Mois : juin 2016

J’aime #106

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Petit update sur mon potager: c’est l’hécatombe.

Mes petits pois qui poussaient hyper bien ont été littéralement bouffés jusqu’à la racine. Je soupçonne évidemment le chat mais aussi les cent-mille escargots qui pullulent dans mon jardin. Les carottes sont mortes par noyade. Le framboisier n’a pas l’ombre d’une fleur et par conséquent je mise sur une production en 2018. Idem pour le groseillier. Tous mes espoirs reposent désormais sur mes radis (que je ne digère pas) et les tomates, sur quatre plans, je dénombre une tomate de la taille d’un ovule. Je pense qu’il n’est pas nécessaire d’épiloguer, l’autosuffisance n’est pas pour demain. Ni après demain.

A part ça, j’aime…

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Petit déjeuner de l’amitié

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Partenariat

Il y a quelque temps on m’a proposé de participer à une opération drôlement sympa. Il s’agissait de concevoir un petit déjeuner pour une blogueuse, qui elle même en imaginerait un pour une autre blogueuse et etc. Vous savez un peu comme les chaines de lettres de quand on était petites ? Sauf que là j’ai VRAIMENT reçu un petit déjeuner (parce que les timbres du monde entier que j’étais censée obtenir, il y a vingt ans (et des poussières) macache). Mon petit dèj, c’est Minireyve qui me l’a préparé. Et il était à tomber, avec des oeufs brouillés et du bacon, comme les britons. Et moi, c’est à Violette que j’ai fait le cadeau. J’ai été moins healthy, je lui ai fait envoyer des pancakes (y’a pas de raison que je sois la seule à avoir des hanches). Avec des myrtilles et des fraises pour que ce soit instagrammable (on est affluence ou pas?) (poke SBEP). Tout ça avec les nouvelles céréales Nestlé Fitness, que j’ai donc découvertes dans le cadre de cette opération. En lire plus »

Blanche parle toute seule

Blanche Gardin

(Copyright William Maingueneau)

Salut. Petit passage express, pour vous recommander très chaudement d’aller voir Blanche Gardin si elle passe par chez vous. Je crains hélas que pour Paris ce soit complet désormais mais elle va tourner dans l’hexagone il me semble (je vous mets là les dates qui sont déjà programmées).

Blanche Gardin, la première fois que j’ai entendu parler d’elle, c’est lorsque j’ai commencé à écrire pour Parents Mode d’Emploi parce que c’est avec elle que Béatrice Fournera a créé la série. On s’est croisées, rapidement, dans un ou deux cafés, je l’ai vue dans « 20 ans d’écart » (Patrick, la photographe, c’est elle) et dans Working Girl. Et puis donc, je suis allée la voir avec ma copine Zaz à La Nouvelle Seine, une péniche qui mouille à l’ombre de Notre Dame (hin hin). On avait eu l’excellente idée auparavant de nous siffler un litre de margharita au El Sol y La Luna, que nous avons épongé avec des quesadillas au poulet et guacamole. Parfait pour un spectacle dans un BATEAU. En lire plus »

Etre né quelque part

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Hier j’ai accompagné la classe de Rose pour sa course d’orientation. J’avais dit oui dans un instant de faiblesse vendredi, après m’être engueulée probablement avec mes ados et donc en pleine culpabilité maternelle. Forcément à 9h sous des nuages noirs, j’avais quelques regrets. Et puis finalement c’était bien (et pas trop long). Surtout à mon grand soulagement, je n’avais rien d’autre à faire que de rester auprès du rubalise (j’ai appris un mot en plus) (en gros un ruban/balise) pour empêcher les intrus d’entrer dans la zone sécurisée du parc où se déroulait la course (marrez-vous mais j’ai refoulé deux mamies à chien et un jogger dégoûté). J’avais tellement peur de devoir chercher moi aussi les endroits photographiés par les organisateurs (autant vous dire que j’avais zéro chance de finir sur les poteaux). En lire plus »

Avec mes sabots…

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Quand j’ai cherché un titre pour ce billet je me suis dit que vous alliez me voir venir d’assez loin (me voir venir, gros sabots, hu hu hu) (désolée). Bref j’ai décidé de faire simple. Avec Violette we did it again, dans notre cour carrée préférée, pas la plus appropriée lorsqu’on porte des sabots, mais comme je les ai choisis pas trop hauts, ça a été. Ces chaussures sont des Sweedish Hasbeen, marque qui m’a toujours intriguée par son drôle de nom et sur laquelle je louchais depuis un moment. Mais ceux que j’avais essayés pointaient à 7 ou 8 centimètres et ne me donnaient pas une démarche particulièrement élégante (comme si j’étais plâtrée, un peu). Mais ces sandales/sabots au plateau de 5 cm sont parfaites (d’ailleurs elles portent le nom de « Cross Strap Debutant », à mon avis ce n’est pas un hasard. Le cuir est un peu dur au début mais en une journée je m’y suis habituée. Et j’adore leur look un peu désuet, qui plus est totalement raccord avec mes petons ronds à tendance carrée. En lire plus »

Hello, it’s me…

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Bonjour vous. Pardon pour ce billet un peu tardif mais je ne me suis pas couchée de bonne heure hier. (N’est pas Marcel Proust qui peut). Hier en effet, j’étais au concert d’Adèle. Avec mes deux filles. Et franchement, j’ai été totalement bluffée, époustouflée, charmée, voire séduite par cette femme. J’y allais non pas à reculons mais en bonne partie pour mes filles qui fredonnent ses chansons régulièrement, au point de coller des crises d’urticaire à leur frère et leur père. J’ai toujours apprécié moi aussi, mais modérément, trouvant parfois son répertoire un peu trop déprimant. Mais j’ai découvert un véritable personnage, un monstre de scène, aussi drôle et exubérant que ses morceaux peuvent être tristes. Une femme « normale », riant de son postérieur qui ne tiendra pas sur le tabouret qu’on lui a préparé, multipliant les interactions avec le public et parvenant par la même occasion à donner l’impression que Bercy était une minuscule salle conviviale. Et surtout, last but not least, une voix à nulle autre pareille, une technicité rarement entendue en live. Elle fait ce qu’elle veut, part dans les graves, joue de ce voile si particulier, fait péter les watts dans les refrains et te remue parfois le bide jusqu’à te faire pleurer. En lire plus »

La thérapie, deux ans après

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« Et comment on sait que c’est fini », j’ai demandé incidemment à mon quelqu’un la dernière fois. L’air de ne pas y toucher, j’ai rajouté, « je parle en général, bien sûr », espérant secrètement qu’elle me réponde que pour les autres elle ne pouvait pas dire mais que moi j’étais désormais au top avec ma psyché, merci au revoir et bravo pour tout.

Au lieu de quoi elle a glissé que c’était en fonction de chacun mais que souvent, on avait envie d’arrêter quand on sentait qu’on ouvrait une porte et qu’on avait peur de ce qu’on allait y trouver. Et là, franchement, je crois qu’elle ne parlait pas « en général ».

Bref, je continue à aller voir mon quelqu’un toutes les semaines depuis désormais deux ans. On me demande parfois ce que ça m’apporte, si c’est « efficace », si ce n’est pas trop chiant à la longue. J’aurais tendance à répondre respectivement « je ne sais pas », « plutôt » et « ça dépend ». En lire plus »

Par ici la parapharmacie…

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Billet sponsorisé

Je ne sais pas vous mais personnellement j’achète la grande majorité de mes produits de beauté en pharmacie. Premièrement parce que c’est quand même moins cher qu’en parfumerie et deuxièmement parce que ma peau étant ce qu’elle est (une diva), elle ne supporte que quelques rares crèmes, estampillées hypoallergéniques, sans parfum et non comédogènes. A chaque fois que j’essaie sur la durée des choses un peu plus fofolles, c’est la catastrophe, du coup je reviens du côté de chez Avène, Aderma etc.

Et puis au delà de ça, c’est là aussi que je trouve ma crème solaire anti-lucite, mes baumes à lèvres carmex, du gel d’aloe vera pour les coups de soleil, etc. C’est simple, même lorsque j’y vais pour de l’aspirine, je ressors avec une crème pour les mains, à minima. En lire plus »

Five little things #14

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Hier dans mon Brooklyn à moi, c’était la fête du spectacle de rue. Trapèze, big band, pièces de théâtre dans les squares, acrobaties, hamburgers maisons et barbapapa, l’ambiance était bon enfant, Rose ne cessait de croiser des copines et après quinze jours de pluie ininterrompue, quelques rares rayons de soleil donnaient à tout le monde envie d’y croire. A l’été. A la quille. Aux vacances et aux apéros. Et à nouveau je me suis dit que Paris ne me manquait pas, que j’aimais la savoir proche, ma grande et belle ville, mais que cette bonhommie, cette proximité, cette absence totale de snobisme, cette facilité aussi – à Paris, le moindre événement implique de faire la queue, d’arriver des heures avant pour trouver de la place, de prévoir les choses en amont, etc – je ne les trouvais plus ces dernière années dans la capitale. Je me souviens que N., amie et désormais voisine, m’avait dit alors que nous songions à déménager près de chez elle, qu’elle s’était découvert une envie de s’investir localement qu’elle n’avait jamais éprouvée en vingt ans de vie parisienne. Je n’en suis pas encore là mais je sens un attachement que je n’avais pas anticipé pour cette petite ville, que nous avions au départ choisie en grande partie, voire exclusivement pour sa proximité avec Paris. Comme quoi il ne faut sans doute jamais dire jamais…

Voilà, à part ça et entre deux engueulades avec mes ados (je retire absolument tout ce que j’ai pu dire précédemment sur cet âge finalement pas si difficile, en vrai c’est juste de la grosse merde cette période, sortez moi de là je vous en prie), five little things…

(Edit: le spectacle pris en photo ci-dessus s’appelle Furieuse tendresse et c’est vraiment génial, je vous invite à regarder un extrait ici !)

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The A word

Programme Name: The A Word - TX: n/a - Episode: n/a (No. n/a) - Picture Shows: Joe Hughes (MAX VENTO) - (C) Fifty Fathoms - Photographer: Rory Mulvey

Sur les conseils de l’une d’entre vous et après avoir également lu une très bonne critique sur l’excellent blog de Pierre Serisier (ma référence pour les séries), j’ai donc boulotté les six épisodes de la première saison de « The A Word », créée par la BBC. Un véritable petit bijou scénaristique, joué à la perfection par des acteurs d’une rare subtilité. Dès les premières images, on est avec Joe, petit bonhomme de cinq ans, le casque audio vissé sur les oreilles, qui marche en chantant d’un pas décidé sur une route déserte de Lake District, dans le comté de Cumbria, en Angleterre. Lorsque la camionnette bleue conduite par les ouvriers polonais de la brasserie familiale s’arrête face à lui, le petit Joe monte sans broncher, tout en continuant de chanter à tue tête les meilleurs hits de pop anglaise. En lire plus »