Hier dans mon Brooklyn à moi, c’était la fête du spectacle de rue. Trapèze, big band, pièces de théâtre dans les squares, acrobaties, hamburgers maisons et barbapapa, l’ambiance était bon enfant, Rose ne cessait de croiser des copines et après quinze jours de pluie ininterrompue, quelques rares rayons de soleil donnaient à tout le monde envie d’y croire. A l’été. A la quille. Aux vacances et aux apéros. Et à nouveau je me suis dit que Paris ne me manquait pas, que j’aimais la savoir proche, ma grande et belle ville, mais que cette bonhommie, cette proximité, cette absence totale de snobisme, cette facilité aussi – à Paris, le moindre événement implique de faire la queue, d’arriver des heures avant pour trouver de la place, de prévoir les choses en amont, etc – je ne les trouvais plus ces dernière années dans la capitale. Je me souviens que N., amie et désormais voisine, m’avait dit alors que nous songions à déménager près de chez elle, qu’elle s’était découvert une envie de s’investir localement qu’elle n’avait jamais éprouvée en vingt ans de vie parisienne. Je n’en suis pas encore là mais je sens un attachement que je n’avais pas anticipé pour cette petite ville, que nous avions au départ choisie en grande partie, voire exclusivement pour sa proximité avec Paris. Comme quoi il ne faut sans doute jamais dire jamais…
Voilà, à part ça et entre deux engueulades avec mes ados (je retire absolument tout ce que j’ai pu dire précédemment sur cet âge finalement pas si difficile, en vrai c’est juste de la grosse merde cette période, sortez moi de là je vous en prie), five little things…
(Edit: le spectacle pris en photo ci-dessus s’appelle Furieuse tendresse et c’est vraiment génial, je vous invite à regarder un extrait ici !)
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