Tag : monoprix

J’aime #139

J’ai lu quelque part que nous avions donc vécu notre 14ème week-end de pluie à Paris. Je ne suis pas une obsédée de la météo (enfin, si, quand je pars en vacances, j’avoue), je peux râler de ci de là quand le soleil vient cruellement à manquer, mais je parviens généralement à prendre mon parti d’un ciel bas et lourd. Mais là je confesse un léger ras-le-bol, je sens que ma peau est littéralement assoiffée de vitamine D. Après ce petit préambule digne du café du commerce, voici néanmoins un billet J’aime, parce qu’il faut bien se raccrocher à ce qu’on peut, hein. En lire plus »

Arrêt de la clope, J + 1 mois

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Un mois. Un mois que j’ai arrêté de fumer. J’ai cru comprendre que cela pouvait en intéresser certain(e)s que je narre ici mes impressions et mes galères de sevrage, dont acte. Honnêtement, je ne vais pas y aller par quatre chemins, c’est dur. Je veux dire, je ne suis pas en dépression, je n’ai pas – encore – pris dix kilos et je n’ai pas remplacé cette addiction par une autre encore plus bizarre, comme celle consistant par exemple à manger le bulbe de mes cheveux (ça existe). Mais ça ne va quand même pas tout le temps bien fort.

Je suis à mon avis « médicalement » sevrée, au sens où je n’utilise presque pas ma cigarette électronique – je la garde en gros pour les moments dits de « sociabilisation », ceux où la tentation est la plus forte – (mais comme je suis au fond du trou je ne vois quasiment plus personne, donc en gros je ne l’utilise pas trop) et qu’en plus j’y mets désormais la plupart du temps du liquide sans nicotine. Mais, et je le savais pour être déjà passée par là, finalement la dimension purement biologique du tabagisme n’est pas la plus chienne. C’est bien sûr tout l’attachement psychologique qu’il faut briser et là on n’est pas rendus (en tous cas moi). La semaine à la montagne fut à ce sens très symptomatique. Parmi mes clopes préférées (et on est d’accord, les plus connes) il y avait celle du télésiège (bonjour, j’adore l’idée de cramer encore un peu plus violemment mes poumons en fumant à 2700 mètres d’altitude, en plus c’est tellement sympa de perdre un gant en cherchant mon fucking briquet). Allumée en général à dix secondes d’arriver, après une guerre du feu gagnée de haute lutte (avec quelques dommages collatéraux, donc, RIP mon gant droit et mon bâton gauche), elle avait ce goût incroyable des vacances, de l’interdit, me faisait tourner la tête aussi, mais je n’en avais cure, ponctuant ma première taffe d’un « putain c’est bon », soufflé en même temps que ma fumée. En lire plus »

Up and down du jeudi

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Un immense merci pour l’accueil que vous avez réservé au projet de Gilles Tillet. Je vous tiens au courant très vite de la suite, on prévoit de vous livrer des petites vidéos remplies d’humour pour teaser un peu dans les semaines à venir. Je le sens que vous piétinez d’impatience. Ceux qui ont contribué auront évidemment la primeur ! Allez, quelques up et quelques downs pour bien commencer ce jeudi… En lire plus »

LUI, cette infamie (et autres brèves)

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Hier, parce que par principe j’ai tendance à toujours acheter un nouveau magazine, j’ai dépensé 2,90 euros pour LUI. Et bien ça fait cher le vide. Le seul point positif que j’y vois c’est qu’on a fini par créer quelque chose de plus indigent qu’un journal pour meufs. Je détaillerais bien le pourquoi de mon indignation, mais Coline, que j’ai découverte par la même occasion, l’a fait mieux que je ne le saurais, reprenant un à un tous les arguments que je m’apprêtais à énumérer, avec moins de verve (l’énervement a tendance à me faire bafouiller, même par écrit). Je me demande toujours ce qu’est venu faire dans cette galère ce cher Thomas Legrand, avec lequel je ne suis pas toujours d’accord mais dont j’ai toujours pensé qu’il était à des lieues de tous ces connards germano-pratins dont la médiocrité littéraire n’a n’égale que leur autosatisfaction cockée. Je ne peux plus les supporter, tous ces mecs convaincus d’être les versions françaises des Jay Mcinerney ou Bret Easton Ellis d’outre-Atlantique, trustant les plateaux de Canal et consorts pour y déverser leur soit-disant second degré de petits bourgeois qui s’emmerdent (et nous font bailler). A ce titre, le texte de Nicolas Rey – dont je n’ai jamais réussi à lire plus de deux lignes d’un bouquin – sur Najat Vaud Belkacem est à vomir sa tartine de Nutella. Où comment broder sur deux pages à propos d’une entrevue de deux minutes avec une ministre, en expliquant qu’il l’aime tellement qu’il voudrait bouffer son cerumen (sic). Question: est-ce qu’on peut imaginer une seconde qu’il soit un jour écrit de telles obscénités sur un homme politique ?

Bref, tout cela ne mérite finalement même pas d’user les touches de mon clavier, mais si l’on a les intellectuels que l’on mérite, croyez moi on n’est qu’à l’aube du déclin de notre feu patrie des lettres…
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Hier, alors que nous nous apprêtions à quitter notre chambre d’hôtel à Athènes, direction l’aéroport et le flamboyant coucou d’Easyjet, le churros s’est retrouvé bloqué à 90° après avoir essayé de soulever sa valise lourde comme un âne mort (on lui avait refourgué tous nos bouquins). Non sans au préalable s’être excité sur la fermeture éclair, déjà plus que mal en point. Résultat, à quelques minutes d’embarquer, je me suis retrouvée avec deux problèmes à régler : réparer une saloperie de fermeture éclair et remettre d’aplomb un homme terrassé par la douleur (sa qualité d’homme est ici un élément précieux pour apprécier toute la difficulté de la chose). Légère panique à bord, j’avoue, lorsque je l’ai vu allongé et mourant sur le king size bed, gémissant qu’il en avait pour des mois, qu’il avait entendu un bruit de truc qui se casse et qu’il ne sentait plus ses jambes. (je crois que le destin ne m’a pas choisie au hasard quand je me suis cassé le cul cet hiver, j’imagine qu »il » savait que je pouvais l’endurer). En lire plus »

Des robes et des sandales

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J’ai cru comprendre que les petites robes ne vous laissaient pas indifférentes. Personnellement je ne me sens jamais si bien l’été qu’en robette, ça ne serre pas le ventre, c’est mis en deux minutes et ça s’accorde avec à peu près n’importe quelle paire de chaussures. J’aime particulièrement cette année la mode des sandales avec un brin de fluo, je ne sais pas, c’est mon côté fou-fou j’imagine. Ci dessus, une sélection de modèles ultra-soldés, quasi toutes à mois de 30 euros. Bon week-end, à vos vaporisateurs, prêts, partez !

#1 Robe Gina Pieces, 10 euros – #2 Robe Close By Monshowroom, 11,50 euros – #3 Sandales IKKS, 72 euros #4 Robe crochet Sala, 15,50 euros #5 Robe débardeur American Apparel, 11,50 euros – #6 Nus pieds cloutés Calina, 29 euros – #7 Robe Samia, 15 euros – #8 Robe Lola, 19,50 euros #9 Nus pieds Helen, 24,50 euros – #10 Nus Pieds Emma Go, 52 euros – #11 Robe Vero Moda, 11,50 euros – #12 Nus pieds Mellow Yellow, 29,50 euros – #13 Sandales Mellow Yellow, 44 euros

Edit: Sur Monshowroom, il y a des codes de réduction (signalés en homepage, mais au cas où):

– HOLID15: 15 euros de réduction dès 130 euros d’achat,

– HOLID20: 20 euros dès 160 euros

– HOLID5: 5 euros dès 70 euros.

Pitié, Vic…

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Alors que je venais d’arriver à Paris, encore étudiante, mal dans ma peau, pas très bien dans ma vie non plus, j’ai croisé Sophie Marceau au détour d’une rue, dans le Marais. Solaire. Elle portait une salopette en jean sur un marcel blanc et probablement une vieille paire de baskets mais je ne saurais l’assurer. Je me souviens en avoir eu le souffle coupé. Ma première « star » en vrai ou presque et pas des moindres pour qui place encore aujourd’hui La Boum au panthéon de ses films préférés.

Au delà de cet aspect people et midinette, ce que je retiens de ces quelques secondes, c’est donc cette tenue qu’elle portait. S’il est une fringue que je n’aurais alors jamais associée à la séduction, c’était bien la salopette, cet hybride du pantalon et de la robe chasuble, dans laquelle mes seins n’ont jamais su comment se placer – sous les bretelles, entre les deux ou à l’extérieur ? – (ils sont dyslexiques). Mais là, la Marceau, plus gironde d’ailleurs à l’époque qu’aujourd’hui, dégageait quelque chose de tellement féminin, de tellement assuré et de si peu apprêté que j’ai eu l’envie d’aller dans la première friperie me dégotter la même.

Las, à l’époque je n’ai jamais trouvé et surtout jamais assumé, trop peur de ressembler plus à Coluche qu’à Sophie ou que l’on me demande mon terme à tous les coins de rue. Mais cette image ne m’a jamais quittée. Je crois même que cet instant a été assez déterminant dans ma vie de parisienne, comme un message d’espoir, tout ne pouvait pas être si mauvais ici si Vic pouvait débouler au coin d’une impasse (j’ai fait sciences-po). En lire plus »