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Carrot cake by Trish (et moi)

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Je ne voudrais pas vous miner le moral mais il semblerait qu’où que nous soyons dans l’hexagone, ce sera pluie pour tout le monde ce week-end. Une bonne raison pour rester chez soi au chaud et s’engraisser joyeusement à coup de carrot cake. Cette recette de Trish Deseine est probablement en elle même un bras d’honneur à tous les principes diététiques et vous fera prendre des hanches rien qu’en regardant le gâteau. Mais c’est un délice. On s’est littéralement battus pour la dernière part que l’on a partagée en cinq. Si si. Il était inconcevable de faire autrement. Je l’ai fait dans un moule à cake en revanche et je pense que le moule à manqué est plus indiqué, dans un moule à cake, la pâte a un peu plus de mal à cuire, je pense que Mercotte et Cyril m’auraient gratifiée d’un « pouf pouf » sans appel. Mais même pas tout à fait assez cuit et même avec un glaçage qui n’avait pas pris comme je l’aurais voulu, (le lendemain il était mieux) c’est la meilleure chose que j’ai cuisinée depuis un bail. En lire plus »

Truffée

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Oui c’est une recette du jeudi, and so what, hein ? Une recette de circonstance, parce que Noël sans truffes aux chocolat, c’est comme une porte sans paillasson (call me André Breton). Honnêtement, quoi de plus régressif et merveilleux que ces petites crottes pleines de beurre ? Personnellement je les fais au beurre salé, avec des gros morceaux de sel qui croquent (le fameux croquang-gourmang de Cyril Lignac). J’ai pris la recette la plus basique, je sais qu’il y en a des plus élaborées avec de la crème notamment, mais ce jour là j’étais pressée (j’avais un début de cystite).

Donc voici comment faire ces petites conchoncetés descendues du ciel:

– 250 g de chocolat noir de bonne qualité
– 100 g de beurre
– 2 jaunes d’oeuf
– 80 g de sucre glace
– 50 g de cacao En lire plus »

Chouquettes très chouettes

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Hier, en plein flag de procrastination, j’ai soudain ressenti l’urgent besoin de préparer des chouquettes. Des mois que ça me tentait mais je ne trouvais jamais le sucre perlé, indispensable comme chacun sait pour obtenir une chouquette digne de ce nom. Et puis grâce à Bouchra, ma co-runneuse et voisine, j’ai découvert qu’il y en avait à Monop (where else). Bref, j’ai fait des chouquettes et honnêtement, je n’aime pas me vanter mais elles étaient absolument exceptionnelles. Ma dernière expérience en matière de choux s’était soldée par une débandade ridicule. De magnifiques et gonflés à la sortie du four, ils s’étaient transformés en gants de toilettes pitoyables avant même que j’aie pu les instagramer. Les fourbes. Mais j’ai désormais un four à chaleur tournante et surtout j’ai pris soin de les laisser suffisamment dedans pour que mes chouquettes sèchent un peu. Oui parce que comme Mercotte l’expliquerait sûrement mieux que moi, s’ils s’effondrent les choux, c’est parce qu’ils sont humides. En lire plus »

J’ai mangé tout mon granola…

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Alors la gagnante du concours est le commentaire 366, Libellule. Merci à vous Libellule de m’envoyer par mail vos coordonnées ! Merci aussi à tou(te)s pour votre participation, je suis désolée pour les 600 et quelques déçu(e)s, c’est le souci des concours, forcément, le ratio de satisfaits est en général négatif. Mais je vous rappelle au cas où que le code BYCARO15 vous donne droit à 15% de réduction jusqu’au 5 novembre sur tout le site Tiny-Om.

Voilà, à part ça je me bats à nouveau avec une otite et je ne vous cache pas que ça m’attaque un peu le moral et l’inspiration. Je vais par conséquent me contenter de vous livrer ma recette de granola maison, parce que depuis que j’ai découvert que c’était si facile, je produis du granola au kilo. On s’occupe comme on peut. Je me suis inspirée de plusieurs recettes et j’avoue que j’y vais un peu au pif, ma première version était assez monacale, trop de flocons d’avoine, pas assez de sucre et de gras j’imagine, donc hier j’ai un peu plus forcé sur le sirop d’agave et l’huile de noisette. Et devinez quoi ? C’était dix fois meilleur. FORCEMENT. Comment voulez-vous qu’on s’en sorte, hein ?

Allez.

Donc.

Pour un granola qui me dure au moins dix jours. En lire plus »

F(i)ever

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Allez, pour ne pas terminer la semaine sur un silence, une petite recette en passant, pas de l’immense cuisine mais j’étais particulièrement satisfaite du résultat de cette salade de fèves. Elle a commencé par un petit moment de solitude quand j’ai demandé à mon maraicher – mignon – de me mettre un kilo de ses délicieux petits pois. Le tout sur un ton très assuré et regard complice, genre on ne me la fait pas.

C’étaient donc des fèves. En lire plus »

Ma salade lyonnaise revisitée

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Je sens que mes petites fulgurances culinaires vous manquent. Alors en passant, cette petite salade que je me suis bricolée un midi il y a quelques jours. J’avoue, quand je ne suis pas « en dej » (persos ou pros), je mange à peu près tout le temps la même chose, une sorte de club sandwich avec une tranche de jambon cru, un peu d’avocat, une feuille de salade et du philadelphia. Tout ça dans du pain de mie complet. Je ne sais pas trop si c’est équilibré ou politiquement correct nutritivement parlant, mais honnêtement je n’en ai rien à faire. Je termine ce repas par deux carrés de chocolat, parfois plus depuis que j’ai arrêté de fumer, d’où je pense quelques vicieux kilos bien contents de revenir squatter mes fesses.

Bref, je suis assez monotâche à midi, pas le temps de me mitonner des légumes vapeur et surtout pas l’envie, je réserve mes efforts au repas du soir, qui se doit d’être un peu plus élaboré pour la famille et franchement, c’est déjà bien assez contraignant de s’y coller tous les jours pour cinq. En lire plus »

Cookies aux framboises et chocolat blanc, ou comment rester proche de ses ados

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Hier après-midi on a emmené Rose voir les vitrines des grands magasins, sacrifiant à la tradition comme chaque hiver. Sauf que pour la première fois, les grands ne sont pas venus. Les deux dernières années on avait eu l’impression de leur infliger des sévices corporels en insistant pour qu’ils nous accompagnent. Bien sûr hier en revanche, lorsqu’ils nous ont vu partir tous les trois, ils étaient très offusqués qu’on ne leur ait même pas proposé (ils avaient des copains à la maison, ceci expliquant cela). Vive l’adolescence, ou cet âge étrange qui te fait regretter cela même qui te pesait quelque temps auparavant…

Quand on est rentrés, on a trouvé la joyeuse troupe affalée sur les canapés. Deux garçons, trois filles, beaucoup de ricanements et comme un parfum d’hormones sous amphétamines. On s’est retrouvés comme deux clampins dans la cuisine avec le churros et on a compris qu’un truc étrange venait de nous tomber sur le coin de la figure: bizarrement, alors qu’hier encore c’étaient nos propres parents qui soupiraient de nous voir trainer en bande organisée, on était dans la place. Le truc qui ne trompe pas ? Quelques heures auparavant j’avais lancé à la chérie qui venait de me prévenir (à 12h34) qu’elle ne déjeunait finalement pas avec nous cette phrase, LA phrase qui te fait basculer dans une nouvelle dimension, celle des vieux cons: « C’est pas l’hôtel ici ».

Vingt ans dans ta face. (j’ai ajouté: « on va peut-être faire le point sur quelques règles essentielles de savoir vivre ») (le déambulateur est proche en somme). En lire plus »

La solitude de la mère de famille devant son frigo vide

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A quoi tu reconnais une semaine qui s’annonce difficile ? Au frigo qui dès le mardi soir est aussi vide que la côte de popularité de François Hollande alors que tu as l’impression d’avoir passé le week-end à faire des courses (ah bon, H&M ça ne compte pas ?). On ne parle pas assez de l’angoisse de la mère de famille aux alentours de 19h quand vient LA question, l’inévitable, la récurrente, « Je fais quoi à manger ce soir » (bordel à cul).

Hier, donc j’étais les bras ballants devant mon réfrigérateur, cherchant à comprendre où étaient passées toutes ces victuailles rapportées du marché deux jours auparavant, quand je me suis rappelé que j’avais acheté à mon poissonnier un peu de son délicieux saumon fumé. Je vous ai déjà parlé de mon poissonnier qui fume son gros saumon dans le fond de son jardin ? (j’avoue, l’idée de mon poissonnier fumant son gros saumon dans le fond de son jardin ne me laisse pas totalement indifférente) En lire plus »

En vrac et pas dans l’ordre (avec des pancakes dedans)

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C’est étrange comme il m’est difficile de ne pas poster ici. Comme si j’avais peur de perdre la main, de lâcher ce fil qui me relie à ces visages inconnus qui viennent ici lire mes élucubrations. Je n’ai jamais été du genre qui s’accroche, toujours été assez dilettante, qu’il s’agisse de mon footing quotidien, de la tenue de carnets de voyages, de l’observation scrupuleuse de mes comptes ou du démaquillage quotidien. Et puis il y a eu le blog et soudain j’ai eu la preuve de ma capacité à me tenir à un engagement fait à moi même, dans la durée. Souvent, on me demande pourquoi je me sens obligée de publier tous les jours, surtout en été, surtout en vacances, etc. La vérité, c’est qu’écrire ici est probablement la chose qui me remplit le plus et ne me pèse jamais. Et aussi, donc, qu’il y a au fond de moi cette petite inquiétude: « et si le secret de la longévité était justement cette discipline quotidienne ? Si y déroger te faisait perdre la foi ? ».

Cette longue intro pour justifier donc ces quelques brèves sans queue ni tête et sans transitions… En lire plus »