Mois : septembre 2014

Mes dix envies de la rentrée

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Je sais, non seulement je suis déjà un peu en retard, la rentrée étant bien entamée (j’en suis à la phase deux avec Rose qui est déjà malade) mais en plus, je ne suis pas tout à fait la première à avoir une telle idée d’édito. Mais la vérité c’est que j’adore ces rubriques des magazines, sur ce qui va nous donner le frisson et rallumer le désir en cette période où l’on est surtout tentée de se menotter au lit, puis d’avaler la clé. Alors voici ce qui ce mois-ci me meut… En lire plus »

Mood automnal

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Avec ce mois d’août déplacé en septembre c’est peu dire que je suis perdue (ça et le fait que les banques souhaitent voir l’intégralité de mes fiches de paie et factures depuis 2011) (je ne suis pas loin d’avaler toute l’encre de mon imprimante pour en finir). Ajoutez à ces petites misères le questionnaire de l’assurance sur lequel je dois préciser mon poids (lors de l’entretien avec le courtier, mon époux (futur ex) a donné en mon absence à la louche une estimation largement surestimée. Etrangement en ce qui le concerne il a préféré s’en tenir à une fourchette dont le chiffre le plus haut est de trois kilos inférieurs à ce qu’il pèse en réalité). En lire plus »

Le jour où on a signé notre promesse de vente

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Vendredi, on a été de vrais champions. Partis en retard – mais néanmoins sapés comme pour un mariage – nous sommes arrivés légèrement essoufflés chez le notaire pour la signature de la promesse de vente. « On a eu un problème de talons », m’a d’emblée balancée le churros, pointant du doigt mes chaussures. (Accusation injuste et totalement infondée, mais dans le cas où elle ne l’aurait pas été (je dis bien dans le cas où), il aurait suffi qu’il prenne en compte dans l’estimation du temps de trajet les 7 cm de mes sandales compensées et nous serions arrivés à l’heure.)

J’ai bien eu sur le bout de la langue une bonne petite répartie légèrement acerbe et puis je me suis dit que passer pour un couple au bord du divorce ne jouerait pas nécessairement en notre faveur, voire pourrait dissuader le vendeur de signer. Après, on s’est assis autour d’une grande table et on a tous les trois écouté la notaire lire par le menu détail la centaine de pages de la promesse de vente, listant avec une certaine sévérité tout un tas de mises en garde où revenaient beaucoup des mots comme toujours et définitivement, comme par exemple qu’après les sept jours légaux de rétractation, nous étions engagés DÉFINITIVEMENT (voire pour TOUJOURS) et que s’il s’avérait que nous n’étions pas de bonne foi nous devrions nous acquitter d’une indemnité de près de 60 000 euros auprès du vendeur (à ce moment là à vrai dire je n’écoutais plus tellement, j’étais trop occupée à me rendre mentalement dans mon « lieu de sérénité », tout en suivant scrupuleusement le cheminement de l’air depuis mes narines jusqu’aux poumons, non sans oublier de ranger chacune de mes émotions négatives (comme par exemple une putain d’angoisse à l’idée de m’engager définitivement, voire pour toujours dans un emprunt pour 20 ans) dans des petits tiroirs que l’on ferme ensuite à clé).

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Le mois des possibles

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Juste quelques mots en passant, cette première semaine a été comme prévu super chargée. Au cas où vous interrogeriez, Rose a passé avec succès SON challenge de l’année, à savoir donc porter son plateau de cantine toute seule (à côté, l’apprentissage de la lecture honnêtement, c’est dérisoire). Son autre sujet de réjouissance ? Le fait de rester à l’étude le vendredi soir et d’avoir donc dans son cartable son goûter (elle me rappelle tous les jours depuis lundi qu’il ne faudra pas oublier).

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La rentrée ? De la balle !

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A chaque rentrée, des grands ou des petits, le même rituel: pas de cantine mais une pause méridienne passée à la maison. Une tradition encore plus facile à respecter depuis que je suis free lance, mais que je m’efforçais de suivre même lorsque j’étais salariée, posant ce jour là un congé. Je ne vous raconte pas ça pour redorer mon blason de mère indigne, j’ai aussi choisi durant des années de prendre mes RTT le vendredi, ce qui n’est pas vraiment le signe d’un instinct maternel débridé.

Cette année, Rose avait choisi pour son menu de rentrée des boulettes de viande Picard avec du riz (et dire que je me fais suer à faire gonfler des pois chiche des nuits entières). J’ai aisément relevé le défi et même plus, puisque prise dans mon élan, après avoir laissé mon bébé entre les griffes de l’école primaire, cette jungle sanguinaire, j’ai filé chez mon boucher et acheté de quoi faire moi même mes boulettes. Sachez qu’elles tabassaient et que c’est super simple, je sens que je suis entrée dans un cycle, ça va y aller les croquettes et autres balls. En lire plus »

L’amour au subjonctif, un roman pour ados et grands

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Cet été restera dans les annales pour le peu de livres que j’ai lus. C’est la première fois depuis des années que j’ai aussi peu succombé au charme des pages qui se tournent au rythme des vagues. Je ne sais pas si c’est lié à l’arrêt de la cigarette – j’ai de fait passé moins de temps sur ma chaise longue, de peur de céder à l’envie de m’en griller une – ou à cette fatigue intellectuelle éprouvée à la fin du mois de juillet. Je crois que j’avais besoin de mobiliser le moins de neurones possibles, de me laisser porter un peu, de babiller avec mes copines de plages, de regarder mes enfants, d’écouter de la musique, beaucoup, aussi, de me mettre en pause. Peut-être n’avais-je tout simplement pas emporté les bons livres, j’en ai commencé plusieurs que j’ai laissés en suspens, impossible d’entrer dans l’histoire.

Et puis il y a eu celui-là, un bouquin dévoré par la chérie et son frère, lequel le lisait par dessus son épaule ou lorsqu’elle le posait cinq minutes (= hurlements sur-aigus de la sister, peu prêteuse dans ces cas là). Souvent mes enfants me conseillent ardemment leurs lectures, mais il est assez rare que je me prête au jeu, contrairement à Marje, je ne suis pas spécialement portée sur la littérature jeunesse. Enfin, je n’étais pas, parce qu’il faut croire que ma chroniqueuse préférée m’a un peu contaminée. Après Wonder et Nos étoiles contraires, j’ai donc dévoré « L’amour au subjonctif », de Pascal Ruter. Vu la couverture très « chick lit' », illustrée par Margaux Motin, je m’attendais à un Bridget Jones pour ados, et ça ne m’aurait pas dérangée, en ces temps de cerveau parti en cure à la Bourboule. Mais que nenni. C’est le livre le plus drôle et savoureux qui m’ait été donné de déguster depuis un bon bout de temps. De ces ouvrages qui vous font vous dire avec toute la prétention que l’on peut avoir quand on est blogueuse, qu’on aurait voulu l’écrire. En lire plus »

J’aime #58

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Hier soir nous sommes allés, mes twins et moi voir Nos étoiles contraires, dont je vous avais parlé ici il y a déjà un peu de temps (c’est le moment où je ne résiste pas à l’envie de glisser que j’avais succombé à ce livre bien avant tout le monde, désolée, je ne peux pas m’en empêcher). Je dois vous avouer que je n’ai pas été autant enthousiasmée par la version cinématographique de cette histoire que par la très jolie fiction de John Green. Ne voulant pas doucher l’emportement de mes enfants qui ont eux adoré, je ne m’étendrai pas trop sur les raisons de cette déception, mais disons qu’il s’agit d’une oeuvre clairement calibrée pour les adolescents et qui manque à mon sens de subtilité et de finesse, contrairement au livre, qui évite les écueils du drame tire larmes. Mais peu importe, chaque génération a manifestement besoin d’avoir son love story ou tout au moins son film référence, je pense que pour les 14 – 18 ans d’aujourd’hui, Nos étoiles contraires remplira ce rôle et ma foi il y a tout de même bien pire. En lire plus »