Catégorie : Envie de livres ?

Une saison à la petite boulangerie, de Jenny Colgan

Billet écrit en partenariat avec les éditions Pocket

Après avoir vu son entreprise de design couler, la jeune Polly se sépare de son fiancé et quitte la ville de Plymouth dans laquelle elle a toutes ses attaches, pour s’installer à Mount Polbearne, petite île accessible par la route uniquement à marée basse. Après quelques jours à noyer son chagrin dans une masure délabrée, seul logement qu’elle peut se permettre de louer, Polly fait peu à peu connaissance avec les habitants de ce coin perdu et battu par les vents. Et pour tuer le temps, s’attelle à sa véritable passion : le pain, qu’elle cuisine sous toutes ses formes. De fil en aiguille, Polly reprend la boulangerie du village à l’abandon et trouve l’amour en la personne de Huckle, jeune américain devenu apiculteur après avoir tout plaqué, job en or et amours déçues, de l’autre côté de l’Atlantique.

Pour les amateurs de « feel good book », « La Petite boulangerie du bout du monde » est un modèle du genre. Je n’ai jamais caché mon appétence pour ces comédies romantiques que l’on déguste l’été sur une chaise longue. Mes préférées sont celles écrites par des auteurs britanniques, parce que j’aime les paysages qu’ils décrivent, l’humour british distillé dans des histoires délicieusement parfumées à l’eau de rose. Et puis c’est un livre qui donne faim, qui donne envie de partir, nous aussi, dans un endroit préservé de tout, pour se réinventer. Après le succès international de ce premier opus, Jenny Colgan en a écrit la suite, « Une saison à la petite boulangerie ». En lire plus »

Lecture d’été: Les petites consolations, d’Eddie Joyce

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Je vous avais fait une liste de bouquins à lire pour l’été, je me suis dit que je pouvais aussi vous parler dans les jours à venir des ouvrages dévorés pendant ces deux semaines. Je n’ai en effet pas ouvert mon ordi du séjour – quelle bonne idée que cette désintoxication – et j’ai par conséquent descendu une petite dizaine de livres, certains géniaux, d’autres moins. Parmi ceux que j’ai préférés: Les petites consolations, d’Eddie Joyce. Je crois que l’une d’entre vous me l’avait conseillé, quand je l’ai vu chez mon libraire, je m’en suis rappelé. Bien m’en a pris. L’histoire rassemble en gros tout ce que j’apprécie : New-York et plus précisément Staten Island en toile de fond, des destins croisés à la manière d’un film chorale, des personnages dépeints avec une vraie sensibilité et un style extrêmement juste et ciselé. En lire plus »

The liste de livres pour l’été 2016

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Chaque année j’essaie de vous donner une liste de bouquins pour les vacances – ceci étant dit je crois que l’été dernier j’ai zappé, voire aussi celle d’avant – Voici donc, à la demande de pas mal d’entre vous, ce que je peux vous conseiller pour vos longues après-midi d’été, sachant que si j’ai beaucoup lu ces derniers mois, je me suis malgré tout pas mal concentrée sur des polars. Mais j’ai tenté du coup de glisser quand même des romans, lus moins récemment ou pas (j’enquille un livre par semaine minimum, essentiellement dans les transports et avant de m’endormir) (c’est un peu ce qui marche le mieux pour moi contre les insomnies).

Edit: il est possible que je vous aie déjà parlé de certains de ces bouquins, mais je me dis que comme ça vous avez un récap. En lire plus »

Rester groupés de Sophie Hénaff

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Je vous écris avec une soufflerie dans l’oreille gauche, merci l’avion, en plus d’avoir flingué des années de pleine conscience, ça m’a aussi tué le tympan. Juste quelques lignes sur le second opus de Sophie Henaff, « Restez groupés ». Comme le premier, « poulets grillés », dont je vous avais parlé avec enthousiasme, cela raconte les aventures de l’équipe de losers magnifiques menée par la commissaire Anne Capestan. Cette fois-ci, il est question d’un flic à la retraite exécuté d’une manière troublante et d’autres meurtres du même acabit. Problème: le flic était le beau père de Capestan, qui se retrouve à devoir fouiller dans ses poubelles, pour essayer de déterminer s’il était ou non un pourri. Tout ça bien sûr sans le moindre espoir d’être remerciée à la fin en cas d’élucidation du crime, étant entendu que sa brigade est une sorte de dépendance honteuse ne servant qu’à reclasser les irrécupérables du 36. En lire plus »

Légumes et Bojangles

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L’autre jour j’avais fait des poireaux vinaigrettes et Rose s’est exclamée en les regardant dans son assiette qu’elles étaient « quand même bizarres ces asperges ».

« C’est normal vu que c’est des artichauts », lui a expliqué, condescendant, son frère.

Soit mes enfants sont dyslexiques des légumes, soit je n’en cuisine pas assez souvent. En lire plus »

Réparer les vivants, de Maylis de Kerangal

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C’est un livre qui se lit comme il est écrit, dans un souffle. Un de ces ouvrages qui vous donnerait envie de jeter aux orties toute velléité personnelle d’écrivain, tant il est ciselé, rythmé, sensible et brillant. Je n’avais jamais rien lu de Maylis de Kerangal, je dois avouer que « Naissance d’un pont » m’avait tentée mais le sujet m’avait un peu effrayée, je confesse ne pas être passionnée par la construction. Mais désormais je pense me plonger corps et âme dans son oeuvre. En lire plus »

Concours Belfond, les résultats…

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Un immense merci pour vos commentaires hier. Non seulement je m’en servirai pour piocher des idées de lecture durant les vingt ou trente années à venir mais surtout, vous n’avez pas idée à quel point cela me réjouit qu’il y ait eu autant de participations pour ce concours livresque que pour les autres. Non que je dévalorise les autres, encore une fois j’ai voulu n’organiser ces réjouissances qu’avec des marques qui ont un sens pour moi. Mais avoir la confirmation que nous partageons cet engouement pour la lecture, reconnaitre dans vos coups de coeur beaucoup des miens, lire des titres d’ouvrages comme « Mon ami Flicka » ou « Niourk », dont je pensais être la seule à les avoir lus enfant, ce fut comme un énorme câlin virtuel. J’ai pris conscience de quelque chose que je savais mais qui hier était vraiment flagrant: un livre reste, qu’on l’ait aimé ou non et qu’on se souvienne précisément de l’histoire ou pas. Il reste comme un parfum, une ambiance, le souvenir d’un voyage. En lire plus »

10 ans de Pensées by Caro – Concours n°5 – Des livres Belfond

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Un nouveau concours. Je sais, on est en février et mon bloganniversaire commence à sentir le réchauffé. En même temps, on a déjà vu des jubilés qui duraient une année. Considérez que l’événement a tellement d’importance qu’il vaut bien qu’on l’étale dans le temps. Cette fois-ci, point de bijoux ou de robes, mais des livres. Parce que Pensées by Caro a aussi un cerveau. Je veux dire, je ne suis pas qu’un physique (blague éculée).  Plus sérieusement, vous connaissez mon inclination pour la lecture et mon attachement à la maison Belfond, qui non seulement édite David Nicholls, l’un de mes écrivains anglais préférés mais qui en outre me gâte régulièrement en me faisant découvrir des trésors, comme Meyer et la catastrophe, de Steven Boykey Sidley, que j’avais chroniqué ici. C’est donc tout naturellement que je les ai contactés pour voir s’ils avaient envie de participer à mon anniversaire. Et Camille, ma bienfaitrice et donc la votre, m’a immédiatement répondu un grand oui. Cette fois-ci, vous serez cinq à pouvoir espérer remporter le lot, qui se compose de deux ouvrages: En lire plus »

Littérature jeunesse: la chronique de Marje #19

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Avec un peu de retard sur le timing, voici la chronique de Marje, pile poil pendant le salon du livre de la jeunesse et au moment aussi où nous choisissons les cadeaux pour nos petits et nos grands. Encore une très chouette sélection, par la passionnée et passionnante Marje. Merci à toi, vraiment. Et bonne journée à tous. J’annoncerai la gagnante du concours d’hier dans un billet dédié demain. La parole à Marje ! En lire plus »

J’ai lu le dernier Delphine de Vigan et…

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… je l’ai descendu en à peu près une journée. Et encore, mis bout à bout, je pense que je l’ai avalé en trois ou quatre heures. Est-ce que c’est en soi un critère de qualité, je n’en sais rien, j’ai cessé depuis longtemps en vérité de me demander si ce qui me plait est une grande oeuvre, je suis capable de me plonger avec délices dans des choses extrêmement légères et peu exigeantes. Mais Delphine de Vigan a depuis son dernier opus, « Rien ne s’oppose à la nuit », une caution littéraire. Elle est estampillée « chef d’oeuvre », donc à priori, on est loin du thriller facile et bien huilé. Sauf que ça se lit comme un thriller bien huilé. Mais qu’une fois refermé, on y réfléchit, on se demande à quel moment on s’est laissé berner, à partir de quelle page on a compris qu’en plus d’être en effet le récit d’une rencontre étouffante, d’une amitié qui tourne au drame – un schéma largement exploité par nombre de romans et films, dont le plus célèbre reste pour moi « Jeune fille cherche appartement » – ce livre était une métaphore. Celle du Je qui est toujours un autre, celle de la fiction qui n’en est probablement jamais vraiment une, de même que l’autobiographie ne sera jamais le reflet total de la Vérité. En lire plus »