Hollande. Honnêtement, je me fous éperdument de qui va dans le lit de qui, je n’ai jamais eu énormément de sympathie pour la first girlfriend, mais je compatis sincèrement, personne ne devrait avoir à subir l’humiliation consistant à devenir par voie de presse la cocue la plus célèbre de la République. Et qu’on ne me dise pas que Closer a fait du journalisme d’investigation, Closer est tout bonnement allé fouiller les poubelles pour les déverser telles quelles sur un papier de mauvaise qualité. Je suis sans doute naïve et fleur bleue, mais je ne vois dans tout cela qu’une histoire d’amour qui meurt, une autre peut-être qui nait, des sentiments qui auraient du rester privés et qui par la décision d’une rédactrice en chef frustrée probablement de ne pas bosser au Monde, ont été étalés sur la place publique. Personne n’en sort grandi, ni les protagonistes de ce vaudeville, ni ceux qui se sont délectés de ce feuilleton (moi compris, évidemment). Entre ça et la saga nauséabonde des quenelles (pourquoi, mais POURQUOI Dieudonné a-t-il choisi de dénaturer le plat de mon enfance, hein ?), difficile de ne pas sombrer dans un certain pessimisme quant aux mois à venir. Bien sûr ce sont des épiphénomènes, bien sûr ils cachent la forêt de nos emmerdes et les moissons de licenciements. Mais les réactions outrancières et vides de compassion qui se multiplient en 140 caractères ou un peu plus me paraissent hyper révélatrices de l’érosion de l’empathie collective. Je n’aime pas ça, pas du tout. Et je ne sais pas ce qu’il faudrait faire pour que l’atmosphère cesse de s’appauvrir en oxygène… En lire plus »

So long 2013…

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J’ai toujours adoré les rétrospectives. Autant je suis minable en résolutions, autant je suis la reine de la nostalgie. Surtout, j’ai l’impression que regarder derrière soi n’empêche pas pour autant de penser à demain. Comme si me rappeler du chemin parcouru, qu’il ait été facile ou semé d’embuches m’aidait à entamer le cycle suivant (je ne saurais pas trop l’expliquer mais je visualise une année civile comme une sorte de cercle, ce qui pourrait laisser penser que je tourne en rond, mais ce serait plutôt comme des cercles qui s’empilent les uns sur les autres) (je ne suis pas (si) folle vous savez) (puisque vous insistez, c’est un peu comme une piste, dans ma tête, avec un genre de ligne de départ en guise de 1er janvier) (ça tourne dans le sens des aiguilles d’une montre).

Et puis le blog a tendance à favoriser ce rituel du bilan, c’est facile avec ce journal quasi quotidien de se souvenir de ce qui a marqué ces douze derniers mois. Cette année je me suis dit qu’une mosaïque vaudrait mieux que de longs discours, mais si je devais donc retenir les faits les plus forts, je dirais ceci… En lire plus »