Catégorie : Mes carnets de voyage

Guadeloupe, mes dix coups de coeur

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Rentrée hier après une nuit blanche en avion – toujours cette application à rester éveillée en cas de crash – (je préfère être en pleine possession de mes moyens dans l’éventualité d’un bain impromptu au beau milieu de l’Atlantique). Officiellement, je suis ravie d’avoir retrouvé mes enfants et je suis regonflée à bloc pour affronter les nombreux défis qui ne manqueront pas de se présenter à moi dans les semaines qui viennent. En d’autres termes, j’ai la grosse patate.

Officieusement ? Je suis au bout du rouleau et il a fallu rassembler tout ce qui me restait d’instinct maternel pour monter dans l’avion à Point à Pître.

Je ne m’étendrai pas plus, j’ai bien conscience que mes plaintes ne trouvent que peu d’écho parmi mon lectorat pourtant si magnanime. Il n’empêche que j’ai eu bien du mal à être convaincante hier soir lorsqu’il a fallu remotiver les troupes à la perspective de la rentrée. Bizarrement, j’avais une certaine difficulté à croire moi même à cette phrase si chère à tout parent qui se respecte: « si c’était tout le temps les vacances on finirait par s’ennuyer ferme ».

Grosse mytho. En lire plus »

Guadeloupe, carte postale #4

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Lorsque je pars en vacances, je suis de
celles qui commencent à trouver que ça sent le sapin dès que la
moitié du séjour est dépassée. Ce qui correspond, pour un périple
d’une semaine, au mercredi. Impossible, passée cette date butoir, de
ne pas avoir dans la bouche un goût un peu amer, celui de la fin.
J’essaie de me raisonner, de me dire qu’après tout, en pleine
conscience et tout ce qui peut avoir un lien avec l’idée de cultiver
son jardin, le premier ou le dernier jour ont la même valeur, rien
n’y fait. Tout ça pour dire que depuis hier midi environ, je me
traine une légère angoisse, celle du retour. La seule perspective
qui ne me rend pas complètement dépressive, est celle de retrouver
mes trois choux. Mais sinon, sachant qu’à chaque fois que je
consulte mes mails – le moins souvent possible – je me retrouve
avec un papier en plus à écrire – pour avant-hier -, difficile de
ne pas entrevoir ce à quoi ressembleront les semaines à venir. En lire plus »

Guadeloupe, carte postale #2

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Trois jours déjà que nous sommes
arrivés en Guadeloupe. Je ne vais pas y aller par quatre chemins,
c’est un énorme coup de coeur. L’année dernière, pour notre voyage
de noces – en retard – nous avions eu la chance de découvrir
l’Île Maurice. C’était une première pour moi, le plan île
paradisiaque et hôtel luxueux. J’avais adoré, mais j’étais revenue
un peu frustrée de ne pas avoir découvert grand chose de plus que
les quelques mètres aux alentours de mon transat. Je ne doute pas
que Maurice recèle de trésors autres que ses plages de rêve, mais
le fait est que sans voiture de location et sans grande énergie,
nous avions fait le service minimum de la visite.

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Turin, où dormir, manger, boire, etc

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Comme promis, voici quelques informations « pratiques » au cas où vous auriez envie de passer un week-end à Turin.

– Y aller: il y a des vols réguliers depuis Paris et probablement d’autres villes de France, mais nous sommes donc parties en TGV. Comptez 5h45 de la Gare de Lyon à celle de Porta Suza, en plein centre de Turin. De Lyon ou de Chambery, forcément c’est beaucoup moins long et cela devrait encore raccourcir avec le projet de ligne à grande vitesse. En lire plus »

Trois gressins à Turin

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Ce week-end je suis partie à Turin avec Violette et Marie. Nous étions invitées gratuitement par la municipalité pour un voyage de presse placé sous le signe de « Natale a Torino ».

A savoir, « Noël à Turin » (je le précise pour Violette qui a fait des études juridiques, certes, mais qui ne déchire pas en italien) (la pauvre a cru tout le week-end qu’on était là pour un baptême).

Turin, j’y étais allée il y a une poignée d’années dans le cadre de mon boulot d’avant et j’en avais fait un billet d’ailleurs mais centré sur mon voyage en avion (épisode 1 et épisode 2). A l’époque je n’avais pas encore fait de travail sur moi même et j’étais comme qui dirait un poil hystérique dans les airs.

Cette fois-ci c’est en train que nous avons rejoint la capitale piémontaise. Et même si 5h45 en TGV ça peut paraître un peu long, très honnêtement j’avoue préférer le rail aux nuages. D’autant qu’avec un ordi blindé de séries, un bon bouquin et une bonne compagnie, les heures ont filé plus vite que je ne le craignais. A refaire, désormais la SNCF assure toute la ligne jusqu’à Milan.

Et Turin, alors ? En lire plus »

Venise, infos pratiques (surtout culinaires)

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Avec un peu de retard, voici donc mes conseils pratiques pour un petit week-end à Venise. Sachant qu’ils valent ce qu’ils valent, chacun voyage différemment et ce qui m’a plu à moi ne plaira pas forcément à d’autres.

Il n’empêche que donc, en trois jours on a vraiment le temps d’avoir une vraie rencontre avec la ville. Même si je pense qu’en un mois on ne verrait pas tout non plus. Mais comme me le faisait remarquer ma mère, elle même ne connait pas tous les musées de Lyon alors qu’elle y vit depuis toujours. Bref, je ne suis pas tellement du genre à vouloir « tout » voir, ce que j’apprécie le plus lorsque je suis dans un endroit que j’aime, c’est de faire l’éponge, de me perdre, d’aller là où le vent me porte, de « perdre » une heure à ne rien faire d’autre que regarder les passants, assise à une terrasse de café ou même rester dans ma chambre d’hôtel ou l’appartement que j’ai loué, en me délectant à l’idée d’être un tout petit peu résidente d’une ville qui n’est pas la mienne.

Ce qui ne veut pas dire que je fuis systématiquement les musées, bien au contraire, juste que je ne suis pas une folle de la notion de « rentabilisation » d’un séjour.

Bref, voici donc mon petit guide… En lire plus »

Burano, graou et hystérie chinoise

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Burano, j’y étais allée je crois lors de mon premier périple vénitien, l’année de mes douze ans, durant ce qui fut donc l’un de mes souvenirs les plus douloureux, une sorte de colo matinée de scoutisme avec tortionnaire à la clé qui m’avait prise pour cible les trois semaines que durèrent le séjour. J’ai déjà dû l’écrire ici mais ce sale gosse avait donc un jour fait tourner son béret – vive les scouts – autour de lui en demandant à la cantonnade « de faire un geste pour la cure d’amaigrissement de Caroline ». Il me semble sentir encore mes joues brûler de honte.

Bref, ça ne s’était pas passé à Burano mais le fait est que ces endroits magnifiques découverts cet été là ont forcément perdu un peu de leur superbe et gardent à jamais cet arrière goût un peu salé. En plus de cet abject crétin, il me fallait en outre me plier à un rythme qui tenait de l’armée ce qui quand on me connait ne peut que me déplaire…

Passons donc, j’ai déjà saoulé ma mère ce week-end en lui rabachant ces souvenirs sur le mode « mais comment avez-vous pu me FORCER ? », ce à quoi je me suis entendue répondre qu’absolument pas, j’étais tout à fait consentante, ce qui n’est pas faux en plus, j’avais aussi de bonnes copines et garde également quelques heureux souvenirs de tout cela. Et puis d’une certaine manière, ça m’a rendue plus autonome, moi qui avais alors tant de mal à quitter le doux cocon familial. De toutes façons au petit jeu de « qui a souffert le plus », c’est systématiquement l’un de mes frères qui gagne, lui est rentré d’une autre colo, quelques années plus tard, tellement traumatisé qu’il n’a pas pu prononcer un mot pendant trois jours. Depuis, il se plait à confier que plus rien ne peut lui faire peur, ça ne sera jamais aussi dur que cette expérience. D’une certaine manière, je crois que c’est un peu la preuve que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort et peut-être que nos chagrins enfantins ne sont pas tous vains ? En lire plus »

Ensemble, Venise

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Me voici revenue de la sérénissime qui n’a jamais si bien porté son nom. Plus je découvre cette ville merveilleuse, plus je suis enchantée. Pourtant cette fois-ci ça n’était pas vraiment gagné.

Dans la nuit de vendredi à samedi, veille du départ, j’ai en effet commencé à me sentir… bizarre. A savoir que si je n’avais pas eu la certitude que ce soit matériellement impossible – d’autant qu’en me levant pour vérifier j’ai eu la confirmation qu’elle était toujours à côté de moi – j’aurais pu jurer avoir avalé ma valise. J’entends par là qu’une sorte d’enclume de trois tonnes pesait sur mon estomac, rendant toute tentative de m’endormir assez improbable.

J’ai émergé  à six heures, quelques minutes avant que le réveil ne sonne pour nous signifier qu’il était temps de partir prendre notre avion. Je dois vous avouer qu’à cet instant précis, l’idée même de prendre une douche et – surtout – de me brosser les dents (perspective déclenchant immédiatement une nausée abominable) m’est apparue aussi attrayante qu’aller faire un frottis. C’est dire. En lire plus »

Humer la ville

Paingout_islande_20121020-131634_1680(photo prise par Paingout)

Je m'aperçois en triant mes photos qu'il m'en reste pas mal de Reykjavick. J'aime bien quand je suis à l'étranger aller dans les supermarchés, les quinquailleries, les bars, aussi, surtout. Les endroits du quotidien m'en disent plus, j'ai l'impression, que bien des guides. J'aime savoir qu'on ne mange pas de biscottes dans un tel lieu, plutôt du chocolat noir ou pas beaucoup de légumes. J'aime voir que la vaisselle en Islande a manifestement beaucoup d'importance, que les belles choses comptent. Je n'ai jamais vécu à l'étranger et c'est un de mes plus grands regrets. Je mets des sous de côté depuis la naissance de mes enfants pour qu'ils puissent se le permettre (ça n'était pas un problème d'argent cela dit pour moi, même si ça aurait été compliqué, j'ai surtout été une bonne vieille faignasse infichue de se bouger à l'époque). N'empêche que si mes enfants relèvent le défi, je crois qu'il me sera difficile de ne pas vivre ça par procuration.

Voilà, un billet de faignasse quand même – certaines choses ne changent pas – avec quelques photos, en bruit de fond dans mes oreilles Benjamin Biolay sur Inter, rien à faire, je suis sous le charme. J'ai même précommandé son album sur Itunes, première fois de ma vie. (je ne vole que les séries américaines). (et puis rien que pour cette phrase: "on ne peut pas être déçu en cinq mois de la personne pour qui on a voté, je ne vais pas crier avec tout le monde et être émotif", merci, quoi.) Et puis il soutient l'OL. Moi aussi je me souviens de ma première fois à Gerland, Benji…

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Moderies islandaises

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Le premier billet que j'ai écrit sur ce blog parlait de la torture de la cabine d'essayage. Du plus loin que je me souvienne, cet exercice consistant à me déshabiller et enfiler des fringues dans des magasins est l'un des plus douloureux qui soient. Bien sûr, avoir minci a un peu arrangé les choses, mais pas tant que ça en réalité. De fait, je continue à faire du shopping seule, de préférence dans des enseignes où aucune vendeuse ne vient me conseiller ou inspecter la façon dont telle jupe me sied ou tel jean moule mes fesses. Ma copine Zaz vous en parlerait mieux que moi, je suis une teigne dans les magasins, je deviens assez rapidement passive/agressive, déprimée que je suis de constater que RIEN NE ME VA et rattrapée très vite par mes vieux démons: je suis encore cette enfant empêtrée dans ses complexes et terrée dans la cabine, attendant que sa mère revienne avec la même robe mais en plus grand. Sauf qu'au rayon enfant, le 42 ça ne court pas les rues.

Ce petit préambule posé, autant vous dire que la partie "rencontre des designers islandais et séances d'essayage pour shootings décalés" de ce séjour n'était pas nécessairement celle qui m'excitait le plus. D'autant que mes deux comparses, elles, sont de celles à qui tout va, même les trucs les plus improbables. Et de fait, je me suis un peu fait prier toute la matinée, renaclant à choisir une tenue, convaincue que de toutes façons ça ne m'irait pas. Et puis doubler l'essayage d'une photo immortalisant mon malaise rendait l'exercice encore plus problématique.

C'était sans compter Cécile et Violette qui ont été vraiment chouettes, faisant mine de ne pas vraiment remarquer ma gaucherie, suggérant qui une robe, qui un pull, me glissant que ça, non, laisse tomber, ça ne va à personne, mais ça, oui, essaie, je t'assure, ça pourrait le faire. Et puis Paingout a cette façon un peu autoritaire de prendre ses photos qui est paradoxalement assez rassurante: "ouvre un peu la bouche, ça fait con en vrai mais sur les photos ça rend bien (c'est vrai et je n'y croyais pas)", "oublie tes bras, on s'en fout que tu trouves que tu as des gros bras, n'y pense pas", "regarde moi, non, là, tourne un peu la tête, enlève tes lunettes, tiens toi droite". Et puis il a un regard pile à la bonne distance, ni complaisant ni jugeant, qui fait que je suis passée outre ce vertige de s'offrir justement à ce regard – pour une fille qui se planque derrière une frange et des énormes lunettes, ce n'est pas rien.

Bref, j'ai fait des photos de moderie. Faudrait voir en plus à ne pas oublier que je suis le deuxième blog fashion de l'hexagone.

Durant ce petit périple dans Reykjavik, nous avons donc rencontré les designers de "Farmers market", le lieu que j'ai d'ailleurs préféré, avec des habits me ressemblant le plus, même si c'était donc le début et que je n'ai donc osé que ce pull islandais en laine plus douce que les traditionnels, assorti de cette écharpe en je ne sais quelle vraie ou fausse fourrure.

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Les deux stylistes de la marque

Ensuite, ça a été le tour de Steinuun. Ce jour là, je n'avais encore commis aucune gaffe ni n'étais tombée nulle part. Mais l'arrivée totalement incongrue d'Eva Joly dans ce showroom au beau milieu d'un enfilement de hangars à la périphérie de la capitale islandaise a mis fin à ce cycle de perfectitude. Eva Joly, donc, avec ses lunettes vertes et un manteau qui lui aussi était en quelque chose ressemblant tout de même vachement à du vison, excepté que je ne suis pas connaisseuse donc je ne vais pas faire courrir ce bruit selon lequel la candidate des Verts porterait de la fourrure. Non, je ne vais pas. Il n'empêche que moi Eva, je l'aime bien. Et que je suis aussi frappée du mal de l'adoreuse de people, qui me taraude dès que j'en croise un hors contexte. N'osant pas l'aborder, je me suis dirigée vers l'homme qui l'accompagnait et qui m'avait l'air gentil. Et je lui ai dit en ces termes à peu près: "je n'ose pas déranger votre femme mais dites-lui que cette rencontre fortuite est tout de même drôlement amusante et que j'ai admiré son combat de ces dernières années". Il m'a laissée faire mon speech pour me répondre, embarrassé: "I don't speak french". Qu'à cela ne tienne, j'ai reformulé dans mon anglais fluently: "Say hello for me to your wife, I admire her but I'm to shy to tell her".

Et là, la réponse, comme un couperet, devant mes acolytes hilares: "She's not my wife".

Hin hin hin.

Peut-on décéder de honte, me suis-je demandé ? A priori non, d'autant que magnanime, celui qui devait être son chauffeur ou son assistant m'a gentiment prise en pitié et emmenée la voir pour que je lui refasse mon petit discours. Dont elle n'a pas eu grand chose à faire je crois. J'ai compris les 2%, cette femme est sûrement très bien mais ce n'est pas une politique capable de sortir un sourire ultra-brite quand on l'accoste. Dommage.

Ensuite, j'ai donc essayé cette robe à froufrou sur laquelle je n'aurais pas parié un kopeck et qui finalement ne rend pas si mal.

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Enfin, last but not least, Kron by Kronkron. Je sais, nous aussi ça nous a fait la journée. Je pense qu'on l'a répété comme un gimmick une bonne centaine de fois. J'imagine qu'en Islandais ça ne sonne pas comique cela dit. Dans ce magasin multimarque très "colette like", il y avait du Rykiel, Acné – "la marque des boutonneux ?" pour un Korben très au fait des tendances – , Marc Jacobs, etc et aussi la marque KronKron (en fait j'avoue ça me fait encore ricaner en l'écrivant, ça ne passera jamais). A mon avis, Bjork est une des clientes. Le genre de fringues que je n'imagine pas une seconde porter mais qui, il faut l'avouer, a du chien une fois essayée. Certes je ressemble un peu à Arlequin(e), mais franchement, dans cette robe/tunique vaporeuse et jouant subtilement avec les transparences, je me suis sentie super sexy. Sans parler des shoes improbables étonnamment très confortables. Je vous conseille d'aller voir Violette dans sa tenue, elle est vampissime.

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Voilà, le reste de la journée s'est passée à déambuler dans Rekjavick, petite ville ultra zen dont les rues finissent toujours par déboucher sur la mer et les montagnes. Je ne dirais pas qu'elle est magnifique, mais il y a cette atmosphère très chaleureuse qui m'a rappelé Stockholm, Copenhague ou Bergen, trois villes du Nord que j'ai visitées et beaucoup aimées.

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Le séjour s'est terminé sur un resto assez bof, le seul de ces trois jours, il faut dire qu'on aurait du se méfier du concept "tapas meets Iceland".

Je vous avais promis par ailleurs un encadré "pratique", le voici.

– Nous avons dormi à l'Icelandair Hotel Reykjavík Marina. Un endroit hyper bien placé, dont les chambres donnent sur le port et ses énormes bateaux. Un trois étoiles assez cher sans être inaccessible, très animé le soir, un peu le "place to be" visiblement de la ville. (ci-dessous des photos prises depuis mon petit balcon et des petits déjeuners absolument merveilleux ainsi que des clichés de l'hôtel pris par Seb)

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– Il faut absolument aller manger les langoustine au Restaurant Fjöruborðið
www.fjorubordid.is
qui se situe à une quarantaine de minutes de Reykjavik mais ça vaut le coup. J'en profite pour faire un apparté (une apparté ?). Le routard qui dit souvent des conneries cela dit, parle de la nourriture islandaise en des termes peu flatteurs, en gros on comprend qu'on y bouffe de la merde. Or rien n'est plus faux. Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'endroits où on mange mal, mais il existe une vraie gastronomie islandaise et c'est dommage de passer à côté. D'autant plus si on aime tout ce qui est à base de poisson ou d'agneau (le meilleur de toute ma vie, on pourrait le manger à la petite cuiller).

– Le blue Lagoon est incontournable et y aller en sortant de l'avion est une merveilleuse idée.

– Je pense qu'en trois jours, même si on ne voit qu'un dixième du pays, on peut vraiment repartir avec une idée très précise de ce qu'est l'Islande.

– Pour une si courte durée, je conseillerais en revanche de prendre un pack "organisé". Ce n'est pas mon truc à la base, mais ça permet de faire plus de choses je pense que tout seul. D'autant que le glacier par exemple n'est pas très facilement accessible si on ne sait pas conduire sur des chemins plus qu'accidentés.

– La compagnie Icelandair – mais ils ne sont peut-être pas les seuls – propose une formule à 349 euros par personne pour trois jours, dans un hôtel d'une moindre catégorie que le nôtre, mais visiblement pas mal. Il parait que le Natura notamment est parfait pour les familles. A ce prix les excursions ne sont pas comprises. Pour une journée dans le Cercle d'Or comme celle que nous avons passée, il faut compter 60 euros par personne (je ne sais pas si Einar est compris dans ce tarif).

www.icelandair.fr
– Tel : 01 44 51 60 51

– Notre excursion s'est faite avec Iceland Travel

– Pour ce qui est de la saison la plus propice, je pense qu'octobre est vraiment bien, nous avons eu un temps de rêve mais enfin ça, ça varie. Juin aussi est parait-il super et à Noël et Nouvel an j'imagine que c'est magique, il y a en plus plein de feux d'artifice, ils en sont dingues.

Voilà, je vous laisse après ce billet tentaculaire, bye bye l'Islande, à très vite j'espère…