Mois : mai 2014

J’aime #53

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Je voulais vous remercier pour tous vos commentaires suite à ce billet sur les crises d’angoisse. J’avais vraiment quelques craintes en le publiant, il ne s’agissait pas de coquetterie ou de faux angélisme, c’est une chose de s’avouer un peu flippée, c’en est une autre de confesser utiliser un tensiomètre sous la couette à 4h du matin.

Je me doutais bien que je n’étais pas la seule à écrire mentalement durant la nuit des lettres d’adieu à mes enfants mais je ne pensais pas que vous étiez si nombreu(x)es. Ou alors il n’y a pas de hasards, que des rencontres, et si vous trainez par ici c’est parce que quelque part on se ressemble un peu ? Allez savoir. Je retiens de tous ces échanges l’idée que cette peur qui nous plombe est aussi d’une certaine façon la preuve de notre attachement viscéral à la vie. Sinon, ça ne nous ficherait pas autant les jetons que ça se termine.

Je pense néanmoins qu’endurer cela plus longtemps n’est pas tenable, je croyais m’en être délestée et si je suis à peu près convaincue que l’arrêt du tabac a fait sauter le couvercle de ce que j’avais soigneusement enfoui depuis des années, il va falloir me résoudre à entamer une nouvelle thérapie. Reste à trouver laquelle, j’ai noté toutes vos pistes, il faut juste que je choisisse. Et que je cesse de me dire dès que je me sens un peu mieux qu’en fait je n’en ai pas besoin (ou qu’avant, mieux vaut quand même aller faire un check-up parce que si ça se trouve j’ai VRAIMENT un problème de santé) (depuis hier c’est le diabète qui tient la corde).

Bref, nous ne sommes pas folles tu sais.

A part ça, je me dis qu’on peut se faire un petit j’aime comme ça, au débotté, histoire de ne pas rester sur une note négative… En lire plus »

A perfect day à Saint Martins Courtyard

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Il y a quelques jours, j’ai reçu un mail adorable dans lequel une jeune femme non moins adorable m’invitait à visiter un  quartier un peu caché de Londres, niché au coeur de Covent Garden: Saint Martins Courtyards. Vous connaissez mon affection pour la capitale britannique, autant vous dire que je ne me le suis pas fait dire deux fois. Et, cherry on the cupcake, j’en ai profité pour embarquer avec moi la grande chérie, en guise de cadeau d’anniversaire. C’est assez dingue ce moment où soudain votre enfant devient un plus que votre enfant. Pas vraiment une copine, mais plus votre bébé non plus, un lien unique et bouleversant, montagnes russes permanentes, entre amour fou et détestation fulgurante. Je l’ai déjà écrit ici, pour l’instant j’aime ce que je vois de leur adolescence (quand je n’ai pas envie de les passer au mixeur). En lire plus »

Double Je…

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Je fais des crises d’angoisse. C’est mon truc à moi, s’il y avait un championnat du monde de la crise d’angoisse, j’exploserais tous les concurrents.

Pas des petites de rien du tout, genre  « je suis stressée, je vais me taper une tablette de chocolat, ça ira mieux après » (enfin, aussi, bien sûr, mais ça c’est la routine). Là ce dont je parle, c’est plutôt la fête à la near death experience. C’est à dire que même consciente à 100% que tout ce que je ressens d’étrange dans mon corps au moment de la crise n’est qu’une projection de mon esprit ou du moins une interprétation très personnelle de quelque chose de complètement anodin (une brûlure d’estomac peut rapidement devenir avec moi le signe avant-coureur d’une crise cardiaque), je suis néanmoins persuadée que je suis en train de passer l’arme à gauche. En lire plus »

Le stratagème, on y est presque !

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Vous vous souvenez sans doute je vous ai parlé récemment du projet de film de Gilles Tillet, le Stratagème. Vous avez été super nombreux à l’aider sur Kiss Kiss Bank Bank et je vous en remercie encore, il a dépassé l’objectif de départ et c’est génial. Ce qui ne doit pas empêcher ceux et celles qui veulent encore prendre part à la future meilleure comédie romantique française de participer, en effet le plafond qu’il s’était fixé était volontairement le plus bas possible, histoire de pouvoir se lancer quoi qu’il arrive. Mais plus il récoltera et plus il sera à même de payer les acteurs (un truc de ouf dans l’industrie du court et moyen métrage) et de peaufiner le film. Je vous recommande par ailleurs d’aller voir sur la page facebook du Stratagème les petites vidéos mettant en scène certains contributeurs. Je vous en mets une ci-dessous, avec l’une d’entre elles, qui devrait vous évoquer quelqu’un (second degré bonjour…). A ce sujet, si certain(e)s d’entre vous faisant partie de la confrérie des donneurs sont libres dimanche et vivent à Paris, Gilles serait ravi de vous filmer pour que vous expliquiez face caméra pourquoi ce projet vous a enthousiasmé. Si intéressés, contactez-moi je ferai suivre !

Edit: A part ça, ma trombine était à nouveau sur France 2 hier soir, avec la rediffusion du documentaire « Régimes, la vérité qui dérange ». Ce n’est pas un nouveau reportage, juste le même. Pour ceux et celles qui l’auraient découvert hier, je vous explique tout par ici (je précise ça parce que j’ai donc reçu de nombreux mails hier soir à ce sujet, pas par volonté de branler tant et plus (« branler » pour « personal branling »)).

Paleo, kesako ?

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Encore un billet bien décousu je le crains, pas tellement de temps en ce moment pour de longs discours, je pense que ça ira mieux lorsque j’aurai terminé ce gros dossier qui me prend un peu la tête, j’en suis à une trentaine d’interviews que je dois désormais « dé-rusher », autrement dit déchiffrer (au sens propre, au fil des ans mon écriture manuscrite est de plus en plus proche du hiéroglyphe). Viendra ensuite la pire des étapes, celle de la rédaction, avec mes allées et venues du canapé au balcon, sans clope en plus, jusqu’à ce que miraculeusement je trouve cette fucking première phrase, sans laquelle rien n’est possible. Esprit un peu embrumé donc, mais quelques petites informations dont je ne voudrais vous priver sous aucun prétexte. En lire plus »

Bribes de lundi

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Ce week-end nous étions donc dans le Périgord, dans un patelin situé à quelques kilomètres de Périgueux, chez la soeur du churros. Ce fut bref et consacré à la famille que nous n’avions pas vue depuis des lunes, du coup pas ou très peu de tourisme, ce que j’ai croyez-moi bien regretté, le peu qu’il m’ait été donné de voir depuis les fenêtres du Limoges – Périgueux ou de celles de la voiture qui nous a menés jusqu’à Sarliac sur L’Isle, m’a carrément charmée. Cours d’eau bordés de demeures charmantes, champs vallonnés, brassées de chênes centenaires, maisons du foie gras en veux-tu en voilà, baraques en pierres du Périgord, moutons gras comme des loukoums, odeurs de truffes et de cachettes valant de l’or, vaches sans tâches… La région regorge de promesses…
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