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Mes bottes de sept lieues

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La page que je préfère dans le Monde Magazine, c’est celle dans laquelle une personnalité, plus ou moins célèbre d’ailleurs, parle d’un objet qui lui est cher et explique pourquoi celui-ci et pas un autre. C’est étrange parce que je ne suis pas matérialiste pour un sou, je ne prends en général pas tellement soin de mes affaires (un sujet de conversation à venir pour mes rendez-vous du vendredi) et mis à part mes trois ou quatre bijoux que je ne quitte pas, peu de choses survivent en bon état lorsqu’elles tombent en ma possession. Et en même temps, j’ai un mal de fou à jeter, ce qui met le churros hors de lui. Ceci étant dit, il est frappé du mal contraire et bazarde tout sans aucun état d’âme, tout particulièrement ce qui m’appartient, notez. Je pense que les rares fois où l’on en est presque venus aux mains, c’était pour cette raison (ou alors quand on parle de sa mère) (mais ça n’a rien à voir avec le ski*).
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Up and Down d’Octobre

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Merci à ceux et celles qui demandent des nouvelles de mon oreille, la vérité c’est que je ne peux pas encore vraiment crier victoire, à l’heure où je vous écris je n’ai plus mal, mais je suis encore à moitié sourde et complètement shootée par un arsenal de médicaments qu’il a fallu finalement reprendre, le traitement local ne suffisant pas. J’attends des résultats d’examens plus poussés, comme dirait Scarlett, taratata, demain est un autre jour.

En attendant, quelques up and downs parce que même si ma matière grise est un peu mise à mal par toutes ces histoires, je n’en reste pas moins une râleuse congénitale doublée parfois d’une âme enthousiaste… En lire plus »

Dolce vita au café de la Jatte

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La semaine dernière, juste avant de sombrer dans la gastro, j’ai été invitée à découvrir un lieu que je ne connaissais absolument pas, dans un coin de Paris – ou plutôt de Neuilly d’ailleurs – que je n’avais jamais visité: l’Île de la Jatte. Un endroit qui m’a fait penser à Deauville, avec des maisons cossues à colombages et des rues propres comme des sous neufs. Avant d’être ce restaurant italien à se damner, le café de la Jatte fut un manège à chevaux, puis un garde meuble pour les décors de l’Opéra. Un bâtiment comme je les aime, haut de plafond et surplombé de verrières. Un endroit où l’on s’imagine s’attabler à dix ou quinze autour d’une pasta à l’encre de sèche. En lire plus »

J’aime #41

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Depuis mercredi je suis donc à Lyon. J’ai embarqué Rose dans mes valises, cette semaine étant comme qui dirait minée à l’école, avec grèves reconduites au dernier moment, qui par les animateurs qui par les enseignants. Ne comptez pas sur moi pour m’exprimer sur le sujet, pas tellement envie que les commentaires deviennent des tranchées où les pour et les contres cette réforme s’affrontent, d’autant que j’ai personnellement beaucoup de mal à me positionner, Rose n’étant en tous cas nullement traumatisée par son nouvel emploi du temps et nous non plus, mais ce n’est que notre cas particulier.

Je suis à Lyon, donc, et j’ai l’impression d’avoir à nouveau 16 ans. Mon père me trimballe matin et soir, étant comme vous le savez sans doute à force, une handicapée du volant – je n’en ai pas touché depuis près de dix ans. Quand je rentre le soir à la maison, seule la présence de Rose me rappelle que les années ont passé depuis le lycée. Hier soir, j’ai diné chez mes plus vieux amis Paul et Béa, ma presque soeur, copine de primaire, complice de toutes mes premières fois, l’inverse étant également vrai. Nous ne nous étions pas vues depuis presque trois ans je crois mais comme à chaque fois, on a repris la conversation là où on l’avait laissée ou presque. Leurs enfants ont grandi eux aussi, quasiment alignés sur les miens. Leur nouvelle maison est la plus belle je crois jamais vue, à leur image. On a bu du prosecco avec un peu d’Aperol, et soudain nous étions à Venise, un Spritz à la main. On s’est dit qu’on était idiots de laisser passer tout ce temps, on s’est dit qu’il faudrait partir ensemble en Grèce à Kiffos chez notre amie commune – si tu nous lis, M. – on s’est dit qu’on avait changé mais finalement pas tant que ça. On s’est rappelé nos soirées alcoolisées, les « tas » que nous finissions toujours par faire, ce besoin de contacts charnels dont notre bande alors si soudée avait tant besoin. On s’est dit que c’était étrange, que nos enfants ne semblaient pas si demandeurs, eux, de ces mélanges pas toujours très catholiques, on s’est demandé si ça n’était pas parce qu’aujourd’hui ils se font virtuellement, que l’on peut faire une fête depuis son lit en s’envoyant des snapschats et des MP sur Facebook. On ne s’est pas dit qu’avant c’était mieux, peut-être un peu plus roots.

Je n’aurais jamais pensé ce jour d’entrée en CM1, quand cette petite brune bouclée, mon exact contraire, mince comme un fil, peau mate et yeux d’ébène, était venue m’aborder, m’assurant m’avoir croisé quelques semaines auparavant dans les montagnes, que nous ne perdrions plus jamais le contact. Je n’aurais jamais imaginé que trente ans plus tard nous continuerions à nous appeler deux fois par an, le 24 octobre et le 20 mars, pour célébrer les années qui passent. Je suis riche aussi de ça, me suis-je dit hier soir. Je suis riche aussi de mes parents, toujours si prompts à rendre tout plus facile. Il est bon parfois de s’en rappeler. Voilà, sinon, un tout petit « J’aime », emploi du temps surchargé oblige… En lire plus »

Flux et reflux

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Entre la droite qui nous ressort de ses poubelles une réforme du droit du sol et la « gauche » qui me fait penser à un poulet sans tête affolé dès qu’il est question d’immigration, j’avoue avoir une constante nausée ces derniers jours. Dimanche, j’écoutais l’émission de Stéphane Paoli sur le sujet, et je vous invite à faire de même si vous aussi vous cherchez à comprendre les vrais enjeux. Parce que l’un des intervenants, François Gemenne, pas un politique mais un chercheur, a fourni quelques chiffres que l’on n’entend jamais, comme par hasard. Le plus marquant ? Si l’on met en balance le nombre d’entrants chaque année en France et celui des sortants (guess what, les frenchies aussi vont parfois vérifier si l’herbe est plus verte ailleurs), le solde est… nul. 200 000 d’un côté, 200 000 de l’autre. Ce qui met un peu à mal cette idée selon laquelle nous serions noyés sous le flux des immigrants. Autre indicateur édifiant, le taux de qualification des 20 – 35 ans des immigrés qui arrivent est plus élevé que celui des 20 – 35 natifs de France. Je ne vous noierai pas sous les chiffres, mais parfois, on se dit que le service public fait bien son boulot. Dommage que ce soit le dimanche à 12h, pas nécessairement le moment de la semaine où le plus de gens écoutent. Et si on faisait le pari de l’intelligence, plutôt que de flatter les instincts les plus bas de chacun d’entre nous, jouer sur les peurs et flanquer sur le dos des Léonarda et consort la responsabilité de notre misère ? En lire plus »

Passeport issue

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Il y a quelques jours, alors que je me rendais avec mon copain Jeff à un rendez-vous extrêmement important pour lequel il me fallait impérativement une pièce d’identité, j’arrive devant l’entrée et j’ouvre mon sac pour y piocher, au milieu de tout un tas de déchets – dont certains périssables – mon passeport.

Pas de passeport.

La tête de Jeff.

Lequel n’est pas mon époux, mais forts de nos vingt ans d’amitié, nous avons atteint un certain degré d’intimité. Ce type d’intimité qui peut t’exonérer de la retenue qu’une vague connaissance aurait eue. « Putain, Caro. » il a dit, en secouant la tête, accablé.

C’est à dire que ce jour là, j’avais une chose à ne pas oublier, mon passeport. Je me suis vue repartir en courant – oh, wait, je ne peux pas courir, j’ai le cul confit – pour retrouver cette fucking pièce d’identité, puis revenir – en retard – et foirer LE truc que je ne pouvais décemment pas foirer ce jour là (sur lequel je ne m’étendrai pas, rien de drôle ni de cool, ne cherchez pas).

En désespoir de cause, j’ai déniché dans ma poubelle en bandoulière mon pass navigo, ma carte vitale, ma carte de presse et aussi ma carte de fidélité Sephora. Ainsi qu’une ordonnance pour une mammographie, mais là j’avoue je n’avais pas grand espoir.

A ce moment là, je pense que Jeff n’était plus mon ami.

Par un miracle comme parfois il en survient, finalement on ne nous a pas demandé de pièce d’identité pour entrer.

Fin de l’histoire ?

Pas vraiment. En lire plus »

J’aime #27

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Vendredi gris mais vendredi quand même, ne faisons pas les difficiles. Un peu de J'aime pour finir la semaine avec optimisme…

J'aime…

J'aime cette photo de Rose prise au tout petit matin avant notre départ à Venise. Il faisait froid alors je lui ai mis mon bonnet (le sien est perdu depuis belle lurette), qui s'est avéré lui aller tellement bien qu'elle me l'a annexé tout le séjour. Mais ce que j'aime vraiment dans cette photo c'est le sommeil qui se lit dans ses yeux. Encore un peu mon bébé.

J'aime la série The Newsroom. L'une d'entre vous me l'avait conseillée et après quelques semaines de détox séristique – j'ai un tout petit peu avalé les trois saisons de "In treatment" en deux mois, à la fin je pensais réellement que Paul allait coucher avec moi – j'ai donc craqué. Résultat, un carnage, dix épisodes en moins de temps qu'il ne faut pour le dire et tout ça d'heures de sommeil en moins. Il n'empêche que bien que super mélodramatique, cette reconstitution d'une salle de rédaction d'un journal de télévision d'une chaine du cable américain est complètement jubilatoire. Les acteurs sont géniaux, les intrigues tirées de faits réels (le premier épisode commence avec la fuite de BP en Louisiane) et en plus il y a de l'amour. Foncez.

KILT-CAROLINE

J'aime ce dessin que Sophie De la Rochefordière a fait de moi pour le blog "La taille mannequin c'est démodé" auquel je collabore et qui vient d'être tout relifté, trop chouette. Je crois que désormais je ne me prendrai plus jamais en photo, j'exigerai qu'on me croque, c'est le meilleur des traitements botox. Sérieusement c'est fou le talent qui consiste à rendre ressemblant un croquis comme celui-ci (allez voir son blog ses illustrations sont très belles)

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J'aime ce restaurant où mon ami Julien nous a emmenés il y a quelques jours. Ça s'appelle la Grille et on a l'impression d'avoir arrêté le temps. Clémenceau pourrait y tailler le bout de gras avec Etienne Arago autour d'un bon cognac et d'un cigare des familles. Les plats ? Du classique, archi-classique, mais merveilleusement préparé. Boeuf bourguignon ultra-goûteux, Saint-Jacques assaisonnées au poil, terrine de lapin d'enfer, oeuf meurette à mourir (on était à deux doigts de saucer la tache sur la nappe). Quant aux desserts, au-se-cours. Les profiterolles, une tuerie, la mousse au chocolat, un assassinat, et ce macaron caramel beurre salé, fiou. Bonne soirée, donc, pas donné donné – comptez, avec le vin, pas loin de 40 euros pour entrée/plat/dessert, mais régal assuré et cadre vraiment typiquement parisien. (j'aime les gavottes aussi en fait)

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J'aime mes chaussures 100%  ampoules free. Le churros les regarde avec une certaine méfiance – il hait tout ce qui est compensé, le CHIEN – mais moi je suis in love. (Ann Tuil).

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J'aime le Sacré Coeur, qui s'est dévoilé comme ça au détour d'une rue mardi, alors que j'animais une conférence au Trianon

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J'aime la boîte Envouthé, reçue par surprise. Le packaging est joli, la sélection de thés surprenante. Je me dis que c'est le genre d'idée que je retiens pour Noël, d'autant que la boite est disponible hors abonnement (je ne suis pas fan quand même des trucs qui vous engagent pour l'éternité, mais c'est personnel, hein).

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J'aime que le super pote de mon fils soit un gars aussi chouette. En vacances en Floride où son papa est parti en mission pour quelques mois, il est allé au parc Harry Potter d'Orlando – en numéro 2 sur la liste des rêves absolus de mes grands – (en 1 c'est aller à New-York) (alors que Le Touquet par exemple, non ?) (non). Et il en a ramené les fameux "Chocolate frogs" ainsi que les "every flavors beans" (fameux pour qui connait la saga). Et "parce que ça aurait été moins bon tout seul", il a attendu de venir à la maison pour les partager avec les twins. Ça n'a l'air de rien mais ça m'a émue. Il avait acheté ces trucs avec son argent de poche – "la peau des fesses" – et a tenu tout son séjour et son retour pour les ouvrir. Je me dis que quand on a compris ça, le fait que les choses sont toujours meilleures à plusieurs – on se calme -, on est paré pour la vie.

Bon we.

 

Histoires de lumière

 
DSC_0874Un petit billet avant une absence de quelques jours. Pas de vacances pour moi mais malgré tout un week-end prolongé pour une échappée très belle en famille. J'avais je crois évoqué il y a quelque temps mon envie d'emmener mes enfants et mes parents à New-York, thank's god le prix des billets trop élevé nous avait un peu coupé dans notre élan, merci le karma, pas sûre que c'eut été formidable de croiser le chemin de Sandy, d'autant que nous serions partis exactement à ce moment là et que donc nous ne serions pas partis. Ce qui, on est bien d'accord, n'aurait pas été bien grave au regard de ce que certains ont subi au passage de cette bitch de Sandy, justement.

Bref, nous avons revu nos ambitions à la baisse mais pas trop non plus, en décidant de mettre le cap sur Venise. Décollage demain matin de Lyon, pour trois jours tous les sept, les pieds dans l'eau d'après ce que j'ai compris, on est en pleine période d'aqua alta et parait qu'il faut des bottes. Venise est un endroit que j'ai eu la chance d'arpenter à plusieurs reprises depuis mon enfance, au gré d'une colo quand j'avais douze ans – mmmhhh le camping de l'autre côté de la mer, où j'avais choppé non seulement des tiques sur les seins mais aussi un staphylo dans l'oeil, tellement glam -, d'un voyage de classe en prépa – plus grosse cuite de ma vie EVER, vomir du haut d'un lit superposé d'une auberge de jeunesse, check -, d'un périple entre copines – chouette mais nous étions quatre filles alors déprimées de ne pas avoir de mecs et croyez moi, s'il y a un endroit au monde où on a envie de rouler des pelles, c'est Venise – et enfin, last but not least, d'un week-end surprise il y a six ans, au cours duquel le churros m'a demandée en mariage de la manière la plus jolie qui soit (pour ceux et celles qui ne venaient pas encore sur le blog, c'est ici et ici, mes premiers "minute par minute" je crois).

C'est donc un peu un pélerinage cette fois-ci, c'est aussi et surtout un plaisir par procuration, redécouvrir cet endroit magique à la lumière si particulière à travers les yeux de mes enfants et de mes parents qui n'y sont jamais venus. J'ai hâte.

Voilà, sinon, hier je suis allée voir l'expo Hopper au Grand Palais. Je ne saurais que trop vous conseiller de vous y précipiter. Je vous invite à acheter des billets coupe file parce que la queue était tout de même conséquente – je suis une saleté de journaliste privilégiée dont la carte de presse permet d'entrer par une porte dérobée mais même là j'ai quand même du attendre au vu du nombre de gens détenteur du même sesame.

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Je suis tombée amoureuse d'Hopper par le plus grand des hasards, un livre de Philippe Besson, l'Arrière saison, dont la couverture était le fameux tableau dans le bar, avec cette femme rousse mystérieuse. Livre d'ailleurs vachement sympa, je vous le recommande, construit autour de ce tableau, justement.

Depuis, je rêvais de voir ces toiles en vrai et hier j'en aurais presque pleuré d'émotion tant elles sont belles. Il y a un travail sur la lumière qui ferait passer chaque oeuvre pour une photo, une sorte de tristesse latente, une façon de dépeindre le quotidien, qui m'a touchée comme rarement je le suis devant des tableaux. Hopper semble vouer une fascination pour les chambres d'hôtel, fascination que je partage, pour la golden hour, ce moment de la journée où le soleil prend des teintes dorées sublimant le moindre bâtiment industriel, ou pour la lumière du petit matin et des rais de soleil sur les murs des chambres, d'hôtel, justement.

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Il y avait trop de monde, j'aurais voulu être seule pour m'inviter un peu plus à l'intérieur de ces oeuvres. J'y retournerai en semaine, aux premières heures, je crois, pour en profiter encore plus.

Après, nous avons mangé un cupcake délicieux, vendu à la sortie de l'expo et traversé, de nuit, le jardin des Tuileries. C'était une belle journée.

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Bon week-end et take care.

Livres pour enfants (et plus grands) : la chronique de Marje #5

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Shame, shame shame on me, j’ai trainé tant et tant pour publier la chronique de Marje qu’elle ne vous sera pas d’une grande utilité pour vos sacs de plage. Ceci étant dit, s’il est une période propice à la lecture, c’est bien celle de la rentrée, je trouve. Personnellement je dévore depuis que je suis revenue, besoin, j’imagine, de m’évader à nouveau (à venir d’ailleurs ma liste des incontournables de l’automne). Quant à mes enfants, ils pillent les bibliothèques du quartier et de la petite bourgade de mes parents. Et ils sont devenus accros aux conseils de Marje (dernier gros succès, l’épouvanteur)…

Bref, voici donc, tadaaaaam, la chronique des livres jeunesse de Marje, que je remercie à nouveau pour ce boulot magnifique et sa patience concernant mes errances procrastinatrices…

Edit: la photo je l’aime parce qu’elle me rappelle le début de nos vacances et puis aussi parce que c’est ma fille telle que je la vois tout le temps, un livre greffé à la main, quoi qu’elle fasse…

Edit2: vous pouvez également télécharger la chronique de Marje ici : Téléchargement Carobloglijechron5

Allez, la parole à Marje ! En lire plus »

J’aime #5

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Peu de temps aujourd'hui, entre les rendez-vous d'orthodontiste, cours d'escalade, passages obligés dans diverses administrations et coups de fil de boulot à passer en sus. (j'adore écrire en sus).

Quelques j'aime comme ça, alors.

J'aime Simone de Bougeoir. Dix-mille fois copiée, jamais égalée, elle est celle qui souvent me donne envie d'arrêter l'idée même d'écrire tant ses fulgurances sont parfaites. Un exemple ? A propos de l'édito consternant d'Alix Girod de l'Ain dans le ELLE sur le "mademoiselle" (pour vous la faire courte, AGA a trop peur que si on supprime le "mademoiselle" des formulaires de sécu et autre les ouvriers dans la rue arrêtent de la siffler et son maraicher de lui offrir du basilic. Dit comme ça, cela semble complètement con, mais à lire c'est pire. Bref, là où j'en fait une tartine, Simone, elle, vous flanque la photo de l'édito et la ponctue d'une phrase: "C’est chaud mais bon, j’imagine qu’il ne faut pas s’attendre à un décryptage pertinent de l’actu de la part d’une personne ayant écrit un livre intitulé Comment se faire épouser?"Imparable. J'aime, quoi. (je m'acharne là sur AGA mais il y a deux ou trois jours, Sophie Fontanel expliquait sur son blog à quel point c'était difficile pour elle d'être invitée chez des gens dont le décor n'était pas à la hauteur de son style vestimentaire (ses amis apprécieront). Je n'arrive toujours pas à savoir si je trouve ça d'une infinie tristesse, d'un ridicule achevé ou d'une vulgarité patentée.

J'aime ce pull rouille ajouré qui laisse deviner mon soutien-gorge, il est parfait et n'était pas cher. J'ose à peine écrire d'où il vient tellement je suis une minable blogueuse mode qui ne sait aller ailleurs qu'à Monoprix.

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J'aime les chignons à la va comme je te pousse sur Rose quand elle prend son bain. Ils ne sont jamais si bien réussis que ces fois là.

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J'aime les photos de Violette et surtout celle de cet homme à Venise qui sirote son martini (suze ?) au bord d'un canal. Elle est restée dans un coin de ma tête.

J'aime les petits livres de l'Epicerie de l'Orage. J'en reparlerai plus longuement parce que la façon dont je les ai découverts est amusante. Mais filez sur leur site, leurs objets sont vraiment beaux et pour Noël moi je dis, ça fait de bien jolis cadeaux…

Blogueuse collage

J'aime la tête d'oiseau de Rose qui sort de la baignoire, j'aime l'écouter divaguer de mon lit qui m'offre une vue imprenable sur sa tête d'oiseau, justement. De l'intérêt des appartements parisiens, tu vois toujours tout depuis ton lit.

J'aime ce livre conseillé par Marje, l'une d'entre vous, à ma fille chérie qui l'a dévoré et m'a conjurée de le lire. Je suis en train et je peux vous assurer qu'il est autant pour ados qu'adultes. Il me rappelle cette série que j'adorais, "l'Esprit de famille". Les livres étaient géniaux aussi, d'ailleurs. Là, le style est plus pointu, moins mélo que celui de Janine Boissard mais on est un peu dans la même humeur, j'aime j'aime j'aime.

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J'aime enfin le clip de la seine avec Vanessa et M.

 

Bonne journée…