Je vous écris depuis le mini bureau de ma chambre, en regardant les palmiers sur le rooftop de l’hôtel W en face du nôtre. J’aime tellement cette idée de « travailler » de l’autre côté de l’Atlantique. Je dis « travailler » parce qu’après ce billet il faudra que je m’y mette, disons que bloguer c’est l’apéritif. Mais je ne m’en plains pas, je mesure cette chance qui m’est offerte et six ans (oui c’est fou) après avoir claqué la porte de mon agence, je me félicite encore de ce choix, qui n’offre pas toujours énormément de sérénité mais qui me donne cette liberté dont je manquais alors cruellement.
Miami, donc… Ou plutôt Miami beach, qui n’a en réalité rien à voir avec « Downton » que nous n’aurons que peu vu, à l’exception de « Wynwood », quartier cher aux blogueuses qui n’aiment rien tant que s’immortaliser devant les murs magnifiquement graphés. J’ai eu le coup de foudre pour Miami Beach, ce lieu totalement singulier, qui vous donne l’impression d’avoir voyagé dans le temps, d’être entrée dans une dimension tout en colorama. La ville a des airs de décor de cinéma, chaque hôtel Art Déco mériterait qu’on s’y attarde des heures pour admirer son architecture cubiste, la typographie de son logo, la nuance pastel de sa devanture. Miami Beach est bling, bigarrée, multiculturelle. Miami Beach est un mirage, aussi, tout y coûte une fortune (on va bouffer des pâtes pour les six mois à venir), les Ferrari et autres Lamborghini qui foncent sur Collins Avenue peuvent être louées à l’heure, le moindre petit déjeuner vous déleste d’un bras. On n’y reste que trois jours et c’est parfait comme ça, pas le temps de déchanter, juste celui de savourer cet air chaud et doux, ces températures qui ne varient quasiment pas du jour à la nuit et cette légère brise qui vous enveloppe au bord de la mer. En lire plus »