Billet écrit en partenariat avec les éditions Pocket
Après avoir vu son entreprise de design couler, la jeune Polly se sépare de son fiancé et quitte la ville de Plymouth dans laquelle elle a toutes ses attaches, pour s’installer à Mount Polbearne, petite île accessible par la route uniquement à marée basse. Après quelques jours à noyer son chagrin dans une masure délabrée, seul logement qu’elle peut se permettre de louer, Polly fait peu à peu connaissance avec les habitants de ce coin perdu et battu par les vents. Et pour tuer le temps, s’attelle à sa véritable passion : le pain, qu’elle cuisine sous toutes ses formes. De fil en aiguille, Polly reprend la boulangerie du village à l’abandon et trouve l’amour en la personne de Huckle, jeune américain devenu apiculteur après avoir tout plaqué, job en or et amours déçues, de l’autre côté de l’Atlantique.
Pour les amateurs de « feel good book », « La Petite boulangerie du bout du monde » est un modèle du genre. Je n’ai jamais caché mon appétence pour ces comédies romantiques que l’on déguste l’été sur une chaise longue. Mes préférées sont celles écrites par des auteurs britanniques, parce que j’aime les paysages qu’ils décrivent, l’humour british distillé dans des histoires délicieusement parfumées à l’eau de rose. Et puis c’est un livre qui donne faim, qui donne envie de partir, nous aussi, dans un endroit préservé de tout, pour se réinventer. Après le succès international de ce premier opus, Jenny Colgan en a écrit la suite, « Une saison à la petite boulangerie ». En lire plus »