Tag : cinéma

Vous les femmes (on te kiffe Dustin)

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Un petit passage en coup de vent, pour vous montrer cette vidéo de Dustin Hoffman (merci Béa pour la découverte ! ) qui m’a fait, je l’avoue, pleurer comme une madeleine mais je ne suis pas vraiment une référence, comme chacun sait désormais (à ce propos, j’avais d’abord pensé à vous écrire un billet de flemmarde mais que j’aime bien lire chez les autres, « Cinq choses que vous ignorez sur moi ». Sauf que là, LE DRAME: je réalise qu’en réalité vous n’ignorez plus rien de moi, j’ai déjà tout raconté). En lire plus »

Gravité

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Samedi soir je suis allée voir Gravity et j’en ai pris plein les yeux. J’ai suffoqué avec Sandra Bullock, je me suis laissée bercer par la voix de Georges Clooney, j’ai ouvert et fermé des cockpits de stations spatiales abandonnées, éteint des incendies, vérifié le taux d’oxygène dans ma combi et manqué m’évanouir à force d’inhaler du CO2. Pas une seconde en revanche je ne me suis dit que j’aimerais bien tenter l’aventure, la terre ferme reste décidément ma tasse de thé. Il n’empêche que c’est un sacré spectacle et que bizarrement depuis samedi j’ai tout de même un peu l’impression d’être en apesanteur. Ou alors c’est à cause de la crève de chien que je me traine depuis trois jours. En lire plus »

Les brèves du lundi, oh oui

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En fin de semaine, nous sommes partis le churros et moi à Bordeaux pour un séjour express de 24h, histoire de récupérer le machin qui coulait des jours paisibles chez nos amis N & R, enfin plus particulièrement, avec O, leur fils d’un an plus âgé et accessoirement pote de notre énergumène. C’est simple, durant la semaine passée ensemble, les deux gars sont sortis environ 10mn par jour de leur tanière pour s’alimenter, le reste du temps nous supputons qu’ils ont appris par coeur les vidéos des Norman et cie, travaillé sur des jeux dont je n’ai pas retenu le nom (genre ils étaient à 0% le dimanche et vendredi, 98% !) (tu n’as pas compris cette dernière phrase ? tu n’es donc pas un ado né dans les années 2000). Et probablement refait le monde à grand coups de « ouais, grave, pffffff, ça craint ». Le bonheur, quoi. Quant à nous, les adultes, nous avons également optimisé notre temps ensemble en vidant consciencieusement des bouteilles de bourgogne et de bordeaux, rejoints par M et D, en engloutissant des pizzas. Le vendredi, nous aussi on était en gros à 1%, le samedi à 18h, on frôlait les 98%. (cherche pas). Délicieuse impression d’avoir à nouveau 22 ans (ce qui fait une énorme différence quand on en a tout juste 29).

Samedi, nous sommes repartis un peu chancelants et pas complètement frais, non sans avoir rappelé au machin une bonne dizaine de fois de rassembler ses affaires. Lequel répondant invariablement par les mêmes mots, les fameux qui peuvent me faire prendre deux points de tension à l’aise : « t’inquiète ». En lire plus »

Cinéma, cinéma, Tchi-Tchaaaa…

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C’est la faute de Violette, depuis le questionnaire Instagram qu’elle avait relayé, j’ai choppé le virus, j’adore ça. Même si je suis toujours terriblement frustrée de ne devoir donner qu’une réponse à ces questions (je suis de celles qui varient et ont un coeur élastique). J’ai donc trouvé ce quizz cinéma sur je ne sais plus quel site et cela m’a donné envie d’y répondre et de voir aussi ce que vous même répondriez, éventuellement (ceci n’est pas une version améliorée du « lâche tes coms » des années 2000, j’ai VRAIMENT envie d’en savoir plus) (le VRAIMENT est en revanche un clin d’oeil à Baptiste dAlors Voilà, dont j’ai reçu le livre, « les 1001 vies des urgences » et que je rencontre lundi pour un café. Yes meufs, je vais voir en vrai lundi un blogueur à succès ET médecin. Respirez par le ventre. Je vous en parle très vite, du bouquin et de Baptiste.

Let’s go… En lire plus »

Valérie Benguigui, comme t’y étais belle…

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Je ne sais pas l’expliquer, je crois que ça ne m’est jamais arrivé, sauf peut-être lorsque Bashung a tiré sa révérence, mais la nouvelle du décès de Valérie Benguigui m’a touchée plus que de raison. Je veux dire, je ne la connaissais pas personnellement. Mais il y avait quelque chose en elle qui me parlait, depuis longtemps, depuis son rôle dans cette série sur France 2, suivi de son interprétation parfaite dans « Comme t’y es belle », le film bonbon qu’il est doux de mater entre copines, un pot de glace sur les genoux.

Dans le Prénom, je l’avais trouvée excellente, comme d’habitude, mais – désolée – je n’ai pas aimé l’adaptation ciné de cette pièce de théâtre, même pas pu aller jusqu’au bout. En revanche, j’avais vraiment adoré la Famille Wolberg, Valérie Benguigui y était à nouveau parfaite et dans un rôle qui différait, plus grave, plus sensuel, ce qui lui allait bien. Sans parler des Invités de mon père, dans lequel elle donnait la réplique à la géniale Karine Viard. En lire plus »

Human being

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Une fois n’est pas coutume, quelques brèves sans queue(s) ni tête, parce que c’est l’été et qu’en été les transitions ça n’a pas de sens. Cette phrase non plus, d’ailleurs.

– J’hallucine totalement sur la façon dont les ministres et le président osent à peine avouer qu’ils vont aller se faire griller la couenne sur une plage durant quelques jours. Je pense qu’on peut reprocher pas mal de choses à nos gouvernants, ne pas adhérer à la politique actuelle et se délecter d’un anti-hollandisme pas moins primaire que l’aversion que l’on a pu éprouver pour le précédent. Mais s’il est un point sur lequel personnellement je n’ai aucun doute, c’est la capacité de travail de tous ces gens. Quels qu’ils soient. J’ai assez suivi de personnalités politiques dans mon ancien job pour l’affirmer, je suis même assez perplexe quant aux moyens qu’ils utilisent pour tenir debout, tant le rythme est infernal. Hurler aux loups parce qu’ils osent mettre la pédale douce deux semaines dans l’année c’est faire preuve d’une réelle puérilité et croire, vraiment, que nos dirigeants ne sont pas faits du même bois que nous autres pauvres humains. D’autant qu’il ne me semble pas que l’on se soit beaucoup indignés lorsque la première année de son quinquennat, Sarkozy et sa petite famille nous ont joué un pathétique pastiche des vacances des Kennedy au bord du lac de Wolfeboro. Encore une fois, si je persiste pour ma part à accorder ma confiance à celui pour qui j’ai voté, je comprends que ça ne soit pas le cas de tout le monde. Mais je suis convaincue que ceci est finalement très révélateur de la façon dont on considère les politiques, comme s’ils étaient dotés de pouvoirs que nous n’aurions pas. Ces gens font caca, ont des insomnies, des vertiges, sûrement, parfois, et besoin de temps à autre de débrancher pour retrouver un peu d’énergie. On aimerait tous, je pense, se dire que l’on s’en remet à des super-héros, mais désolée – mon churros, ça va être un choc – Superman n’existe pas. En lire plus »

Ma meilleure amie, sa soeur et moi (Your sister’s sister)

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Ce n’est un secret pour personne que j’aime à la folie les comédies romantiques. Si pour moi la meilleure de tous les temps reste « Harry meets Sally » (je ne compte pas les films des années 50, dont le mythique « ELLE et LUI » de Leo Mc Carey et, mon film fétiche (j’en ai plein), « All about Eve », qui n’est néanmoins pas vraiment une comédie romantique), les Américains parviennent régulièrement à nous sortir des petits bijoux de derrière les fagots. Je dis les Américains, parce qu’à deux ou trois exceptions près, on a beau essayer, s’acharner, dépenser des mille et des cents, en France, nos comédies romantiques finissent toujours plus ou moins par ressembler à un épisode de Sous le soleil. Une exception je crois, l’Arnacoeur, qui n’est pas le chef d’oeuvre du siècle mais qui n’avait pas à rougir devant nos cousins d’outre Atlantique. (Bonjour, je suis la critique cinématographique).

Je suis, disais-je, une dingo de ces histoires toujours bricolées sur le même canevas, ils se rencontrent, ils n’ont rien pour se plaire, ils se détestent, s’affrontent, commencent à s’aimer, sont empêchés par un événement extérieur et à la dernière minute du film, l’un des deux, souvent l’homme d’ailleurs, court sur un ponton/quai de gare/de métro/aéroport/avenue/plage pour rattraper son âme soeur et commencer vraiment leur histoire, celle que le spectateur ne verra jamais, parce que les gens heureux n’ont en réalité aucun intérêt. En lire plus »

Pitié, Vic…

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Alors que je venais d’arriver à Paris, encore étudiante, mal dans ma peau, pas très bien dans ma vie non plus, j’ai croisé Sophie Marceau au détour d’une rue, dans le Marais. Solaire. Elle portait une salopette en jean sur un marcel blanc et probablement une vieille paire de baskets mais je ne saurais l’assurer. Je me souviens en avoir eu le souffle coupé. Ma première « star » en vrai ou presque et pas des moindres pour qui place encore aujourd’hui La Boum au panthéon de ses films préférés.

Au delà de cet aspect people et midinette, ce que je retiens de ces quelques secondes, c’est donc cette tenue qu’elle portait. S’il est une fringue que je n’aurais alors jamais associée à la séduction, c’était bien la salopette, cet hybride du pantalon et de la robe chasuble, dans laquelle mes seins n’ont jamais su comment se placer – sous les bretelles, entre les deux ou à l’extérieur ? – (ils sont dyslexiques). Mais là, la Marceau, plus gironde d’ailleurs à l’époque qu’aujourd’hui, dégageait quelque chose de tellement féminin, de tellement assuré et de si peu apprêté que j’ai eu l’envie d’aller dans la première friperie me dégotter la même.

Las, à l’époque je n’ai jamais trouvé et surtout jamais assumé, trop peur de ressembler plus à Coluche qu’à Sophie ou que l’on me demande mon terme à tous les coins de rue. Mais cette image ne m’a jamais quittée. Je crois même que cet instant a été assez déterminant dans ma vie de parisienne, comme un message d’espoir, tout ne pouvait pas être si mauvais ici si Vic pouvait débouler au coin d’une impasse (j’ai fait sciences-po). En lire plus »