
Je voulais vous remercier pour tous vos commentaires suite à ce billet sur les crises d’angoisse. J’avais vraiment quelques craintes en le publiant, il ne s’agissait pas de coquetterie ou de faux angélisme, c’est une chose de s’avouer un peu flippée, c’en est une autre de confesser utiliser un tensiomètre sous la couette à 4h du matin.
Je me doutais bien que je n’étais pas la seule à écrire mentalement durant la nuit des lettres d’adieu à mes enfants mais je ne pensais pas que vous étiez si nombreu(x)es. Ou alors il n’y a pas de hasards, que des rencontres, et si vous trainez par ici c’est parce que quelque part on se ressemble un peu ? Allez savoir. Je retiens de tous ces échanges l’idée que cette peur qui nous plombe est aussi d’une certaine façon la preuve de notre attachement viscéral à la vie. Sinon, ça ne nous ficherait pas autant les jetons que ça se termine.
Je pense néanmoins qu’endurer cela plus longtemps n’est pas tenable, je croyais m’en être délestée et si je suis à peu près convaincue que l’arrêt du tabac a fait sauter le couvercle de ce que j’avais soigneusement enfoui depuis des années, il va falloir me résoudre à entamer une nouvelle thérapie. Reste à trouver laquelle, j’ai noté toutes vos pistes, il faut juste que je choisisse. Et que je cesse de me dire dès que je me sens un peu mieux qu’en fait je n’en ai pas besoin (ou qu’avant, mieux vaut quand même aller faire un check-up parce que si ça se trouve j’ai VRAIMENT un problème de santé) (depuis hier c’est le diabète qui tient la corde).
Bref, nous ne sommes pas folles tu sais.
A part ça, je me dis qu’on peut se faire un petit j’aime comme ça, au débotté, histoire de ne pas rester sur une note négative… En lire plus »